2e ANNÉE. N° 165. -, zzs?? fâuiïï &«■*«<>>- g?des cS 1 ""'s"'""1. te r SU FEUILLETON.* V 'Hf >*lT 27 NOVEMBRE L On s'abonne A Ypres, rue du Temple, 6, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE LABONNEMENT, par tri mettre. Pour Ypresfr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-25 x Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressét/ranco, l'éditeur du journal, Ypres.- Le Progrès paraît le Dimanche Jeudi de chaque semaine. INSERTIONS. 1 r>" iljttlf» INTERIElIKs- YPRES, 26 Biovenibri LES LOIS FINANCIERES DU, CABINET MIXTE. Nous pouvons dès maintenant déjà, entrevoir quelles seront les questions qui préoccuperont le plus la législature, pendant la session actuelle. En présentant les budgets, le ministère a été forcé d'accuser un déficit d'au-delà de trois millions de francs. L'année passée, lgjministre des finances soutenait pendant la sessiôn avec une ténacité incroyable, que les recettes et les dépenses -de l'état se balançaient. Cette asser tion du ministre était accueillie par ^oppo sition avec incrédulité. Mais l'ouverture de là session actuelle ministère a bien dû s'exécute/. Le de la couronne a annonué, que de <muvelles mesures financières étaient devçjl^es indispen sables. La chambre n'a pas dû languir longtemps. Un grand nombre de projets de loi, ayant pour but de faire progresser l impôt, ont été présentés la législature. Ce n'est pas là un progrès, dont nous devons féliciter la Belgique. C'est même celui qui, dans les circonstances actuelles, était le moins dé sirer. Mais nos habiles hommes d'affaires gèrent les finances du pays avec un ordre si sévère et une économie si sage, que jamais la Belgique n'a vu ministère accoucher d'un budget aussi énorme. Procédons avec ordre. La loi sur les sucres, dont la discussion a été déjà remise plusieurs fois, vient d'être portée l'ordre du jour. Le ministre des finances s'oppose la discussion immédiate de cette loi et cependant les res sources qu'elle produirait au trésor, ne sont pas dédaigner. On devrait d'autant plus s'en occuper de suite, que le sucre n'est point un objet de pre mière nécessité et peut être imposé modé rément, sans léser ni le fabricant, ni les con sommateurs. Une loi sur la fabrication de la bière est également soumise l'examen des sections de la écrit mbj re. çe3 contient pot sui «_jtte matière, tielles qui ont déjà sés. Nous croyons devcrtjj Il ne nous paraît d'accises et de de d'allégr gers, et puis, poi par ces concessic les lir-udes de faî-i de concurl «,V TOC les liqyl le vide fait au rmenter les Iroits^ m indigène. En agisjj organise lui-mêmejT Svail national. ,de loi qui doivent, d'après r.tre des finances lui-même, t&r *re c' iJZ millions, les revenus du Psor, il lui encore plu c' ''lemander des centimes additionnels sur les coinribulions fon cière et personnelle et le droit de patente. Voilà certes mettre en pratique la maxime de certains hommes d'état, qïi'il faut faire rendre l'impôt, tout ce quil peut donner, sans exciter des troubles. Dans les pluê mauvais jours de la révolution, nous n'avons jamais été accablés de charges plus lourdes. Cependant alors nous" étions en péril de perdre notre indépendance. 11 fallait tenir sur pied une armée beaucoup trop nombreuse et pour les ressources de la Belgique et pour sa population. Depuis longtemps la chambre des représen tants eut dû posséder assez d'énergie et de force, pour repousser ce progrès augmentatif des impôts. Pour un pays comme la Belgique, un budget de cent millions devrait être le revenu normal de l'état. Si un cas extraordi naire se présentait, si une guerre menaçait notre indépendance, alors un pays, pour conserver sa nationalitédoit savoir faire des sacrifices sans murmurer. Mais telle n'est point la position de notre pays. Si on paie sans nécessité et sans se plaindre, un budget aussi élevé que celui présenté par le ministre des finances Smits, on court la chance de le voir grossi de quelques millions pour l'année suivante. Nous espérons que la chambre des représen tants n'adoptera point les moyens de battre e la e .^"■WrangêrJa dn^ 'e mi"<'»tre 'a chambre des représentent C°7m^'"cal/on traites occupe des lim,Banque. plus digne de remarque dorn,ere P'"'"'" est possède en rJÎ 88 iëUt*8 P»yera s, Cfe»" Frédéric, cm* e de Nassau i no ume- quatre million tr°is cent trente de A ce prix, le con^de Nassau renonce ZT' prétentions raiscNpde créances ou d' 8 faites par lui, pour lafe*çalisalion de h /Va"Ces le canal de Pommerul __j7- ei Charleroi Bruxelles et pour la portion de celui de Gand Terneuzen, située sur le terri toire belge. La partie financière du traité est très-com pliquée et capable seulement d être bien com prise par les initiés. Comme nous ne le sommes pasnous donnerons sommairement ce oui nous a narn de nlus dirrne de remarai 1 11 les pasnous donnerons sommairement ce qui nous a paru de plus digne de remarque, dans articles qui concernent le partage des dettes le transfert des rentes hollandaises, charge et le transfert des rente du gouvernement belge L'INVENTAIRE DU PLANTEUR. [Suite.) II. Un soir que M. Mackensie se trouvait plus souffrant que de cou tume, il prit le bras de sa fille pour se rendre la plantation des co tonniers; mais les forces lui manquèrent en chemin, et il s'arrêta sous un berceau de vignes, où il s'assit accablé. Cependant la brise qui agitait lourdement le feuillage sembla le soulager; sa tête se pencha sur sa poitrine, ses yeux se fermèrent et il s'endormit. Jenny était restée debout devant lui, retenant son haleine et n'o sant faire un seul mouvement; mais lorsque la respiration égale du malade lui eut appris qu'il dormait paisiblement, elle jeta un dernier regard sur ce front presque dépouillé, sur ces traits transparents, sur ces mains amaigries, et, sentant que les larmes la gagnaient, elle s'é loigna en baissant la tête. Elle alla s'asseoir quelques pas, sous ld chêne, et il y avait long temps qu'elle était là, rêveuse, lorsque son nom prononcé près d'elle lui lit jeter un cri elle se leva vivement et se trouva en face de M. Jackson. Je crois que miss Mackensie ne m'attendait pas, dit le planteur avec son sourire fauve; je lui avais pourtant annoncé ma visite, il y a quinze jours. En effet, répondit la jeune fille effrayée. Oserai-je demander si miss Jenny a bien voulu réfléchir notre dernier entretien? Oui, monsieur. Et ai-je été assez heureux pour lui faire goûter quelques-unes de mes raisons. Je n'ai bien compris qu'une chose dans tout ce que vous m'avez dit, répliqua la jeune fille avec effort, c'est que mon père avait con tracté des obligations qu'il ne pouvait remplir. Mille pardons; mais il me semble avoir aussi indiqué miss Jenny un moyen de tirer M. Mackensie d'embarras. Je comptais sur mon oncle Williams, dit-elle, en éludant l'ob servation de M. Jackson, et j'espérais qu'il serait venu lui-même ré gler ces affaires. Le planteur fit un mouvement. -, Oi -h Ah 1 vous avez écrit votre oncle! fort bien... Je yois que miss Mackensie n'a pas voulu avoir recours ses amis. Je n'ai d'amis que mes parents. Et M. Cokeril Jenny releva les yeux avec une sorte d'audace. Il est vrai, dit-elle, si Jones était ici, je serais tranquille. Le planteur fît un signe de dédain. J'ignorais que M. Jtfhes fût un défenseur si précieux, et j'étais surtout loin de penser qu'il pût disposer de dix mille dollars! Dix mille dollars! C'est le montant de la créance dont M. Mackensie doit me payer demain le premier terme. Mais mon père n'a point cette somme!... Je le sais. Alors vous lui accorderez un délai, monsieur vous attendrez le moment des récoltes J'ai le droit de faire vendre l'habitation sur-le-champ. Mais vous n'en userez point, demanda Jenny terrifiée. Vos résolutions décideront des miennes. La jeune fille baissa les yeux et se sentit froide, jusqu'au cœur. Je me suis expliqué trop clairement pour n'avoir point été com pris, continua le planteur. Miss Mackensie, je vous aime soyez moi, et le repos de votre père est assuré. Je suis riche, vous le savez; ma fortune entière vous appartiendra argent, voitures, esclaves, vous disposerez librement de tout. Ce que vous souhaiterez s'accomplira r

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Le Progrès (1841-1914) | 1842 | | pagina 1