DIS ACTIONS ORIGINALES ADJUDICATION DÉFINITIVE ADJUDICATION. M. Delacostel'ancien ministre du roi Guillaume prononce un discours par lequel il s'attache dé montrer que les communes ne peuvent s'occuper de l'instruction publique en l'absence d'une loi spé ciale. L'ex-minislre nous parait jouer la comédie ou si telle était sou opinion, quand il était membre du cabinet du roi Guillaume, il doit avoir trahi.ee mo narque, la révolution. FRANCE. 21 ii i ijj il il PORTÉE A 101,000 FRANCS. DU DOMAINE DE GEYERAU De la Rente «le I*fabeiil»rim, et «In iiiagiiifi«iiie hôtel, Voklabruch, min«.«tration dirigeant 1 école etiisq des moyens propres amener •"l'exécution de la loi. v Lorsque les abus constatés constituent la non-exécution de w Tune des conditions essentielles de la loi et que l'autorité dirigeant l'école se refuse les faire cesser, les subsides communaux, pro- vinciaux ou de l'état sont retirés par un arrêté royal motivé et in- seré au Moniteur. M. Dechamps pense que la nouvelle rédaction du ministre apporte un trop grand changement l'éco nomie de la loi, pour pouvoir continuer la discus sion sur cet art. 21. M. Deoaux, dansun discours très-étcndn, attaque le projet de loi. Il trouve qu'il est très-obscur et pas sablement énigmatique. La loi présentée en 18 34 avait été adopté l'unanimité dans les sections. La section centrale a donc formulé dans son sein, un nouveau système. C'est un procédé inoui. Personne alors ne soutenait que l'enseignement de la morale rentrait dans le monopole religieux, réservé au clergé. M. Dechanips ne veut plus de co mités, ils ont cependant été très-utiles. Il renvoie M. le rapporteur au livre'de M. Cousin, où il verra entre autres choses, que le clergé est soumis au pouvoir civil en Prusse et en France. M. Dechamps se plaint de ce qu'on veut mettre le clergé en étal de suspicion vis-à-vis de la nation. Il déclare que celte influence du clergé ne peut être nuisible surtout M. Dechamps qui, sans cette in fluence, ne siégerait plus comme mandataire de la nation. M. Ferhaegen déclare qu'il est prêt d'accorder au i clergé tout ce qu'il demande, s'il veut se soumettre la législation française. Là, il y a les appels comme d'abus, lorsque le clergé dépasse les limites de ses droits. Quand on parle de la France, c'est tort on ne compare pas des choses dissemblables. M. Lebeau dans un discours très-éloquent et plein de vues élevées, déclare que le clergé ne peut exci- per d'un droit absolu l'instruction primaire. Si on veut ressusciter l'ordre du clergé, 011 doit le consul ter. Le concours du clergé est indispensable, mais il 11e peut être au prix des droits du gouvernement civil. M. le ministre tâche force de subtilité, d'échap- per la logique pressanlede M. Lebeau qui croitque cet article doit être amendé. Séance du 10. A l'ouvert ure de la séance, M. Rogier prononce un discours éloquent et énergique contre le projet de loi de M. Dechamps. Il prouve que le projet présenté par lui en 18 ii, était loin de faire aussi bon marché des droitscJu gouvernement. Dans le nouveau projet l'administra lion provinciale ne figure que pour la forme. A la place des comités, on met des inspec teurs cantonaux et provinciaux. Il 11e s'extasiera pas sur cette disposition nouvelle, il voudrait savoir au paravant ce que seront ces inspecteurs et ce qu'ils feront. Il craint que la réconciliation dont on parle ne aorte pasde la loi qui est soumise la chambre. Il la désire, mais ne l'espère pas, quand il voit que l'on donne tout au clergé et que le pouvoir civil se lie les mains. 11 y a loin de la la transaction de i834. M. le ministre s'attache réfuter le discours de M. Rogier, mais il est loin d'y parvenir. II esquive assez habilement la difficulté, mais l'intention de tromper le pays est manifeste el ne peut plus se cacher. M. le ministre des affaires étrangères prononce un discours diamétralement opposé ce que vient de dire MjPîïotjif ht. Ferhaégm rÀlève cette opposition. Il ne sait qui il doit A demande ce qui arriverait si le clergé s'fffisaj^&Jdopler la doctrine des jésuites Justùm est yieéàrjfjt-eges impios. Tout le monde se rappelle que nvÂ/seulemun t cette maxime a élé pixxhêeviÙjÈbt-iJue plusieurs assassinais constatent meine, qu'elle a été mise en pratique. M. le ministre. immoral et j EXTERIEUR. chambre des demites. -Séance du 10 aoilt. La séance est ou verte 2 heuVes. Le procès-verbal est adopté. A 2 heures i/i, les députés sont encore en très- petit nombre. Les tribuues réservées au public sont presque vides. Le président ordonne aux huissiers d'aller avertir les députés qui sont dans la salle des conférences. Les députés 11e tardent pas venir prendre place. Le président au tir nce qu'il va donner communi cation du projet d'adresse. En voici le texte Sire, Quand la chambre des députés vous a vu sur monter la douleur qui vous accable pour venir au milieu de nous chercher des consolations comme père, et accomplir un Revoir cuiiime roi, elle a senti que vous lui donniez lui grand exemple. Cet atten drissement de cœur eUcette force d'âme qui vous poussaient ce jour là d^ns lu sein du peuple, condui sent aujourd'hui les représentants de ce peuple au tour de vous. Vous avez perdu un fils! la France a perdu un règne. Le providence vous force la bénir encoreen vous .montrant les fils qu'elle vous a laissés.Les grandes qualités du prince enlevé au trône ne vèulenl pas de nous d'autre éloge que le sentiment de ce vide laissé par sa mort entre deux règnes. L'histoire lient compte des espérances elle a sa justice indépendante de la destinée. Ce prince y aura une place marquée par les larmes d'une nation. Oui, la nation entière s'est associée au deuil du père, aux pensées du roi. Elle s'incline devant celte mère qu'elle n'essaie pasde consoler elle adopte cet le princesse qui son veuvage 11e laisse pour trône et pour patrie que le tombeau de sou époux.et l'avenir de ses enfants! Mais si nous résumons dans nos sentiments la dou leur d'un peuple qui s'attendrit avec une famille, ne représentons-nous pas aussi cette nation impéris sable qui ne fléchit sous aucune catastrophe, el qui voit toutes les choses humaines du point de vue de la perpétuité. Nous rappellerons donc notre sang-froid el notre impassibilité pour examiner comme députés, les mesures nécessaires la continuité et l'exercice régulier de l'autorité royale pendant la minorité de l'héritier du trône. Sire! Les peuples ont une âme et ressentent les afflictions comme les rois. Mais, ces épreuves, quel que sévères qu'elles soient, ne prendront jamais la France au dépourvu de prudence, de patriotisme et de fermeté. Elle viL dans ses institutions. Les grands sentiments nationaux sont les grandes forces. La France veut être libre, forte, éternelle. A chaque crise qui la menace ou qui l'ébranlé, elle grandit et s'affermit sur elle-même. II est beau de voir un tel peuple s'incliner religieusement sous la main de Dieu, puis après avoir porté le oeuil el fermé avec vous la tombe ouvertesi près du trône, repren dre sa tâche interrompue par la mort, conserver sa foi dans l'avenir et achever ses institutions. de la nd qu'il croit un enseignement fÂnipossiblede la part du clergé. Si le lait e.yj^W^jirîfejè^terail sou concours. La séankesÇWésVr.j DE BERNE-COUTRE, bien d'origine patrimoniale ET SEIGNEURIALE a WERVICQ (Belgique). Mardi 3o Août i84-2, (au lieu du 11> jdoûl comme on Va annoncé d'abordj, cinq heures de relevée, en Vllotel du Lion Blanc Wervicq le Notaire EORREST; résidant en celle ville, procé dera i'aujudica'iion définitive, avec gain d'enchères, de lu Fe>me, autrefois seigneurie de Berne-Coutre, située Wervicq (Belgique)conte nant selon titres, 3* hectares 2.5 ares 79 centiares et suivant le mesurage qui vient d'en êtie fait, 87 hectares 69 ares y5 centiares en manoir, jardin fossés, patûres, piairies, bonnes terres labourables et bois, le tout conligu et occupé par MM. Façon frères et sœur, par bail finissant pour les terres le premier Octobre 184.3 et pour les manoir et her bages, le premier Mai suivant. Cette propriété qui ne forme qu'un seul bloc, un quart de lieue de la villede Wervicq,est des plus belles de l'endroit; placée'dans un site agréable et fertile, un vaste enclos de beaux fossés permet d'y annexer une maison de campagne. Les litres et plan figuratif sont déposés, l'inspec tion des amateurs, eu l'étude dudit Notaire FORREST. Le Samedi, 20 Août 1842, 2 heures de relevée, en l'Auberge les Trois Rois, sur la Grand'Place Ypres, il sera procédé par le notaire R EÎÏTÏj I'Adjuoication d'une très-belle FERME patrimo niale, contenant parmi lieu manoir, jardin potager, pâturages, terres labourables et prairie 10 hectares, 68 ares 36 centiares, située en grande partie sur le territoire de la ville d'Ypres et le surplus en la commune de ZiJlebekeoccupée par le sieur Benoit Lefeoer au prix annuel de 522 francs 45 centimes, outre les impositions. Mise prix 25,200 francs. Les conditionsde la vente et le plan figuratif de la Ferme sont déposés en l'éludedu Notaire prénommé, Petite Place n" 26, Ypres. POUR LE TIRAGE PAR LA VOIE du SORT et 31,000 gains accessoires, QUI AURA LIEU LE 3 SEPTEMBRE A VIENNE, Se distribuent avec Prospectus, aux conditions suivantes: Une seule 20 fr.; cinq et une rouge 100 fr; onze et deux rouges 200 fr.; dix -sept et quatre rouges 300 fr. La maison soussignée soignera exactement les intérêts de ses corres pond3 et leurfera parvenir les listes; elle se charge du recouvrement. J.-W. OPPENHEIM et O, Francfort stM. KL- Êtat civil d'Ypres. Du 7 au 13 Août iuclus. !Sexe masculin. S féminin 3 NAISSANCES. 8. mariages. FournierA utoine-Josephâgé de 54 ans, ébéniste, et Goumant Marie-Cathériue, âgée de 54 ans, couturière. PhilippaertFrançois-Joseph Adolphe, âgé de 20 ans, maçon, tt Euiéreuce-C uns tance Breyneâgée de 20 ans, dentellière. décès. Caes, Léopold, âgé de 37 ans, garçon brasseur, époux de Marie-Anne Ghysel, rue de Menin. VlaernynckWilhelmiiie-Julien ne âgée de 13 ans 6 mois, rue de Lille. De IVaele, Fiançois Joseph-Jean, âgé de 70 ans, cordonnier, époux de Marie-Françoise Yerdoeiie, rue de tMeuiu. Veibeke, Petrouille, âgée de 80 ansparticulière, veuve de Jacques De Vos, rue de iiauwekind. i-l Sexe masculin. 5 r Enfants au-dessous de 7 ans. f féminin 1 J Marché d'Ypres du 13 Août IB42. NATURE -ï Prix Par DES GRAINS, LÉGUMES, VIANDES ET PAIN. s -ç O FR. C FH. C. Froment par rasière. 2-10 22,00 Seigle id. 24 13,00 1> Blé noir id. n id. 25 19,20 id. 32 8,75 Femmes de terre id. 10 4,00 Idem blanches w id. 18 3.00 i) Foin vpar 100 livres.) par cent liv. J) 0,00 Paille id. id. 0,00 l> Beurre frais par kilo. 0,00 1.01 Idem A saler. id. 0,00 0,00 id. 1> 0 00 1,00 Vache id. 0,00 0.98 idt 0,00 1,10 id. 0,00 0,98 id. 0,00 0,96 id. 00,0 0,26 Vprès, imprimerie de LAMBIN Fils,éditeur,rue du Temple,6.

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 4