ElhEN STI kKEN II01.T.
PRISSE A BON MARCHÉ.
A LOUER y
VEHDITIE VAN 100 K00PEN
LE GLOBE
TROIS PRESSES TYPOGRAPHIQUES EN BOIS
UNE TRÈS-BELLE ET GRANDE
D'ORIGINE PATRIMONIALE ET SEIGNEURIALE
A VENDRE
EIKEN EN IEPEN SCII9LFEN,
VENTE DE MEUBLES.
33 francs par an;
moins profondes dans l'âme de cette Reine ad
mirable, dont le premier cri, dans une si grande
détresse de son cœur maternel, été pour son
pays! Quel affreux malheur pour la France!
Oui ce malheur est grand ce n'est pas nous
qui essaierons de l'atténuer dans un intérêt po
litique le malheur est grand, et le pays le res
sentira profondément. Mais, un autre jour nous
trouverons le cçyjràge peut-être dénumérer
toutes les causes de sécurité qui lui restent, de
compter toutes les jeunes et solides espérances
qui ont survécu cet irréparable malheur.
Variété.
SPECIMEN DE LITTÉRATURE MONACO-CLERICALE.
Kisum teneatis amici.
A Monsieur le rédacteur du Propagateur.
Bien des gens Ypres, et je suis de ce nombre,
trouvent le Progrès souverainement ennuyeux avec
ses sempiternels parti cléricalfaction cléricale,
parti démolisseurfaction réoolutionnaire main
morte, d'une, etc., etc. Depuis longtemps je brûlais
de connaître ce qui pouvait avoir causé votre con
frère cette manie de répéter, sans se lasser, le même
refrain. Enfin j'ai été assez heureux pour trouver le
mot de l'énigme. Telles lunettes, tel article. Voici
en peu de mots ce que-je puis vous communiquer
ce sujet. Je laisse votre prudence le soin de décider
s'il convient de faire part vos lecteurs d§6 rensei
gnements que je suis même de vous fournir.
Etant parvenu, je ne dirai pas de quelle manière
me fourrer dernièrement dans le bureau de la
feuille libérale, tandis.qu'il n'y avaitâme vivante,
j'avisai sur une table plusieurs paires de lunettes.
J'allais en mettre machinalement sur le nez pour en
essayerlorsqu'à ma grande.surprise j'aperçus un
certain nombre de lettres.peintes sur les verres. Je
ne pus résister l'envie de lire cette légende, très-
singulière assurément eu égard la place où elle se
trouvait. AprèsquelqueseflTorts(lescaractères étaient
forts usés) je parvins lire parti clérical. D'autres
verres portaient les mots faction cléricale. Ces der
nières lettres étaient également presque effacées.
L'inscription parti démolisseur, que portail une
troisième paire de lunettes fabriquées récemment,
se lisait sans la moindre fatigue, l.a faction réoolu
tionnaire (1), non moins que les derniers verres, de
vait avoir très-peu servi. Sur d'autres verres je crus
connaître parti monacal,rétrograde, catholi-
que-poliligueréligieuc mais je n'ose assurer
que ce tût la vraie leçon, tellement la main dévasta
trice du temps y avait laissé des traces de son pas
sage.
Mes regards s'arrêtèrent ensuite sur un paquet de
lunettes expédié depuis peu du Grand-Orient de
Bruxelles. Il me fut impossible d'examiner soit la
couleur, soit la légende des verres d'icelles, parce
que le rédacteur du Progrès n'avait pas encore dé
cacheté l'enveloppe. Seulement je puis vous certifier
avoir lu sur l'extérieur du paquet en question Lu
nettes devant servir lors de la composition des articles
relatifs aux prochaines élections communales. Ainsi,
monsieur le rédacteur, tenez-vous pour bien et dû
ment averti. Lors des prochaines élections vous a tirez
le plaisir d'entendre débiter les choses les plus belles,
mais surtout les plus neuves.
Je vis encore dans un coin du cabinet deux man
nequins pas trop grands, mais si difformes, si
repoussants, si horribles, que tous les monstres qui
aient jamais effrayé votre imagination, comparés
ces figures hideuses, doivent passer pour des modèles
de perfection. M'étant approché pour voir ces spec
tres de plus près, je lus sur le front de l'un ces mots
terribles: mainmorte. J'ai cru voir inscrit sur l'autre:
la dime. Mais cette dernière inscription se lisait
beaucoup plus difficilement que la première. S'il
m'était permis de hasarder une conjecture sur cette
différence dans la netteté des carractères de ces étiq-
quelles, je dirai qu'elle provient de ce que l'invention
de la dîme est encore bien plus bête que celle de la
main-morte, et pour cela on a honte de la nommer
en toutes lettres quand on attaque le parti clérical.
Quoiqu'il eit>uil, il me faut ajouter que ces deux
mannequins étaVent réunis au moyen d'une bande
de carton, snr laquelle on voyait distinctement: La
fin sanctifie les moyens.
J'allais oublierFmonsieur le rédacteur, de vous
dire que sur la>Dtble se trouvait une superbe séri-
nelte».oadeaq^qe pense de papa VObservateur de
Bruxelles. Déjà d'une main timide j'avais levé le
(1) Allusion aux votes révolutionnaires émis il y a peu de temps
par nos chambres.
couvercle et, après m'être assuré qu'elle ne devait
fairë entendre qu'un air unique, celui du parti clé
rical, je me disposais tourner la manivelle
manche d'argent, lorsque dès bruits partis d'un ap
partement voisin me firent juger qu'il était prudent
de déguerpir au plustôt.
Ypres, le 12 Juillet 1842.
Le Propagateur.)
Pour y construire un MOULIN A VÈNTun
Terrain supérieurement bien situé, sur une émi-
nence dominant tout le pays environnantune
lieue d'Ypres, contre la chaussée d'Ypres Menin.
Dans un rayon d'une lieue il n'existe aucun autre
moulin.
11 y aura de grandes facilités pour la construction
et on pouriait y joindre plus ou moins de terres
cultiver.
Pour plus amples informations, s'adresser au
bureau du Notaire VAîV EECHL1SYpres,
Cloîlre-S'-Martinn° i.
FERME
SITUÉE
EN MASSE OU PAR PARTIES.
Le Notaire FOBHE§'F, de résidence
Wervicq-Belgique, vendra publiquement avec gain
de mise-à-prix et d'enchèresla belle Ferme
autrefois seigneurie de Berne-Coutre située
Wervicq—Belgique,contenant selon titres 48 hectares
25 ares 7y centiares (27 bonniers ancienne mesure
locale) et suivant le mesuTâge qui vient d'en être
fait, .87 hectares Gy ares,y5 centiares (<b bonniers
y7o verges eu manoir,jardin, fossés, pâtures, pi ai—
ries, bonnes terres labourables et bois, le tout conl igu
et occupé par MM. façon frères et sœur, par bail
finissant pour les terres le premier octobre 1848 et
pour les manoir et herbages, le premier mai suivant.
Celte propriété qui ne forme qu'un seul bloc, a
un quart de lieue de la ville de Wervicq, est des plus
belles de l'endroit; placée dans un site agréable et
fertile, un vaste enclos de beaux fossés permet d'y
annexer une maison de campagne.
Elle se vend en masse ou par parties détaillées par
affiches.
La mise-à-prix est fixée au Mardi 2 août i84j et
l'adjudication au Mardi ifi du même mois, cinq
heures du soir, en Y hôtel du Lion êfii/ic audit Wervicq.
Les titres et plan figuralifsonl déposés, l'inspec
tion des amateurs, en l'étude dudil Notaire
FO BREST.
GEZAEGDE
D1ENENDE VOOR R1BBEN EN BALKENJ
TU
Dingsdag, 26" July i842,ten 2 uren namiddag, zal
men verkoopeu, te welen: 70 koopen vierkanle ge-
zaegde eiken stukken Houl vau 6 en 4 duim eiken
Bàîkeri van aile lengden; iepeu Plankeu van 3 duim;
3o koopen iepen en eiken Seholl'en.
Bit Hout kan dagelyks bezigtigd worden; het is
liggende langs den vaerl, by de herberg sieur Ronte,
aen de Boesing-brug, alwaer de verkoopirîg zal ge-
beuren noglans er liggen 00k eenige eiken ribben
eu scholfen op de hofstede sieur Desegher en by de
wageinnaekery van P. Godderis, beide nevens de
plaets van Boesinghe, die naer dies aldaer zullen
verkocht worden.
Deze verkooping zal gebeuren met tyd van be-
taling mits slellende solvabele medekoopers en
op de conditien voortelezen door den Greffier
PECHEL, te Boesinghe, die met de verkoo
ping en ontvaugst belast is.
Le 25juillet i84î et jours suivants, le matin
10 heures et l'a près-midi 2 heures, il sera
procédé la maison mortuaire de M. ANDRE DE
GHEL('KE,rue delà Bouche, Ypres, la vente
des Meubles consistant en tables, fauteuilschaises,
secrétaires, commodes, bois de lit, tant en acajou
qu'en cérisier garde-robes literies linge de
ménage porcelaià^s batterie de cuisine une
provision de bon vin de différentes qualités. Une
grande quantité de bois brûler, une collection de
livres de littérature et autrés une voiture dite
char-à-bancs deux roues très-commode et
solide, un chariot ue campagne presque neuf et
beaucoup d'autres objets.
Le cbar-â-bancs *el le chariot se vendront le
mardi deux heures de relevée et ensuite les livres
et le vin.
JOURNAL DE GRAND FORMAT, QUOTIDIEN.
FR. 1,80 PAR TRIMESTRE, EN SUS POUR LE PORT.
Le GLOBE compte bientôt un an d'existence et
plusd'abontiés qu'aucun aulreJournaldela capitale.
LA GAZETTE DE BRUXELLES,
Édition économique du GLOBE, sans les Feuille
tons, paraissant tous les jours, ifi fr. par an 4 fr.
5o c. par trimestre, plus 1-80 pour le port en pro
vince.
LA GAZETTE DE BRUXEU.ES est expédiée lous les matins
pour la province par le 2e départ des chemins de fer.
Elle douue toutes les nouvelles publiées le jour même par les feuilles
du malin et celles qui parviennent par ht correspondance.
On s'abonne Bruxelles, Montagne-aux-IIerbes-Potayères, 25, et
dans tous les bureaux des postes, et chez tous les libraires et corres
pondants.
REKENDMAKING.
Men verwittigd een ieder dat de Définitive Toe-
wyzing der goederen afhangende van de erfenisse
van M. DE COSTER, le Ypren, vastgesteld is op
Zatbruag, 2 3- July i84i, ten i lire namiddag, in
de hostelry het Zweerd, op de Groote mai kt, te
Ypren. Elk zegge het voorts.
AVIS AUX IMPRIMEURS.
EN THES—BON ÉTAT,
A VENDRE des conditions très-avantageuses et
avec facilité de payement.
S'adresser au bureau de cette feuille.
Etat Civil tT Ypres. Du 10 au 16 Juillet inclus.
{Sexe masculin. 3
r, 6.
tenunin o
MARIAGES.
Néant.
décès.
Seys, Jacques-Louisâgé de 52 ans, chasseur au h régiment de
chasseurs pied, en garnison Anvers, époux de Sophie-Joséphine
Roelaudt, décédé Anvers le 27 septembre 1841.
Rosoor, Antoine-Joseph, âgé de 24 ans, musicien au 8e régiment
d'infanterie, domicilié Ypres, décédé Gaud le 6 octobre 1841.
RyckaseysFouis-Hubert, âgé de 59 ans, célibataire, domicilié
Ypres, sous-lieutenant au 2e régiment d'infanterie, décédé
Mous le 7 janvier 1842.
Verschave, NI a rie-Thérèse-Sophie, âgée de 55 ans sans profession
épouse de Jean-Baptiste Suiagghe, Graud'Place.
PailliaertPierre, âgé de 54 ans, journalier, domicilié Ypres,
décédé Bruges le 20 février 1842.
GlissonThéodore, âgé de 60 ans, piafonneur, domicilié Ypres
décédé a Hemixem le 28 avril 1842.
Aernout, Cattiériue-Victoire, âgée de 76 ans, dentellière, veuve de
Chai les-Joseph Beun, rue des Plats.
Kestelout, Jeanne-Thérèse, âgée de 41 ans, couturière, célibataire,
rue de Mcuin.
- Sexe masculin. 2
Enfants au-dessous de 7 ans. 5.
n teinimn 3 J
Ypres, imprimerie de LAMBIN,Fils,éditeur, rue du Temple, 6.