RÉSUMÉ Le condamné, ayaut appelé de ce jugement, la haute couf militaire, la cause sera appelée l'audience de vendredi29 juillet. M® Orts filsdu barreau de Bruxellesa été désigné d'office, pour présenter sa défense. gj 6 J ig-J Nous regrettons d'apprendre que des nou velles très-défavorables sont arrivées depuis quelques jours de Belgique. Le gouvernement belge a déclaré au nôtre qu'il ne pouvait pas accorder les concessions qu'on demandait en compensation de la réduction du droit sur les lins et qu'il se croirait obligé d'user de repré sailles si aucune modification n'était apportée la loi du 26 juin dernier. On ajoute que le mi nistère belge est décidé ouvrir des négociations sérieusesavec laPrusse pour entrer dans la grande ligne des douanes allemandes. Nous croyons pouvoir assurer que le voyage de M. van Praet Paris se rattache la conclu sion de la négociation relative la question linière. Liste du tirage des juré* pour la ir' série du '6' trimestre 1842. Les personnes désignées par le sort pour faire partie du jury, et qui appartiennent l'arron dissement d'Ypres, sont les suivantes Boedt, Lucien, notaire, Ypres. Delmotte, Achille-Désiré, rentier, Ypres. Struye-Hynderick, propriétaire, Ypres. Van Reninghe, Charles ,bourgm"Poperinghe. Carpentier, Jacques, avocat, Ypres. O 1 Du Rapport sur l'état de l'administration dans la Flandre-occidentalefait au Conseil provincial par la Députation Permanente. (Suite.) TITRE V. Institutions de Bienfaisance. La situation déplorable de l'industrie linière est une des cau ses les plus agissantes du malaise qu'éprouvent les populations d'un grand nombre de communes. La somme des secours s'élève pour 1841 fr. 573,724-14 c. y compris fr. 33,025-27 ac cordés aux hôpitaux et hospices. Le chiffre des subsides sur les caisses com munales ne monte pour 1840 qu'à la somme defr. 552,607-58 Tandis que celui pour 1841 est de. 5/3,724—14 Ainsi donc une augmentation de. 21.116-56 Hôpitaux et Hospices. Les recettes de ces établissements pour 1841 sontde fr. 754,234-90 c. et les dépenses de fr. 743,558-97. Aucune maladie contagieuse n'a régné dans les hôpitaux pendant 1841. Hospice royal de Messines. Le nombre des élèves qui esta présent de 190, est porté 220. Les recettes de toute nature se sont élevées en 1841 la somme de. fr. 83,320-71 Et les dépenses celle de. 54,408-19 De sorte que l'excédant au 31 décembre était de. fr. 28.912-52 Aliénés. Le nombre des aliénés qui, au 31 décembre, se trouvaient séquestrés dans les di vers établissements de la province était de 539. Enfants trouvés et abandonnés. Le nom bre des enfants dont les pères et mères[sont in connus est de 23 et celui dont les pères et mères sont connus est de 180, total 203- La dépense d'entretien de ces malheureux monte une somme de fr.^14,820-51. Dépôt de Mendicité. La journée d'entre tien a été fixée pour 1841 38 c. La popula tion moyenne de cet établissement, pendant la même année, a été de 475 individus. Monts de Piété. Les Monts de Piété con tinuent percevoir des intérêts quiraison de la valeur actuelle du numéraire, sont vrai ment exorbitants ils s'é|èvent de 7 15 p. °/0. Il conviendrait d'introduire de notables écono mies dans les frais d'administration et de ne pas laisser sans emploi les sommes disponibles: Domicile des Secours. Chaqueannéenous avons émis avec conviction, le vœu que la loi sur, le domicile des secours fût modifiée dans ce sens, qu'à de rares exceptions près, le lieu de naissance fût désormais considéré comme étant la commune chargée de l'entretien de l'indigent. Nous pensons que cette modification serait accueillie avec faveur, parce qu'elle repose sur un principe d'équité et qu'elle rendrait toute contestation impossible. TITRE VI. Clergé Aucune nouvelle érection de suc cursales n'a eu lieu en 1841. Fabriques d'Église. La valeur des biens- fonds, rentes ou capitaux légués aux fabriques d'églises de la province depuis 1830 jusques et y compris 1841 s'élève la somme totale de fr. 288,270-76 c. Quelques fabriques d'église ayant démontré l'insuffisance de leurs moyens pour couvrir leurs dépenses, il leur a été accordé des subsides con formément au décret impérial du 30 décembre 1809. La somme totale de ces secours s'élève pour les villes fr. 13,695-14 Et pour les communes 18,422-81 Total. 32,117^95 Églises et Presbytères. Il a été accordé aux communes de Furnes et deDottignies deux subsides montant ensemble fr. 10,739-42. Le conseil de fabrique de l'église St.-Nicolas Ypres, a été autorisé faire construire une nouvelle église; un subside de 16,000 fr. lui a été accordé sur les fonds du trésor, pour l'aider couvrir lés frais de cette construction. Le Conseil provincial dans sa session de 1840 avait voté aux mêmes fins, un subside spécial de 8,000 francs. L'affaire relative la reconstruction de la tour de la cathédrale est d'une haute impor tance. Le rétablissement du clocher tel qu'il était avant l'incendie est évalué 40,000 fr. L'exécu tion du projet formé d'après les dessins de M. Chantre! 1 nécessiterait suivant les calculs de l'architecte de la province une dépense de 138,000 fr. Le conseil dans cette session aura se prononcer sur cette affaire et le dossier lui sera soumis avec un rapport particulier.' Culte protestant.Les membres des congré gations protestantes et anglicanespendant l'année 1841, Bruges, Ostende et Courtrai s'élévaient au nombre de 763. TITRE VII. Enseignement moyen Collèges. Il existe dans la ville d'Ypres deux collèges, l'un com-s munal, l'autre dirigé par l'autorité ecclésiasti que. Les administrations qui président ces institutions continuent rivaliser de zèle pour les maintenir dans leur situation florissante et pour y introduire les améliorations que pour raient réclamer les circonstances. Par sa dépêche du 16 mars dernier, M. le ministre de.l'intérieur a fait connaître, qu'il se propose de comprendre le collège communal d'Ypres, dans la distribution du crédit voté par la législature pour l'instruction moyenne. L'ad hésion de l'autorité locale aux conditions posées pour obtenir cette faveur, a déjà été transmise au gouvernement, et nous espérons que cette affaire sera promptement terminée. Instruction primairePersonnel. Un projet de règlement destiné rétablir Bruges les cours de l'école normale, avait été préparé par les soins de l'administration provinciale. Une circonstance nous a engagé ne rien pré cipiter j le gouvernements manifesté l'intention de coopérer au rétablissement de l'école nor male Bruges. A Ypres il existe 21 écoles primaires fréquen tées par 1,598 élèves, ce qui sur une population de 15,792 habitants donne le rapport d'un élève sur 9 habitants. L'arrondissement présente une situation moins favorable. Il y existe seulement 17 écoles primaires ayant 1,842 élèves; le rapport entre les jeunes gens fréquentant les écoles et le chiffre de la popu lation est de 1 sur 35 habitants. Beaux-Arts. Les académies de beaux- arts et les écoles de dessin se maintiennent dans un état satisfaisant. Le nombre n'en est pas augmenté depuis l'année dernière il est de dix. L'académie d'Ypres compte cinq professeurs. La classe du dessin est fréquentée par 134 élèves et celle d'architecture par 69 jeunes gens. Total 203. L'augmentation du nombre d'élèves pour 1842, est de 40. Art musical. L'art musical devient de plus en plus l'objet de la faveur publique. Les quinze villes de la province possèdent des sociétés d'harmonies ou de fanfares. L'arrondissement administratif d'Ypres en compte huit. TITRE IX. Jury. La liste arrêtée par nous en 1841 présente un nombre de 1,847 personnes réu nissant les conditions pour faire partie du jury. Elle a dû subir deux réductionsune par le président et deux juges du tribunal de lre in stance et l'autre par les présidents de la cour Le ciel me préserve d'avoir une telle pensée! mais réfléchissez un peu, Christine, et rappelez vos souvenirs. Lorsque Charles, avant de prendre en main les rênes du gouvernement, venait Jacobdal chercher quelques distractions, était-ce bien toujours le plaisir de la chasse qui l'attirait de préférence verâ celte résidence? Ne se fai sait-il pas plutôt une joie d'y retrouver celle qui avait partagé ses premiers jeux Oh pour cela, je ne saurais nier qu'il me l'a dit lui-même plus d'une fois. N'étiez-vous pas souvent alors la confidente de ses contrariétés, de ses ennuis? C'est encore vrai. Et lorsque vous fûtes admise hier auprès de lui, avez-vous re marqué qu'il y eût votre égard quelque changement dans ses ma nières Mais non car la pensée que j'étais en présence du roi m'avait rendue toute tremblante, et il m'a rassurée avec tant de bonté que je me suis sentie tout de suite l'aise, comme autrefois; il a même ajouté qu'il reprendrait avec plaisir ses visites Jacobdal, et que, ces jours-là, nous causerions comme deux amis. Vous voyez donc bien, Christine, que je ne raillais pas Char les vous a dit qu'il vous regardait comme son amie, et l'amie d'un roi n'est-elle pas toute-puissante C'est beaucoup dire, monsieur le comte et pourtant j'y pense, il m'a suffi d'un mot pour obtenir la grâce de Rozen. Vous obtiendrez de même toutes les faveurs qu'il vous plaira de solliciter. Vous croyez Oh! si cela était, que je serais heureuse! je saurais trouver tant de choses demander Mais non, ce que vous me dites est impossible. Voulez-vous une preuve Faites aujourd'hui même l'essai de votre pouvoir vous me rendrez en même temps un service qui vous assurera des droits éternels ma reconnaissance. Puisqu'il en est ainsi, j'oserai tout ce que vous voudrezmon sieur le comte. De quoi s'agit-il? Sparre tira de sa poche un parchemin. Cet acte, répondit-il en le présentan t Christine, s'il était revêtu de la signature royale réaliserait tous mes rêves de bonheur et de fortune. Et vous pensez que ma demande suffirait pour que le roi con sentit le signer. J'en ai la certitude. Mais encore; faudrait-il une occasion favorable... Il ne peut manquer de s'en offrir une quand vous serez table, près de sa majesté, A table! moi! Le roi désire que vous fassiez vous-même les honneurs de son goûter. Donnez donc, monsieur le comte, dit Christine en prenant le parchemin et le plaçant dans son corset je suis bien éloignée de me croire autant d'influence que vous avez la bonté de le supposer mais, vous avez trop de droits mon dévouement pour qu'il me soit permis d'hésiter. Des fanfares se firent entendre dans l'avenue elles annonçaient l'arrivée du roi et de sa suite. Christine, toute troublée par les idées nouvelles que lui avait suggérées son entretien avec le comte Sparre, sentit son cœur battre avec violence elle eut peine la force d'aller au-devant de Charles; et, lorsqu'elle le vit s'approcher d'elle, en touré de son cortège, elle se crut sur le point de défaillir. La contenance du roi n'était guère plus assurée que celle de Chris tine les demi-mots et les insinuations de ses courtisans lui avaient

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 2