NOUVELLES DIVERSES. FRANCE. Vandermeersêh,. notaire, membre sortant. Théodore Van den Bogaerde, greffier du tribunal, membre sortant. Martin Smaejen, membre sortant, y Alphonse Van den Peereboom, Conseiller provincial. - Ernest Merghelynck, membre du bureau de bienfaisance. .^tfiroèrre Bekenégociant, ex-commis-greffier. ^François Iweins membre du bureau de bienfaisance. Nous avons plus d'une-fois remarqué, lors qu'il s'agit d'enterrét un personnage marquant de notre ville, les employés affublés d'un man teau noir et coiffés d un chapeau auquel est attaché un crêpe dont les deux bouts leur pen dent sur le dos en forme de queue, prendre le pas sur les membres de la famille, ou autres amis du défunt; nous voudrions savoir qui leur donne ce droit; si c'est leur chef qui prescrit ces ordres, nous lui ferons observer que dans une triste cérémonie .comrtMfdans touteautre il y a une convenance observer, et nous pen sons qu'il n'appartient nullement des employés salariés et si singulièrement accoutrés, d'avoir le pas sur les autres personnes qui accompa gnent un défunt jusqu'à sa dernière demeure. (Journal de.^noain.) EMPKUiXT DE 29,230,000 FtyûXCS. Le dernier emprunt de 29,250,000 francs,4* autorisé par la loi dur 29 septembre dernier, a été négocié par le ministre des financés MM. de Rothschildfrères, banquiers l'arîs^ et MM. M.-N. de Rothschild et filfr,' banquiers Londres, représentés par M. James de Rôllt- schild. 11 a été conclu au taux de 104 3/4 p. c., moins la commission d'usage de 2 1/2 p. c. Le capital nominal de lemprunl a été fixé, en conséquence, 28,621,718 fr. 38 c. La jouissance des intérêts fixés 5 p. c. l'an, prendra cours partir du 1er novembre pro chain. Les coupons seront payables sémeslriel- lemenl le 1er novembre et le 1er mai de chaque année, Bruxelles, Anvers, Paris, Londres et Francfort. Les paiements sont échelonnés mois par mois, d'après les besoins du service. Aucun paiement par anticipation avec boni fication d'intérêt n'a été admis. (Moniteur.) Le port des lettres entre les deux pays doit être diminué de moitié. (Globe.) L'Éclaireur annonce que le gouvernement a accepté la démission des fonctions de bourg mestre donnée par M. l'avocat Zoude. Les. ci-devant élèves de l'université de Lou- Vain (jusqu'en 1830) se réuniront la semaine prochaine Bruxelles, dans un banquet qui a principalement pour but de resserrer encore les liens de la confraternité qui, de près comme de loin, dans la bonne comme dans la mauvaise fortune, et malgré tant de vicissitudes de posi tion, n'a pour ainsi dire, jamais cessé d'exister entre eux. r-âinf)QfîBTi MM. les avocats du barreau de Bruges se sont réunis hier en assemblée générale l'effet de composer le conseil de discipline de l'ordre pour l'année judiciaire 1842-1843. Me Jean Van de Walle-Vermeulen a été élu bâtonnier; MM. Charles De Smet, Florimond Roels, Eugène De Witle et Charles Fraeys ontétéélus membres du conseil. Le bateau vapeur belge le Bruges, qui a été subsidié par le gouvernement pour faire la na vigation entre Ostende et Londres, vient de cesser sa navigation. Mais au lieu de faire sa dernière arrivée Ostende, comme il en a fait son premier départ, ce stéa mer s'est dirigé di rectement de Londres vers son port d'armement, avec un chargement de diverses marchandises et un certain nombre de passagers. De cette manière, le port d'Ostende a perdu une arrivée sur laquelle on comptaitet nous ne croyons pas que cela ait ainsi été entendu avec le gou vernement. (Feuille d'annonces d'Ostende.) ARRIVÉE DE LA BRITISH-QUEEN A NEW-YORK. Le steamer belge British-Queen est arrivé le 28 septembre New-York. A son arrivée elle a été frappée d'un droit de tonnage qui s'élève de 8 9,000 fr. De plus les droits d'entrée sur les charbons ne doivent pas être remboursés la sortie et de ce chef encore il résultera une perle de 4 5,000 fr. Ces faits sont graves et ils ont quelque chose de si imprévu de si dommageable, que nous ne pouvons trop les signaler l'attention du gouvernement. En outre de la Brilish-Queenle navire belge Mercalor a en également supporter cet ac croissement insolite de droits de tonnage. (Journal de Commerce.) gl rS~— Les journaux anglais annoncent officiellement que le traité relatif aux poi ts de lettres entre la France et la Grande-Bretagne est "conclu et qu'il ne lardera pas être rendu public. Le conseil de guerre du Brabant s'est occupé dans sa séante dii 15 de ce mois de l'affaire du viol commis Uccle et imputé un officier du 12me régiment. Trois des membres du conseil de guerre ayant été changés depuis la lre au- 't diunce, l'auditeur militaire demanda d'abord la remis*; huitaine, afin de faire revenir les mem bres absents. Mais sur les conclusions de maître de l'Eau d'Andrimonl, conseil de l'accusé, le conseil de guerre se déclara saisi de l'affaire et ordonna qu'il serait passé outre aux débats. Les dépositions de monsieur le juge d'instruc tion Louvat et de son greffier, ainsi que de six autres témoins, ayant clairementélabli que l'ac cusé n'a pas pu être l'auteur du crime, l'audi teur militaire abandonna en partie l accusalion, et après quelques instants de délibération le con seil de guerre faisant droit aux conclusions for melles fie la défense, déclara l'accusé non cou pable et ordonna sa mise èn liberté immédiatèT 11 a subi deux mois et onze jours de détention préventive. Par la bienveillante intervention de M. le ministre des affaires étrangères, M. Maerlens a enfin obtenu des renseignements détaillés sur la mort de son fils Auguste, décédé Andri- nople Turquie.) D'après les renseignementsune fièvre mali gne typhoïde régnait dans l'hôpital militaire 15 20 soldats y mouraient par jour. M. A. Maertens, n'écoutant que la voix de l'humanité, osa braver le danger; son assiduité auprès des malades lui devint fatale. Atteint de l'épidémie, il succomba, au bout de 5 jours, nonobstant les soins qui lui furent prodigués, l'envipar la famille de M. Belhomme, négociant français, et par celle de M. Vernazza, consul de France, chez qui il était logé. Le curé catholique d'An- drinople, pèr,e Joseph Kosalta, l'assista jusqu'au dernier moment, et lui rendit les honneurs fu nèbres dans le cimetière catholique fleCavagald. Dans la liquidation des affaires du défunt, M. le baron Behr, ministre résident de Belgique près la Porte Ottomanea agi avec une délica tesse et un dévouement qui méritent des éloges, et qui prouvent que les Belges, se rendant dans les pays lointains, pour se livrer l'étude ou pour se créer une position y retrouvent leur patrie dans ceux qui la représentent. On lit dans le Ilandelsbladdu 14 octobre Nous avons annoncé hier, d'après le Zeepost la nouvelle du naufrage de la Bellonecom mandée par I archiduc Frédéric d'Autriche, et qui aurait échoué près des îles d Eyerland. Nous devons dire que jusqu'ici nous n'avons reçu aucun renseignement positif pour confir mer la nouvelle de cet affreux sinistre. Les lettres du Helder et du Texel, reçues hier par le consul-général d'Autriche, par le gouverneur de la province et par divçrs commerçants, n'en font aucune mention, et les nouvelles de mer, datées du Texel, le 13, n'en disent rien non plus. Il nous est donc permis d'avoir encore quelques doutes sur l'exactitude des détails publiés par le Zeepost, qui soutient que son correspondant se trouve en position de trop bien connaître tout ce qui s'est passé pour l'induire en erreur. Nous attendons par conséquent des rensçi^ gnemenls ultérieurs. Dans tous les cas, noiu pouvons assurer que l'archiduc d'Autriche ne se trouvait pas bord de la Bellonepuisque les dernières lettres d'Angleterre apprennent que S. A. I. n'avait pas encore quitté ce pays. Hier, la police a augmenté de 400 livres 1,000 liv. st. la récompense promise qui ferait découvrir les auteurs du vol de 9,000 liv. st. de diamans enlevés un négociant allemand dans Covent-Gardén, Jusqu'ici les recherches de la police ont été infructueuses. On croit que les voleurs se sont sauvés sur le continent avec leur riche butin. - Le 11. vers quatre heures de relevée, une enfant de 7 ans, dont les parents demeurent Basècles sur la roule dé Monsè' Tournay, vou- lantramasser une pièce démdnnaie qu'elleavait laisse tomber, a été renversée par une charrette qui a failli lui écraser la tète. La petite impru dente a eu le bras droit cassé. Il n'y a eu aucune faute de la part du voiturier. Dans la nuit du 11 au 12, des voleurs se sont introduits dans la cave du sieur Adrien Desmecht cultivateur S'-Pierre-Capelle après avoir arraché le dessous d'un petit châssis en bois et deux barreaux en fer; ils ont enlevé 70 livres de beurre contenus dans un pot, lequel a été retrouvé vide et brisé quelque distance du verger de Desmecht 20 livres de jpaisse, environ 110 liyres de viande de porc, 12 ou 14 grands pains! enfin tin baril contenant 14 pots d huile de cplzâ. Lès auteurs de ce vol, qui est d'une valeur d'environ 180 francs, sont inconnus. On écrit d'Anvers, 16 octobre: Avant-lver soir, une femme rf réÇil de sOiïcttiwrr»a*n coup de couteau au bas ventre. Le mari a été arrêté et la femme transportée l'hôpital. Cette scène brutale s'est passée près de la porte dè Malines. Tby-le-Bauduin, commune du canton de Walcourt (N'amur), vient aussi d'avoir deplorer un terrible désastre. Dimanche dr vers les cinq heures et demie de relevée, le feu s'est manifesté tout coup dans les bâtiments de M: Thomas Colbeau, cultivateur, domicilié dan» celte com mune. Le feu s'est manifesté Irf fois dans les quatre coins du bâtiment; la récolte de plusieurs hectares, quelques milliers de bois sciés furent en même temps la proie des flammes. L'incendie a tout dévoré, l'exception de quelques meu bles. Grâce aux soins des habitants de Laneffe, Somsée, Farcienne, Hanzinne et Hanzinelle, les bâtiments environnants ont été conservés. La perte est évaluée plus de 11,000 fr. Rien n'était assuré. EXTÉMIEEK. Des nouvelles sont arrivées, dit-on, aujour d'hui d'Alger au ministère de la guerre; elles annoncent que les opérations militaires vont commencer immédiatement, mais les dépêches officielles ne font plus mention du bruit répandu et accueilli par le général Bugeaud lui-même de la prise de la famille et des bagages d'Abd- el-Kader par le général Lamoricière. Il y a tout lieu de craindre que cette nouvelle ne se con firme pas. Un personnage indien dont la présence a fait dernièrement beaucoup de sensation Lon dres, doit passer ces jours-ci Paris en allant s'embarquer Marseille. C'est le babou Dwar- kanaulh Tagore, aussi remarquable par l'im mensité de ses richesses que par le noble emploi qu'il sait en faire. Cet indien s'est efforcé depuis longtemps introduire chez ses compatriotes les institutions européennes, et son pays lui -fei.

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 3