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FRANCE.
saisit avefc une extrême habileté. Hjcvoyage or
dinairement par bandes de 30 40 et fréquente
habituellement les bords de la mer, des rivières,
des lacs ou des étangs. 11 a la faculté de se re
poser sur les arbres les plus élevés où il fait par
fois son nid.
On le trouve plus particulièrement dans les
climats froids, en Norwège, en Suède, en Prusse,
en Danenwrrck et dans le nord de l'Amérique.
II est probable que la tempête de vents qui a
régné sûr les côtes aura détaché le jeune voya
geur dé sa troupe et que la fatigue l'aura forcé
se reposer sur la tour de la Halle.
Journal' de Bruges.)
On nous communique la lettre suivante,
écrite de Manille, le 30 août, par une des pre
mières maisons de commerce des Philippines
Il circule depuis plusieurs jours dans notre
ville des bruits fâche ux*-qui nous viennent de
Macao et de plusieurs points du littoral de la
Chinesur le délabrement de l'armée et de la
flotte anglaise employées dans le Nord. On as-
sure ce sujet que le commandant de l'expé-^^fcT
dition sir Henry Potlingeraprès la prise de^^Ht'
quelques petites villes situées l'embouchure
du jalus grand fleuve de la Chine Yang-Tse-
Keang, dans le Peghe-Lee, tçlles que Moosung
et Shanghai, pour servir de pied-à-lerre, n'en
treprendra plus rien de sérieux jusqu'à ce qu'il
ait reçu de Londres une réponse catégorique au
notes envoyées son gouvernement. Ces notes
renferment un long rapport sur les résultats de
la dernière campagnesur les difficultés qui
semblent chaque jour se multiplier, et qmsont
de nature inspirer des craintes pour ^enir
de l'expédition. On prétend que sir Heiti y Pot-
tinger ne croit pas être en mêsurfrd» prendre
Nankin et de pouyoir garder cette seconde ca
pitale de l'empire célesl», dont la population
tartare est moins insouciante moins pacifique
que celle de Canton.
Les Chinois sont loin de se croire vaincus.
Ils agissent toujours dans l'esprit contraire et
inventent toutes sortes de moyens dedéfense. 11
n'est peut-être pas en Europe un peuple doué
d'une plus grande ténacité de caractère. Leur
haine pour les Anglais s'exalte jusqu'à la fureur,
aussi massacrent-ils sans pitié ceux qui tombent
entre leurs mains. L'armée anglaise et la marine
ont regretter plusieurs officiers et sous-officiers
qui ont été victimes de leur imprudence en pous
sant trop loin leur reconnaissance dans le pays
sans être suffisamment accompagnés. Dans les
environs de Chinhai, deNingpo, etc,. quelques-
uns, curieux de connaître le pays, sont tombés
dans des embuscades. Après leur avoir fait souf
frir toutes les tortures, les Chinois leur ont coupé
la tète et ont jeté leurs corps dans la rivière.
L'armée anglaise éprouve des privations
qui la déciment. Le climat du nord delà Chine
est très-variable; le froid s'y fait vivement sen
tir; les tempêtes y sont fréquentes et le peuple
plus farouche, plus aguerri que dans le midi.
Les vivres sont d'une qualité inférieure et peu
abondants. Les Anglais font une grande con
sommation de boissonsspirilueuses. Celte partie
de leurs approvisionnements leur manque en ce
moment. Des agents anglais ont acheté dans la
rivière de Canton et Macao les eaux-de-vie
d'Europe et le rhum qu'ils ont pu trouver pour
les transporter dans le nord de la Chine. Les
navires européens en ont cédé des quantités
assez considérables. Ce sont, pour.les marchands
anglais, d'excellentes opérations, parce qu'ils
sont assurés de les revendre leurs compatrio
tes, un énorme bénéfice. Il est dommage qu'il
ne se soit pas trouvé quelques navires français
de Nantes ou de Bordeaux, chargés de vins et
eaux-de-vie, de draps, de toiles et mille autres
objets confortables, car il est présumable que la
flotte anglaise séjournera longtemps encore dans
le nord. Le dernier hiver a été très-rigoureux.
Au mois de novembre, la terre était déjà cou
verte de neige.
Celte guerre est reconnue dans l'Inde
comme plus désastreuse pour les Anglais que
pour les Chinois. Elle coûte des sommes énor
mes la compagnie et au gouvernement an-
glais mais jamais peut-être le chiffre n'en sera
connu des puissances européennes. Ce sont des
sacrifices dictés par une politique habile, sans
doute, mais dont les calculs sont singulièrement
dérangés par des événements imprévus dans
l'Inde, comme de la part des'hommes d'état du
céleste empire. Les Chinois foiù des progrès
dans l'art de la guerre. Leurs dé-
fense augmentent cF
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gracieux souverain ainsi
âme de population. Cela
quième des reven
cette proportion,
serait de 4 millii
des Français de 3'
Les États en ont
communale^ Le
copie de la loi du 30 mars 1836 combinée avec
le règlement de 1823. Il n'y a que fort peu de
changements et encoresont-ilssans importance.
Les trois commissariats de di.sj^cts sont main
tenus et par imitation de^Jqui a lieu en
Prusse, le secrétaire du commissaire sera nommé
et payé par le gouvernement. On pense que
son traitement sera de 6 700 florins.
Le contingent fédéral, fixé 1,978 hommes,
doit être fourni; il sera pris sur les 5 dernières
classeset les hommes doivent être sous les
armes pour le 1er janvier prochain. Une somme
de 400,000 florins est allouée au budget de
1843 pour l'armement et l'équipement.
L'on ne sait où on ira prendre l'argent pour
couvrir toutes les charges dont le pays va être
accablé. Ce contingent fédéraldont nous au
rions pu nous passer si facilement, puisque nos
amis les Prussiens occupent la forteresse et se
chargent si généreusement de la défense du
pays, ce contingent fera brèche notre budget
des recettes et finira par amener notre .ruine.
On écrit de Bayonne
Les Cortès ont été ouvertes le 14le Régent
n'a pas^assisté la séance.
Une lutte affreuse a eu lieu Nottingham
dans un cabaret, entre une dizaine de soldats et
quelques chartisles exaspérés par les paroles
provoquantes de ces premiers qui criaient tue-
tête qu'il fallait couvrir les maisons des
Tories de peaux de chartisles.
Nous voyons, dans l'un des derniers nu
méros du Moniteur Françaisun empoisonne
ment fortuit dont les cas pourraient se reproduire
d'une manière bien funeste; c'est pour cela que
nous nous hâtons d'en publier les causes."
Tout le monde sait qu'on fait avec de la cire
vierge et de l'huile un cérat propre guérir les
gerçures et les plaies, et dans quelques familles
éloignées des pharmacies on fait cet onguent
l'instant même du besoin, en y employant la
première bougie qu'on fait fondre dans une
carte avec de l'huile. C'est en employant un
pareil remède fait avec de la bougie de l'étoile
qu'un empoisonnement a eu lieu. En voici la
cause les bougies de l'étoile et autres ne se font
plus avec de la cire, mais avec du suif, dont
l'aide de la presse on a retiré l'huile qui sert
aujourd'hui graisser les laines; ce suif, pour
produire la bougie, se combine avec une assez
forte quantité d'arsenic. Dès lors il n'est plus
étonnant que l'arsenic qui pénètre même par
la friction, produise l'empoisonnement, en l'ap
pliquant sur les chairs vives.
EULTERIEIK.
Depuis une dizaine de jours, la cour d assis- s
de Paris est occupée d'une affaire qui fixe vive- r
ment l'attention et dans laquelle plusieurs'
employés de la préfecture de la Seine sont
accusés de vol et de concussion.
Voici un extrait d^^icle d'accusationqui
fera comprendre quelles coupables manœuvres
on se livrait impunément, depuis plusieurs
années, dans les bureaux de la préfecture de la
y ^e
tans un mémoire par lui présenté, Morin,
^des accusés, a signalé les déplorables abus
existaient ay*buffeau des'plansles dilapi—
ivraient les employés, et
»3 époque laquelle la
ble la ville de Paris a été
'SttrÎFutions de la préfecture de
Faits ont dû être l'objet de l'atten-
et des investigations des magistrats,
.division de la préfecture de la
|Fde la justice la mission de se
ird des recherches et aux véri-
Ssaires Ils l'ont accomplie avec le
lôin, et ils ont consigné les résultats
mnippoi t qui constate que, depuis 1833
?n 1840, les fonds votés et dépensés pour
"confection d'un plan générai d alignement
de Paris se spiit élevés une somme énorme
sans que le but que i'on proposait ait été atteint.
,Le désordre le plus complet régnait dans celle
partie du service, soit qu'il s'agît de distribuer
le travail,, de vérifier les plans remis, de les
reOnir et de les conserver. Chefs, adjoints, em
ployés, avaient un intérêt personnel sa durée:
le premier y trouvait l'occasion de bénéfices
illicites, qu il réalisait en faisant exécuter les
travaux, confectionner les plans dans des ate
liers où il employait des hommes ses gages;
il dissimulait son intérêt personnel au moyen
de prête-noms qui signaient des él^ts au bas
desquels il apposait ensuite sa signature,«desti-
néeà constater que les articles de ces mémoires
devaient être vérifiés et reconnus exacts les
employés y trouvaient le moyen d'exécuter
plusieurs fois des travaux déjà faits et payés
peut-êqre même d'obtenir un double salaire
pour le même objet.
La disparition d'une quantité très-considé
rable de plans le défaut de contrôle et d'in
ventaire devaient avoir ce résultat, de rendre
plus difficile la constatation des doubles emplois
et de l'inutilité des plans dont on reclamait et
dont on obtenait le paiement. L'administration
prend-elle des mesures d'ordre intérieur pour
régler, arrêter une partie des abus qu'elle ne
connaît pas dans toute leur étendue? Elles
restent sans exécution. Ainsiles vérifications
dont l employé Solet a été chargé, depuis le 23
mai 1834 jusqu'au mois de juin 1836, n'ont
présenté aucune garantie, le chef de bureau
Hourdequin ayant assumé sur lui la plus grande
responsabilité en écartant toute surveillance
des actes de Solet, en paralysant pendant dix-
huit mois l'action du chef adjoint du bureau
des plans, contrôleur naturel des actes de vé
rification. Le 12 juillet 1833, M. le préfet de la
Seine créa un directeur du bureau des plans
afin de donner un caractère d'ensemble aux
travaux relatifs la confection du plan d'ali
gnement de Paris, qui ne faisait pas les progrès
attendus. II donna cet agent les moyens
d'action les plus étendus par un arrêté du 12
août suivantet confia ces fonctions au sieur
Lahure et pendant huit ans Hourdequin ne lui
a pas transmis l'ampliation de l'arrêté qui dé
terminait ses attributions.
Les crédits ouverts, dit la commission
d'enquête étaient èn quelque sorte une proie
jetée aux géomètres et aux dessinateurs. Elle
ajoute enfin qu èn présence d une telle confusion
il lui était impossible de se prononcer avec
quelque certitude sur l'utilité ou même la réa
lité des travaux qui figuraient sur les étals de
dépenses. Si les faits nombreux échappent
une répression pénale, soit par la nature, soit
cause du temps écoulé depuis qu'ils oui eu lieu,
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