A 31 O At a a 3.
E.\ ERVEU,
10£ EMISSION D'ACTIONS
FRANCE.
Variétés.
Avis au l*ul»lic.
lin professeur de langues
d'avoir assassiné M. Marcellange, et a renvoyé
l'affaire devant la Cour d'assises du Rhône pour
être jugée de nouveau.
Par suite de la cassation de l'arrêt relatif
Jacques Besson le procès qui doit avoir lieu
devant la cour d'assises de Lyon va exciter une
bien grande curiosité. Plusieurs mystères d'ini
quité, on s'en souvient, sont restés dans l'obscu
rité devant la Cour d'assises de Riom. On croit
que les dames de Marcellange, sur la tête des
quelles l'opinion publique fait peser de terribles
soupçons, ne comparaîtront pas devant le jury
de Lyon on pense qu'elles ont quitté la France
pour n'y plus revenir, l'exemple de leur
femme de chambre. Quoiqu'il en soit, la curio
sité sera éveillée au plus haut point par ce
drame judiciaire qui rappelle le crime affreux
du Glandier.
Un carossier du quartier <Jes Champs-
Elysées fait maintenant des voitures sans roues.
Tous les jours il en met une l'essai dans la
grande avenue. La caisse repose sur un élégant
traîneau très-habilement conçu II assure que
le tirage est moins grand que celui d'un fiacre
quatre roues; Il y a d'ailleurs un avantage
immense, c'est celui de n'être aucunement ca
hoté et puis ce genre de véhicule ne détruira
pas le pavé.
La mort a récemment enlevé le plus riche
propriétaire de la Guyane française issu d'une
famille belge M. C.-F. deKerchove chevalier
des ordres de Saint-Louis et de la Légion-
d'honneur ancien officier supérieurd'artillerie,
dernier descendant de la branche de Kerchove
des barons de Wotonoriginaire d'Audenarde
qui s'est établie en France sous Louis XIV. On
rapporte que ce colon faisait un digne usage de
son immense fortune en secourant les pauvres.
Il a laissé une fille qui a épousé M. de Saint-
Quentin membre du conseil colonial de la
Guyane française.
EWÉRIEl'R.
La famille royale est arrivée le 2 de ce mois
aux Tuileries de retour du château d'Eu.
Le séjour du roi Eu paraît avoir £u la plus
heureuse influence sur sa santé. Jamais sa ma
jesté ne s'était mieux portée.
Dans une correspondance qui a eu lieu
dernièrement entre le pape et le cabinet des
Tuileries, S. S. après avoir porté aux nues
l'administration de M. Guizot, ajoutait sous
forme d'insinuation qu'il espérait que son ex
cellence finirait par entrer dans la véritable voie
du salut et qu'il renoncerait au protestantisme.
M. Guizot répondit qu'il offrait tous les jours
ses prières au ciel pour la conversion de sa sain
teté.
Des lettres particulières arrivées depuis
deux jours des divers points du littoral de 10-
céan annoncent qu'un grand nombre de bâti
ments ont été jetés la côte pendant les derniers
ouragans.
On nous écrit de Besançon que le roi de
Prusse a reçu le 2(1 septembre, au Saut du
Doubsles autorités locales de Pontarlier, et
leur a fait l'accueil le plus gracieux. S. M. a
particulièrement entretenu le sous-préfet de la
perte douloureuse que la France avait faite dans
la personne du duc d'Orléans, et s'est informée
avec le plus grand intérêt de la santé de Mme
la duchesse d'Orléans, en ajoutant que ses rares
avaient laissé en Allemagne les souve-
honorables et les plus flatteurs.
[Moniteur Parisien
nommé M. Pageot ministre plé-
let la chargé, en cette qualité, de
ferim de la légation Washington
jsence de M. Bacourt.
a reçu plusieurs lettres de M. Boyer,
président de la république d Haïti. Il dit qu'on
lui a appris les bruits répandus en France, d a-
près lesquels on suppose la république Haï
tienne l inleution de profiter du dernier trem
blement de terre, qui a ruiné une partie des
habitants de 1 île, pour demander un atermoie
ment de plusieurs années et ne pas payer la
dette qu'on doit encore la France.
M. Boyer ajoute que rien n'est plus loin de
sa pensée qu'une pareille conduite. II.perdrait
plutôt sa présidence et la vie même que de
manquer ses engagements. D'ailleurs, ajoute-
t-il, le capital de la dette Haïtienne est bien di
minué, et il ne faudra plus de longs efforts pour
l'amortir entièrement.
Les ministres reviennent successivement
leur poste, M. le maréchal Soull est arrivé
le 29 septembre. On attend dans 2 jours M.
Duchâtel, et M. Guizot a quitté sa résidence
d'Auleuil pour se réinstaller au ministère des
affaires étrangères.
On sait que M. R.-J. Van Maldeghem a été ré
cemment nommé membre de la Congrégation et
Académie de Musique de Rome.
C'est par l'intermédiaire de M. l'abbé Baini, maître
de chapelle de S. S., que l'Académie a eu connais
sance des compositions de musique religieuse et de
plain-chant de notre compatriole, entre autres d'un
'Stàhat Mater grand orchestre, de la Messe des
Anges récemment publiée, ainsi que de plusieurs
morceaux la Palestrina, etc. C'est après l'exécution
qui en a été faite dans des églises de Rome que
l'Académie, a accordé M. Van Maldeghem celte
distinction dont elle est avare. La lettre particulière
qui accompagnait le diplôme contient les témoigna
ges les plus flatteurs pour le nouveau membre et
insiste sur le mérite de sa musique sacrée. Cette
lettre commence ainsi; Les précieux talents dont
vous êtes doué, Monsieur, et le génie que vous
montrez pour l'art et la science musicales, parti-
culièreraent dans les compositions de musique
sacrée dont vous avez donné des preuves non
équivoques, ont décidé la Congrégation et Aca-
démie vous nommer membre, etc.
Voici le diplôme qui a été délivré M. Van Mal
deghem
Société et Académie des maîtres et professeurs
de musique de Rome, sous l'invocation de Ste.-Cecile.
NousPrimicier et Gardiens-Présidents de la
Société et Académie des maîtres et professeurs de
musiquedeRome.sous l'invocation de Sainte-Cécile,
considérant que c'est uné chose honorable et conve-
nabledecompter parmi les membresde notre Société
et Académie des personnes distinguées qui cultivent
avec un heureux succès l'art et la science musicales,
qui ont donné des preuves de leur savoir en celLe
science, et qui la favorisent de tous leurs moyens,
et, voulant donner un témoignage pu 1)1 ic de notre
estime aux rares talents de M. R.-J. Van Maldeghem,
de Bruxelles, nous l'avons élu l'unanimité, et nous
le nommons de notre Congrégation et Académie,
dans la classe des membres honoraires étrangers, et
nous lui accordons tous les honneurs, prérogatives,
droits, privilèges, suivant les lois, statuts et leurs
ampliations et déclara lions, approuvées par plusieurs
cardinaux nos protecteurs, dans les assemblées gé
nérales, et confirmées par les brefs spéciaux des
souverains pontifes Innocent XI, Clément XIPie
VI et Pie VIII, la mémoire perpétuelle de quoi
nous lui expédions le présent diplôme signé par
nous, et muni du sceau de notre Congrégation et
Académie.
Donné Rome, dans les salles de notre Société et
Académie, dans le collège de Saint-Charles Calinari,
ce -23 mai 1842; de notre fondation année 25g°.
Le Prélat-Primicier Guiseppe Zanchio. Les
Gardiens-Présidents: Francesco Manzoli, Vincenzo
Giglisi, Candido Zannoti, Raffacle Muli-Papazurri.
Le Secrétaire: prof. Luigi Rossi. Le Trésorier
prof. Filippo Caraccini.
SERVICE DES MESSAGERIES
D'EDOUARD DE CUYPERE.
ÉTUDE DE Mtre VAN EECKE,
notaire, a ypres.
Par le ministère de Mtre VAUT EECHEi
Notaire, Ypres on vendra publiquement:
VENDREDI, 14 OCTOBRE 1842 pour la Mise a
Prix, et VENDREDI, 28 OCTOBRE i84a poui
i'adjudication, en l'Hôtel delaChâtelleniesitué su;
la Grand'place Ypres, 3 heures de relevée;
A. Une belle Ferme de la contenance de 22 hec
tares 27 ares 63 centiares divisés en 20 lots, située
dans les communes de Moorslede, et une partie sur
Passchendaele et Becelaereoccupée par Dionisius
Masschelein, avec droit de bail jusqu'au ier Octobre
i8+3 moyennant 1,200 francs par an outre les
contributions.
B. Une partie de Terre Moorslede, ^e 1 hectare
34 ares 94 centiaraftjMdcupée par sieur De Grave
au prix de 70 fv&Éps paèife^poncompris les contri
butions. juw
C. Dans la commune Aie Becelaere 73 ares de
Terre occupée par Pierre Pandenbergheau prix
de 21 francs par an, plus les contributions.
Pour plus amples informations, voir les affiches
parcellaires, et ^'adresser au bureau dudit Notaire
VAN EECKE.
-À
SCHOON&PATRMOMELE
TE KOOPEN BINNEN DE STAD YPRE.
i° Een schoon Huis met grooten Hof, irihondendc
i5 aren 34 centiaren, gelegen aen de zuidzyde dei
Boterstraetn° 44 ahvaer Mr VAN PROVYN
overleden is.
2° Een Huis voorlioofdende na den zuiden aen de
Vleeschhouwer slract, met grooten Hof van 10 aren
18 centiaren daer achter, al in gebruike met den
voorgaenden artikel.
3° Een Huis en Erve aen de zuidzyde der Boter
straet, n° 4b, bewoond door Joseph Pilgrem, zonder
pacht.
4° Een Huis en Erve in S' Jans Slraet, le Ypre,
bewoond door Sr Constant Lejeune.
5° Een Huis en Erve aen deooslzyde van 'S Heer-
Jans-straet, te Ypre, n° 3, bewoond door Ivo Pan-
dersc/ielden.
Den Instel zal gebeureu op gewin van premien.
binnen destad Ypre, in deafspamiingZTelÀêeew Ypre
Dixmude-straet, Vrydag, 7° october 1842, len 3 urei
namiddag, onder de voorwaerden rustende ten kan-
tore van den Notaris BE3Pf¥, Lentemarkt
n° 26, te Ypre.
ville libre de francfort-stjr-mein.
sous la garantie du gouvernement.
A dater du premier Octobre prochain, le départ
d'Ypres Courlraiest fixé trois heures de l'a-
près-diner.
Le bureau est I'Hôtel de l'éuée,sur laGrand'-
PlaceY près.
qu'on se le dise.
Paiement des gains par Vintermédiaire des maison
de Banque de la Belgique.
18,400 actions en tout pour la classe principale dont le tirag
commencera le 15 octobre prochain pour finir en 19 tirages, le 2
du même mois, et dans lesquels chaque action doit sortir infaillible
ment et figurer sur une des listes officielles.
5,629 gains de fr. 450,000, 2 215,000, 1 107,500 53,750
43,000; 3 21,500 4 10,750, 7 4,300, 78 2,150, etc., etc.,
dont le gain le plus minime rend plus que la mise. Les actions no
gagnantes dans lesdits 19 tirages, reçoivent gratis une action pot
les tirages de la première classe de la 103e émission, dans laquel
sont 2,600 gains et dont le principal est de 21 000 francs.
Une action entière valable pour tous lesdits tirages est fr. 1 Ôt
Une demi action n 9C
Un quart d'action 45
Ou est prié de s'adresser directement l'administration générale
de jacques mayer bt Comp.#
Mayence-sur-Rhin.
P. s. Des prospectus détaillés ainsi que tous les éclaircissements
désirés seront donnés par ladite mbison.
Désirerait donner des leçons d'Anglais et d'Italien.
S'adresser au bureau de ce journal.
Ypresimprimerie de LAMBIN, Fils, éditeur, rue du Temple, 6.