EXTÉRIEUR.
FRANCE.
ïj, At, plusieurs voyageurs reeurenl des ^:on-
lisions la tête et aux bras, d'autres en furent
quittes pour la peur; tous furent conduits
Ath. d'où une voiture partit pour prendre les
marchandises et bagages qui étaient restés sous
la garde d'un gendarme.
Lés défenseurs des prévenus dans l'affaire
du co rftplot*. Yandersruissen Vandermeeren
Van Parys et tarentsont MM. Van Huffel, de
Gand, Vanderton, Tkeissens et Orts fils, de
Bruxelles. v
-Par arrêté de M. le ministre de l'intérieur,
la clôture de la chasse dans les provinces de
Brabantet de la Flandre occidentalfcest fixée au
15 du mois de janvier courant. Toutefois la
chasse au gibier aquatique et de passage dans
les marais et le long des rivières reste permise
jusqu'au premier mai prochain.
Les déclarations distribuées aux contri
buables de la capitale pour la contribution
persqnnelle et le droit de patente, ontété faites
contrairement la constitution. Non seulement
les vices de la loi sont saillans, mais son appli
cation, les expertises et les évaluations sont
telleiqent contraires aux dispositions du droit
et de l'équité que nous prions les contribuables
de ne les remettre l'envoyé qu'à la dernière
heure. [Patriote belge.)
Un accident est arrivé samedi matin au
convoi venant de Liège. Entre Malines et
Bruxelles, deux waggons ont sauté hors des
rails, quelques personnes ont reçu de légères
contusions. Les voyageurs ont dû continuer
leur route pied jusqu'à Bruxelles.
M. Louis Gallait est venu, il y a peu de
jours, passer quelquesinstans au sein de sa
famille. Il a reçu pendant son court séjour
Tournay la caisse d'argenterie que ses conci
toyens lui ont votée pour souvenir de recon
naissance. [Écho toumaisien.)
Un nouveau journal vient de paraître, c'est
le Courrier des Ardennes. s'imprimant Neuf-
château (Luxembourg), et paraissant le mercredi
et samedi de chaque semaine.
Il y a plusieurs années qù"un propriétaire
aisé de la Bresse rencontra dans une auberge
un cultivateur qu'il ne connaissait pas, et avec
lequel il engagea fa conversation, il apprit de
ce dernier la périlleuse situation dans laquelle
ses affaires se trouvaient, situation cependant
disait-il, qu'il pourrait rendre prospère s'il avait
seulement cinq cents francs. Son interlocateur
venait de la foire, il avait de l'argent, il était
bon généreux, et vite il offrit la somme désirée
par cet inconnu qui lui en fit un billet.
Ces deux braves cultivateurs se quittent
contents l'un de l'autre, se perdent la vue, s'ou
blient mêmeen apparence quand le recon
naissant emprunteurqui depuis était devenu
prodigieusement richemeurt sans enfants, et
institue par son testament pour son unique hé
ritier l'homme qui l'avhit si généreusement
obligé dans son désespoir.
Aujourd'hui mardi, la chambre des repré-
ntants ne s'est pas trouvée en nombre pour
sentants
délibérer.
La séance a été renvoyée demain midi.
Ordre du jour du mercredi 12 Rapport de
pétitions; naturalisation; discussion du projet
de loi interprétatif de l'art. 442 du code de
commerce.
Malgré la saison rigoureuse les ouvriers
travaillent en grand nombre au chemin de fer
de fa Vesdre sur toute la ligne de Liège Ver-
vièrs jusqu'à la frontière. D'après les engage
ments et les promesses des entrepreneurs, on a
lieu d'espérer, que la Belgique sera reliée l'Al
lemagne, comme elle le sera la France, avant
la fia de cette année.
La section de la Meuse Chaufontaine sera
inaugurée au mois de juillet celle dajferviers
quelques .mois plus tard, et pour peu que la
Prusse términe avec la même activité la section
d'Aix-la-Chapelle notre frontière, 1842 verra
Bruxelles en relation avec Cologne., Lille et
Valenclennes.
L'Écho du Nord parle d'une violation du
territoire français par des douaniers belges.
Voici comment il rapporte le fait
A l'extrême frontière belgele long de la
grande route de Tournai Lille, se trouve une
maison nommée le Petit Parisoccupée par
le sieur André Bourgeois d'Herlain qui en est
le propriétaire.
Le 2' octobre dernier, plusieurs caisses con
tenant des bonneteries en cotonse trouvaient
le long des bâtiments du sieur Bourgeois faisant
face au chemin du moulin Jourdani, qui va de
la grande route de Tournay Lille audit mou
lin, lorsque deux employés belges se présentent,
saisissent une de ces caisses de bohneteries en
coton qu'ils évalûent la somme de 1.200 fr.,
et déclarent la confiscation au propriétaire de
ces marchandises qui se trouvait là sur les lieux.»
L'Écho du Nord cite ensuite divers traités
et divers précédents dont il semblerait résul
ter que le Petit Paradis doit être considéré
comme faisant partie du territoire français.
La bataille de la barrière de l'Ecole a duré
trois jours consécutifs, vendredi 31 décembre,
samedi 1er et dimanche 2 janvier.. Personne ne
peut s'expliquer comment l'autoritçjr pu laisser
durer trois jours une pareille batailfé.
La lutte a eu lieu sur la place circulaire qui
se trouve en avant de la susdite barrière hors
Paris. Les champions étaient le 2e léger caserné
rue de la Pépinière, et les sapeurs du génie
d'une part, et le 59e de ligne caserné l'École mi
litaire, d'autre part.
Braves chevaliers! leur dit-il yjfo\ci deux belles lances neuves,
et que Dieu vous soit eu aide. Combattez
Cette fois, le chevalier étranger fut moins heureux. Grâce son
indomptablele comte s'était jeté sur son adversaire, avec une si
grande rapidité, qu'il l'atteignit au milieu de la poitrine, et lui fit
vider les arçons.
Ils remirent leurs chevaux aux mains des écuyers. Alors com
mença le combat l'épée.
lie comte était d'uue adresse et d'une souplesse remarquables,
Son antagoniste, au contraire, d'une force herculéenne, avait les
mouvements lourds mais, si ses coups eussant atteint Adolf, ils
l'auraient écrasé, comme l'enfant écrase un hochet.
Le combat durait depuis une demi heure avec un acharnement
incroyable. Le comte était visiblement fatigué. Les mouvements de
sou adversaire étaient toujours les mêmes. Le sang rougissait déjà
leurs armures, lorsqu'enfin Adolf, portant un coup désespéré, ren
contra le bras droit du chevalier au défaut du brassard, et le perça
de son épée. Le sang coula en abondance de la blessure du noble
étranger; il laissa tomber l'épée que son bras ne pouvait plus sou
tenir, et ainsi s'avoua vaincu. Or, de ce résultat, les écuyers et les
varlets conclurent que les ongles de sa dame n'étaient pas les plus
beaux parmi les plus merveilleux.
La saignée est un peu forte, dit Lcuthold au comte, mais, avec
ta lancette, tu ne pouvais guère en donner d'autre.
Brave allemanddit le ohevalie.r au comte, dites-moi le nom de
mon vainqueur. m
Je me nomme Adolf, comte de Dachsburg.
Je ferai donc graver les noms du comte de Dachsburg et du
comte Kolf Tiorn, en face de ceux des vingt chevaliers que j'ai
vaincus.
Quel est ce comte Rolf Tiorn demanda Adolf.
Tiorn est le favori du roi de Danemarck. Ce monarque vieux et
faible lui a confié les rênes du gouvernement pour se livrer aux
charmes de la vie privée,*et depuis lors il néglige entièrement les
alTaires publiques. Sa fille unique, la princesse Edvilha, qu'il aime
avec la plus vive tendresse, occupe tous ses loisirs. L'orgueilleux
Rolf, fier de son pouvoir sur la personne du roi, osa prétendre la
main d'Edvitha, mais, là s'arrêtèrent les faveurs du souverain. Rolf,
furieux des refus de la princesse, se livre maintenant tous les
excès que l'exercice des haules fonctions rend si faciles. 11 puise
pleines mains dans les coffres du trésor; porte le déshonneur dans
les familles, soit qu'elles appartiennent au peuple, soit quelles appar
tiennent la noblesse; et, en accablant de vexations tous les rangs,
sans distinction, attire sur le roi le mépris et la haine, qui ne de
vraient être voués qu'à son ministre odieux. Déjà plusieurs nobles
Danois l'ont accusé de haute trahison mais Rolf, d'une stature et
On donne plusieurs causes cette guerre, et
entre autres une ancienne rancune qui a pris
naissance en Afrique par rivalité, et qui s'est
renouvelée dans les cabarets du quartier de la
barrière de l'École.
On lit ce sujet dans le Messager
Le National rend compte des collisions
graves qui seraient survenues dimanche der-
ùier, 2 janvier, la barrière de l'École, entre des
militaires en très-grand nombre, appartenant
au 2e régiment d'infanterie légère et au 59e
régiment d'infanterie de ligne. A en croire ce
journal, une bataille rangéeaurait eu lieu entre
ces deux corps.
Le National a ridiculement dénaturé les
faits. Aucune collision n'a éclaté dimanche,
2 janvier, entre des militaires du 2e léger et du
59e de ligne. C'est avec des militaires du IIe de
ligne que quelques soldats du 2e léger ont eu
querelle ce jour là mais cette rixe a eu si
peu d'importance que l'arrivée d'un seul piquet
a suffi pour la réprimer, et qu'elle n'a occa
sionné aucune blessure, et par conséquent
l'entrée l'hôpital d'aucun militaire. Du reste,
toutes les mesures sont prises pour maintenir
la bonne harmonie entre les corps de la gar
nison de Paris etdepuis le fait dont il s'agit,
cette harmonie n'a éprouvé aucune atteinte.
Voici la version du Moniteur parisien
journal ministériel
Le fait est que quelques soldats des deux
régimens dont il s'agit se sont pris de querelle
la barrière, qu'une rixe sérieuse s'en est suivie,
que des coups de sabre ont été portés de part
et d'autre, et qu'après l'ordre rétabli, les soldats
des deux régimens*ont été consignés. C'est une
affaire de police militaire qui jusqu'à ce jour
n'avait pas eu d'auti;e>rgtentissemeàrt, et quiil
faut l'espérer^jft'aurâ pa's de suites de la même»
nature. itâuËSk
A projTçè' de cette guô.rre de maladies de
commande tjùe lui font les gouvernements
étrangers, notre système se serait écrié, dit-on
Ah .ils veulent me provoquer sur ce terrain
eh bien je leur prouverai que je suis plus ma
lade qu'euxJAa. «^Gest parbleu vrai. Charivari
Mallet^HBdes condamnés déda cour des
pairs, est arrive de Doullens HÇvfs il a été
immédiatement conduit la Conciergerie où il
a été écroué en vertu d'un mandat de M. le
chancelier.
M. de Boutenieff estarrivé aujourd'hui
dix heures et demie Paris, et il est descendu
rue du 29 Juillet, où Mme de Boutenieff rési
dait déjà.
Nous lisons ce matin dans la Pressefeuille
ministérielle
Nous croyons pouvoir annoncer que la froi
deur survenue récemment entre les deux cours
des Tuileries et de St. Pélersbourg, par suite
de l'arrivée de M. Boutenieff Parisest la
veille de disparaître.
d une force prodigieuses, est sorti vainqueur de tous les jugements
de Dieu.
-« Leuthold, mon bon Leulhold, s'écria joyeusement le comle,
c'est le ciel qui uous envoie en Danemarck! c'est là que je vais trou
ver cette gloire dont je suis avide. Oui, je combattrai le traitre Rolf,
je délivrerai ce pays de son joug pesant.
Jeune et brave chevalier, reprit l'étranger, n'allez pas en Dane
marck, croyez-moi car, au lieu de la gloire que vous espérez y ren
contrer, craignez d'y trouver la mort, ou le déshonneur.
La mort cela est possiblerépondit Dachsburgje suis habi
tué la braver; mais le déshonneur jamais je combattrai le comle
Tiorn, corps corps; et si je suis vaincu, je partagerai le sort de ceux
qui m'ont précédé dans la lice.
Faites donc votre volonté, chevalier; et si jamais vous paroou -
rez notre beau pays de France, souvenez-vous du baron Raoul de
Galban.
La France, dit Dachsburg, en s'adressant Leuthold, n'est-ce
pas ce pays où les hommes passent le temps baguenauder avec de
jolies filles?...
Cela est vrai, interrompit fièrement le chevalier français, mais
On nommait ainsi les combats singuliers, où le vainqueur
était proclamé innocent du crime dont il avait été accusé sans
preuves suffisantes.