"I NOUVELLES DIVERSES. EXTÉRIEUR. FRANCE. La chambre adopte. Ont voté pour son adoption. MM. Brabant, Delacoste, Cogels, Coghen, Cools, Coppieters, de Behr, Dechainps, de Florisoone, de Garcia, Deman d'Attenrode, de Meer de Moorsfcl, de Merode, de Muelenaere, de Nef, de Polter, de Sécus, Desmaisières, Desmet, de .Terbecq, de T'heux, d'Huart, Donny, B. Dubus, JÉloy de Burdinne, Fallon, Hénot, Hye-Hoys, Huveners,Kervyn,Iiédls, Mast de Vries, Meeus, Morel-Danneel, Nothomb, Osy, Peeters, Raikem, Scheyven, Simons, Smils, Thienpont, Van den Eynde, Van den Steen,. Vah- derbelen, Van Volxem, Wallaert et Zoude. Ont vole contre MM. Angillis, David, de Baillet, Dedecker, Dele- haye, Delfosse, de Renesse, de Roo, Devaux, de Vil— legas, d'Hoffschmidt, Doignon, Dolez, Dubus (aîné), DumontDuniortier Duvivier Fleussu, Jadat Jonet, Lange, Lebeau, Lys, Maertens, Malou, Mânri- lius, Mercier, Orts, Pirmez, Pirson, Puissant, Ray- maeckers, Rodenbach, RogierSigart, Trentesaux, Troy.e,Van Culsem, Vandenbossclie,Van Hoobrouck et Verhaegen. La cliambra adopte la disposition suivante du projet du gouvernement Addition l'art. t\\ Le conseil, lorsque le bourgmestre est nommé hors de son sein, n'en est pas moins composé du nombre de membres déterminé ci-dessus. La chambre adopte ensuite la disposition suivante destinée être ajoutée l'art. 48 «Les personnes ci-dessus désignéesne peuvent non plus être bourgmestres. La Chambre est parvenue la disposition suivante: «le roi peut suspendre ou révoquer le bourgmestre.)) On met aux voix la proposition de remettre la discussion lundi. Malgré l'opposition de quelques membres, elle est adoptée. Séance du 6 juin. La séance a été ouverte par des interpellations adressées par l'honorable M. Delehaye au ministère, sur les nouvelles dispositions que se propose de prendre le ministère français, l'égard de la principale industrie des Flandres. Quelques orateurs les ont appuyées. Le minis tre de l'intérieur a répondu que le gouverne ment était instruit depuis un mois de cette intention du gouvernement français, mais qu'il désirait affranchir la Belgique des effets de cette ordonnance. L'honorable M. Delehaye croit que c'est un véritable leurre et soutient que ceux qui con naissent le droit international ne peuvent ajouter foi ces promesses. Cet incident n'a pas d'autre suite. La discussion continue sur l'article 2 du projet de loi tendant modifier les dispositions de la loi communale, relatives au mode de nomination du bourgmestre. Le projet de la section centrale est aussi conçu Le roi peut suspendre ou révoquer le bourgmestre. MM. Dumorlier et Verhaegen, présentent des amendements. Celui du premier est retiré, l'autre est rejeté. M. d'Hoffschmidt présente l'amendement suivant qui est adopté Le roi pourra suspendre ou révoquer le bourg- mestre, pour inconduite notoire ou négïi- gence grave. Le bourgmestre sera préa- lablement entendu. La suspension ne pourra excéder trois mois. Cet amendement ne modifie l'art. 56 que sur un point; il supprime l'avis conforme de la députation permanente. L'honorable M. Verhaegen présente la dis position additionnelle ainsi conçue Le bourgmestre nommé par le roi, s'il est membre de l'une ou l'autre des deux Chambres sera soumis une réélection. La Chambre ordonne l'impression de cette proposition. Un journal fait observer que parmi les 51 membres qui ont accordé au pouvoir royal le droit de nommer sans restriction les bourg mestres en dehors des conseils communaux on compte trois gouverneurs cinq commis saires de district; trois officiers du parquet; enfin un haut fonctionnaire du ministère de la justiceM. Malou ce qui fait douze fonction naires révocables au gré du cabinet. Si l'on ajoute-ces.votes quatre voix qui se sont don nées MM. Desmaisières, Nothomb, Smits et Van Volxem, on est amené conclure que la majorité ministérielle doit être quelque peu suspecte aux yeux de l'opinion publique. L'action en calomnie intentée par le Journal de Bruxelles contre les éditeurs du Nom de Famillevient d'être renvoyée devant la cham bre des mises en accusation. On écrit dé Flobecq (Hainaut) 3 juin Une jeune fille âgée de 21 ans vient d'assassiner son amant en lui portant plusieurs coups de maillet. Ce crime doit être attribué la jalousie. On écrit de Bruges, 3 juin Quelques cas de petite vérole ont de nou veau été signalés en ville. Cette maladie con tagieuse sévit surtout parmi les enfans en bas âge de la classe ouvrière. Ghuznée a succombé sa garnison a été massacrée ou elle est prisonnière. Dans le 1er cas, un 6e régiment anglais depuis le 5 jan vier a été anéanti. Les 8000 hommes de Candahar et de Kelat J. Ghilzie ne peuvent plus recevoir de vivres ni de secours, toutes communications étant interceptées ils n'ont plus qu'à se replier sur Gueblah, lorsqu'ils auront les moyens de transport nécessaires. Le général Ehgland a été battu en voulant les secourir. Il a jugé nécessaire de se retrancher dans Quellah. D'un autre côté le général Pollock a forcé le passage du Kyber le défilé le plus formidable de l'Asie centrale, presque isans perdre un homme,, et il a secouru Jallalabad où, avec sir Robert Salé, il s'est couvert de gloire. Nous avons des nouvelles jusqu'au 6 mars, mais rien d'intéressant de la Chine telle est en résumé la substance de toutes nos nouvelles. Bombay Time*, du 2 mai.) Ghuznée. Une des causes de la reddi tion de Ghuznée a été l'adresse avec laquelle l'ennemi a empêché la citadelle de recevoir l'eau. Le colonel Palmer.a cru devoir traiter et l'armistice a été en tous points, même dans ses résultats, semblable celui de Caboul. On écrit de Pise, le 19 mai L'enquête provoquée par les excès dont se sont récemment rendus coupables en cette ville des étudians de l'université, a abouti des résultats plus sérieux qu'on ne s'y attendait. On a découvert une véritable conspiration ayant pour but le renversement de l'ordre des choses actuel, et tramée par une nouvelle secte de la Jeune Italielaquelle décrétait dans ses comités, le châtiment ou la mort des professeurs dévoués aux principes conservateurs. Le gou vernement a mandé ici des troupes de Livourne, et a nommé une commission d'enquête, qui a commencé par faire arrêter cinq étudians parmi lesquels se trouvent les trois qui se sont livrés de mauvais traitemens sur la personne de M. le professeur Rosso. On mande de la Suisse Jusqu'à présent la France avait observé une neutralité parfaite dans l'affaire des couvens d'Argovie, mais il est arrivé tout récemment une dépêche du cabinet des Tuileries dans laquelle ce cabinet se prononce en faveur de l'Autriche et des couvens, mais sans abandonner le ton de la conciliation. L'effet du bref du pape concernant les couvens de l'Argovie sera probablement de déterminer le clergé faire des démarches auprès de la diète dans le but de placer sous sa garantie les droits et les intérêts de l'église. Gazette tTjdugsbourg.) Le gouvernement français a reçu par voie télégraphique les nouvelles suivantes Le ministère espagnol a donné sa démission le 30. Le régent a fait appeler MM. Ferrer et les présidents des deux Chambres, pour aviser la formation d'un nouveau cabinet mais rien n'a été décidé. Les cortès ont suspendu leur session jusqu'à la fin de la crise. P. S. On dit que MM. Olozaga et Ferrer ont refusé de former le nouveau cabinet. Les màisous de commerce de Hambourg dont les bureaux ont été détruits sont au nom bre de 57. C'est le 7 de çe mois que la constitution votée par l'Assemblée constituante de Genève sera soumise ap vote du peuple. Si l'on en croit les journaux de Londres Yatroce,attentat se réduit peu de chose. John Francis soutient que son pistolet n'était chargé qu'à poudre, et tout paraît confirmer son asser tion s'il en eut été autrementla balle aurait nécessairement été retrouvée, vu la position dans laquelle l'accusé se trouvait placé pour tirer, Ménager de Gatid.) Les comités électoraux-des diverses nuances de l'opposition tiennent régulièrement séance chaque jour'depuis quelque temps. On nous assure que les dernières con férences qui ont eu lieu entre lord Cowley ambassadeur d'Angleterre, et M. Guizot ont été fort orageuses. On ajoute même que l'ambassadeur aurait dit qu'il était évident pour lui que le gouvernement français cherchait un prétexte pour rompre entièrement avec la Grande-Bretagne. Cette discussion aurait été amenée par la question des fils de lin. M. Guizot aurait déclaré que le gouvernement français était en effet décidé élever les droits d'importation sur cet article si le cabinet de Londres ne prenait des mesures pour abaisser le tarif sur les vins et les eaux-de-Yie de France. (Corretp.^ La Chambre des Députés a terminé ses travaux le 4 de ce mois, -— Dans huit jours, la session sera close. Ouverte le 28 décembre 1841, la session n'a duré que 159 jours, 45 de moins que celle de l'année dernière. Dans cet espace de tempsla Chambre des Députés se sera réunie 98 fois en séance publique dont 4 en décembre, 18 en janvier, '12 en février, 12 en mars, 23 en avril, 23 en mai et 4 en juin; elle a été présidée 4 fois par M. Sapey, doyen d'âge, 79 fois par M. Sauzet, son président, et 15 fois par MM. Dufaure, Jacqueminot, Calmon et Bignon, vice-présidents. La vérification des pouvoirs des membres de la Chambre nouvellement admis ou réélus ainsi que l'organisation du bureau de la cham bre, ont eu lieu dans les trois premières séances. M. Sauzet a obtenu 193 voix; ses concurrents étaient MM. Lamartine et Odilon-Barrot qui ont eu l'un, 64, l'autre, 45 voix. Tous les qua tre vice-présidents ont été choisis parmi les constitutionnels. En résumé, la chambre a examiné dans celte session 49 projets de loi et trois propositions. Lord Cowley ambassadeur d'Angleterre fait ses préparatifs de départ pour les eaux de Bade ou de Spa. Ce serait une espèce de mezzo termine adopté par le cabinet de Londrescar il était question d'abord du rappel de l'ambas sadeur. II paraît au reste que M. de Sainte-Aulaire va également revenir en France dans une quinzaine de jours. La chambre des députés avait son ordre du jourentre autres rapports de pétitions celui qui concerne l'industrie linière. Plusieurs membres s'étant plaints de ce que ce rapport n'était pas faitle ministre de commerce a dé claré que, quelles qu'eussent été les conclusions de la commissionil n'eût point rétracté les engagemens par lui pris d'une manière solen nelle il y a quelques jours. Celte réponse pleine de dignité une menace du ministère anglais, d'user de représailles en

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 3