2 sireront s'assurer si les billets de mille francs nements sans consistance uaorale de n'être adop tés que par quelques ihférêts et encore du bout des lèvres seulement. (Séance du 4 décembre.) La chambre des représentants s'est réunie midi et demiet a continué la discussion du budget des voies et moyens. •M. Doignon, tout en donnant son assentiment au système proposé par le gouvernement, a ap pelé son attention sur la nécessité d'augmenter l'impôt éur les eaux de vie indigènes il a en suite émis le vœu que l'époque de la réunion des chambres fut avancée, afin que l'on eût le .temps d'examiner et de régulariser la situation financière. M. Coghen a appuyé l avis émis parla section centrale,,, jle s'occuper dans le cours de cette session, des budgets pour l'année 1843. MM. jÇoIs, Mercier et Rogier se sont attachés démontrer que les ressources seraient insuffi sante^ pour couvrir les dépenses. M. le ministre des finances a répondu qu'il était tellement convaincu que les prévisions du budget se réa liseraient, qu'il n'hésiterait pas les prendre fermé, si cela était possible. Un assez long débat s'est ensuite élevé entre M. Rogier et M. le ministre de l'intérieur sur la légalité de deux arrêtés l'un du 9 juillet qui diminue de moitié le péage sur les canaux poul ies charbons exportés vers la Hollande l'autre du 26 juillet qui modifie les droits d'entrée sur les fils de lin, de chanvre et détoupe. M. le ministre de l'intérieur a soutenu que quant au dernier arrêté il en avait puiséJ autorisation dans la loi du 25 août 1822 qui H'a pas été abrogée quant au premier, le gouvernement a cru devoir faire un essai dont les résultais seront communiqués la chambre qui du reste aura fe prononcer suHSs deux questior^. M. Meeus a appelé l'attention du gç>uver~'^ ment sur la nécessité de révise et de cRH'18ei monétaire. 11 s'est enw.iiir pï^ifit vi- juele gouvernement ne fesaitpas nions dont la .Société Générale est .ïollande où tous ses biens sont sé- tandis que le séquestre a été fidèle- ITÏèvé en Belgique. Il a engagé le gouver- Temec.liii v/ser de représ'ailles, et retenir sur le pay&mélt^'H a faire, les sommes injuste ment retenues par Hollande. M. lé ministre de l'intérieur a déposé .sur le >buré$tu un compte rendu détaillé de tout ce qui a rapport l'achat de la British QueeiK La chtunbre en a ordonné l'impression. La séance a <jté renvoyée lundi midi. On lit dans un Journal de Courtrai: ÔôJparle beaucoup, d'un projet d'empoison nement par une femme sur son mariattentat dont /exécution n'aurait été empêchée que par les remontrances menaçantes de la servante qui en avait vu faire les apprêts. îf, et perçaient avec pejne les nuages épais donUle ciel avait la Haitlorsque' Ion euten<!iuq«r uu C0UP dc !15 l lor- On écrit de Renaix 3 décembre, au Com merce Belge: Un fait assez extraordinaire vient de se pas ser dans notre ville une demoiselle âgée de 92 ans était tcès-dangereusement malade depuis plusieurs jours ne donnant plus aucun signe de vieon la crut véritablement morteles prières des trépassés furent célébrées on pro céda l'ensevelissement et toutes les cérémo nies usitées en pareil cas. Mais quelle ne fut pas la surprise des personnes qui veillaient près du prétendu cadavre lorsqu'elles entendirent pousser un premier soupir, puis d'autres! La défunte était sérieusement revenue la vie, car depuis lors, elle se porte mieux. On écrit de Bruxelles Avant-hier, après-midi, un officier de police, porteur d'un mandat d'amener rendu contre B. L., se disant comte de B., ex-directeur d'une association qui avait couvert la Belgique de ses agents, s'est transporté rue Royale, n" 18, pour mettre exécution l'ordre de la justice. Au mo ment où il pénétrait dans le domicile de M. B. L., celui-ci s'est échappé par la fenêtre et il a été impossible de le réjoindre. On continue toujours appeler une foule de personnes devant les juges d'instruction pour l'affaire du complot, beaucoup paraissent abso lument ne rien savoir. M. Nothomb vient d'accorder l'université de Louvain la franchise du port de lettres. Au train dont vont les empiètemens nous ne savons trop vraiment où ces messieurs s'arrêteront. M. le ministre devait pourtant se rappeler l'art. 322 de la constitution Belge établi "de" en Angleterre et envoyés de Londres en Belgi que où ils sont arrivés hier. La fausseté de ces billets ayant été reconnue sur le champ aux caisses auxquelles ils ont été présentés la direction a lieu de croirequ'il en existe peu ou qu'il n'en existe point dans la circulation en Belgique. La direction se fait un devoir cependant d'in former le public de ce fait et des caractères auxquels les billets de mille francs qui sont faux peuvent être facilement reconnus. Les caractères sont ceux qui suivent Les timbres sont mal imités, celui de la So ciété Générale surtout. La Société Générale fait apposer au dos et. vers la souche de tous ses billets un timbre mobile et dont l'empreinte ne se ressemble ja maisd'un billet un autre. Sur les billets faux la partie de l'empreinte qui les accompagne est semblable sur chaque billet et le bord de cette empreinte est beau coup plus large que sur les billets véritables. Le papier employé par les faussaires est mal imité, il est beaucoup plus opaque et d'un bleu plus foncé et légèrement verdâtre. Les chiffres transparents et opaques sont plus lourds et moins purs de forme. Le signe le plus évident de la falsification celui auquel le public peut immédiatement la reconnaître en appliquant les billets sur une table consiste en ce que sur toute l'étendue du revers des billets faux l'empreinte de l'impres sion ne s'ajîerçoit pastandis que le revers des billets véritables présente visiblement l'empreinte des caractères imprimés. -"^dferïs les chiffres, les nujq&éfiïS,' Il ne peut •<Ureétabli de^pTflrilège en^^~""Vôds les chiffres, les nu matière d'impôt, n»lle exception outoul ci*qui est écrit est mal contrefaT ration djimpôt nW.peut être établie amk Par Les billets reconnus faux jusqu'à prése une loi. »-Oril est connu, et hors deSlutei ^présentent l'empreinte de ces mots appliqués que fe port que perçqt [a pOS|e est UQ j^flhôt; »dôs de ces billets au moyen d'un timbre o(| Ce...^Ui Ç*8 nos fonfionr lûi et de d James BuUtsonet cotnpe Money clïfnge so iUi1 .'assur* 'elles ont entre les mains sont véritables ,uant il sauter pieds joints la constitution u leurs protecteurs! Il n'est du reste pas étonnant de voir le mi- s agit de favoriser Les perso^/^^85 eUgré ces indicatu qu i nistre s'arrouer'le droit d'aborder la cohstitu- pourront se présenter au trésor de la Société i j. hipn un simple'admi- Générale, ou un timbre sec ainsi que les signa- t.on, puisqu on aborde bien a un simpledes'deux caissiers seront sur le champ nîstratpur de la sûreté publique le droit illimité nistrateui ue ia su J. individu aui apposées sur ces muets a moins que les pur- euTbonheur d'être né sur le sol belge, leurs ne préfèrent en obtenir l'échange contre Nous engageons les journaux indépendants a attirer l'attention du pays sur cette monstrueuse illégalité! {Patriote belge.) especes. Bruxelles le 5 décembre 1841. Le secrétaire Le gouverneur Greban. C" F. De Meeus. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Pour favoriser l'Industrie Nationale. C'est par.erreur que des journaux ont an noncé que M. Rogier avait été nommé rappor- La direction de la Société Générale a 1 hon- leur gu guc|get des travaux publics la section neur d'informer le public qu elle a acquis la œntraje n'a pas encore fait choix de son rap- certitude que des billets de la Société Générale p0lqe de mille francs ont été fabriqdés probablement figerait son attaj point f ii'étaij très-i qui était en effet G: f intérieur, et'ses fac, présenbg iravi ")n continua ainsi, pendant toute la journée, un feu très-lent qui Jtrfduisit peu d'effets. Jatie était-demi morte de frayeur. A chaque coup de canon, F croyait que les voûtes de la salle où elle s'était retirée avec sa ni les ensevelir sous leurs ruines. Son unique consolation F d "?ei {ne son ainaut se trouvait peu de distance d'elle, et Al j 'f fi^le^capitaine avait fait distri ct,àe la bierreà discrétion. A la 'r'° aulemenspour couvrir roclié^ du fort. A la veille i latfénecfc l'apres- tfoisien

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2