JOURNAL D'ÏPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. INTÉRIEUR. V ANNEE. - N° 64. JEUDI, 9 DÉCEMBRE 1841. Feuilleton du Progrès. v. On s'abonne Ypres, rue du Temple, 6, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume. prix de l'abonnement par trinieilro. Pour Ypresfr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-25 Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressé,franc*, i l'éditeur du journal, Ypres. j Le Progrès parait le Dimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quinze centimes par ligne. F ja 91 démarche qui s'écartera quelque peu de la voie qui lui est impérieusement tracéel'appui in téressé de la majorité lui manquera, et alors la chute est inévitable; et quelle chute? Dé pouillé des oripeaux dont il cherchait couvrir sa nudité de son impartialité impossible comme l'ont prouvé les élections de juin de son esprit de conciliation qui a jeté le trouble dans le pays; de ses travaux, dont il faisait grand bruit, et qu'il exhumait des cartons de ses dévanciers quoi Idi serviront les divaga tions contradictoires de \1. le ministre de l in— térieur, les fleurs de rhétorique de .M. le ministre des affaires étrangèreset le laconisme remar quable de M. le ministre de la justice YPRES, le 8 Décembre. Les dernières séances de la chambre des ré- présentanls ont offert un grand intérêt. Elles présentaient la parfaite image de l'état actuel du pays la situation des deux partis qui le partagent et celle des gouvernants du jour, s'y sont dessinées avec une netteté parfaite. Des députés libérauxdont le talent égale l'énergiearmés de cette force de logique que donnent seules l'orateur une conviction pro fonde une confiance illimitée dans la cause qu'il défend, ont fait entendre des paroles cha- leure-^ces ligues des beaux jours de l'éloquence pftflejyjjlj^;. Ils ont démontré révi<Rpjse C- jPPfen main*";'1 hostilité System»}!, ju e de Aujourd'hui 8 décembre 1841 vers 2 heures de relevée, le I^TÏrs ad versaires toutes nos libertés. l cadavre d& nommé Pierre Verhiilri, âgé de 82 ans, lié Merckem i i chez Fr. Bossaert, cafetier S1 Jean, Ypres extra mtCeS uerDIGrS se sont Dien garcles de lepondie \^ç£\UY>s,^R été retiré des fossés du* fort vulgairement nommé et si es arguments irréfutables. Sauf quelques V ,,r\ -«jBpt, gauche du pavé conduis, nt Piikem. „„„1„.,„„ m c„„. V" cHf ore a séjourné dans l'eau mu-quinzaine de jours. ains;rruptions peu séantes, et quelques mots tort çoCés, —-3»c3>«-r»- heu^onnants,. dont Uhonorable M. Rodeijbach, •'diquiyietoire «lu "parti libéral. "i.offarouoherjes eçhosj^Ai pala»>Les libér v'°nr,ent de remporter un s se sont renfermés dans,'un prudent^ nouveau succès électoral. Leur candidat avait silence. Ce que M. le ministre 3e l'inlérieu$ affaire un cornpéliteur sérieux influent, et a dit dans un moment d'irritationils le pen- sent nous n'avons pas besoin d'entrer en discussion, puisque nous sommes la majorité. Eh! qu'est-ce donc que votre majorité? deman derons-nous ces très-honorables complé tée par des hommes sans pouvoirs réguliers, elle est illégale, anti-constitutionnelle. Con traire au vœu du peuple belge, d'après les aveux mêmes de M. le ministre de l'intérieur, elle n'est rien, elle ne s'appuie sur rien. La véritable majorité, celle qui a derrière elle la nation près- qu'entière, c'est la minorité libérale. Toutes les lois que vous ferez et contre lesquelles elle pro testera, seront des lois anti-nationales. La position du ministère entre les deux par-" tis, est déplorable. Attaqué énergiquement par l'un sans qu'une voix amie s'élève pour le défendre l'autre le menaee par son silence impitoyable. Il pressent qu'à la première qui personnellement compte urr grand nombre d'amis. Le parti catholique n'avait rien épargné pour se concilier l'appui des électeurs. Les feuilles et la finanee avaient uni leurs efforts ceux de la presse cléricale. Le Journal de Bruxelles et ses amis paraissaient compter sur une éclatante revanche des échecs du mois de juin. L 3s libéraux ont triomphé de cette nouvelle coalisation. Leur candidat l'a emporté une majorité de 536 sur 2235. y Honneur aux électeurs libéraux de l'arron dissement de Bruxelles, honneur -à le jpg lumières et leur patriotisme Leur succès aiira du retentissement dans le pays. Dans les circonstances actuelles, leut; vote a tout le caractère d'une solennelle protestation contre la marche du pouvoir et coriïre les prétentions de ses auxiliaires. Puisse cet avertissement être ci tendu: f ^oftÊÊ^ïateur.) LE FORT BÉTHMAR.- 1585. (Suite.) n'étaij; ,-';tj j.'.'iille H Deux jours après l'arrestation de I •ait la ronde des rempartssuiva Tout coup il aperçut dans le le vers le fort. C'est sans doute up avertir le ca^ taiue I-e- lui ordonna continuait etajt i ^«■rcenair CHAMBRE DES REPRESENTAWS. (Séance du 3 décembre.) La discussion générale du budget des voies et moyens est terminée. M. Verhaegen a achevé sou discours de la veille il a terminé en invitant M. Brabant dé clarer si sa proposition sur la main-morte est oui ou non retirée. M. Brabant a répondu elle n'est pas retirée. M. Brabant voudrait-il maintenir sa propo sition envers et contre tousmalgré le Sainl- Siége luimnêmè M. Lebfiu a prononcé un admirable discours qui a produit la plus profonde sensation. Cey discours, empreint H une parfaite modération, n'a laissé-%i^cun point en suspens. v La 'réponse de M. Nothonab a été évafclvo comme la veille. Attendez, a-t-il dit, et vous verrêz!> JMaisIpaS-un mot du système qu adopté* t qu il pouiisuivra en dépit pâi lisJ M. Devaux son tour a reproche au minis tère son manque de consistance il prouvé que le cabinet ne représente pas ranciennf^ma- jorité. Cette majorité n'existe plus depuis long^ temps et ne peut plus exister puisque Ikjpiirion du pays a marché depuis. Vous l'avouez vous- même a-t-il dit, lorsque vous déclarez'haute- p.-" ment que vous n avez pris le pouvoir que pour dénaturer la pensée du pays, pour violenter le i vœu des électeurs. En repoussant une majbrité libérale, vous avez choisi le camp contraire. "I M. Vàn Volxem a prononcé quelques mots d'une insignifiance désespérante. Êe ministère, comme la veille, n'a pas d^tfné la moindre Explication il est resté dans lé va- -, îe, et ce qui prouve mieux que toits tés |trgu»> n,njts possibles, que toutes les opinions apprq- cita va.1 moralité sa juste valeur, c'est que pas une d'une0'o he sesl élevée eu sa faveur pen- dant c J morable discussion. Cet a bffe y il l'a méri "il est dans la destinée d^'31^ ois Ai

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