NOUVELLES DIVERSES.
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cette fête innovée laquelle on ne peut refuser
in certain degré d'excentricité.
S. M. est partie le 2 de ce mois, par un con
voi spécial du chemin de fer pour le camp de
Beverloo Un personnel assez nombreux et une
suite d'équipages accompagnent S. M.
M. le ministre de la guerre sur là proposition
qui lui a été faït'e'par M. l'inspecteur-gértéral
du service de santé vient de faire confectionner
des appareils destinés administrer des secours
aux noyés une de ces baisses de secours a été
déposée dans chacun des hôpitaux et infirme
ries militaires du royaume,
i
Malgré les avis officiels publiés dans les jour
naux il continue^, parvenir aux administra-
lions publiques un grand nombre de pétitions
non timbrées. Conformément aux ordres for
mels des différents'tjpinistresces requêtes ne
reçoivent aucune suite et sonU renvoyées, aux
signataires.
S. M. la reine des Belges vient d'accorder
M. Léon Hayois de Bauffa une honorable gra
tification accompagné^ ujjmleltre très-flatteuse
en témoignage de sa4|atLsfàction pour le vo
lume de poésie que le jeuTne poëte a publié.
Voici quels sont, pour la ville de Bruxelles,
les conseillers communaux dont le mandai ex
pire cette année
M. le chevalier Wyns boitrgmestty M.
Doucet échevin et MM. les conseillers Van
Volxem (ministre de la justice) Bourgeois,
Froidmond Mastraeten De Page, Van Gaver,
Schumacher, Vander ElstGilbertDefacqz
Marcq Michiels et Slevens.
INONDATION DE FECAMP ET DU PAYS DE CAUX.
Voici tes détails que publie le Progressif Cauchois
sur l'inondation de Fécamp:
«Le ifj'septembre, 1111 terrible désastre est venu
jeter l'épouvante dans la ville de Fécamp, après une
nuit pendant laquelle des torrens de pluie étaient
tombés-sans interruption.
.«.Vers cinq heures du matin, il Fut facile de re
connaître qu'il n'y avait aucun moyen d'échapper
l'inondation les caves de plusieurs maisons situées
dans le bail, étaient déjà remplies d'eau; l'alarme
fut donnée dans la ville et des marins arrivèrent eu
toute -hâte, portant des embarcations sur leurs épau
les. Jusqu'à 6 heures l'inondation fitd'épouvantables
progrès, sans qu'il fut possible d'y apporter d'autre
remède que de déboucher l'entrée du Martinet,
obstruée chaque instant par les herbes arrachées
du sol et des débris de toutes sorlçs. Cependantles",
habitants qui étaient restés aux élages'supérieur^ de
leurs maisons, voyant que l'eau m&nteit toujours et
avec une effrayante rapidité, privent le parti d'aban
donner leurs demeures.
«Ce fut un spectacle singulier que de voir dés
^canots se promener dans nos rues, presque fa-Jiau-
teua» du premier étage, et recueillant de§ hommes, A
des enfants, des femmes, qu'ils allaient ensuite dé^..
poser danses endroits que l'inondalioun'qvqït point
encore' atteints. Les embarcations', lôùlefôià, ne^
pouvaient' point pénétrer partout, et C'est en esca
ladant les toits et les murailles.-qu'oïl parvint
jusqu'aux habitations situées dans les'cours, et qu'on
put réussir retirer les personnes quelles conte
naient.
A sept heures, l'eau avait atteint sa plus grande
hauteur, qui dans certains endroits,.;BÇ #tçiqvaii pas
"A.1,,1 x,':.
Nous apprenons l'instant que les deux ba
taillons du 10rae régiment de ligne en garnison
Bruxelles depuis 1837 viennent de recevoir
l'ordre de se tenir prêts partir samedi pro
chain 8 octobrepour aller tenir garnison
Anvers. C'est avec regret que la capitale verra
s'éloigner de ses murs ces deux braves bataillons
dont la conduite a toujours été exemplaire.
Nous espérons qu il en sera de même des ba
taillons du 3mequi se trouvent maintenanlà
Anvers et qui viennent remplacer leurs frères
d'armes Bruxelles.
Le tirage au sort du cheval qui, par les sta
tuts de la Société d'encouragement pour l'amé
lioration des races des chevaux et le développe
ment des courses en Belgiquea lieu chaque
année, a amené le n° 338 et a donné M. le
baron de Broeck de Namur un beau cheval
noir deux mains, presque de pur sang, âgé de
5 ans, provenant du haras de Cambron.
Tous les membres des commissions d'agricul
ture, ont reçu celte année, de la part du gou
vernement, de là graine de tabac de Manille.
Dans presque toutes les communes celte plante
a été cultivée, pour la première fois, avec un
plein succès. Le produit du tabac de Manille ne
laisse rien désirer, il est d'une bonne qualité,
et sous tous les rapports il surpasse les tabacs
cultivés jusqu'ici en Belgique.
—^OI?
Nous apprenons que le comte de Hamal, at
taché la légation belge près de la cour de Da-
nemarck, épousera incessamment Mlle la com
tesse de Bark jeune femme d'une rare beauté
appartenant l'une des plus anciennes et des
plus illustres maisons de la Suède. (J. d'Anvers.)
Au premier octobre, il y avait la prison des
Petits-Carmesquatre condamnés aux travaux
forcés perpétuité, et vingt-deux détenus pour
dettes.
M. le lieutenant d'artillerie Félix Van Aeffen-
den, décoré de la croix de fer, est décédé le29
septembre Uccle, l'âge de 31 ans, après une
longue et douloureuse maladie.
avec fracas. Il en fut ainsi pendant une heure en viron,
puis Je torrent se creusa une issue dans les carrières
et s'y engouffra avec force, pour se jeter ensuite par
vingt endroits dans la Retenue. Peu peu le volume
(l'eau diminua et la pluie cessant, il ne resta plus sur
tout le parcours de l'inondation qu'une épaisse cou
che boueuse, jonchée d'arbres fruitiers, de meubles
et de marchandises.
Pendant ce temps, les rivières de Valmont et de
Gauzeville débordaient et causaient d'épouvantables
ravages. La filature de M. Huet, Sainl-Valery, eut
éprouver un choc terrible: le massif de la pompe
fut entraîné et la machine brisée entièrement. Le
toit de la carderie s'écroula ensuite, ainsi qu'un
pignon du bâtiment principal.
Là ne s'arrêta point le fléau dévastateur, et,
comme dans l'autre partie de la ville, les obstacles
offrant la plus grande garantie de résistance durent
tomber devant lui. Là aussi les rues furent transfor
mées eu rivières, et, l'heure où nous écrivons, il y
a encore un mètre d'eau dans la rue Arquaise, près
du pont, et les barques portent des vivres aux habi
tants séquestrés dans leurs maisons.
Un vieillard infirme a été noyé dans son lit, où
il a attendu la mort courageusement, pendant que
sa malheureuse femme se sauvait par une fenêtre.
«Parmi les habitations qui ont le plus souffert,
on cite celles de MM. Berlin, Bénard, Decultot,
Aubin, dans le Bail; de MM. Leclerc et Griot, rue
du Havre. La poste aux lettres, le greffe de la justice
de paix, la gendarmerie, ont éprouvéaussi de grands
dégâts. Les régistresles papiers qui se trouvaient
dans ces maisons ont été enlevés.
Parmi les personnes qui se sont le plus distin
guées, nous aimons àciter parliculièrementle briga-
dierde gendarmerie Coquel, qui, bien que blesséaux
reins la suite d'une chùleet malgré la position
désespérée de sa femme qui a été enlevée sans con
naissance de son domicile, n'en continua pas moins
se multiplier partout oùil y avait quelques secours
porter. Nous devons aussi une part d'éloges aux
marins et aux charpentiers, qui n'ont cessé de tra
vailler avec un courage que rien ne pouvait arrêter.
Quelques douaniers ont fait également remarquer
leur dévouement au milieu d'une population rivali
sant tout entière de zèle et d'abnégation.
Les nouvelles de la campagne 11e sont pas moins
alarmantes. Partout où l'orage s'est fait sentir, les
cours sont inondées, les digues rompues, les bâ
timents engloutis. Dans plusieurs localités, les
semences confiées la terre ont été balayées, les
arbres déracinés, les champs sont unis comme s'ils
avaient été roulés.
Un petit bois-taillis, situé sur le versant d'une
colline Maniquerville, a été porté dans le fond de
la vallée parla violence de l'avalanche- De véritables
lacs d'eau séjournent sur le plateau.
Au hameau du Mont-Rôti, douze maisons ont
été renversées. Une ferme a été envahie jusqu'à la
hauteur des toits la récolte contenue dans les gran
ges est entièrement perdue.
Au hameau de la-Haute-Folie, 011 n'est parvenu
sauver la veuve Gilles et ses enfants qu'en prali-
quant une ouverture dans la toiture.
C'est partout une affreuse désolation. Aux Loges,
une maison a été renversée et beaucoup d'autres
menacent ruine. Une "malheureuse femme a perdu
la vie. A Vaucotle, trois maisons se sont affaissé*es,
et ont enseveli sous leurs décombres cinq personnes,
dont les corps ont été trouvés quelque temps oprèsl
«AYport, les maisons qui s'étendaient depuis
l'église jusqu'à-la mer ne sont plus qu'un moncéau
de ruines, et l'on porte six le nombre des victimes:
L'uniqùe rjje d'.Yport a été dévastée aussi. Une-
maison située Son-extrémité, ayant été détruite.de
fond en comble, ses débris, poussés avec violence
par le torrent qui grossissait chaque instanteu
ont. démoli plusieurs autres. Une habitation ^située
l'autre extrémité de la rue a été entraînée-"à la
mer avec ses habitans, qui n'ont pas.eu le temps de
se sauver. P.resque partout, les récoltes rentrées ont
1 éWsubmer'gées et-enle.ve'es.
- '«'A Elretat, six maisons se sont écroulées, et jus-
<qn'à. présent cinq personnes ont péri.. Les eaux,
'retenues par la digue, montaient toujours les habi
tans se sont réfugiés sur les hauteurs.
On assure que plus de i5o maisons sont inha-r-
hitablesj et 4o sont tout fait ensevelies dans. la
vase. Il était impossible d'arriver .à'.Etretat, sans
risquer sa vie; des ravins sont cqinblés par la vase,
et des excavations de plus-de vingt mètres se sont
formées dans plusieurs endroits. On attend dans la
plus grande anxiété 1 arrivée d'un ingénieur, avant
d'entreprendre aucun travail pour faire écouler
l'immense nappe d'eau au-dessus de laquelle on
n'aperçoit plus que des toits.
A Fécamp, c«V travaille déblayer du limon et
des objets qui les' encombrent, les maisons dont
plusieurs sont encorp inhabitables. Dans quelques-
unes, l'eau est encore jusqu'à l'entresol. La grande
rue est entièrement défoncée." L'épouse du maire,
en se sauvant du premier étage dans une chaloupe,
a failli se perdre, celle embarcation entraînée par la
violence du courant ayant chaviré. Une seule per
sonne a péri. Sur la rivière qui descend dans là ville,
on voit flotter des meubles, des débris, des bestiaux
et autres objets qui viennent de plus loin.
Les journaux hollandais publient le pro
gramme des fêtes qui seront données l'occa
sion du mariage de la princesse Sophie avec le
duc héréditaire de Saxe-Weimar. Ce prince est
arrivé samedi la Haye.
La population générale des Etats-Unis s'est
élevée pendant la dernière période décennale
de 12,866,000 habitants 17,063,000, c'est-
à-dire plus de 33 p. c. Sur ces 17 millions d'ha
bitants 011 compte 14 millions et demi de
personnes libres et 2 millions et demi d'esclaves
ou individus de couleur.
Sur les 14 millions 1/2 d'individus libres
4,800,000 personnes sont engagées titre de
maîtres ou principaux ouvriers artisans, etc.,
dans les travaux soit agricoles soit industriels
ou exerçant des professions libérales.
L'agricultureà elle seule emp!oyait3 millions
717,756 personnes, le travail manufacturier oc
cupait 796,545 personnes, le commerce et les
échanges 117,575, la navigation marchande
89,092, l'arméesoldée(retraités compris) 20,796
et enfin les diverses professions libérales 65,236.
Le capital engagé dans l'industrie manufac
turière ne dépasserait passuivant le récense-
menl officiel, 1 milliard 434 millions de francs.
La moitié au moins de cette somme s'applique
rait aux travaux ayant pour matières premières,
le colon, la laine, les grains (la moulure), les
bois, les huiles (scieries et huileries).
On écrit de Mons Les travaux de la
salle de spectacle sont en ce moment poussés
avec beaucoup d'activité, afin que les toitures
puissent être terminées avant la mauvaise sai
son.
Dans son audience du 29 septembre, la
Cour de cassation a sur les conclusions de l'a
vocat-général, et après un délibéré d'une heure,
annulé l'arrêt de la Cour d'assises de Riom qui
a condamné mort Jacques Besson coupable