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j01rival d ypres 1 .iiromiis
intérieur.
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Feuilleton «lti
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I e ANNEE. - IV0 71.
On s'abonne YpRES) rue du
Temple, 6, et chez tous les per
cepteurs des postes du royaume.
PRIX DE L'ABONNEMENT
pur trimestre.
Pour Ypres. fr. S_0„
Pour les autres localités 6-00
Prix d'un numéro 0-25
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YPRES, le 31 Décembre.
REVUE PARLEMENTAIRE.
Assemblée depuis près de deux
m°ISl J
^position a athrçjué les actes du
(jefieriàle, sa conduite pendant les élections et
m j ni.sddnce avec 'e parti rétrograde pour éii-
r de la chambre tous-les libérait*. Les mi
nistres se sont défendus faiblement. Après une
discussion vive et animée, dans laquelle Je mi
nicl OI'O O Hlnn/i Al»o ....rvL.
es*
Chambre des Réprésentants a momentanér
cesse ses travaux. Là première nartie ,1 "^es~ msleAre a avoue etre arrive ah pouvoir pour
si'on actuelle a été tris-remarquable Pay® eraPêcher la majorité cathoïiqued'être âépjacée,
était entr^dans une ère nouvelle "a budget des voies et moyens a été voté la
extélé'tré étant résolue, l'a y jl'on du PaYs Pre8Clue unanimité des membres' présents,
s estt .ée sur son organisat'VJ in^-''eUre* Deux On a beaucoup parlé de modération et de
partis se trouvent en pCsence. Les libéraux 1 ancienne majorité parlementaire composée des
desirçot que la constitution de 1830 soit !ar- hommes modérés cUs deux opinions. Grâce
lemcnt executee leurs advpr- l'avènement de ._i\othomb au pouvoir, cette
tour d'un ordre de choses qui majorité existe itltacte la chambre et elle est
monie.avec les idees actuelles, si peu modérée qu'elle a sanctionnée la viola
tion de la loi.
La modératiqp des libéraux, au contraire, est
prouvée par leurs votes,, îant lei.tr cou-
cours ait rpinislèrepoi'. ;s'administra
tive^' ib ont fait voir qt .oulaient poigt-
J suivrc fcxeinplc dopjjgapàifJ^iiinorïté caTfeho 1 i-
que sous 1 admiiîisléation pî édcdente.
.La discussion d'hn crecîiûte cent mille francs,
re.rfiïnp une porté au budget dê la justice, pour la construc-
v<~>irs. Ques- lion d uo pçtit séminaire St. Trond, a fourni
^enues bien 'l'Occasion a'"un cambre dé l'opposition de si-
it été ré- gnaler les inlfigii^et tesHianœuvresdu clergé,
pour acçrâpar'er Je monopole de l'instruction
pubnqué.- 3 p
Dans la discussion "du buget de l'intérieur,
1 opposition a sommé encore une fois, mais en
vain le ministère de faire connaîtra ses princi
pes. Cependant un chapitre du budget de Lin—
térieur proposant un crédit de cinquante mille
satres rev
j n'est pluà
De l'aveu du ministère de l'intérieur, la Cham
bre des représentants neréprésenle plusTopinion
du pays. La division dés partis qui s'est mani
festée depuis la démission du ministère précé
dent a réagi sur la r^eL|^mtation nationale ses
débals en ont offert,^ Ils ont été beau
coup plus vifs e* pb Vw.ie.dans les sessions
antérieures, j Jk
chambre a mis s>_
A peine reuni
décision sur^G
tions irritantes
davantage par
solues. La pàSs
jorité car ma
il n'en est pas
dont les pouvoirs
sur les bancs du pt?
ivœu de la loi. i
L'adresse au roi d'été
l'occasion de faire Voir que leur dppi
uCétait point systématique elxe crédit, g
""Teu*.appui, a été accordé.
Le Refus d'explication de la-parti dés ministi
fâit évidemment voir que lejYr position est faijale
et incertaine. La^piSjorité tpii les soulieht <jp
ses votés pe les appuie que parce qu'ils Torit
se5 affaires. -
Dans tou/es les discussions qui ont eu lieu
la chambi'eî un Seul membre dé la majorité
«'est Jëv^ pour défendrp le cabine}.. t)n veut le
faire passer^ipou^libéral-p'^ce que les hommes
qui le'composentVoptT^ïes fiansnsges de ce par
ti, mais en'réalité, il a plaulé^on drapeau dans
le camp catholiquR. Si jamais lè ministère mon
trait la velléité de 4ecô«er 1^ joug dit parti dont
il" est esclave, la majorité qui le "Soutient ne
tarderait pas l'abandonner. Alors ses amis
d'aujourcfhurseraient peut-être ses adversaires
les plus passionnés.
la raa-
arnbre
députés,
ne siègent
tional que contre le
sans opposition.
Mais ladiscussiondu bucf^Êt des voies et moyens .francs pouil ériger des statues aux grands hom-
a été précédée par des (j|fïats sur la politique nyes de la Belgique, a offert aux libéraux
Par jirrêté royal du 28 décembre 1841, sont
nommés membres de la chambre de commerce
d'Ypres MM., Donny-Yandaele Beke-Dehem
et Duhayon-Brunfaut.
Le 29 de ce mois, le nommé Charles Buwaert,
domestique Wulverghem a été arrêté par la
gendarmerie de Furnes comme 'prévenu d'être
l'auteur du meurtre commis S4 Biquière et
dont nous avons parlé dans notre dernier n°.
Le 28 de ce mois, Rosalie de Crac, veuve
d'Aimable Werquieu, demeurant Warnêton,
(hameau du Ploegsteert), est tombée morte de
son grenier dont elle avait manqué l'escalier.
JATSVl
Le mois de Janvier est Je
teur.... et vous m'accuséz peut^^i^l'
de feu M. de là Palisse,,... cépendajt^
d'obtenir la préséance sur les1 aiiues/,
soutenir j je ne voas parlerai ni deé
ni des Cbyldéens, ni mên^ï des Grecs,'
leur façon, ce qui n'est pas le pl
vertes importantesNuind•'Pompilius, dis-jeajouta deux mois et
Jariri^r occupai ^èsloré le fangéleyé que'nos calendriers lui ont con
servé jusqu'à ce jfour.^ -
Malheurfcuscjmfcnti cet^c ai»née composée de douze mois lunaires,
jalait pas l^e temui CTéc^^ire au soleil pour opérer sa révolution^
mmjtoujlla uliè coiij^Ji<)i] eT.-iilf désordre épouvantable. Au bout d un
But uombiéd'ai^ées^ le ûiqfe'de janvier qili devait avoir sa place
ible au milieu'dt'l^iver, tbut tonné de nepaiaitie qu au
fmp^ puis ^ii' t'I?*,'vbîre'Juéme-en autoiq^e.
ules
Sous le rçgne de Romulu^, premier v*'i de Rome, parut nii^arrè.tc fqénie -Jfet c<
que ces calendriers divers en embrouillent sin-gb lié remet/fla partie
«hronologique.
,eS César, en sa qualité .dictateur'perpétuel et tl époux de
lé il
toutes leSiVtnnies de la iej*ubliq»ie, résolut de fôhiédier ces abus, et
Janvier fut remis la place qu il nV-ût jamais dû quitter Cette,ié-
jf '"-t
connue sous le nom. de. réforme JulienneSosigène et
royal contresigné par je ne sais de quel ministre^Cet,arrêté portait F^ayius,'.^ùiiu^(ieiil#guidl le dictateur dans celte grande opération,
t
que l'année seraijt divisée en dix mois et que le mois de Mars serait
le, prenne^ mois de,l'année. Un roi belliqueux ue devait-il pas inet-
t/e la tete de son année le mois consacré an dieu de la guerre
Quant aux dix moisrqui la doniposaient, l ivfeur peut être facilement
excusée, puisque d'après tputes les probabilités, l'observatoire de
Rome n'était encore que faiblement orgaLjsé.
Nu ni a Pompilius1, son successeur, sçit qfa il voulut changer ce que
son prédécesseur avait établi ce qui arnve Encore de notre tems),
bt;que ses conversàlions.avecla nymphe Êgifiic, lui eussent prouvé
V avait etreur, et cette dernière jryptJtbèse est la plus probable,
Ne fummes eurent toujours une gf'anflcparl dans les décou-
V
•n ayaut pas calculé Ù^Ricteinent le "teiqps nécessaye au* soleil pour
opéref sa révolutifjià; tordre des saisoiis^fut encoro troublé daùs^la
suite. l*- s
£n 1582, le pape Grégoir e XIII, sur les observations de Copernic,
opéra une réforme nouvelle qui fut appelée Grégorienneet le sort
du mois de Janvier fut invariablement fixé.
Chez plusieurs peuples du moyen âge, Janvier u'qufpas l'honneur
d'être le premier mois de l'année. En France, par exemple, Tannée
commençait au 1er mars, sous les rois de la première race Noël,
sousccux dé la seconde; Pâques, sous les r ois de la troisième. Ce ne
fut^que sous Charles IX, en 1564, que le commencement de l'année
fut fixé au l*r Janvier, encore le parlement ne voulut il consentir
ce changement que vers 1567.
Passé une cinquantaine d'années, la république française, une cl
indivisible, résolut de détrôner le mois de Janvier. Le 1" Janvier
1794 s'appela le 10 Nivose au deux. Malgré toute sa puissan e, la ré
publique ne put accomplir son œuvre de destruction et le nom de
Janvier reparut bientôt plus brillant, plus honoré que jamais.
Quand Numa Pompilius eut ajouté deux mois au calendr ier de
Romulus, il sentit la nécessité de donner des noms aux enfants qu'il
venait de mettre au monde; il se fit apporter par un augure ou uti
ilamine, la légende de tous les dieux, demi-dieux, quarts de dieux
véuérés cette époque. 1/histoire nous représente Numa comme un
prince rusé, un diplomate habile; aussi le nom de Janus, double
dieu, puisqu'il avait deux visages, le frappa-t-il tout d'abord. Égérie
en sa qualité de nymphe, voulait du bien au dieu double face et le
nouveau mois fui baptisé Jauuarius. Plus tard l'u fut changé eu v
par les oracles de la langue française. J'ignore si les sympathies de
Nuioa et de la nymphe pour Janus, furent seules causes de l'hom
mage reudu ce dieu, ou bien si Égérie qui passait pour être uue
sybilletrès-lucide, était parvenue a prévoir 1 avenir. Toujours est-il
que dans notre siècle, si fertile en adorateurs du dieu k double face,
nul mois ne peut être plus agréable Janus que celui qui lui est con
sacré, car
De trois cent foixanle et oinq jours
Qui de l an composent le eours,