',V NOUVELLES DIVERSES: - EXTÉRIEUR. 2 w A- FRANCE. m les noms des bureaux par où peuvent entrer les houilles prussiennes venant par les fron tières du Luxembourg. Il a été envoyé la commission, d'industrie. Le troisième projet présenté par M. le minis tre des travaux publics a pour but d'ouvrir sou département un crédit supplémentaire de 270,000 francs pour le service de l'exploitation du çljferain de fer pour l'exercice courant. Il a été rçnvojjé la section centrale du budget des travaux publics. L'ordre du-jour appelait la discussion du projet de loi prohibant la sortie des pommes kle terre et de leurs fécules jusqu'au 1er juillet 1842 inclusivement. Ce projet n'a donné lieu aucun débat et a été adopté l'ananimité des -h2 membres présens. La chambre avait ensuite s'occuper de la prise en considération de la proposition déposée auvmois de février dernier par M. Vanden Bossq)\c, relativement un nouveau système de répartition d'impôts. La prise en con sidération a été prononcée sans discussion, et la proposition renvoyée l'examen des sections. -M iTe Theux par forme de motion d'ordre a demandé que le bureau voulût .bien se char- ger de faire la révision des projets de loi qui figurent au tableau de l'arriéréafin d'élaguer ceux qui sont devenus sans objet, ou qui forment double ou même triple emploi. Cette proposition a été adoptée. M. Demonceau a déposé sur le bureau le rapport de la section centrale sur le budget des voies et moyens. La chambre en a fixé la dis cussion jeudi prochain. On lit dans le Nouvelliste Vaudo^g, sous la jy^que de Genève, 22 novembrè N Le gouvernement de Genève.0 fins l'appré- îensipn des événemCns de déniaiit°''faitprendre I^Jfcies^çn çe momept toutela milice* une •ollisipn est inévitable. Jejsuis sur la place avec une population impunie; en ce moment on propose une con stituante dans le conseil représentatif. Elle sera sarfs doiite décuplée dans la journée. Si elle ne yest pas,; le p&Sjde se constituera en conseil général et la décrétera lui-même. Tout faux-fuyant est maintenant impossible le cônseil d'état a eu la maladresse de con voquer toute la milice; les deux tiers ont refusé de s'armçr. Ce matin, les bataillons fort maigres qu'on était parvenu former ont été placés pour intercepter les communications autour de l'Hôtel de Ville. Ils ont été forcés presque tous ces miliciens qu'on n'avait pu réunir qu'en les abusant se sont débandés. Il ne reste pas cinq cents hommes sous les armes, qui ont une triste mine en face de leurs concitoyens, réclamant leurs droits, au nom- bre'de sept huit mille. Je pense que tout sera fini ce soir. Le peuple est calme et fermec'est l'altitude de la force. P. S. La constituante a été votée par le conseil représentatif lundi quatre heures du soir, sur le rapport d'une commission. On lit dans le Journal de Genève du 23 L'appel une constituante a été définitive ment adopté par le canton de Genève le 22. Le conseil d'état et le conseil représentatif, voyant l'irritation du peuple augmenter, se réunirent en séance le 22 10 heures du matin. Une commission fut immédiatement nommée, chargée d'examiner séance tenantelequel convient le mieux ou de décréter une con stituante ou de préparer une loi électorale qui serait suivie de la dissolution du conseil repré sentatif. La commission se prononça pour la constituante cette résolution fut enfin adoptée par l'assemblée après deux heures de discussion. Dépeindre la joie et l'enthousiasme qui alors se sont emparés des esprits serait chose impos sible. Des bravos ont éclaté de toutes parts, on se félicitait mutuellement de cette issue on applaudissait cette révolution opérée sans violence et seulement par suite d'une manifes tation nationale. A La.soirée a été tranquille, plusieurs maisons étaient illuminées: on ne remarquait sur la .place de l'Hôtel de Ville que très peu dé per sonnes restées là parlsïmple curiosité. On écrit de Hanovre, en date novembre Un incident important vient d'avoir lieu dans l'aÊFaire du conseil de signature que le roi a organisé pour son fils aveugleconseil composé sans assentiment des agnats de la maison de Hanovre. Ainsi les ducs de Cam bridge et de Sussex ont envoyé de Londres une protestation contre cette mesure. Celte protestation a été également envoyée la diète germanique, qui en délibérera après ses vacan ces. Les cours de Berlinde Brunswick et de Vienne ont également reçu connaissance de cette protestation des deux princes anglais. Le ministère a perdu le procès politique intenté M. Ledru-Rollin il a gagné un procès de presse. Ce n'est pas M. Ledru-Rollin candidat, parlant aux électeurs, qui a été con damné, c'est M. Ledru-Rollin, collaborateur du Courrier de la Sartheauteur d'un ar ticle politique en forme de profession de foi adressée des électeurs. Aux yeux du ministère, il y avait connexité. Le jury a divisé ces deux positions; il a main tenu le droit absolu de tout dire devant un collège électoral il a mis couvert la sincérité des opinions et des professions de foi. La condamnation de M. Ledru-Rollin n'a donc pas le caractère que le pouvoir voudrait lui donner. Voici les explications de fait que M. Ledru- Rollin a cru devoir donner devant la cour d'assises de Maine et Loire De fait, messieurs, dit-il, dans cette affaire solennelle où s'agite un principe constitutionnel et nationaldans une question où ma liberté et mon sort sont engagés je m'étais imposé la loi de ne pas prendre la parole, ma pensée po litique devait vous être expliquée comme elle le sera en effet par mon illustre ami M. Arago. Mais on a recherché quelles étaient mes in- tentions^et je dois les expliquer personnelle ment. On vous a dit, messieurs, que mon discours contenait une provocation la révolution et au renversement du gouvernement, et partant de ut, on vous ce sévère sur cq moi nous so dé une inistère pV 0 près de nous.en i ne révoll paci WJ ait de nirrait le penser; si j'ai provoqué ^..punissez-moije l'ai mérité, je n'ai démandé qu'une réforc J'is devez reconnaître, que "•ipabley ^Quand j'rfi^^parïï^devant des électeurs" de la Sarthe de quoi étais-je préoccupé de questions qui ont été l'objet de mon étude favorite. •Ce que je veux, messieurs c'est ce que vous voulez. Je veux empêcher une révolution grâce une réforme. Mais, dit M. le procureur général, M. Ledru- Rollin dit que celte réforme sera le premier pas, donc, la réforme opérée, il demanderait encore quelque chose. duc de Parmefavait concentré son armée autour d'^nVers, et que, suivant toutes les probabilités,il devait s'attendre être attaqué avant peu de temps. Ah s'écria le capitaine, nous ferrons donc nos ennemis de près, îftaj que diable marmottez vous «ttsi entre les dents Je prie, capitaine, répondit Plferre Blox, les vœtlx que-y adresse au ciel ne sont guère chrétiens^ la vérité^tar je demande Dieu ra accorder la faveur de pouvoir ifaourir, comme je l'ambitionne, jtiinpagnie de tou3 les assiégeants. fcTous n'avez donc pas encore abandonné vos projets insensés; je 1 J"' dernièrement que je ue voulais plus en enten- èt occupons nous priijci- dle î^t rester h i j tuiant li er en' îali. h. 4- 15 or a tin! que ni lui ni sa femme n'osaient se charger d'une aussi grande res ponsabilité que celle de surveiller la jeune Marie. Ils voyaient tous les jours l'officier espagnol se promener sur la Place Verte, parais sant épier le retour de son amante. Peuiairt le séjour de Marie chez eux, ses amours avec cet officier leur avaient occasionné beaucoup d'in quiétudes auxquelles ilpme voiraient plus s'exposer. Cette lettre fut un tout» Me foudife pour le capitaine il se figurait déjà voir sa fille la merci des espâghols. En proie la plus violcn- lente agitation, il fit part de toutes ses craintes sa sœur, et au lieu tenant Blox. La vieille Ursule, après quelques instants de réflexion, prit la pailleet dit Celte nouvelle paraît vous avoir fait perdre ja léte, ccf>endant si-vous voulez ra'écouter je puis vous donner un bon couseil. Expliquez-vous desuiten époudit SchencL avec impatienc^ Vous ètôf sans tloufe d4Posé tout l'aire pour préserve^ des dangers qui la menacent L-vouMf1 do ut vouer, je préférerais qu'elle ne restât pas ici. C'est bien vrai, dit le capitaine, mais où l'envoyer? Je ne connais vraiment aucun endroit où elle puisse être en sûreté— S'il en est ainsi, suivez les conseils que la vieille vient de vous donner, attendu que je ne vois rien de mieux faits. Qu'elle tâche donc d'attirer l'es pagnol ici mais elle doit se hâter, car pour peu que l'on tarde, il ne serait plus temps.Maintenant capitaine, ajouta Pierre Blox, songeons sérieusement notre défense. Quel poste vous proposez-vous de me confier pendant le siège J'- conserverai sous ma surveillance' les bastions du sud et du nord, et vous aurez ceux de l'est et de l'ouest. Gela n'est pas juste,' capitaine, dit Blox d'un ton oontrarié, vous gardez pour vous les points les plus faibles ceux qui seront certaine- nient attaqués. ^soit, puisque vous le désirez, je prendrai le bastion de celui du sud. i avec joie, présent je suis cop- |canqnnier? ches feu. h ùet s.ordres iraméd i ats, ijx soumis, et j amai£ reprocher î^rçndbeGt [Marie, aff pso que ^d'une ajouta tamanl'l r ïk

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2