JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARROIVDISSEMEIVT. ANNÉE. N° 180. On s'abonne Ypres rue du Temple, 6, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE L'ABONNEMENT, par trimestre. Pour Ypresfr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 $*rix d'un numéro 0-25 JEUDI19 JANVIER 184.1 Towt oe qui eonceRq# la ré-.'* dactiou doit être adressé,franco, l'éditeur du journal, Ypres. - Le Progrès paraît le Dimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quinze centimes par ligue. INTERIEUR. YPRES, le 18 Janvier. L'EMPRUNT DE LA VILLE DE BRUXELLES. On se rappelle encore la discussion qui eut lieu la chambre des représentants l'occasion des affaires de la ville de Bruxelles on se sou vient avec quelle répugnancela législature vint au secours de la capitale obérée, quelles difficultés furent soulevées de la part de certain côté de la chambre, pour faire repousse'* les pro positions du gouvernement en faveur de la ville. Eh bien le collège échevinal de Bruxelles vient de réaliser les prédictions des représentants adversaires de !a convention. L'emploi de cette rente de trois c<?nt mille francs, créée au profit de la cité a._" '^vnt de peine et obtenue par tant de sacrifices, n pas relevé le crédit communal, si nous devons £n juger par l'emprunt de 14 millions contracté par le collège échevinal approuvé par le Roi, Nous ne pouvons ici entrer dans les dé tails de cette- ruineuse et blâmable opéra tion financière. Mais nous croyons pouvoir émettre quelques réflexions. Quoi la situation ^e la première ville du royaume est-elle donc si peu satisfaisante qu'elle ne puisse emprunter qu'au taux nominal de 92 pour cent, tandis qu'en réalité elle n'en retirera que 75 77 pour cinq fr. de rente! Voilà certes quoi on n'purait pu s'attendre, après les sacrifices fâits par l'état, pour remettre les finances de la capitale flot. Les fonds de l'état qui donnent un intérêt de quatre pour centsont côtés 93 1/4 et un emprunt cinq ne donnerait en réalité que 75 77 Nous ne pouvons le cacher, il faut que les intérêts de la ville aient été bien mal défendus, pour qu'on sei soit trouvé dans la nécessité de conclure un epmprunl aussi onéreux. La précipitation avéc laquelle ce contrat a été conclu, le rend jencore plus extraordi naire. L'emprunt a été approuvé par le Roi sans que les bourgmestre et échevins aient cru devoir consulter la commission des finances. D'ailleurs, suivant quelques journaux, des pro positions plus favorables ont été présentées par un autre établissement financier. L'emprunt suivant ces dernières conditions, devait donner réellement 91 15/16 pour cinq de rente. Nous ne nous serions pas occupé de^^tte affaire toute locale, si l'Etat n'avait cru pc dévier des principes reçus pour venir au sq^ Djlv_ delà cité de Bruxelles,-s':l r» a*-ait cru de charger d'une rente perpétuelle vet 0— pour relever la capitale du royat^n déconfiture dans laquelle elle était tomlî Mais si jamais Ja législature avait pu ter de l'emploi qu'on devait faire de cet.' nous croyons que bien peu de représe" eussent émis une opinion favorable la permisà la ville de Bruxelles de conclure ta ranlir un emprunt aussi ruineux qu'inopportun rical, en proposant de mettre la tête des cités, une espèce de proconsul, fidèle exécuteur s ordres ministériels. Nous laisserons donc M. le directeur se tar guer de son indépendance, mais nous consta terons en même temps, qu'elle rencontre A~~ incrédules, même parmi ses collègues. des jjara. deux Quand M. Jules Malou firigua les suffrages de ses concitoyens pour faire partie de la repré sentation nationale, on avait cru pouvoir émet tre l'avis que MMalou comme directeur au ministère de la justice, ne se trouvait pas dans une position assez indépendante, pour mériter la confiance des électeurs. Mais le candidat la représentation nationale répondit par des grandes protestations d indé pendance. 11 alla même jusqu'à faife bon .mar ché d une place qui lui rapporte annuellement 7,000 francs. 11 paraît cependant que d'autres ne tiennent pas l'indépendance du représentant d'Ypres, pour réelle. Un honorable député a pensé,pou voir lui demander, dans la question du canal de Condé s'il était le traducteur de la pensée du gouvernement. 1° Nomination dur M. le directeur a repoussé cette qualification, 'surveillance des travaJ Mais nous nous permettrons de rappelerque^Vjes Halles, sous ia diif M. Malou a toujours soutenu les projets du -"dès monuments, gouvernement et que mène dans la discussion 4° Vérification des budgets du bureau^ des| modifications la loi Communale, il a dé- bienfaisance, de la salle des syphilitiques et' passé le ministère, dans lîintérêt du parti clé- hospices nomination d'uno^fcommisspnjJ mettrontprofesse y de calligraphie, tendront avec eux pour présenter au roi l'adr? votée par la dernière assemblée vinicolç. 11 n'est pas probable que M. deLf- pu- soilnommé cetteannée rapporteur d< coa il s'étai^ arrangé de manié-*--lettres c». ière>tK nég.'u— ~1>uis longue-; ~-*"ces- rai'té «bitipêmequele secreten était perdu. et laborieuses recherches ont seules pu mener notre calligraphe Yprois, la découverte d'un art inconnu l'époque actuelle. Nous espérons que les œuvres de M. Smagghe seront aussi durables que celles léguées ht, postérité par ses prédécesseurset nous enga geons tous ceux qui s'intéressent au progrès des beaux-artsse rendre la bibliothèque pour y juger le travail de notre compatriote. L'œuvre de M. Smagghe reproduit la liste des hommes célèbres de la ville d'Ypres que nous devons aux recherches de feu M. J.-J. Lambin. UIJUI"1 VILLE D'YPRES. conseil communal. Séance publiqueVendredi io^de ce mois. ORDRE 1° Installation de IV 2° Délibération sur; nicalion d'une lettre kde fe Merghelynck. rimaire, commu- Ecuilletoiji du Progrès (4*-> Y,-— CHAP1 n» J rint-çA yûon ne péAn8|e,er"- r -« c'est l'histoire de Fran^" ie la "lit ai - M S savent la mieux, c'est 1' Ce que les français savent le Vque les belges ne pas du toutc'est l'histoii leur psys. ^pCaixois. Les préparatifs au château de Vlamertinghi^. I^uis Xy était atter.au, se poursuivaier^^eo la plus grande activité, le marqué rie Cerf aimait la magnifie-Y,«, le faste et les plaisirs. Il voulut .gj'jg'g cette réception brillant?. Le château se'transforma iV S Jge sHTr-îa magie en un semptireux palais. Tout le village prit u, r> ii» i t/C S6HSs I^Cl on oublia les pailvres assièges, tant on semblait enthow cevoir un tel roi. En effet, la rapidité de ses conquêtes, la n .1 n u U LA de la cour qui le suivait, faisait ressembler ses ches triomphales. Les jeunes seigneurs de sa suitJîlevés dans! luxe et la mollesse, apprenaient ainsi le métier dqlirnes, et sem blaient souvent plus craindre les fatigues des voy# que les périls de la guerre. T- ~<p Par une belle m a t i n éed u (pin, Louis XV arriva Via- lit entendre des acclama- G est de ce juge UMfl^lq^fonêuve 'Jugement atlaqu rent eux et l'accompagnè- le rhàleau. Une députalion /]uScll";|n X -, d'Ypres, s'y présen- ta aussitôt et obtint audiencenon satisfaction sa requête car peine retournée dans les murs de la ville le premier coup de canon se fit entendre. L'émoi fut génépi préparé depuis longtemps pour faire une sage et courageuse résistance, le prince de Hess^commandant r les EspagnokgJit publier que les bourgeois, les femmes les vieillards pouvaitnhàtfftir jusqu'au soir is personne ne se présenta auxAportes, Laure seule et ne prenait aucune part àcjV»ÎPjnimation générale, .les outrageantes de son mari, lés sarcasmes d'Éléonore pendant la douce jeune femme fermait lesyeux,sur les tressi chers; mais son il s'éveillait dans son. fuit dans l'allée la plus sombre du jardin. La voû sanglots, elle appelle sa mère ma mère, ma que je suis maUi^ureuse d'être loin de toi; sil mais non, 1^ pureté, le mépris répondent ne pleurait'plus, elle était blanche .une sa rR marbre sur lequel ?lltv ''vâsuiy> 't. Veux poitrine, la f.f,es une eerl ine sor 'éparjt Vf- ainsi, belle Poniato releva la fci ne b< si mu dans] s?r w>,éloignernent pour r tier^u j ve maladie. dedans d les 9 soi. i larm. 'eproches J

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 1