NOUVELLES DIVERSES.
AaaraaiQaa.
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EXTÉRIEUR.
FRANCE.
DEFINITIVE TOEWYZING.
avant le 24 maiil n'y avait plus de contrat
condition bien suspensive, et l'on ne dira pas
que les convenances exigeaient que l'on fit un
contrat nouveau.
L'orateur déclare qu'il n'a pas assez de con
naissances pour pouvoir se prononcer sur la
bonté du navire, mais, s'il faut en croire et
M. Osy, et M. Defoere, et M. Hye-Hoys, ce
navire ne vaut rien.
Je terminerai par un fait qui probablement
a contribué nous endosser ce mauvais navire,
c'est un fait qui a été signalé par M. Osy. C'est
un fait qui tient la moralité publique et nous
avons intérêt en rechercher les auteurs.
D'après M. Osy nous avons payé 70,000 liv.
sterl. Et d'après les renseignements fournis
M. Osy, la compagnie américaine n'a touché
que 65,900 liv. st. Différence de plils de 100,000
fr. Et qu on ne dise pas que cette somme àt été
perdue en commission, car nous avons payé
une commission de 2 p. c. Que sont devenus
les 100,000 fr. lis sont sortis de nos caisses
et ne sont pas entrés dans la caisse des vendeurs.
Je ne sais pas si l'honneur belge n'est pas assez
intéressé dans celte question, pour prononcer
l'ajournement du vote de ce crédit jusquau
moment où nous saurons ce qu'est devenue
cette somme de 100,000 fr. et il est probable
que je ferai une proposition en ce sens.
M. Cogels s'attache justifier le travail et les
intentions de la section centrale. 11 s'étonne que
le gouvernement ait eu la moindre confiance
dans les propositions de M. Colden; il était évi
dent qu'il n'avait pas les capitaux nécessaires
pour cette opération.
L'orateur soutient que la British-Queen est un
bon navire, et il défend toutes les conclusions
de la section centraledont les intentions ont
été dénaturées.
M. le président. La parole est M. Osy.
MDelfusse. Je demande la parole pour une
motion d'ordre. 11 me paraît qu'il serait néces
saire de donner la parole d'abord aux orateurs
inscrits qui n'ont pas encore parlé; je fais cette
proposition dans l'intérêt même de M. Osy, car
il me semble que les orateurs qui vont parler,
rencontreront les observations qu il a présentées,
et alors il est important pour lui de pouvoir
leur répondre.
M. le président. Cette demande est conforme
aux usages de la chambre. La parole est
M. Delehaye,
M. Delehaye s'élève fortement contre l'achat
de la British-Queen et déclare qu'il votera
contre le projet de loi.
MDelfosse blâme tout ce qui a été fait tant
par l'ancien que par le nouveau ministère. 11
pense que la chambre doit rejeter les crédits
qui lui sont demandés.
M. Cools approuve l'achat de la British-Queen,
et s'il adopte les conclusions de la section cen
trale ce n'est que sous la réserve que c'est
pour un commencement d'exécution il espère
que si les premiers résultats sont favorables,
M. le ministre donnera cette exploitation tous
les développements désirables.
Et aussitôt, trois pauvres petits iimocens se mirent répéter aux
genoux de leur père, qu'ils avaient froid, qu'ils avaient faim!
Bernard essuya furtivement une larme qui coulait de ses yeux
un peu trop tard; il embrassa sa femme et ses enfants et dit
Suzette
Regarde
Et il lui montra, du doigt, un four où brûlaient encore les débris
de son modeste mobilier des poteries noires et demi brisées de la
terre glaise qui couvraitle carreau de la chambre des livres entr'ou-
verts sur une table; des poissons, des serpens, des coquillages
moulés; des usteniiles d'une forme particulière et des vases coloriés
qui avaient perdu, la flamme, la moitié de leurs brillantescouleurs...
Voilà notre gloire et notre fortune reprit l'ouvrier.
Hélas! murmura Suzette, je ne comprends rien ce que je vois,
et je ne devine rien ce que tu essaies de faire tout ce aue je sais,
Bernard, c'est qu'une pareille fortune nous a valu déjà la boute et la
pauvreté.
Rassure-toi, Suzette... Écoule bien Depuis trois ans, la gloire
des fameux poliers-ornemanistes de Florence, au XVe siècle, m'em-
pechc de dormir, et je cherche, grands fi ais d'invention et de
«r
M. Peelers présente plusieurs rapports sur
diverses, pétitions.
La séance est levée 4 heures. Demain
séance midi.
SÉNAT.
Le sénat s'est réuni le 15 3 heures. Il a été
donné lecture de la lettre adressée la législa
ture par M. l'archévêque de Malines et MM.
les évêques de LiègeBrugesGand Namur
et Tournay, pour déclarer qu'ils retireraient
leur pétition tendante ce que l'Université ca
tholique fût constituée personne civile. Cette
lettre a été prise pour notification.
Le sénat, après avoir entendu divers rapports
sur des demandes en naturalisationa voté
plusieurs projets de loi conférant la naturalisa
tion ordinaire, et s'est ensuite occupé d'un
rapport de pétitions.
La séance a été levée 4 heures et renvoyée
aujourd hui midi.
Le sénat s'est réuni le 16 2 heures.
M. le ministre des finances a engagé l'assem
blée accélérer autant que possible l'examen
du budget de la guerre les crédits, déjà votés
expirant la fin de ce mois, le ministre de la
guerre serait obligé de demander la chambre
des réprésentants un nouveau crédit provisoire.
M. le baron Macar, président de la commission,
a annoncé que le rapport serait présenté au
commencement de la semaine prochaine.
Le sénat a ensuite adopté sans discussion et
l'unanimité de 26 voix le projet de loi relatif
l'entrée des houilles de la Sarreainsi que la
loi relative aux jurys d'examen. La loi sur la
pêche nationale a donné lieu quelques obser
vations. M. le ministre des finances a déclaré
que la prohibition du transit ne s'appliquerait
ni au saumon, ni aux éperlans, ni aux stockfich,
ni enfin au poisson de mer étranger qui aura
payé les droits d'entrée. La loi a été ensuite
adoptée l'unanimité de 51 voix.
Le sénat s'est ajourné ce jour 2 heures.
Il y aura, au 15 avril, 50 ans que Gustave III,
roi de Suède, fut assassiné au milieu d'un bal,
en 1792. C'était aux fêtes de Pâques, époque
de réjouissances. Gustave III pardonna c'est
croire, puisqu'il donna la religion ses derniers
momens; mais il mourut, rapporte la Guienne
après avoir fait placer dans utie salle de l'uni
versité d'Upsal, ville où les rois de Suède sont
sacrés un grand coffre surmonté d'un autre
plus petit, tous les deux fermés avec des ver-
roux et des chaînes de fer. Ces deux coffres
ont été légués l'université par l'infortuné mo
narque avec ordre de ne l'ouvrir que 50 ans
après sa mort. Il mourut le29 avril 1792. N'est-
il pas curieux de savoir ce que contiennent ces
deux mystérieuses boîtes et songe-t-on Upsal
exécuter religieusement, le 30 avril prochain,
les dernières volontés du monarque suédois
persévérance, un secret tout-à-fait perdu, le secret admirable de la
poterie florentine, illustrée par les travaux de Luca délia Robia et de
Orazzio Foutana, de Pésaro Encore un jour, encore une expérience,
encore une illumination céleste, et j'étalerai dans ton dressoir, Su
zette; une collection de pièces splendides, couvertes de jolies figu
res en relief, et tout émailléesde milles fleurs d'or et d'argent ,Un
peu de courage, un peu de patience, Suzette!... le génie de l'homme,
c'est Dieu!... et Dieu protégera, tôt ou tard, le travail et la famille
du pauvre ouvrier!
Oui, tu seras riche, tu seras grand, tu seras illustre les arti
sans te nommeront leur maître, le peuple chantera tes louanges, et
le roi lui-même daignera t'enoblir!.... Mais, d'ici-là, Bernard, le
ciel nous refusera peut-être notre pain quotidien que tu n'auras pas
gagné, que tu n'auras pas mérité par ta bonne conduite d'ici-là,
Bernard, il nous faudra souffrir du froid, de la soif et de la faim
d'ici-là, mon ambitieux insensé, tes yeux qui n'ont plus de larmes
verront mourir, sans y prendre garde, ta femme, ta vieille mère et
tes enfants
-h Dieu me mène balbutia Bernard, en regardant le ciel.
Dieu le punira répandit Suzette, en regardant la terre.
La censure des imprimeurs s'exerce dans les
provinces comme Paris et pourtant elle en
gendre des procès. Le Journal du Bourdon
nais Moulins la Revue du Comtat Carpan-
tras, Échn de Tarn et Garonne Montauban,
le Journal de la, Côte d'Or Dijon le Haro
Caen plaident contre les imprimeurs.
Deux fois en deux semaines la Mode s'est vu
rogner ses articles par les ciseaux de M. Proux.
Voilà la liberté de la presse
C'est la peur qui censure les journaux Les
imprimeurs aiment mieux être condamnés par
les tribunaux de commerce que par les cours
d'assises. Rien de plus naturel. Du moins ils
n'ont pas craindre la prison et les dommages-
intérêts dans ce cas, ne coûteront pas aussi
chers que les amendes.
A la révolution de juillet revient la gloire
d'avoir produit des procès de presse inconnus
sous tous les régimes qui l'ont précédée
On voit maintenant si la Quotidienne joue la
comédie en révélant lesénormitésdes politiques
selon le cœur de M. Guizot. Par bonheur, rien
n'est praticable sous un système faux, pas même
l'arbitraire. Cet état violent de la presse ne du
rera donc pas. La cour de cassation a commencé
faire justice des procédés hypocrites du mi
nistre envers la publicité légale. Le tribunal de
commerce suivra. La chambre viendra ensuite,
nous l'espérons et M. Guizot restera seul avec
sa burlesque tyrannie. Quotidienne
On lit dans le Courrier français
On parle aux députés pour les effrayer et
pour les déterminer au rejet de la proposition,
d'un blanc-seing que le roi aurait donné M.
Guizot et qui l'autoriserait dissoudre immé
diatement la chambre. Nous doutons que ce
blanc-seing ait jamais été donné mais en sup
posant qu il l'ait été nous croyons savoir qu'il
a été retiré après le vote de la chambre sur la
proposition de M. Ganneron. Quoiqu'il arrive
M. Guizot ne fera pas les élections. La cour,
dit-on, commence redouter la répulsion qu'il
inspire c'est pour cela que nous le souhaitons.»
Le Courrier français fait remarquer l'ab
sence prolongée du maréchal Soult qui ne
parait pas la chambre depuis son rétablisse
ment.
Zaturdag, 26" February 1842, ten 2 ueren na-
middag, in de herberg de drie Lei.ïkn bewoond
door Sr Karel Declerck, in de lioterstraet te Ypre,
zal er door den notaris RENTY, reside^ende biunen
dezelve stad, voortsgevaeren worden toi de défini
tive toewyzing van
i° Een hectare, 87 aren, 3o centiaren bebuisd
Gras en Zaeiland, in Dickebusch by bet Hallebast,
gebruiktdoor Joseph Bentein.-Ingesteld fr.
20 Een hectare, 3 1 aren, 89 centiaren Gras, Iluis-
grond en Hovinge, in Dickebusch by de plaelse,
Suzette avait raison quelques mots plus tard, elle tomba malade
force de misère, et, surtout, force de désespoir elle se laissa
mourir avec une douce pensée qui était une espérance pour l'avenir
de sa petite famille elle aperçut, au chevet de son lit mortuaire,
une servante de l'hôtel de la marquise, qu'habitait toujours Ber
nard, une jeune fille dévouée qui avait partagé cent fois, avec la
pauvre famille, ses vétemens, ses épargnes et son paiu Suzette lui
demanda bien bas l'oreille
M'oublierez-vous, quand je serai morte
Non!., votre souvenir restera là, dans mon cœur... répondit la
généreuse garde-malade.
Eli bien vous prierez pour mou âme et pour les enfants que je
laisse dans ce monde; qui sait quelle femme deviendra leur mère
après ma mort
-Moi!
Que le ciel vous entende
La femme de Bernard mourut ainsi, en espérant une prière
pour son âme et une seconde mère pour ses enfans.
(La suite au prochain 7V°