NOUVELLES DIVERSES.
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bateaux vapeur, est endommagée, mais n'offre
aucun danger.
Le steamer Sir Edward Banksqui devait
partir pour Londres, dans la soirée de vendredi,
a été retenu par cette bourrasque et n'est parti
que hier après-dîner.
Le trois mâts américain Konohassettqui était
sorti du bassin y est de nouveau rentré après
avoir été visité par les experts. Ce navire recevra
les réparations nécessaires.
(Feuille d'Annonce d'Ostende.)
On lit dans le Journal de Bruges:
Le bruit court que le nommé Vboucher
en celte ville aurait été attaqué dans la soirée
du 3 de mois, par 2 ou 3 malfaiteurs, alors qu'il
revenait de ThourouJ, dans sa voiture, et qu'il
n'aurait dû son salut qu'à la vitesse de son
cheval.
Les informations que nous avons obtenues
et que nous avons lieu de croire très-exactes
nous apprennent que M. Vsaisi par une
panique assez burlesquey a vu double ou
triple car il s'agissait tout simplement d'un
pauvre diable qui pataugeant dans la boue et
voulant regagner plus vite sa demeureavait
cherché profiter de la voiture de l intrépide
boucher en montant derrière.
Voici en quels termes est conçu l'avis de la
formation d une société pour les prochaines
élections de la Flandre
SOCIÉTÉ ÉLECTORALE DE L V FLANDRE ORIENT1".
pr -gp
On lit dans le Journal des FlandresNouS*t-
apprenons avec plaisir qu'il va s'organiser
Gand une association ayant pour objet d'ârriver
une bonne composition de la représentation
aux chambres, au conseil provincial et au con
seil communalen y portant des hommes in
dépendants capables "éî^ônlièrement dévoués
la défense des droits et dès intérêts généraux
du pays de la province et de la commune.
L'association prendra le nom de Société Élec
torale de la Flandre Orientaleelle se compo
sera exclusivement de personnes ayant la capa
cité électorale, domiciliées dans la province.
Les électeurs, membres de la Société Littéraire,
de la Société de la Concorde et des Sociétés de
l'Unionétablies Gand, feront de droit partie
de l'association, pourvu qu'endéans ]es deux
mois, ils aient muni de leur signaturùles star
tuls de l'association qui sera dirigée et admi
nistrée par un comité-directeur.
Nous nous bornons pour aujourd'hui ces
indications sommaires. La société qui va s'établir s.
ne sera que la réalisation d'un vœu patriotique
que plus d'une fois nous avons émis et que -
provoquait chez tout homme bien pensait la
politique réactionnaire dont le pays redoute les*
déplorables suites.
Le roi vient de faire construire Laeken uq
ponten fer pour relieraux propriétés attenantes
au château celles qui en'^ont séparées par la
roule de Laeken Assche. Ce pont fàit honneur
aux établissements de Couillet dont il est sortie
il pèse environ 20,000 kilogrammes. Ses extré
mités reposent sur deux massifs eu briques. Sa
longueur est de dix mètres et demi et sa largeur
d'un mètre 50 centimètres.
Dans sa séance du 4la première Chambre
des États-Généraux de Hollande a adopté le
projet de loi concernant le traité du 5 novembre,
et a accompli ainsi la dernière formalité qui
devait précéder 1 échange des ratifications.
Des rapports de la véracité desquels nous nous
plaisons encore douter, annoncent que des
troubles sérieux ont eu lieu hier Gheel. Un
conflit aurait eu lieu l'occasion de la nomi
nation du bourgmestre. La gendarmerie aurait
eu lieu d'intervenir et l'on parle de sanglantes
extrémités dont nous douterons jusqu'à plus
sûre information. Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'un
détachement du Ier Chasseursfort de 360
hommes, commandé par un major, est parti ce
matin d'Anvers pour Gheel. (Journald'Anvers.)
Nous pouvons confirmer, dit 1Indépendant
ce que le Journal d'Anvers présente comme
douteux. Il est très-vrai qu'il y a eu da^aja
journée du 2 quelques troubles Gheel et qu ifs
ont eu pour prétexte le maintien de M. Lebfin
au poste de bourgmestre qu'il occupait depuis
30 ans. Mais ils sont très-loin d'avoir été aussi
sérieux que le pensait le Journal dAnversun
gendarme a cependant été blessé. On supposait
que ces scènes d&désordrenese renouvelleraient
pas le lendemain, néanmoins toutes les brigades
de garfarôneiu^ des communes environnantes
av^reSteté dirigées sur Gheel, et un détachement
de aèux cents hommes de la garnison d'Anvers
s'y est rendu également.
Ces troubles avaient eu pour origine un cha
rivari donné M. Lebon les 26 et 30 janvier
dernier, par une^réunion très-nombreuse, et
une sérénadeflleflbée M. Billemont. que l'on
voulsitjjourTÎblSVgmestre. Aux élections der
nières, ftl. Lebon avait été éliminé du conseil
communal.
Les notables de Gheel pnt adréisé'} dit-on
.une supplique M. le ministre de l'intérieur,
afin que le choix du bourgmestre ait lieu dans
le sein du conseil.
Angleterre. Ouverture du parlement.
Âujourd huiune heureles deux chambres
étaient réunies pour recevoir la commission
.royale chargée de leur communiquer le discours
ide la couronne, la situation maternelle de la
reine ne lui permettant pas de présider l'ou
verture de- la session. Les lords commissaires
revêtus de cglte mission sont le lord chancelier,
l'archevêque de Canlorberyet duc de Buc-
çleych', le comte deShaflesbury, et lord YVharn-
cliffe i, ils font leur entrée, deujc heures après
que I h&isajpl àtla verge noire a selon,.l'usage
-Sommé l^s coiqrrmnes comparaître la barré
de ^-chamÉFe haute ayant pris place devant
La tjtoijp lord chancelier a lu le discours royal
qui est très-nitsignifianh t?
rfi,r^Nous. avons publié dernièrement, dit le
-d/ottïteur,quelques détails sur le voyage scienti
fique que^jô naturaliste Lindeii poursuit en,ce-
moment dans l'Amérique méridionale^ Ce jeune
savant a encore donné de ses nouvelles le 28
octobre dernier. A cette date, il était San José
de Cuenta (Nouvelle-Grenade), et avait l'inten
tion d'explorer d'abord la forêt vierge ^hn Ca-
milomais la violence des pluies l'a forcé de
remettre celte exploration jusqu'à son'retour de
Bogota. Il a recueilli dans le canton de San
Crislobal de nouvelles et brillantes espèces
d'orchidées. Il a dû arriver Bogota le 15 no
vembre.
Élisabeth Schols, âgée de 43 ans, domi
ciliée Bruxelles, après dix mois de détention
préventive causée en partie par sa maladie de
langueur, vient enfin de comparaître devant le
tribunal correctionnel, sous la prévention d'une
espèce d'escroquerie devenue rare sous le siècle
actuel. Les débals ont constaté que la prévenue
faisait croire ses amies qu'elle jouissait d'un
pouvoir surnaturel pour rendre un mari fidèle
la foi conjugale et faire obtenir de bons
amants aux jeunes filles pour arriver ce but,
elle employait des manœuvres bizarres; elle
faisait allumer des chandelles rebours, on fit
des courses nocturnes, on employait des épin
gles un usage étrange.
A tout cela les femmes et les filles crédules
devaient ajouter un minime accessoire, c'était
de l'argent: neuf francs par semaine n'était pas
excessif. Après plusieurs mois d'épreuve, aucune
prévision mystérieuse ne s'élant réalisée, des
plaintes furent adressées l'autorité les femmes
et les filles victimes de leur crédulité, vinrent
déposer comme témoins, et le tribunal, croyant
voir dans ces manœuvres le délit d'escroquerie
prévu par l'article 405 du Code pénala con
damné la prévenue Élisabeth Schols deux ans
d'emprisonnement, cinquante francs d'amende
et aux frais.
On écrit de Saint-Pétersbourg Blaes le
célèbre clarinettiste belge, vient de donner un
cinquième concert au Grand-Théâtre. L'empe
reur, la famille impériale et tonte la cour y as
sistaient. La présence de ces augustes person
nages est un hommage rendu au talent du grand
artiste elle est la marque d'une faveur d'autant
plus précieuse, qu'elle n'est que très-rarement
accordée. La salle était comble.
Extrait du Bombay-Monthly-Tim.es 2
janvier Les armées réunies, c'est-à-dire celles
de Candahar et de Jellalabad, la date de nos
dernières nouvelles, étaient arrivées Pesha-
vveer. L'Affghanistan était définitivement évacué.
Traversant le Penjanb, elles sont arrivées la
station limitrophe de Ferozepore sur le Sutledge,
dans le territoire du gouvernement Indien. Leur
arrivée a été l'occasion de nombreuses fêtes et
réjouissances.
Il paraît que les Ameers du Scind sont dis
posés refuser le traité qui leur était proposé.
Les troupes anglaises se disposent marcher sur
Hyderabad, dans le cas où ces dispositions con-
tinuerajent. On peut regarder comme peu
près terminée l'insurrection "du Bundlecund.
NotfS avons des nouvelles de Chusan du 29
ocfôbre et de Macao du 19 novembre. Rien de
.très-important sur le littoral chinois. D'après
l'adresse du gouverneur-général aux princes de
l'Inde, on serait porté croire que le but de la
quelque temps qu'il fît, vous reatriez harassée de fatigue, et fort
tard quelquefois, tandis qu'à présent vous ne sortez plus moins que
M Jules ne vous donne le bras, ce, qui est rare.., très-rare.
Un nouveau regard de sa mailressé mit fin au bavardage de Ma
rianne. Pendant qu'elle parlai?, elle avait détaché du métier le mor-
ctô*4 de tapisserie et elle le roula soigneuse nt.
Va vite porter cela, ditja jeune femme, avant, que M. Jules ne
vienne, car voici son heure bahituelle/et Cache ce ntéf^jiour qu'il
ne le voie pas. -
Prenez garde, M. Jules n'aime pas le mystCTfe.* 7
Uélas! Dieu sait ce qu'il m'en coûte d'avoir pour lui des secrets.»
Elle fit un signe, et Marianne sortit, laissant sa maîtresse plongée
dans la rêverie, car ce court entretien l'avait ramenée réfléchir sur
sa situation. «f
Fanny n'avait que trois ans quand sa mère mourut. Sou père,
instituteur dfiu.une ville de province, n'avait épargné, ni soins ni
peine jôur fou,éducation. I.a première et la meilleure élève de M.
DumesniJ, c'était sa fille unique, sa-fille chérie. Gomme elle annon
çait un goût décidé-pour -la musique, il sadjoighit un maître d'agré
ment. Elle fit "des progrès rapides en toutgenre, Cfen peirde^temps
il la vît avec orgueil aussi parfaite qqftf
seize ans, ^t M. Dumesnil, content de l'avoirî.eii termes généraux,
avertie des dïtngers qui raenacept .une jeune fijle, îtii laissait, du
reste, une libellé qui, pour un cœur naturellement tehdie.et facile
s'impressionner, pouvait avoir des inconvénients.. Eutre autres im
prudences, il soufiTrait qti-eHe restât seule .pendant des matinées en
tières avec Je ïils d'uil de ses voisins, un jeune homme nommé Ernest,
assez bien fait et qui ne manquait pas d'esprit. Il est vrai que M.
Dumesnil voyait daus Ernest, élevé avec sa fille e! jusqu'alors com
pagnon sans conséquence de ses études et de ses jeux, le futur époux
qu'il destinait secrètement Fanny, et il ne trouvait pas grand mal
une intimité qui les mettait même de mieux se connaître. Ce
pendant ce qui pouvait arriver n'arriva pas cette fois.
Fanny ne sentait rien qui *la troublât dans la présence de son ami
d'enfance, $oit que son heure n'eût ^pas sonné, ou peut-être parce
qu'il est impossible^ ^#tnitié de devenir jamais de l'amour. Sa si
tuation était'douceet son averift riant et paisible, quand un affreux
malheur vmÉ là frapper. Soir père mourut presque subitement et
sans lui laisser de fortune. Ernest était alors absent. Sa famille voyant
la pauvreté de Fanny .n'eut aucun désir de réaliser le mariage pro
jeté. Elle se/décida ne point attendre son retour et se rendit
Paris Chez une vieille parén^ç qui, pour toute assistance, lui con
seilla d'employer le peu d'argent qu'elle possédait perfectionner
ses talentVet prendre des ltçons;'avant d'en donner.
Bientôt elle trouva quelques écolièrcs qui lui procurèrent peu
peu une sorte d'aisance. Un jour elle fut appelée dans une maison de
la Chaussée-d'Antiu pour enseigner le piano une jeune fille de dix
aus, Élise de Saint-Gilles. La famille où elle fut introduite était com
posée de personnages importants et fiers de leur fortune. Elle fut
priée d'exécuter un morceau qui tint tous ses auditeurs en extase.
Parmi eux était=un jeune homme qui se distingua par la vivacité de
son admiration, sans qu'elle fît d'abord beaucoup d'attention ses
compliments. Mais le lendemain le jeune homme était, là, l'heure
de la leçon j il revint les jours suivants, tantôt au commencement,