JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. INTÉRIEUR. 1" ANNÉE. N° 63. DIMANCHE, 5 DÉCEMBRE 1841. On s'abonne Ypres, rue du Temple, 6, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE L'ABONNEMEKT par trimestre. Pour Ypresfr. 5-09 Pour les autres localités 6-00 Prix d'ua numéro 0-S5 Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressé,franc*, A l'éditeur du journal, Ypres. - Le Progrès parait le Dimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS.» Quinze centimes par ligne. YPRES, le 4 Décembre. Les journaux ministériels ne cessent de faire des appels l'union la modération. Toute lutte entre les partisqui divisent le pays doit cesser, leur avis. Les intérêts moraux ne sont rien, les intérêts matériels seuls méritent toute l'attention du gouvernement et des chambres. Mais pour parvenir opérer des améliorations matérielles il faut que les partis ne s'épuisent point en inutiles efforts pour faire triompher les principes progressifs ou rétrogradesqu'on termine les discussions stériles, qu'on s'occupe d canaux, de chemins de fer et surtout dapo- 7 1 voila comment la presse rétrograde essaie de tromper le pays sur la marche du-parti dont elle est l'organe. Ceux qui ont déclaré lajguerre g land il y avait paix et calme, craignent main- ënaotl^Lils sont parvenus au pouvoir p^des moyens^ illégaux, de ne pas y,resteôlongtemps. Ils tâchent d'égarer l'opinion publique en lui jetant pour appât des améliorations matérielles exécuter. Ils veulent par ce moyen détourner l'atten tion des amis du pays et de nos institutions de la marche ascendante du parti rétrograde vers la destruction de toute liberté Mais, leur dit-on, la Constitution est violée? Qu'est-ce que cela prouve, répondent les jour naux ministériels. La chambre s'est décréditée par ses derniers votes, elle est complétée contre le vœu de la Constitution? Nous l'avons ainsi voulu; MM. de MérodeHuveners et Cçgels, ne sont-ils pas des nôtres? Mais, font-ils, ce sont là des misères; occupons nous des intérêts ma tériels. Tout le reste n'est rien. Le parti rétrograde a déjà violé le pacte fon damental pour feire siéger illégalement trois de ses hommes sur les bancs de la représentation nationale. Mais là ne s'arrêteront pas ses auda cieuses entreprises; déjà quelques séances de la chambre de représentants n'ont pas mal res-v semblé celles de cette chambre des députés qui se renditfameuse sous le ministère De Villèle. Les représentants ministériels quand même (du temps de M. Devillèle jsyj Jes aj; ventrus,) se permettent discouts des députés lib| clôture grands cris. Jrf- C'est'.vn.si qu jls^om nistres De Pjigy dernière séaiî'-e># interpellation:' aêfr ministre des affairSj cents de la l ranc nue le pag^ sept traite les représenta Qu'on cesse-do nion. Elle ne sera] ^le parti Lb'éri défendre la Constitution violée chaque jour par l'ambition et l'intolérance du parti rétrograde. Depuis quelques jours, on se préoccupe ici de la découverte d'un tableau de P.-P. Rubens qui aurait été trouvé par hasard en démolissant une vieille muraille pareille trou vaille serait de nature sans doute exciter l'enthousiasme de tous les amis des beaux-arts, car bj,çn peu de chef-dœuvres du prince des peintres flamands sont inconnus aujourd'hui. Ce tableau aurait appartenu jadis l'église des RR. PP. Jésuites de cette ville. Plusieurs per sonnes âgées qui, dans leur jeunesse ont souvent visité cette église se rappellent encore avoir vu ce tableau mais elles donnent l assurance que jamais ce tableau n'a été attribué P.-P. Rubens. D'ailleurs chaque peintre son colorissa ma nière, il suffit d'avoir vu quelques tableaux de pour pouvoir affirmer que le tableau t<yuvert n'a ni du coloris ni du faire de ce grand maître et les lettres t'PR. que l'on y croit découvrir ne tenderaient qu'à corroborer notre opinion puisqu'il est généralement connu que jamais Rubens ne signait ses ouvrages. En écrivant ces lignesje suis loin de vou loir contester le mérite du tableau en lui-même; mais j'ai pensé £}u'il serait pénible de voir des étrangers attirés par le nom célèbre de Rubens, se moquer de la bonhdmie et de l'ignorance prétendue des Yprois. {Communiqué.) La Revue nationale a donné dans sa der nière livraison un article de politique intérieure fort remarquable. Cet article a été reproduit dans les nos de l'Observateur du lr et 2 de ce mois. Nous ne saurions trop recommander nos lecteurs cet écrit aussi fort de pensée qu'admi rable de style. a M. Bôhm vient de terminer lê'pôrtrait de S. M. qui lui a été commandé par l'administration communale de notre ville. On dit le plus grand bien de cette œuvre laquelle notre habile peintre a gis tjjps ses soins. On«nôus espérer qpe de' l'expositi Le sénat ne s'est pas encore trouvé en nom bre le 30 novembre trois heures il n'y-avait que vingt trois membres présens. L'intendant de la gendarmerie Parys a encore été longuement interrogé hier la prison des Petits Carmes, par M. le juge d'in struction. (iÉmancipation. On a encore interrogé différentes person nes dans l'affaire du complotenlr'autres M. Yan Praet, ministre de la maison du roi, M. le général ]Nypels aide-de-camp du roiM. le major Lahure, francard officier des blçssés de septembre, Mad* sjj^mdensinissen est assez sérieusement ,itoalade, elle garde le lit. (Belge.) En?ir<^n 400 témoins ont déjà été entend»^ par MM. les juges d'instruction dans l'affaRk .-' •relative au complot. (Idem Nôus ayons annoncé dans notre n° pcéçe^. dent qu'un M. Vandenbroeksous-lieuléiF officier payeur au 1er régiment d'artiUçrie Tournai, venait d'être conduit aux Petits-Carmes dans la nuit du 22 au 23 de ce mois sou-_g>ré- vention d'avoir, St. Gilles, proféré des menaces de mort, sous condition, contre l'épouse Leemput. Ce n'est pas M. Vandenbroeck mais biehM. Yan der Block qui a été transféré de. fa prison de Monsdans la nuit du 23 au 24 de ce mois, la prison de cette ville pour être mis la dis position de la Haute-Courdevant laquelle l'auditeur militaire a interjeté appel d'un juge ment du conseil de guerre du Hainaqj, du 18 octobre dernier, qui prononçait l'acquittement" de M. Van der Block. (Independctflt.J Le bruit de la œtraite de M.-^e comte Camille de Briey de Cflaireau s^-ebufirme H .recevrait le maréchalat du palais en remplace ment de M. le comté d'Àrschot qu'jl débus querait ainsi de 1 anti-chambre comme >*il IV* débusqué du sénat, aux élections du Lu: JfllL bourg.

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