■tfifsii. NOUVELLES DIVERSES. FRANCE. ANGLETERRE: Vous avez encore le témoignage de la demoiselle Pankouke; mais ce témoin qui ne se rappelait rien devant M. le juge d'instruction a eu des souvenirs l'audience, et elle vous a dit que M. Parys avait parlé d'une machine briques. Le voilà écroulé, MM. les jurés, l'échafaudage si laborieusement élevé par le ministère publieavec des canons, des boîtes lances feu, des sacs charge; i 1 n'en reste rien en ce qui concerne' M. Parys, au moins, et nous avons perdu ici, vous avez perdu ici beaucoup trop de temps. Mais il nous reste quelque chose, il nous reste le témoin Seghers. Messieurs, nous avons tout vu dans ce procès, j'avoue que l'impression qui me reste de ce procès est affligeante; il n'en faudrait pas beaucoup comme celui-ci pour démoraliser l'armée de notre pays. Nous avons vu ici la délation honorée, récompensée: nous avons vu de Saegher père vous confessant ses turpitudes nous avons vu de Saegher fils revêtu de deux épauieltes que je ne qualifierai pas, saluant ironiquement dans Mad. Vandersinissen l'infortune honorable; vous avez vu Fournel ledécoréd'Egypte; vous avez vu la récompense aller chercher la déla- fou avant qu'on sût si celte délation était meiif son gère. M. le président. M* Roussel, je dois vous inter rompre. Les récompenses auxquelles vous faites allusion ont été données l'accomplissement d'un devoir prescrit par la loi. Me Roussel. M. le président, chacun fait entendre les choses sa manière je dis que nous avions vu dans ce procès la délation encouragée, honorée, ré compensée; il nous manquait le vol, et Seghers nous l'a apporté. Seghers est venu vous dire qu'il avait trahi l'hospitalité, qu'après avoir permis un homme de franchir le seuil de sa maison, il est allé le dénoncer. Oh! oui, il a eu un long trajet faire pour aller de ch^z le commandant de la place chez le général Delehaye, chez le ministre de la guerre Oh oui, ce trajet a dû être pénible, et s'il lui reste un peu de pudeur il a dû faire ce trajet la rougeur sur le front. [La tuile au prochain N°.) On lit dans les journaux anglais Le comte de Munster s'est suicidé le 20 mars son hôtel dans Belgrave-streetLondres, d'un coup de pistolet qu'il s'est tiré dans la bouche. Le défunt était indisposé depuis quel que temps mais aucun symptôme ne s'était montré qui pût inspirer sa famille aucune crainte pour sa sécurité Le suicidé était revenu depuis peu de jours d'Ostende où il avait passé quelque temps avec sa famille. Il était comte de Munster vicomte Filz-Clarence et baron Tewkesburypair du rovaume-uniconseiller privé, général-major,aide-de-camp delà reine, gouverneur du château de Windsorgrand - croix de l'ordre de Ferdinand de Wurtemberg, etc.etc. Né le 16 janvier 1794. il avait épousé en 1819, Marie Wyndham, fille de feu le comte d'Egremont. Le défunt pair était l'ainé des en fants que le roi GuillaumeIV a eu de la célèbre actrice Mme Jordan. Son fils aîné qui lui succède est né le 19 mai 1824. EXTERIEUR. On disaitil y a quelque temps, que Marie Capelle était dangereusement malade et qu'elle avait reçu l'extrême onction. Aujourd'hui on prétend que des signes cer tains d'aliénation mentale se sont manifestés chez la condamnée. Les médecins de la maison centrale auraient écrit l'autorité supérieure pour demander l'autorisation de la transférer dans une maison d'aliénés. Le ministre de la justice doit envoyer Montpellier un homme de l'art afin d'examiner l'état de la veuve Laf- farge avant de répondre la demande des mé decins de la maison centrale On lit dans le Courrier de la Gironde du 20 mars, au sujet de la décision des ministres sur la question des sucres Nous avons entrepris le Courrier delà Gironde sous l'impression de cette parole prophétique de M. Henri Fonfrède les doctrinaires sont les jésuites de la politique et avec le souvenir de ces mots qu'il nous disait en frappant sur la table du poing M. Guizot? creux creux archicreux. Mais comme nous n'avions pas oublié les principes de gouvernement qu'il nous avait inculqués, comme nous savions ce que la France perd aux crises ministérielles, nous avons impo sé silence nos sentimens et nous avons fran chement soutenu le ministère parce que nous avions cru soutenir en lui le gouvernement. Mais aujourd'hui- soutenir le ministère serait soutenir l'anarchie,l'absencé de toute direction, de toute fran.chise, soutenir le ministère ce serait soutenir un néant sonore. Nous sommes donc contraints parce que notre conscience nous y oblige de remonter aux der niers mois du Courrier de Bordeaux et de reprendre l'attitude, nous ne dirons pas hostile, mais défiante. On 'écrit de Dunkerque Je né saurais vous dépeindre I impression qu'a produite sur le commerce de notre ville fannonce du statu quo pour la question du su cre. On ne savait'corpment qualifier un minis- tère qui est assez ennemi des intérêts du pays pour les sacrifier des intrigues électorales. Ce triste état d incertitude fait souffrir non-; seulement la marine et le commerce •extérieur, mais encore l'industrie, les .'fabricans, et jus qu'aux contribuables, qui devront combler le déficit que la fraude des droits sur le sucre indigène laissera au trésor. Hier 18, on a vu un grand nombre d'hommes promener dans le West-End de la ville, des écritaux sur lesquels on lisait: Pas de taxe de guerre pas de taxe de revenu pas d'in quisition [Morning Adversiter.) Le comte de Munster pair d'Angleterre, major-général de l'armée anglaise, ancien mem bre du conseil privé et aide de camp de la reine, s'est brûlé la cervelle hier au soir, dans sa demeure de Belgrave Square. Ce suicide que l'on attribue aux souffrances que faisaient éprouver au comte de violentes attaques de goutte, a jeté la consternation dans le West-End. Le comte était parent ou allié des premières familles d'Angleterre. On écrit de Woohvich que le gouverne ment a l'intention de créer un dixième bataillon d'artillerie. On écrit de New-York, 28 février Le brick anglais le Pilotecommandant Ramsay, est arrivé de la Jamaïque et des Bar bades. 11 apporte des nouvelles intéressantes de Carlhagène elles n'annoncent rien moins que la capture et la destruction de la flotte cartha- génoise par le brick anglais Charybdiscom mandant lieutenant de Courcy. Voici la relation verbale qui nous a été fournie Le colonel Gregg et quelques autres sujets anglais avaient été incarcérés pour une offense réelle ou imaginaire. Le colonel s'élant adressé au consul anglais pour réclamer sa protection, ce fonctionnaire s'intéressa en sa faveur, mais en vain; alors il communiqua les particularités de l'affaire au lieutenant de Courcy, qui adressa un officier au commandant de l'escadre car- thagénoise l'ancre dans le port, pour deman der la mise en liberté du colonel Gregg et des autres sujets anglais. La lettre dont l'officier était pourvun'étant pas écrite en langue espagnolefut traitée avec mépris et le porteur avec beaucoup de hauteur. Le lieutenant de Courcy entra immédiatement dans le port, et en passant reçut de la corvette que montait le commandant carthagénois une décharge d'ar tillerie qui causa des avaries au Charybdis. Le lieutenant anglais prit immédiatement position, se mit en devoir de riposter, et l'issue prouva qu'il n'avait pas trop compté sur la bravoure de sa petite troupe en présence d'une force si supérieure, car, après un combat de peu de durée, la corvette s'est rendue, et le comman dant et 25 des siens avaient été tués, lin brick et 3 scjiooners venaient au secours de la cor vette mais le Charybdis ne leur en laissa pas le temps, et en cinq minutes le brick était coulé et les trois schôoners se rendaient. Le Charybdis ne porte que 3 canons, et tout son équipage, officiers compris, est de 55 hommes, Le colonel Gregg et les autres prisonniers ont, ce qu'il paraît, été fusillés immédiatement après la démarche tentée par M. de Courcy. [Globe.) INSTEL, Op woensdag, 6" April 18*2, ter herberge de Bascule, ïïy de Kortryk-poorle te Meenen, be- woond door sieur Maertens-Molder, len 9 ueren 's morgens EENER Genaemil «len Damplas 9 Verdeeld in 8 koopen groot 12 11. 90 a. 47 c. staende en gelegen digt aen den steenweg van Wervick op Gheluwe, paelende naementlyk aen den gezegden steenwegde landen der lieeren Behaeghel, Van Elslande, Stock, Brame, de kinde- ren D'halleweyn en Six-I'aret, gebruikt door Louis Vanzuydt ten pryze van 979 francs 59 centimen, met regt van pacht tôt i" october 1-843. Deze hofstede is door de ruime en sterke gebouicendie voorheen bestemd waeren voor een gebruik van 30 heclarende voordeclige gelegentheid en goede landen onderworpen aen eene groole pacht-vermeerdering. Decondîlièn, titelen en kaerten figuratif, berusten ter studie van den Nolaris VAX ACH.ERE) Koningstraèt., n° 11, te Meenen. INSTEI.- EN IIOOGPENNINGEN TE WINNEN. Lundi, 4 avril 1842 4 heures de relevée en l'auberge la Maison-de-ville Ypres, il sera procédé parle notaire VANDERMEERSÔH, Y adjudication définitive et sans remise 'i° D'une belle et grande Maison, usage de Café, nommé Café de la paix, avec fonds et dépendances, située au sud de la Grand'place Ypresoccupée par le propriétaire M. Nicaite. mise—a—pkix 30.SOO francs. 2° D'une autre Maison, fonds et dépendances, au nord de la Grand'place Ypres, y cotée n°2 occupée par différents locutaires. mise-a-trix 9,000 francs. 3e D'un joli Jardin de plaisance, avec maison et dépendances, ainsi que d'un Jardin potager, avec Maison d'habitation le tout d'un bloc d'une contenance de 70 ares i6 centiares, non compris le terrain y enclavé appartenant aux Hospices situé territoire rural d'Ypres, contigu la chaussée de Menin. mise-a-prix 12,300 francs. Et 4° d'une pièce de Terre de 5i ares 3g centi ares située près du lot précédent. mise-a-prix francs. Les acquéreurs entreront en jouissance des biens compris sous les ier, 3° et 4° lots, le l'Octobre pro chain, et ils pourront retenir les 2/3 de leurs prix d'achat, pour 10 ans, l'intérêt de 4 17+ p. paran. FLANDRE OCCIDENTALE. Samedi, 2 avril 1842, 10 heures précises du ma tin, il sera procédé, l'hôtel du Gouvernement, Bruges, l'adjudication des travaux pour l'agran dissement du dépôt de mendicité Bruges. Cette adjudication aura lieu par soumissions sur timbre et ensuite au rabais.

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 3