MOBILIER, FRANCE. Aitarôitaaa. UNE COLLECTION DE LIVRES UNE COLLECTION DE TABLÉAÙX. A ZDIDSCHOTE ET RESINGIiE A VENDRE. 15 ATRAIT «lu SSégistre aux. actes «le dépôt tenu au greffe du Tribunal de première instanceséant Ypres, province de la l'iamlre occiden tale. sur de nombreux compétiteurs anglais et alle mands. Le bruit se répand qu'un très-grave acci dent est arrivé dans une partie de l'atelier où l'on fabrique les cartouches Vincennes. Une explosion aurait eu lieu et plusieurs artilleurs auraient été blessés. G\TEHIËÏK. Un journal publie les détails suivants dont nous lui laissons la responsabilité Louis- Philippe. depuis quelque temps, prend beau coup d'exercice. Aussitôt qu'un peu de soleil paraît l'horizon, on altèle les voitures, et le roi part tantôt pour Neuilly, tantôt pour Ver sailles, tantôt pour St-Cloud. Arrivé là, Louis- Philippe se promène pied et au grand air aussi longtemps que ses forces le lui permettent. Ce mouvement a été prescrit au roi la suite d'une opération que ses médecins lui ont faite dernièrement. S. M. souffrait depuis longtemps d'une indisposition qui avait tous les caractères de l'hydropisie. La maladie constatée, il a fallu pratiquer la ponction. L'opération s'est faite avec beaucoup de succès; mais pour ne pas être obligé de la recommencer de sitôt, on a recommandé Louis-Philippe de se donner beaucoup de mouvement et de chercher' neutraliser ainsi les humeurs toujours abon dantes chez une personne de son âge et de sa corpulence. Tous les préparatifs que la reine a fait faire dans les grands appartements du palais royal pour la vente au profit de la Guadeloupe .sont entièrement termes. La vente a été ajour née la semaine prochaine cause du mariage de la princesse Clémentine. On a reçu par la voie des Etats-Unis, des nouvelles de la Guadeloupe du 3 mars. Il paraît qu'on a éprouvé ce jour-là un nouveau choc de tremblement de terre très-violent dans la partie septentrionale de l'île 4,500 cadavres avaient été retirés de dessous les décombres depuis le 8 février. On va placer des télégraphes au centre des 20 forts qui entoureront Paris. Ces télégraphes pourront communiquer enlr'eux le jour et la nuit. M. Pasquier s'est rendu S'-CIoud pour dresser l'acte de mariage de la princesse Clé mentine. M. Barry et M. Walwein, qui représen tent une des compagnies qui a enyoyé sa sou mission M. Teste pour le chemin de fer d Or léans Tours, viennent d'écrire au ministre pour se plaindre de ce qu'après leur avoir promis la concession, il avait accueilli les pro positions d'une autre compagnie. Nous avons l'honneur, discutais de vous proposer au nom de la société constituée pour l'exploitation du chemin de fer d'Orléans Tours, de n'accorder la concession qu'à celle des deux compagnies qui demandera le tarif le moins élevé et qui consentira payer l'État un fermage ou loyer pour la fixation duquel nous accepterons également la concurrence et dont le taux sera fixé en raison du capital dépensé par l'État pour la construction du chemin. Il est probable que ces nouvelles propositions modifieront les intentions de M. Teste. Un des plus jeunes notaires d'Orléans, a disparu la semaine dernière laissant dans sa caisse un déficit de 500,000 fr. C'est depuis 3 ans le 3e événement du même genre qui se re nouvelle dans cette ville. Un mandai d'arrêt a élé immédiatement lancé contre ce notaire qui paraît s'être dirigé sur l'Angleterre. De nouveaux créanciers vien nent chaque inslaut se, déclarer et augmen tent ainsi le passif. Un journal prétend que M. le général Bugeaud se croyait tellement certain d obtenir le bâton de maréchal de France, qu'il avait commandé Paris depuis plusieurs mois déjà les épauleltes et les autres marques dislinclives de sa nouvelle dignité. Aussi, l'on a expédié auprès de M. Bugeaud M, le colonel de Dinan aille de camp de M. le maréchal Soultpour porter au gouverneur désappoipté les condo léances du ministère. TILLE D'YPKES. Etude de M" TA v II E II ]?IE E KSC IA, Notaire, Ypret- 1. BELLE VENTE D'UN BEAU COMPRENANT ET Le lundi,->.4 Avril 18 4 -3 et jours suivants, le matin io heures et l'après-midi a heures, il sera pro cédé la maison mortuaire de M. -le chevalier HYNULRICK, rue des RécolleIs Ypres, la Vente des Meubles consistant en Tables, Fauteuils, Chai ses, Secrétaires, Commodes, Bois de lits. Gardes- robes Literies, Linge de ménage, Porcelaines, Batterie de cuisine, une grande provision de bon Pin, de diiré rentes qualités, une nombreuse collection de Livres, une Riche collection de Tableaux et beau coup d'autres objets. ORDRE DE LA VENTE t Lundi 24 et Mardi 2a Avril. Meubles. Mercredi 26 et Jeudi 27, au matin. Livres..^. Jeudi 27, après dîn'. - Porcelaines et Tableaux. Vendredi 28, après-dîner. Vins. t' Nota. Ou peut se procurer le Catalogite'.des Livres et Tableaux, chez LAMBIN,-Fils, i-.nè dut. Temple, Ypres. V A. FERME SITUES ARRONDISSEMENT iÈYTRES Ou expose en Vente publique une FF.RME,dont les édifices sont en grande partie construits neuf depuis peu, de Sa contenance parmi Lieu-Manoir, Verger, Terres Labour et Prés faucher, selon titre, de h. i3-8o-i5 centiares; et d'après le plan cadastral, section A, seulement de H. i3-o6-6o c. située dans la commune de Zuidschoteau nord de l'église, sauf 1 hectare 19 ares de Prés faucher, qui sont situés Reninghe, sous la section B, le tout arrondissement d'Ypres. Cette Ferme, présentement occupée pat Charles Roudryest exposée en masse et par parties. Celle Vente aura lieu en la ville d'Ypres, YHôtel Saint-AndréMarché au Beurre, savoir: La Mise- a-prix, Samedi 29 Avril 1.343, et I'Adjudication définitive, Samedi i3 Mai suivantchaque fois 2 heures de relevée, avec primes de tnise-à-prix conformément au cahier des charges dépose en l'étude du Notaire V\NUERMEERSCH, Ypres. L'an mil huit cent quarante-trois, le vingt un du mois d'Avril, au greffe du Tribunal de première instance, séant Ypres, province de la Flandre oc cidentale, comparut Maître Jacques'-CABPEjNl 1ER, avoué près ce tribunal, lequel a déposé,conformé ment l'article deux mille cent quati'Ç Vingt quatorze du Code civil, l'expédition d'un contrat d'adjudi cation publique passe devant Maître. JACQUES-' Joseph Rentv, Notaire en celle ville d'Ypres, eu présence de témoins, en date quinze.0011 tu 1^ mois, dûment enregistré et transcrit au bureau des hypo thèques audit Ypres, en date de hier, vulutrié deux cent quatorze, numéro dix, contenant Vente par Monsieur Jacques-Auguste Lemmre de la Neu ville, propriétaire, domicilié Woesten, an profit de là demoiselle M arie GénkviÈve de iVJôi'chkron, propriétairedomiciliée audit Ypresj d'une "Blan chisserie avec s.ës Pâtures, Prés; et Terrés/laboura bles, situés sur le territoire de là ville d'Ypres, hors la--.porte du.'.Temple, contenant ensemble d'après tjlressix hectares neuf ares quatre vingt" neul' ceii- tiâres, e't selon cadastre, section E, numéro cent cinquantesixàcent soixante sept inclus, six hçctares "cinq,ares soixante dix neuf centmr«syucciijiiV4*piar la' fveuve de Jean-François VeRMEersçijla dite .Vente failjMWôyennàpt- le prix <la viiigt cinq mille quelques ressemblances avec la voix et la taille d'un jeune homme de sa connaissance... Maisceci nécessite quelques détails épisodiques. La fille de la sage-femme, la jeune Maria, Barilelta, avait été, presque au sortir de l'enfance, l'objet des attentions et des soiiis enùi- pressés de tous les jeunes gondoliers qui fréquentaient le quartier populeux du Rialto; cela n'avait rien d'étonnant, caria gentille en fant était fraîche cumme „une rose buissonnière, et son-père, gondo lier lui-même, l'avait cent fois promenée .triomphalement au milieu de ses confrères. Parmi les nombreux soupirants qui se disputaient les regards de l'innocente Maria, l'un d'eux avait été remarqué: c'était uni jeune gondolier qui se distinguait par sa force athlétique et la profonde mélancolie empreintê*sur son visage. Giuseppe (c'est le nom ade cet homme) était détesté par ses camarades, que sou humeur sombre At tristait et qui l'évitaient comme si sa rencontre eût été de taauvàise augure. Aussi Giuseppe se tenait ordinairement l'écart près du pont du Rialto, où était amarrée sa gondole. Lorsque Maria passait dans la barque de son père, recueillant sur son ^heraift les acckma-. tions joyeuses et les compliments des jeunes gondoliers, la c<fn$#ièhce de la réprobation qui s'attachait lui ne permettait pas Giuseppe d'y mêler ses hommages, quoiqu'il se sentitjdcin d'admiration pour la beauté de la jeune fille, et pénétré de recdfinaissance pour les re gards compatissants qu'ellè lui jetaiUquelquèfois. Maria, malgré son, innocence, avait compris le pouvoir qu'elle exerçait sur cef homme* farouche et redouté. Le sentiment dé la pitié, si puissaut sur un cœur de femme jeune et candide,plaidait en secret la cause du paria peut-être injustement expulsé de la société de ses semblables. Elle voulut connaître le motif de ses chagrins et de l'a version géuéralé qu'il excitait, et elle sut que j'amour .filial avait cauSé tôus ses rïialheurs. ■i;> - - G'usePPe» depuis son enfance, était l'unique soutien d'une mère Infirme et d'un père presque octogénaire: leur petit patrimoine, ex- ploité par les mains vigoureuses du jeune garçon, suffisait leur sub sistance, lorsqu'une année de disette vint leur causer une gêne qui devait avoir ctafunesl e^pmséqu en ces.. Les parents devGiuseppe ne purent acquitter le moulant de là redevance que la république avait percevoir. Les agenls'du fisc se présentèrent, accompagnésde sbires, O dans la chaumière dp Giuseppe, pour saisir le peu d'ustensiles de la- bourage que la*misère leur avait laissés. Giuseppe fit usage de ses forces herculéennes et dispersa promptement les oppresseurs qui vou laient achever la ruine de ses malheureux parents. Mais sa rébellion généreuse l'amena sôus les plombs de .Saint-Marc, et pendant deux longues années il expia par les plus vives souffrances du corps et de lame l'imprudence deÀon dévouement filial. A l'avénementrdu nouveau doge upe arpiiistic générale le délivra - de .sa prison. Mais squ père n'avait pu 'survivre. :àu malheur de son enfant et sa propre ruine, et sa .mère; avait été.grossir le nombre 4des mendiants qui encombrent^tas rues dé-Venise. - Il revenait Giuseppe uqc légère, «oratne sur le prix de son pa» - trimoine vendu par le fisc-^cîlë rfavait pas été remise sa mère, parce que, suivant les feus'du ^ys, elle.n héritait pas de son mari. GliiSeppe acheta une gondoJçt et grâçe sa force prodigieuse, ainsi qu'à son adresse, il fut bientôt l'un des mçilleuVsgondoliers du Rialto. Les fty^/nes ont-elles un instinct qui leur fait 'deviner lessefcls d'une infortuné calomniée? Ce qu'il y a de certain, c'est qu'entfft le sombre.gondplier et la douce: Maria, il selait établi, presque l'insu Fun de Fautre, déâ relations qui avaient changé leur existence. Et cependant ces relations reposaient sur si peu de cîliose.que l'expression eu eût été insaisissable pour tout autre que pour eux. Giuseppe sa vait qu'au milieu de ce monde d'ennemis qui insultait sa douleur» il y avait une personne qui prenait ses chagrins en tendre pitié. Et^ Maria n'ignorait pas que cet homme de bronzé, insensible aux ini mitiés, aux injures, au mépris de tous, recevait avec une iudicible fébeité les imperceptibles témoignages d'intérêt qu'on lui donnait (La suite au prochain A'0.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 3