NOUVELLES DIVERSES.
AaiaéstQaa.
BELLES COLONNES El MARBRE D'ITALIE.
VENTE DE LIVRES.
Hambourg 23 mai. 107 personnes ont
été blessées durant l'incendie. Le nombre des
morts trouvés jusqu'ici s'élève 26. 23 per
sonnes n'ont pas encore été retrouvées.
FRANCE.
A Vendre
avec soubassemenls et chapitrai en marbre blanc.
Que dirait-on dçs libéraux s'ils se trouvaient
dans une position analogue, si leurs croyances
religieuses s'opposaient diamétralement ce
qu'ils eussent de la probité pplilique.en gardant
le serment prêté la constitution (.Écldireur.)
Le 23 Mai dril est arrivé sur la route de
Furnesà Y près un accident des plus malheureiuC;
La diligence du sieur Tack revenait de cette der
nière ville, lorsque vers Hoogstade, le con
ducteur ramassa deux tronçons de bois tombés,
d'un chariot pour les remettre au propriétaireV
il s'assit dessus; Elsendamme, les rondins le
firent rouler sur le pavé: on l'a repris dans la
diligence et déposé dans le lieu le plus voisin.
Il est mort quelques moments après.
La section centrale de la chambre des. repré
sentants, chargée du projet de loi de la conven
tion conclue entre la ville de Bruxelles et le
gouvernement, propose le rejet du projet 5
voix contre 2. M. Malou a été nommé rapporteur.
Nous apprenons que le gouvernement vient
de faire défense de coter officiellement le nou
veau 3 p. c. espagnol; il se fonde sur une ques
tion d'ordre public et de moralité.
(J. du Commerce d'Anoers.)
En rendant compte dernièrement des divers
travaux des sections centrales, nous avions, bien
que nous en eussions peu l'espoirexprimé le
désir que le projet de transaction entre l'état
et la ville de Bruxelles reçut un accueil favorable.
Malheureusement la section centrale s'est
prononcée contre le projet une majorité de
5 voix contre 2.
Nous apprenons que le conseil communal qui
s'était réuni aujourd hui en séance secrète, in
formé de la résolution prise par la section cen
trale, s est empressé de nommer une commis
sion chargée du soin de rédiger une adresse aux
chambres sur ce sujet important.
La commission se compose de MM. Wyns
bourgmestre, Gendebiende Page: de Cuyper
et Defacqz elle devra soumettre son projet
d'adresse au conseil dans sa séance de mercredi
prochain.
Il est impossible que la Chambre perde de
vue la position tout exceptionnelle de la ville
de Bruxelles, dans la lutte qui a fondé l'indé
pendance de la Belgique. Ce qui est en question
ce n est pas d indemniser la ville de Bruxelles,
c'est de payer une dette nationale les re
présentais de la nation ne l'oublieront pas.
Espérons que la Chambre ne sanctionnera pas
la résolution de la section centrale et que
l'adresse du conseil communal, noble et digne,
lui prouvera de nouveau tout ce qu'il y aurait
d injuste et d impolitique rejeter le projet du
gouvernement. Emancipation
Banque de Flandre, La banque de Flandre
tient çlç commencer ses opérations la direction
a pourvu la norqinalion du personnel de ses
biireaux; mais l'émission de billets au porteur
de cet établissement n'aura lieu que dans quel
ques mois cause du temps nécessaire pour le
travail matériel de la gravure.
Un ouvrier du port, nommé Jacques Peniche,
ayant trouvé un portefeuille contenant pour
20,000 fr.'.de billets de banque, après avoir fait
des recherches pour découvrir le propriétaire
de ces valeurs, M. le comte..., s'est empressé de
le lui reporter.
Celui-ci a reconnu d'une manière digne et
noble ce procédé si délicat d'un malheureux
ouvrier chargé de famille. M. le comte... s'est
chargé de l'éducation des deux enfants du sieur
Peniche eten lequillantlui a laissé un paquet
Contenant l'extrait d un acte notarié portant
donation Jacques Peniche d'une pension an
nuelle et viagère de sept cent cinquante francs,
avec réversibilité sur la tête de sa femme en cas
de prédécès et un autre acte portant engage
ment de pourvoir aux frais d'éducation profes
sionnelle et l'apprentissage des deux enfants
jusqu'à l'âge de vingt et ud ans Un bon au porteur
de la somme de 190 fr. payable la caisse de
MM. de Rothschildfrères, poursoldedu premier
quartier, était joint ces pièces.
Le tout en très-Bonne forme, signé et paraphé
par le notaire et M. le comte de
La statistique ecclésiastique de l'empire
d'Autriche présente pour le clergé régulier un
total de 766 monastères et de 10,334 religieux,
de 137 couvents de femmes et de 3,661 reli
gieuses.
Le dépôt de mehdicité, la* ei-devaht ab
baye de la Cambre, renferme aujourd'hui 1800
indigents, y compris 100 enfants. 11 n'y a plus
moyen d'y admettre un plus grand nombre de
malheureux.
On raconte un fait étonnant qui montre
jusqu'à quel point les Arabes peuvent pousser
la témérité. En revenant de Miliana le camp
était installé et les soldats commençaient goû
ter du repos trois Arabes se précipitèrent au
galop dans le camp et enlevèrent trois fantassins
avec une promptitude telle que personne n'eut
l'idée de leur tirer un coup de fusil. Ces espèces
de loups-cerviers ayant placé sur leurs chevaux
les trois pauvres soldats, se retirèrent aussi vite
qu'ils étaient venus; cependant on criait, on
s'agitait dans le camp; le colonel du Ier chas
seurs s'élance sur son cheval et se met leur
poursuite; il est aussitôt suivi d'un capitaine et
d'un chasseurleurs chevaux n'ayant que le
filet. Ces braves allaient sabrer les Arabes qu'ils
atteignirentquand ceux-ciafin de ralentir
leurs course, leur jetèrent nos trois fantassins,
deux en pleine vie et un mort: les Arabes
n'avaient pu les tuer tous trois, tant ils étaient
pressés; leur pauvre victime probablement pla
cée autrement que les deux autresavait reÇu
deux coups de reu dans le ventre.
EUTÉRIEIIR.
Le bal donné la nuit dernière l'ambassade
d'Angleterre a été des plus brillans. On nous
assure que M. le duc d'Orléans y a paru. Le
cabinet y était au grand complet.
Le comte de Ponlois, ambassadeur de
France, retournera Constantinople dans le
mois de juin. M. de Bourquenoy se rendre
cette époque Londrespour remplacer tem
porairement M. le comte Sainte-Aulaifèqui
restera dit-on, trois mois en France,
La commission de la chambre des députés
s'est rendue le 28 au soir, ainsi que les journaux
1 avaient annoncé la tour de la vieille église
de Montmartre, pour assister aux expériences
du télégraphe de nuit qui ont été prescrites
par la Chambre.
Pendant tout le temps qu'ont duré les signes
télégraphiques plusieurs milliers de personnes
n'ont cessé d'encombrer les rues Laffite et Tai-
thout et les boulevards intérieurs d'où l'on
apercevait tous les signaux.
On a généralement admiré la rapidité des
mouvemens de ce nouveau genre de télégraphe.
Les signaux s'aperçoivent plus facilement encore
que ceux des télégraphes du jour.
de
POUVANT SERVIR DE SUPPORTS DORGOE OU A UN AUTEL, €lc.
S'adresser au Château de Woesten,. près "Yprès.
Le Notaire IiAJWIIHW, de résidence
Ypres, procédera le 4 Juillet 1S42 et jour suivant
10 heures du matin et 2 heures de relevée, en la
maison mortuaire de M. DE COSTER, rue de Meuin
11" 7, au dit Ypres, la vente d'une belle collection de
livres de jurisprudence, sciences et arts, délaissés par
le susdit défunt.
bains, des tuyaux en communication avec la chaudière de la cuisine
y font arriver l'eau chaude. Un calorifère construit d'après un
nouveau système répand une douce chaleur dans toutes les parties
de l'édifice, et un système de ventilation est établi de manière ce
que l'air vicié soit coustamment renouvelé par un air pur.
Il existe en outre une infirmerie, une buanderie et plusieurs
autres locaux destinés aux usages habituels. A opté de l'édifice se
trouvent un jardin d'agrément planté de fleurs et d'arbrisseaux, un
vaste enclos servant de lieu de récréation pour les adultes, et une
cour de jeu pour les enfants. Le terrain qui entoure l'établissement
est fort bien cultivé, 1 ou y remarque de belles plantations.
Quant au régime intérieur il ne laisse rien désirer sous aucun
rapport. La nourriture est excellente, et elle est préparée par des
cuisiniers très-habiles. Pendant la journée les membres de l'associa
tion. se livrent aux différents travaux qu'exige l'exploitation d'un
établissement agricole.
Les occupations journalières terminées, les membres de la commu
nauté se réunissent dans la grande salle dîner pour se divertir.
Plusieurs fermiers des environs ont l'habitude de venir, accompagnés
de leur famille, passer la soirée dans rétablissement. L'on commence
par danser des quadrilles, et la soirée se termine ordinairement par
un concert de musqué vocale et instrumentale. Le talent des exécu
tants est généralement supérieur celui que l'on rencontre ordinai
rement parmi 1A classe des cultivateurs.
La vue de ces assemblées offre un coup d'oeil des plus agréables,
et ce n'est certainement pas sans intérêt que l'on voit une sem
blable réunion de femmes, de laboureurs, d'artisaus, de propriétaires,
de riches fermiers. Us sont tous confondus sans distinction de rang
en un cercle des plus intimes, et au lieu de s'adonner la débauche
et l'ivrognerie des cabarets et des tavernes, ils se livrent des
plaisirs innocents qui réjouissent l'esprit et élèvent l'âme.
Pendant la danse, il se forme des groupes autour de la chambre,
l'on cause, l'on discute. D'autres personnes lisent ou bien examinent
des estampes et des dessins.
Les enfants prennent part tous ces amusements. Ces réunions
rappellent les mœurs patriarcales des anciens temps.
Un gouverneur, délégué par le conseil central, dirige la com
munauté.
Le gouverneur actuel est Mr Rigby, homme très-bienveillant,
doué de la patience et de toutes les qualités nécessaires pour faire
prospérer un établissement cù les principes de [philosophie et
de fraternité doivent dominer.
On a fait de grands efforts en Angleterre, en Écosse et en Irlande
pour obtenir des résultats avantageux de cet essai de la mise en
pratique du nouveau système social.
L'argent et les présents de toutes espèces ont été fournis
profusion par des partisans enthousiastes des théories d'Owcn.
Comme on a pu le voir par la description succincte que nous
venons de faire de l'établissement? tout y est monté sur un pied
que d'autres institutions du même genre ne peuvent jamais
espérer d'atteindre dans le principe de leur fondation.
Il serait difficile de porter un jugement quelconque sur les
chances de durée et de prospérité qui peuvent être assurées cet
établissement. Le succès de cette communauté, soutenue grands
frais par ses partisans, serait du reste chose toute naturelle et
n'ofFrirait rien de bien concluant en faveur du système*
Il y a encore loin d'un essai partiel, établi sur une aussi petite
échelle, une réforme générale de l'organisation sociale. Les
partisans de ce nouveau système rencontreront bien d'autres diffi
cultés s'ils se hasardent donner un plus grand développement
leurs premières expériences. L'homme est en; général attaché au
souvenir de tout ce qui se rattache la mémoire, aux mœurs et
usages de ses ancêtres. Il chérit la tour majestueuse de sa ville ou
bien le clocher rustique de son hameau. Bien peu seront disposés
sacrifier une infinité d'habitudes qui leur ont procuré des plaisirs
réels depuis leur enfance pour aller se retirer dans un établissement
agricole. Ils y jouiront la vérité d'un bien-être beaucoup plus
grand que celui départi la plupart des hommes aujourd'hui; mais
en revanche ils seront astreiuts mener une vie laborieuse et
remplir une infinité d'obligations envers la communauté. En
résumé, les plans de réforme des partisans d'Owen et de Fourier
semblent avoir peu de chances de succès dans un siècle où les
hommes cherchent acquérir toutes les'liberlés et s'affranchir le
plus possible de leurs devoirs envers la société.