NOUVELLES DIVERSES, MISE A PRIX. jÉUBBBUUCni i n Le Moniteur a publié un numéro extraordi naire pour nous apprendre la formation d'un ministère pascal. M. Nothomb a offert sa dé mission qui n'a, pas été acceptée pas plus que celle de M. de Muelenaere qui reste membre du conseil des ministres. Le cabinet se trouve donc composé comme suit Intérieur, M. Nothomb. Affaires étrangères, M. Goblet. Travaux publics, AL" Deschamps. Justice, M. d'Anetiian. Finances,- M. Merciek. Guerre, M. DurbNT. Membre du conseil des ministres, mais sans portefeuille, M de Muelenaeiût. Considéré d'une manière superficielle, ce ca binet présente un aspect assez satisfaisant: M. iNolhomb n'est proprement parler d'au cun parti, si ce n'est du parti des habiles sa démission non-acceptée est une nouvelle preuve de son aptitude gouvernementale. M. Goblet a été un négociateur malheureux; mais l'époque où il a essuyé des échecs les circonstances étaient telles que le succès était peut-être impossible. M. Deschamps est un homme aux passions ardentes, mais la parole facile: -il- ne serait pas inutile aux luttes parlementaires, si lç,ca- binet actuel vivait jusqu'à la prochaine fcessibu enfin M. Deschamps est un esprit actif dont le grand défaut, pour le portefeuille qu'il occupe, est l'inexpérience administrative. M. Mercier a laissé des souvenirs heureux comme administrateur; et la ligne politique qu'il a suivie semblerait devoir donner certain appui au cabinet auquel il s'est associé, j Enfin MM. d'Anelhan et Dupont sont, politi quement parlant, des hommes nouveaux, vier ges de tout antécédent; le premier a donné tîes preuves d'une certaine indépendance de carac tère; le second est un homme instruit et paraît n'avoir àexpier aux yeux deiarméeèn général que le tort de sortir d'une arme spéciale, ori gine qui doit jeter certaine défiance dap&des armes ordinaires. {Globe.) Les journaux ont publié récemment un feuil leton emprunté au voyage de M. Dupetit-ThoUars Otaiti, dans lequel il était question d'un charpentier provençal qui ne pouvait obtenir de la reine l'omaré la permission de donner le titre d'épouse une jeune et belle Polynésienne. On ignorait le lieu de la naissance de ce pro vençal nommé Bremond. On sait maintenant quil est né Marseille; où vit encoreâgé de 76 ans sou pèreHenri Bremond, ancien maître calfat. En 1827, Bre- rnond s'embarqua comme charpentier bord d un navire marseillais. Si la reine Pomaré con sent l'unir la jeune fille d Otaiti, la publicité de ses amours pourrait donner ses aventures romanesques un triste dénouement. Le feuilleton en question qui a été reproduit par les journaux de Marseille est tombé sous les yeux d'une rivale inattendue, de la femme de Joseph Bremond qui contracta avec elle un légitime mariage dans le mois de décembre 1826. Celle honnête femme, que le volage charpentier a rendue mère d'une fille, âgée maintenant de 16 ans, n'a nullement été émue de pitié, en lisant la relation des amours de son époux avec la jeune Otditienne. Comme les inclinations extra-légales de son volage époux ont eu pour résultat d'établir une correspondance entre deux têtes couronnées, Elisabeth Paul femme Bremond a voulu elle aussi, figurer dans cet échange de lettres diplo matiques et ces jours passés, une longue missive signée d'elle et adressée S. M. Marie-Amélie s'est acheminée Vers Paris. Elisabeth Bremond demande que son époux lui soit rendu. ]\os correspondances de Madrid du 10 avril renferment une nouvelle importante. Après une discussion très-animée, les élections de Badajoz, (toutes ministérielles) ont été an- nullées une majorité de 23 voix (80 contre 33)et MM. CalairavaGonzittès et Lujan sont provisoirement exclus de la chambre. C'est un véritable triomphe pour l'opposition et un grave échec pour le ministère qui ne pourra garder longtemps son poste. L'opposi tion comme elle l'avait annoncé, a pris sa re vanche, et il est difficile de prévoir les consé quences de Ce vole. Qn parle d'une mesure violente que le gouvernement adopterait contre le député Priori on lui retirerait son grade de cbiohél. ËXTËSSIËOS. FRANCE. Les journaux officiels coilfirmenÛce matin la nouvelle que nous avons donné les premiers de? la célébration du mariage de là princesse Clé-- mentine le 20 avril. Le roi et toute la famille royale iront s'établir1 S'-Cloud demain 17 avril. Mme la duchesse d'Orléans ne quittera pas le Pavilfon Marsan. Les journaux ont commis une petite erreur lorsqu'ils ont annoncé que le prince Auguste tieCobourg Cohary venait d'être nomméau grade dejnajor-général. lia été promu au grade degé- néral-major, qui équivaut en Allemagne celui- de général de brigade ou maréchal de camp.' :b'. reste, ce titre n'est qu'honôrifiqyéfet ne répond aucune fonction le grade de inajoi— généralcomme le maréchal Soult l'occupait* lors de la bataille dé. Waterloo, n'existe point dans l'armée saxonne. T r- Le jninislère dés finances vient dé faire publier les états comparatifs des recettes du 1er .trimestre 18^3 .avec celles du même trimestre 1841 et 1842. Ce trimestre offre en 1843 un produit net de fr. 8&990,060, savoir: p'our janvier de 38,303,000, pour février de 38,384,000, pour mars de -66.301,000. - .11 y a eu augmêntation de 19,728,000 sur le trimeste correspondant de 1841, et défi,640,000 francs sur celui de 1842. Quelques-uns des chapitres offrent des aug mentations assèz importantes sur le 1er ln- mçjjtre de i :42. Ainsi elle a été de3,303,000 fr. sur les droits d'enrégistrement, de l ,429,000 fr. sur les droits dédouanes, de 1,507,0110 suc les sucres des coloniesde 1,389,000 su.r les bois sons, de 930,000 sur les tabacs. Il y a eu aug mentation §ur le timbre, sur diverses-"taxes.." indirectes, sur la poste, sur les places dans-lcs,. paquebots. Mais d'un autre côté les droits sur les sucres étrangers, sur les sels, sur lés- sucrep indigènes (428,000 fr.), sUr les poudres, sur les places dans les malles-poste^fjrésenlent sùr l'an née dernière une diminutiofi Me 2,828,000 fr. Il paraît que le ministère du 20 octobre l'a échappé belle, il y a quelques jours. On dit que MM. Teste et Cuniu Gridaine,' avaient ma nifesté le désir de quitter leurs portefeuilles par suite d'une altercation assez vive, qu'ils auraient eue avec M. Guizot. Une antre intervention aurait encore terminé cette affaire l'amiable. On craint que le moindre changement dans le personnel actuel du ministère, n'amène immé diatement une dislocation complète de cabinet. Le rapport de la commission chargée de l'enquête électorale doit déposer son rapport la Chambre jeudi ou vendredi de la semaine prochaine. Il paraît que le ministère tout en affectant de traiter celle affaire très-légèrement, ne redoute pas moins les révélations qui pour ront se produire la tribune. Cette enquête a donné lieu bien des démarches depuis trois mois. Le bruit est répandu que le ministère est d'accord avec la commission des sucres pour prolonger l'examen de celte question de manière ce que la session arrive son terme sans so lution. Cependant le nouveau ministre de la marine persiste protester que l'intention de tous les membres du cabinet est de soutenir le projet de loi de toutes leurs forces. Il paraît qu'on n'est pas sans éprouver quelques inquiétudes aux Tuileries sur le prince de Joiriville. La Belle-Poule aurait dù être ar rivée en décembre Rio-Janeiro, et elle y était encore attendue le 6 février. Il y a plus de six semaines que l'on n'a eu dë nouvelles de ce bâtiment au ministère de la marine. Le désarmement se poursuit Toulon avec une grande activité Al. [amiral Roussi n a envoyé l'ordre de congédier- les officiers ma riniers et matelots de I inscription maritime mariés, avec Ou sans enfants. Un journal minis tériel prétend que les grandes dépenses faites par le déparlement de la marine l'occasion de la prise de possession des îles Marquises et de Tahiti, des malheurs de la-Guadeloupe et de sa marine vapeur font une obligation au ministre de prendre quelques mesures écono miques. Cependant on prétend d'un autre côté que M. T amiral Roussit» ne va pas larder demander aux chambres un supplément de crédit pour l'expédition de M. Dupetit-Thouars. VILLE DE WERVICQ (Belgique). COMMUNE DE fiAS-WARNÈTON A, Av'.:/" roicelle de M. le ministre de l'intérieur n'a pas été acceptée. Le gouvernement la conviction qu'il doit s'ap- puyersur toutes les opinions modérées sans exception de parti; que pour les hommes et les choses il doit rechercher la conciliation, la transaction même; le but du ministère est l'application de ces principes. La Belgique n'a rien désirer au-delà de la consti tution et des lois organiques qui en dérivent aucune véritable conquête politique ne reste faire conser ver ce qui existe en s'occupant des améliorations moraleset matérielles, telle est la mission du gouver nement. Les institutions fondées en i83o suffisent au pays; et le pays en est digne; le ministère les respecte, et les fera respecter; tout en reconnaissant les droits consacrés par laconstitution, il se souvien dra toujours que sa propre indépendance se confond avec la dignité nationale. Chaque époque a sa lâche. Le temps a emporté beaucoup de questionsd'autres non moins impor tantes restent résoudre. Discuter le système commercial, établir l'équilibre entre les receltes et les dépenses, donner l'instruc tion publique son complément, poursuivre et faire fructifier les travaux publics, régulariser et assurer la position dé l'armée, cette grande garantie nationale, tels sont les objets qui se présentent en première ligne; telle est la tâche pour l'accomplissement de laquelle le ministère compte sur la coopération de tous les hommes modérés. Le pays se félicitera que le changement ministériel ait pu se réaliser sans une de ces crises déplorables qui, en éclatant et en se prolongeant, compromettent toujours les intérêts privés et déconsidèrent le pou voir. Paris, 16 avril. - Le Lundi, 24 Avril i843,à 4 heures de relevée, an» cabaret occupé par le Sr Sjx-Duaioktiku l'entrée'de la ville de Wervicq, il sera procédé la MISE A PRIX des Biens patrimoniaux suivons: i° Un Fonds emphytéotique/le 7 ares 97 cen tiares, occupé par Augustin Taupe. •2° Un autre Fonds emphytéotique de 8 arcs 70 centiares, occupé par François Lecomle. 3" Un hectare 65 ares 60 centiares de Terres labourables et Jardins potagers, occupés par M. Cat- (eau-Fan IiuUen, commissaire de police Wervicq. 4U g 1 ares 5o centiares de Terres labourables occupés par Augustin Taupe. Tous ces biens situés l'entrée de la Ville de Wervicq,'(Belgique), seront présentés en "différents lots et en masse. 5° Une Petete Ferme de 2 hectares 20 ares 5o' centiares, située en la commune de Bas-Warnêton peu de distance de la ville de Comines, occupée sans bail par Jean-Baptiste Murent. Les conditions de la Vente sont déposées en l'élude du Notaekk Ypres. Usera alloué 1 p. pour prime 'de Misa prix x I 1 4

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 3