JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
2e ANNÉE, -r N° 178.
JEUDI, 12 JANVIER 1843.
On s'abonne Ypres rue dn
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S cepteurs des postes du royaume.
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daction doit êlre adreaa^franco,
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Le Progrès paraît te Dijpjttiche
et le Jeudi de chaque sfpfainc.
INSERTIONS,
intimes par ligne.
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IATEKIEIJB.
YPRES, le II Janvier.
ENCORE LES FRAUDES ÉLECTORALES.
Les journaux libéraux continuent enregis
trer les déclarations faites au fisc, dans le but de
parfaire le cens et d assurer le droit d'élection
des individus qui ne l'ont pas possédé jusqu'ici,
manœuvres ^pratiquées spécialement dans les
provinces '•'doivent renouveler cette année
le map^ t.„ leurs députés. Dans le principe,
ces journaux ont usé de la plus grande cir
conspection, en ne publiant pas les noms de
ceux qui se livraient une fraude aussi con
damnable mais leur réserve même a été
rétorquée contre eux par quelques-uns des
organesdu parti clérical ceux-ci argumentant
du silence de l^urs adversaires, ont cru pouvoir
s'en faire une aPme pour leur défense. Force a
donc ét<|^^ presse libérale de faire loucher les
coupables au doigt, comme ou dit elle les a
nommés, ou peu s'ven fàWt,
Pour le coup, il voyis sera difficile, messieurs
du parti monÀttde vous disculperet pour
nous, nous vous tenons dès-à-présen^jpour at
teints et convaiiiciislffavoir essayé de fausser la
représentation natioQjfle, en. viciant notre sys
tème électora' dans
Malgré vos
pour rejeter
dieux de vos menées"""!' n'y a plus se mépren
dre sur l'esprit qui a présidé cette tentative
déloyale, car il résulte des investigations aux
quelles on se livre en ce moment, que ceux qui
ont fait des déclarations fausses et mensongères
appartiennent au parti de nos adversaires.
Un fait plus grave naît de l'incident dont
nous nous occupons, c'est qu'il demeure peu
rès avéré, car la^chose n'a pa^été démentie,
■qUë l'admirable plan de campagne de nos ad-
véfsaîrtes a,été élaljg^-ç lors d'une retraite l'ab
baye de Bonne-Esperance. Avouons-le, c'est un
spectacle bien tristty^ue celui de voir un clergé
osSfcÉttgations, malgré vos efforts,
r ^^leSlibéraux, une partie de l'o-
ambitieux secouer tout frçin pour n'en pas
dire davantage, et pousser l'o'ubli de son carac
tère, jusqu'à transformer un asile de méditation
pieuse en une arène de débals politiques et de
coupables intrigues.
Vous nous aviez habitués déjà bien des
excès nous vous avons vus, vous et les vôtres
dépouillant les familles de l'héritage de leurs
proches, nous vous avons vus diffamant votre
prochain, du haut de vos cha;-es- nous vous
avons vus quittant le sanetiu/Ci ivous faire me
neurs d'élections; il vous restàîfa nif^joaner
un dernier échantillon de votre savcnfl^e
vous venez de nous le fournir.
Et c'est vous nui prétendez régénéir
Mie en Belgique! Certes, le jour où Vc
Jvcz bout de faire prévaloir la voir!
Belges perdraient cette vieille réputation de
probité, leur vertu héréditaire et leuf plus bel
apanage.
Quoi, en effet, de moins compatible avec la
morale que cet esprit d'hostilité permanente
aux lois existantes et reçues Engagés dans la
voie de^réactions, nos adversaires veulent sans
nul do^H détruire une constitution, que na
guère encore, ils proclamaient la plus libérale
de l'Europe, et, sans l'échec qu'ils tiennent
d'essuyer aux élections communales, là hiajorité
factice qu'ils ont su se créer aux chambres, en
étouffant la voix des villes sous l'avalaoche des
suffrages de la campagnd, nous eût menés loin
déjà.
Mais revenons notre sujet si la presse clé-
Ticale eût possédé encore quelques restes d'une
pudeur, qu'aucun parti, au milieu des
luttes les plus acharnées, ne pejit méconnaître,
cette presse qui se dit morale.,' eût-elle passé
condamnation, lorsqu'on accusait ses patrons
d'avoir fondé une façon de banque destinée
créer des électeurs dë fabrique C'est cepen-
pendant ce qu'elle a fait généralement elle n'a
pas su se joindre nous, pour flétrir un acte
repréhensible, elle n'a pas su imiter quelques
membres de la chambre qui, bien qu'imbus de
principes rétrogrades, n'ont pas hésité cepen
dant donner libre carrière leur indignation.
Quelques organes de la faction se sont d'à-
bord retranchés derrière des dénégaticMh^out
mauvais cas est niable), d'autres ont rejet^^*-"
lidarité du méfait sur les deux partis qu
sent la Belgiqueenfin l'un d'eux provol
avec nous une loi de répression a émis l'es
ou le désir qu'elle n'eut point d'effet rétroa^
ce qui signifie en d'autres termes
Nous seuls possédons l'avantage d'avol
grossi nos rangs de quelques centaines dé
fi lecteurs porte-faix et autres, laissez-lés nous,
mais défendez qu'à l'avenir pareille chose se
tolère, car les libéraux pourraient bien nous
payer de la même monnaie.
L'invocation du principede non-rétroactivité
n'a pas d'autre sens ici, et c'est, selon toute
probabilité, ce système qui présidera la discus-.
sion de la loi sur la fraude électorale. Hâtons^
nous de le dire, mieux vaudrait n'avoir pas dô;.
loi répressive^ que d'en avoir une qui sanction
nerait l'abus déjà existant en faveur d'un parti,
et enlèverait au parti opposé la faculté d user
de justes représailles.
Le parti des honnêtes gens est comme on voit,
fécond créer des expédients. Il est vrai qu'il
n'est pas très-scrupuleux sur leur choix. Mais
celui-ci, nous croyons pouvoir le prédire, ne
lui réu$Û£a pas c'est la peur qui a inspiré
nos adversaires l'idée de fausser les élections
la peur les perdra ils tremblent pour les co
mices de juin. Espérons que les véritables hon
nêtes gens abandonneront enfin un parti qui
s'est suicidé par ses excès.
Nous avons possédé pî
que temps, unedessommd
notre concitoyen monsieur"
visiter notre académie dt nt
rendant hommage au zèle
Messieurs les directeurs, qj^jccompd
îft a"
ire nos
^eufc
lu JProi
Poniatowski était encore plus avi<Je de gloire depuis qu'un senti
ment bien tendre le dominait, c»r il n'avait pu voir chaque jour la
belle Laure, sans en^^|^^HRnent éprj
damei
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lion des princes et finitj
(Voiacb d'AnacuI
Te duc de Noailles ayant!
res murs de la ville, sousj
posa a l'attaquer,
i feu très-long et tresj
J
plue même panser de ses propres mains une blessure qui
faite àia jamBe^n chassant. Mais cette heure, tout auj
plaire, elle reparait avec un soin immcfise les injures dul
la noble dame >v-n aûeaiicd|àp faire, car depuis longtec
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LunA^flKlv'isAKriflk.lulle rentra au salon,
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