NOUVELLES DIVERSES. "AsrsBQarQ'aaé -MISE ATRIX. A ZUIDSCHOTE ET RENINGHE, GOEDEEEN, FRANCE. A VENDRE ET A LOUER. A VENDRE. LAXDS- "soutenu qu'aux termes précis de l'article i'r,tout militaire ayant quarante ans de service et 55 ans d'âge, a un droit acquis la pension de retraite. M, Desmaisièresministre intérimaire, a déclaré qu'il ne pouvait admettre un sens aussi absolu que tout militaire se trouvant dans les conditions vou lues par la loi, pouvait faire valoir ses droits la retraite, mais que le gouvernement pouvait dans tous les cas refuser cette pension. Il a ajouté que c'était là son opinion individuelle, et que le ministre qui lui succéderait aurait examiner la question. Le crédit provisoire a été ensuite adopté par 26 voix contre 1. L'opposant est M. le baron de Nevelt. Le sénat a adopté également les deux projets de crédits pour dépenses arriérées au département de la guerre et pour dépenses d'appropriation l'hôtel du ministère; les deux projets de crédits pour les dépenses et l'entretien de la Britùh-Queen, et enfin le projet relatif l'établissement d'un conseil de prud'hommes Termonde. M. le ministre de l'intérieur donné lecture de l'arrêté royal qui prononce la clôture de la session. L'assemblée s'est séparée aux cris de vive le Roi. Le gouvernement français a, dil-on, reçu des nouvelles d'Haïti, portant que le président Boyer ne pouvait plus résister aux insurgés, et qu'il était sur le point de capituler dans Port-au- Prince. Ses troupes passaient par compagnies dans les rangs des insurgés. Lundi 10, un fermier comparaissait de vant la cour d'assises du Brabant, sous la pré-, venlion de tentative de vol avec violence sur une femme, pendant la nuit et sur la grande roule. Le jury le déclara coupable la majorité de 7 voix contre 5, du fait entraînant la peine des travaux forcés perpétuité mais la cour le déclara innocent, par 4 voix contre une, et le fermier fut acquitté et mis en liberté. 11 était défendu par M. l'avocat Scbuermans. EXTERIEUR. Paris, 12 avril. Les feuilles légitimistes demandent au journal la Presse siaprès la discussion de la chambre des pairs, elle cloute encore que don Carlos soit captif Bourges. La Presse répond ce matin que celte discussion l'a convaincu en effet que le prétendant espa-1 gnol n'est pas prisonnier, qu'il est réfugié, traité peut-être avec plus de surveillance que les au tres réfugiés, n'ayant pas la liberté de s'éloigner 'ieu qui lui estassigné par sa résidence, mais parfaitement libre d'ailleurs d'accepter les con ditions que la France est obligée de mettre son hospitalité. Don Carlos n'est pas Irbre d'aller Lyon, Marseille ou Bayonne,--mais il est libre d'aller Vienne; il n'est pas prisonnier d'état. 11 faut avouer qu'après avoir lu les explica tions de la Presseon doit plus que jamais être convaincu que Don Carlos est prisonnier d État. Il est libre sans doute de quitter la France pour se rendre Vienne, mais c'est seulement con dition qu'il souscrira aux engagements que te cabinet des Tuileries veut lui imposer. INous pouvons même affirmer que depuis le jour où don Carlos est arrivé Bourges, il a demandé inutilement cinq ou six fois ses passe ports pour se rendre en Allemagne. On lui a répondu qu'on ne pouvait consentir le laisser sortir de France, attendu qu'il pourrait ensuite arriver aussi facilement en Espagne en s'embar- quant dans un des ports de l'Adriatique, qu'en prenant la roule des Pyrénées. Il est vrai qu'à l'époque où le cabinet français répondait ainsi don Carlosl'Espagne était gouvernée par Marie-Christine (fui avait toute la sympathie de notre ministère. Mais nptre di plomatie a sans doute changé d'opinion depuis que le duc de la Victoire s'est emparé des rênes du gouvernement. Les nouvelles d'Afrique annoncent l'arri vée de M. Bugeaud Mostaganem et le départ de la grande expédition du printemps. Variétés. Voici en fait d'excentricité, une anecdote qui n'a point encore été surpassée. Spirituel et bon homme, M. Howe jouissait de 10,000 liv. sterl., de rente, il lui prit fantaisie de se marier, et il épousa MissMallet, jeune fille fort jolie. Le jour de ses noces après avoir soutenu, déjeûner, que toutes les femmes sont in fidèles, et qu'il était impossible de compter sur leur affection, il se leva, dit sa jeune épouse qu'il était obligé de sortir pour aller la Tour, où ses affaires l'appelaient. Vers quatre heures, il lui envoie un billet par lequel il lui apprend que des circonstances imprévues le forcent de partir sur-le-champ pour la Hollande, M"1' Howe espérait que celte absence ne serait pas de longue durée mais elle complaitsans son hôte pen dant quinze ans elle n'entendit plus parler de son mari. Voici de quelle nature avait été le singulier voyage de M. Howe. Il avait choisi un petit logement tout au bout de la rue même qu'habitait sa femme, chez un chaudronnier auquel il donna six schellings par semaine. Il changea son nom et, comme il y avait peu de temps qu'il demeurait Londres, il ne fut reconnu de personne. A trois portes de la maison de sa femme, se trouvait un petit café qu'il fréquentait. Trois ans après son évasion, il trouva dans ce café un journal qui lui apprit que sa femme venait d'a dresser une pétition au parlement pour nommer des arbitres qui réglassent les affaires de sou mari, dont la vie ou la mort était incertaine. Il suivit avec beau coup d'attention les détails et les progrès de l'affaire, qui se termina comme le désirait la veiwe. Dix ans s'écoulèrent, Mme Howechangea de loge ment, elle a lia demeurer de l'autre côté de la rue, chez un nommé Sait, que le mari a voit rencontré dans le pe tit café. Lorsque Al. Howe apprit cette circonstance, il se lia plus étroitement avec Saitet finit par aller habiter une charnbredesa maison; de cette chambre, qui n'élajt séparée que par une cloison de celle de M "m Howe, 011 voyait, 011 entendait tout ce qui se faisait côté. Sait, qui croyait son nouvel ami garçon et ne le'connaissait point sous son véritable nom, lui conseillait vivement d'épouser sa locataire,celle qu'il regardait la veuve Howe. Enfin l'anniversaire même du jour du départ de M. HoWe,et dix-septans après,-MnieHowese trouvait la table avec sa sœur et son beau-frère, quand un domestique inconnu apporta un billet sans signature, dont l'auteur anonyme suppliait Mnie Howe de se rendre le lendemain malin dix heures au Parc Saint-Jamesprès de la volière. «Allons, dit Mm° Howe, en jetant le billet sa sœur, toute vieille que je suis, j'ai encore des amoureux. La jeune sœur prenant le billet et l'examinant avec al ten lion, s'écria;: C'est l'écriture de M. Howel Mistriss Howe, qui avait aiiné ce mari, s'évanouit. Il futconvenu que le lendemain son beau-frère et sa sœur l'accompagneraient au rbndez-voùs. Ils s'y trouvaient depuis cinq minutes, quand M. Howe, d'un air dégagé, s'approchantÂle sa femme, et lui parlant comme s'il l'eût quittée dé la veille, l'em brassa, lui donna le bras, et rentra chez lui. Dix-sept ans s'étaient écoulés entre le jour des noces et la nuit des noces. L'histoire ajoute que ces époux véêurent - heureux, et qu'ils eurent plusieurs enfants qui ne contribuèrent pas peu alimenter ce bonheur. Le Lundi, 24 Avr-il-i843rà 4 heures de relevée, an cabaret occupé par le Sr Six-Dumoktieu l'entrée de la ville de Wervicq, il sera.procédé la MISE A PRIX des Biens patrimoiïaux suivans: -ville de wervltq (belgique). 1» Un Fonds emphytéotique dey ares 97 cen tiares, occupé par Auyustin^ Taupe. 2° Un autre Fonds emphytéotique de 8 arcs. 70 centiares, occupé par François Lecomle. 3® Un hectare 65 ares.60 centiares de Terres labourables et Jardins potagers, occupés par M. Cul te au- Pan RuHen, commissaire de police Wervicq. 4° g i ares 5o centiares de Terres labourables occupés par Augustin Taupe. Tous.ces biens situés l'entrée de la Ville de Wervicq, (Belgique}, seront présentés en différents lots et en masse. commune de bas-warnêton. 5® Une Petite Fermé de 4 hectares 2Oares $0 centiares, située en la commune de Bas-Warnêton peu de distance de la ville de Comines, occupée- sans bail par Jean-Baptiste Murent. Lesconditions de laVente sont déposées cn'Eélude r^* du Notaire REXTT3 Ypres. L Il sera alloué 1 p. "|0 pour prime Je Mise prix. wL\*v> s'adresser rue de la Bouche, N° 11, Ypres. F tu Je de M" 1AAI) L RIIE E «SOI NotaireYpres. BELLE FERME situee"'4 ARRONDISSEMENT D'YPRES On expose en Vente publique une FERME, dont les édifices sont en grande partie construits neuf depuis peu, de la contenance parmi Lieu-Manoir, Verger, Terres Labour et Prés faucher, selon litre, de H. i3-8o-i5 centiares; et d'après le plan cadastral, section A, seulement de H. i3-o6-6o c. située dans la commune de Zuidschote, au nord de l'église, sauf 1 hectare ty ares de Prés faucher, qui sont situés Reninghe, snus la section B, le tout arrondissement d'Ypres. Cette Ferme, présentement occupée pavCharles Boudrg, est exposée en masse et par parties. Celle Vente aura lien en la ville d'Ypres, YHôtel Saint-AndréMarché au Beurre, savoir: La Mise- a-prix, Samedi 29 Avril 1843et I'Adiudication définitive, Samedi i3 Mai suivantchaque fois 2 heures de relevée, aoec primes de mise-à-prix conformément au cahier cj.es charges déposé en l'élude du Notaire VANDERMEERSCH, Ypres. SCHOONE PATRIMON1ELE TE KOOPER9 B1NNEN YPRE. i° Een HOFSTEDEKEN, groot 2 h. 9 2-a. 3o c. gelegen op Bixsciiote, van oosten de kerlçe, by de straele van Bixsciiote naer Langhemarck. v- Çe- "bruikl, zonder pacht, door C.arolus Missy, mits i fr' 165-45 c. 's jaers. Instel: 8,025 francs. 20 Eene partie behuisd J^ANDgroot 2 H. 5y a. 00 c., 00k gelegen op Bixsciiote, noord-oostvan de 1 kerke, by het S'-Jans-Broekje. Gebro.fkt door Carolus Maerten, mits i35 fr' 's jaers. - Instel: 4,250 francs. 3" Twéê parlien ZAEILAND en eene partie DRYFGRAS aen elkanderen, le zamen groot 2 H. *46 a. 5.0 c., gelegen le Langhemarck, verre west van "de kerke, in den S'-Elois-Hoek.Gebruikt door L'ouïs Soene, mil.s i5o fr* 's jaers. Instel: 6,425 francs, f 4° Eene partie MAEIGRAS (eersle classe), groot 3 h. 17 a. 5o c., gelegen op Reninghe, in den Oosl- broek/ Gébrùi kl door Engel Vansleene eu F rancis OpsonieVmils fr5 253-75 c. 's jaers. - Instel 7,800 francs. 5b Eéne partie MAEIGRAS (1° en 2e classe), groot 1 h. 46; À..98 c-., gelegén op Oostvlet£ren, palende oostaen lle.t gescheid van Uostvleteren'en Reninghe en noord aen den Dyzervaerd. Gebruiki door Franciscus Becquaert, mits 200 fr''s jaers. Instel: 4,500 francs 6" Eene partie behuisd LAND, groot 22 areiï, gelegen Le Reningiieest, by de Clyte Cappelle. Gebruikt door Livinus Dehouck, mils.18 fr5 's jaers. Instel: 400 francs. 7° Eene partie MEERSCH, groot-9a a. 55 c. en eene partie ZAEILAND, groot 87 a. 73 c., al gelegen

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 3