NOUVELLES DIVERSES. Le premier système aura pour objet de déci der s'il sera érigé sur le terrain une ou plusieurs maisons d'habitation. Le second sera.au cas de décision négative sur le premier, s'il ne con viendrait pas de clore ce terrain par un mur, depuis l'angle du bâtiment Janséniusjusqu'à l'extrême point de contact de l'abside orientale de l'église. Le troisième, si l'on ne s'abstiendra pas de bâtir en aucune manière sur ce fonds, pour le faire servir augmenter l'étendue du parvis du Palais de Justice. En examinant le premier point, on ne peut manquer d'être frappé de cette vérité, que si la ville vend son terrain pour le garnir de bâti ments, elle perdra son droit de surveillance im médiate et inhérente sa qualité de propriétaire: droit d'autant plus important conserver, que les maisons ériger seront conligues un mo nument d'art, lequel pourra souvent être com promis sous le rapport de péril d'incendie par des habitants propriétaires de ces maisons. D'autre parts'il venait être ordonné la ville, au moyen d'une disposition gouverne mentale ou législative, de débarrasser les mo numents dnrt. de louts bâtiments contigus, la ville se verrait alors dans la nécessité de racheter au cher denier un objet faisant maintenant partie de son domaine. De manière que si l'administration persiste vouloir que des maisons soient érigées, il semble qu'elle de vrait, de préférence, les faire bâtir elle-même 5 puisque par là, elle aurait moins craindre les inconvénients déjà indiqués: et d'ailleurs sa condition pécuniaire serait tout au moins aussi avantageuse que celle des spéculateurs, qui n'a chèteraient ce terrain que pour en tirer bon in térêt et bénéfice. Quant au second point, d'après lequel l'ad ministration se déciderait ériger, lieu de maisons, un mur de clôture autour du terrain, comme il est indiqué ci-dessus, celle construc tion serait de nature produire pour la ville, plusieurs avantages remarquables. Ce mur d'une forme en pilastres et panneaux l'instar, mais moins élevé, de celui du collège communal, rue du Séminaire, embellirait la place du Palais en masquant les loges et menus bâtiments irréguliers, attenants l'église, et en laissant découvert, le majestueux monument d'art, en même temps que la face orientale du bâtiment Jansénius, dont il suffirait de régu lariser les jours en forme.ogivale, pour le ren dre en harmonie avec l'édifice de l'ancienne ca thédrale. Ce terrain clos, joint au couvent des Clarisses, formerait un ensemble dont la valeur devien drait inappréciable, comparativement la va leur actuelle de ces deux objets estimés sépa rément. Aussi tout porte croire que l'autorité tulélaire et protectrice des religieuses ne reculerait devant aucun sacrifice, en faveur de la ville, pour procurer au couvent un beau jardin, puisque les religieuses du même ordre en celte ville, logées jadis avant la suppression de l'empereur Joseph II, en face du séminaire, avaient alors un beau et vaste jardin. En ce qui louche la troisième hypothèse il va sans dire que le fonds dont il s'agit, destiné demeurer sans aucune espèce de construction, servirait uniquement l'agrandissement de la place du Palais de Justice. Des observations qui précèdent, naît une autre réflexion c'est celle que, si l'on veut conserver absolument la petite sacristie de l'é glise, il faudrait maintenu aussi le mur du njême côté du midi, si l'on adopte le plan de bâtir de manière 011 d'autre dans, la direction septen trionale sans quoi l'ordre syfpétrique.de l'église et son entourage serait interverti complètement. Mais en conservant le mur méridional, il se rait important de lui donner la même'forme qu'au mur du côté'du nord et èn favorisant autant que possible la largeur de la rue de"S1- Martin. Toutefois il serait de nécessité indispen sable de disposer en talus, le terrain entre l'é glise et le mur, et de pratiquer au pied de celui-ci, des ouvertures pour l'écoulement des eaux. Puisque nous en sommes parler de l'em bellissement de l'église S^Martin, il paraît enfin décidé qu'on convertira en un emplacement pour les fonts baptismaux, ou pour un magasin l'usage de l'église, le local du ci-devant char nier t'oordeelTant mieux Tant mieux vu qu'on ne conçoit pas qu'on aît pu. tolérer, pen dant un demi siècle, un si dangereux réceptacle de toutes les ordures imaginables, l'entrée principale du temple du Seigneur. C'était une sorte de scandale de la plus sâle espèce. Coin mimique.) Tgj»oaogT» NOMINATION DES BOURGMESTRES ET ÉCHEVINS. Flandre Occidentale. Par arrêtés des 28, 30 et 31 décembre 18-42 30 janvier 18-43 et 8 et 23 février suivant le Roi a nommé bourgmestres et échevins dans les villes désignées ci-après de la Flandre occi dentale BRUGES. Bourg., M. J. le baron de Pélichy-Van Huerne. Echev., MM. P. Verhulst-Van de Poele J. Valider Hofstadt-Goddyn. THOUROUT. Bourg., M. L. B. Moke. Echev.,M. A. VanCaillie. COURTRAYBourg., M. F, Bethune. Echev-, M. J. Van Dorpc- Lefebvre. MENIN. Bourg., M. C -A. Castelein. Ech., M. R. Vandermoere. DIXMUDE. Bourg., M. P. Debreyne-Pcellaert. Échev.M. B. Dautricourt. FURNES. Bourg., M. T.. Ollevier. Échev., M. J. Deprey. NIEUPORT. Bourg., M. H. Vanderbeke. Échev., M. F. De- jaegher. OSTKNDE. Bourg., M. H. Serruys. Échev., M. J. Van Iseghem. ROULERS. Bourg., M. C.-M. de Brouckere. Échev., M. M- Spillebout. ISEGHEM. Bourg., M. J. Lefebvre-Maes. Échev., M. Ameye- de Gheus. THIELT. Bnirg., M. H. Isenbrant. Échev., M. C. Stevens. YPRES. Bourg., M. B. Vanderstichele de Maubus. Échev., M* A. Van den Peereboom. POPERINGHE. Bourg., M. C. Van Renynghe. Échev.M. L. Danneel. WARNÊTON. Bourg. M. C. Volbrccht. Éch., M. L. Ghesquière* WERYICQ. Bourg., M. B. Van Elslande. Éch., M. P. Tranueel* En rendant compte de la fêle brillante qui a eu lieu avant-hier la Concordele Messager a trouvé l'occasion de glisser dans son récit un incident dont tous les détails sont de la plus insigne fausseté, et qui se rapporte la pré sence de M. Lebeau au milieu de la nombreuse réunion qu'avait attirée le bal de la Cbncorde. Il n'est pas vrai que l'apparition iiwltendue ^de M. Lebeau ait excité les murmurés et l'iii— dignalion de la ville* il n'est pas vrai que M. I»e- beau se soit relégiTé dans un coin comme un intrus; tout cela est'noloiremenl faux^et men songer. Mi Lebeau a'élé présenté la Concorde par un des citoyens les plus honorables de notre ville, par M. If... La commission administrative elle-même avait agréé celte présentation en délivrant la carie, et, lorsque .M. Lebeau a pris pari la fête, le président de la Concorde. M. le comte d'Hane, s'est approché de lui, s'est en tretenu pendant plus d'une demi-heure avec luiet des murmures d'aucune espèce ne se sont élevés dans là siffle. Voilà les faitset avec nous deux cents per sonnes en affirmeraient la sincérité sur l'hon neur. En brodant un conte ridicule, le Messager a manqué complètement son but. Il n'a point fait le moindre tort M. Lebeau qui se met volontiers au-dessus de ses attaques, et il a in sulté gratuitement les sentiments d'une société honorable pour laquelle l'honnêteté et les con venances, sont des lois qu'on accepte et qu'on respecte'. - [Journal desFlandres La Chambre des Représentants a décidé hier par 39 voix contre 31 qu'il n'y aurait pas égalité de droits sur les sucres exotiques et indigènes. Elle s'est ensuite occupée de la proposition de M. Dumortier, qui a pour but de décider que le droit sur tous les sucres esLacquis au lièiipr du moment de la mise en consommation. - Le 21 courant a été appelée, l'audience de la 2e chambre du tribunal'çivH de Liège, l'affaire d'un sieur Thys contre M. l'archevêque de Liège, Corneille-Richard-Anloine Van Bommel. Le demandeur, qui a assigné le prélat en do.mmà- ges-inlérêts, prétend qu'un certificat d étudiant en théologie a été délivré tort un élève de Si -Roch. qui n'a sujri que des cours de philo sophie il fonde sot^aclion sur ce que l'exemp tion du service de la milice: qui en est résultée pour cet élève lui a causé lui demandeur un préjudice considérable, en obligeant son fils marcher sous les drapeaux. j\I,:s Dereux et Frère sont chargés de soutenir les prétentions du sieur Thys, et M" Boltin de défendre les intérêts de M. Van Bommel. Avant son départle général Vandermeere a vendu pour la somme de 1,800,000 francs, sa propriété de Poslel, située dans le nord de la province d Anvers. On assure que ce beau domaine qui comprend un village entier, ab baye. églises, avec de vastes dépendances d une contenance de plus de trois mille hectares, a été acquis pour le compte d'une corporation religieuse fondée sous les auspices des évèques de Belgique. Le général Vandermeere. arrivé Ostende sous escorte, a pris aussitôt la roule de Dun- kerque d'où il se rend Calais où il restera pour régler ses affaires en Belgique et attendre l'occasion propice de s'embarquer au Havre ou Bordeaux pour le Brésil. Van Laelhem est encore aux Petits-Carmes il a obtenu un sursis de huit jours qu il doit passer en prison. Verprael a été conduit hier malin Courtrai par un sous-officier de la gendarmerie. Nous lisons dans les Petites Affiches de Courtrai: Depuis une quinzaine de jours, les lins sont la hausse dans nos environs et le mouvement s'étend même aux lins communs qui sont ren chéris de 7 8 p. c. PROJET DE LOI SUR LES FRAUDES ELECTORALES. La section centrale vient de terminer son travail et a nommé M. Malou rapporteur. A 5 voix contre 2, la section centrale, sur un amendement proposé par M. Malou, a décidé qu'à l'avenir les sénateurs et les représentants seraient nommés en même tempsc'est-à-dire sur une même liste et qu'il y aurait pour celle liste un papier spécial timbré. -Elle a décidé la majorité de.4 .voix contre 3 que les bourgmestres même ceux qui sont nommés en dehors du conseil, présideraient les bureaux électoraux, ainsi intervention du pou voir exécutif dans les opérations électorales elle a décidé la même majorité de 5 contre 2, que les commissaires de district pourra.ent se pourvoir du chef d'omission sur la liste é[er iorale de personnes ayant droit de voler devai la dépulalïon, et que le gouverneur pourrait s. pourvoir en cassation. Toutes les autres dispositions accessoires, au moyen desquelles on nous fait payer si cher la disposition principale, ont été adoptées la^ même majorité. Encore la disposition principale est-elle bien insuffisante. La section centrale Se cômpôse dé MM. Malou, Delfosse, Dedeckér,: DubUs, d Hoffschmidt; Rai kem président. Les deux opposarits sont MM. Delfn^" et d Hoffschmidt et sur la question des bourg mestres la 3e voix opposante est celle de M. De- decker. [Observateur.) Le Journal de Birmingham donne les ren- seignemènts suivants sur la situation de celle citée importante. La situation de l'industrie manufacturière Birmingham, est loin (le s'améliorer, bien au contraire, elle empire chaque jour. Celte se maine plusieurs fabricants ont suspendu leurs travaux et un très-grand nombre d ouvriers se

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 3