ADJUDICATION. 4 EXTÉRIEUR. France. 3» d'il 9 3 S. A ZDIDSCHOTE ET REN1NGHE, A YENDRE. Lundi, 8 Mai i843, 4 heures de relevée, au cabaret le Damier, occupé par le Sr Six-Dumortier l'entrée de la ville de Wervicq, il sera procédé l'ADJUDICATION des Biens suivants, savoir: VILLE DE WERVICQ. UN JEUNE HOMME DE BONNE CONDUITE BAISSE DE PRIX. LOUIS XV ET LA SOCIETE DU XVIII SIÈCLE. L'Adjudication définitive aura lieu en la ville d'Yp res, l'Hôtel Saint-AndréMarché au Beurre, Samedi i3 Mai i843,à 2 heures de relevée, avec bénéfice d'enchères conformément au cahier des charges déposé en l'étude du Notaire VANDER- MEERSCH, Ypres. ticitê, et que ceux qui ne seraient pas nobles ne seraient admis aucune espèce d'emploi. Un journal anglais publie la nouvelle sui vante que rien du reste n'est venu confirmer. Nous avons le regret d'annoncerquecelte triste nouvelle a été apportée en Angleterre, par un navire marchand le schooner Sarah Ami qui a quitté Othaïti le'28 octobre. Il paraîtquelegouverneurfrançaisdesîles Marqui ses, avec 14 personnes (officiers et autres), s'étaient rendus en visite auprès du roi indigène Nicahevar qui les avait traités avec la plus grande hospitalité. Ne soupçonnant aucun danger, le gouverneur et les siens s'élaient mis en route pour retourner la station française sans prendre probablement les précautions convenables contre la trahison des naturels. Ils furent attaqués par surprise et tous massacrés avant d'avoir eu le temps de se reconnaître. Mais quoi ce crime leur servira-l-ilLe gouvernement français enverra immédiatement des forces suffi santes pour venir bout de toute opposition et en définitive il privera le roi et toutes les personnes ayant quelque autorité dans ces îlesmême de tout semblant de pouvoir. Cet événement peut avoir aussi un fâcheux effet sur les relations des Français protecteurs d'Otahïti avec les habitants de celte île. Aussi doit-on vive ment le déplorer. Paris, 30 avril. On disait hier que plusieurs députés et mem bres du conseil d'administration de la compagnie qui demande la concession du chemin de fer de Paris Lyon s'élaient rendus dans la matinée chez M. le ministre das financeset que le mi nistre avait paru approuver les propositions financières de la compagnie. On assure que des lettres arrivées récem ment d'Afrique contenant des allégations sur un massacre de prisonniers arabes ont été com muniquées M. le maréchal Yalée, M. Gustave de Beaumont, etc. Ce dernier, assure-t-on aurait l'intention de faire une interpellation ce sujet dans la chambre des députés. On écrit de Brest la princesse Clémentine ebJe prince Auguste de Cobourg, son mari, dosent partir de Paris, pour venir s'embarquer Brest, dans les premiers jours du mois prochain. Le Pluton dont on dispose cet effet l'em ménagement dans notre portles conduira Lisbonneoù ils vont faire visite la reine de Portugal, belle-sœur du prince. On pense que le duc d'Aumale, après la campagne actuelle contre les Arabes, viendra les réjoindre Lis bonne, d où le Pluton le ramènerait en France. quittant Lisbonnele prince Auguste et la princesse Clémentine se rendront en Angle terre, et de là la cour de Saxe. Leur absence, doit, dit-on, durer six mois. Il paraît, quoiqu'en aient dit les journaux, que M. Pousard n'a pas encore été dîner aux Tuileries. Il a été plusieurs fois invité, mais il 's'est fait excuser et il n'a pas paru la cour. On dit que M. Ponsard professe des opinions uîtra- îibépales. t vapeur X Asmodéearrivé &îr rade, nous a apporté la lettre respondantd'Oran, en date chargementqui a sans doute été pillé par les arabes. On dit qu'Abd-el-Kader est la tête d'un millier de cavaliers nous savons d'une manière peu près officielle qu'il a coupé 40 têtes dans la tribu des Hachem-Garrabas. D'un autre côté, on nous apprend que les troupes employées la route de Mascara ont quitté les travaux; leurs outils ont été déposés au camp de Figuier. Abd-el-Kader, comme on voit, a saisi le mo ment où nos troupes allaient occuper le pays compris entre le littoral et Tegdempt pour faire une pointe dans les tribus qui depuis longtemps vivaient tranquilles sous la protection de la France. C'est le général de Lamoricière qui a donné avis des mouvements de l'émirce qui fait penser que la colonne mobile sous ses or dres s'est mise la poursuite de ce chef. Une lettre de Paris nous transmet en post- scriptum la nouvelle suivante du Havre: Hâore. A deux heures du malin le théâtre du Havre a été la proie des flammes. Le directeur du théâtre surpris au milieu de la nuit s'est jeté par la fenêtre enveloppé dans sa robe de chambre. Sa tête ayant porté la première, on n'a relevé qu'un cada vre. Sa servante ayant imité son exemple a eu le même sort. Ce matin 9 heures, les artistes du théâtre ont transporté le corps de M. Portier chez M. Lallemant son oncle. Cet événement rappellera la mort du directeur des Italiens, M. Severini, qui, lors de l'in cendie de ce théâtre, voulut aussi sauter par la fenêtre, et fut relevé mort sur la place. Le monument avait coûté 1 million et demi la ville; il a duré 20 ans. Le temp3 nous manque pour d'autres détails. Paris, 1er mai. On remarque que le Moniteur ne publie pas aujourd'hui le discours que Mgr. Affre, ar chevêque de Paris, a adressé hier S. M. l'occasion de sa fête. vLe bruit était répandu ce matin au château qu§ cette harangue contenait encore quelques allumions peu convenables sur l'université, et qu'oq n'avait pas jugé conve nable de le livrer la publicité. Étude de M" ¥AADEKilIGEU§€H, Notaire, Ypres. BELLE FERME IPÂTIiMIMNIIIMJI, située arrondissement d'ypres, on fut informé dans notre ville >j^^îd-cil-t^fider avait quitté le pays au S.-E. der*rég€rempt pour se porter dans l'Jacobi, au S.-O. de Mascara. Le courrier porteur de cet avis iji«^YG£àNrinslant même avec des dé pêches pptir MLéàuaréchal de camp Bedeau, commandantla" siïjwivision de Tlemcen. On a appris plus tard q»é l'émir s'était montré aux envirl j/ et que notre kalifat avait failli mains. Ce de^mfcViie se croyant pas en état de ré sister, n'a pas jugé propos de tenir plus long temps la campagne et il est entré Mascara. Enfin des convois de chameaux qui transpor taient du biscuit d'Oran Mascara, ayant aperçu quelques cavaliers ennemis, ont abandonné leur -, i° Un Fonds emphytéotique de 7 ares 97 cen tiares, occupé par le sieur Augustin Taupe. Mis prix 400 francs. 2° Un autre Fonds"emphytéotique de 8 ares 70 centiares, occupé par François Lecomle. Mis prix 400 francs. 3° Un hectare 65 ares 60 centiares de Terres labourables et Jardins potagers, occupés par M. Cat- teuu-Pan Rullensans bail. Mis prix 9,400 francs. 4° Unepartiede Labour,degi ares5o centiares, occupée par ledit Augustin Taupe. Mise prix 5,000 francs. COMMUNE DE BAS-WARNÈTON. 5* Une Petite Ferme de 2 hectares 21 ares 84 centiares occupée sans bail par Jean-Baptiste Marent. Mise prix 5,000 francs. Les Conditions de cette Vente sont déposées en l'élude du Notaire BEBITY^ Petite Place, n° 26, Ypres. Désire être employé comme copiste dans un bureau d'administration. S'adresser en personne ou par leltres affranchies au bureau de cette feuille. SOCIÉTÉ BELGE Msibrairle MMauman el cotnp. par a capefigue. Un vol. grand in-8° A 2 colonnes sur papier veliu satiné. FK. 3-50 AD LIED DE 12 FR. chez tous les libraires des provinces. L'HISTOIRIS RACONTÉE AUX ENFANTS; PAR A. FERRIER. Cel ouvrage d'éducation, composé sur le plan des histoires racon tées aux enfants, par Lamé-Fleury, se fait remarquer par une expo sition des faits simple et facile saisir, par un style très-pur et par une saine morale. Çe sont des qualités qui ont valu l'ouvrage de Me Ferrie r, le suffrage d'un grand nombre de chefs d'institutions, et qui lui ont mérité une récompense plus flatteuse encore: S. M. la reine a daigné agréer la dédicace de ce livre au nom des jeunes princes, LL. A A. RR. Mgr. le duc de Brabant, Mgr. le comte de Flandre.' S. M.,a.daigné aussi faire souscrire un certain nombre d'exemplaires de VHistoire de Belgique racontée aux enfants. Cet ouvrage se trouve Bruxelles, chez mm. haijman et C®, libraires, rue du Nurd, 8, et chez tous les libraires du royaume. BUREAU DES POSTES D'YPRES. On expose en Vente publique une FERME, dont les édifices sont en grande partie construits neuf depuis peu de la contenance parmi Lieù-Maaoir, Verger, Terres Labour el Prés faucher, selon litre, de H. i3-8o-.5 centiares; el d'après le plan cadastral, section A, seulement de H. i3-o6-6o c. située dans la commune de Zuidscbote, au nord de l'église, sauf 1 hectare 19 ares de Prés faucher, qui sont situés Reninghe, sous la section -B., le tout arrondissement d'Ypres. Cette Ferme, présentement occupée par Charles Boudryest exposée en masse et par parties. Mise prix de la masse: 28,350 francs. DEPARTS ET ARRIVEES DES COURRIERS pendant la période d'été. DÉPARTS. 6 1/2 heures du matin, pour Bruges. 8 heures du matin, pour Poperinghe et Warnêlon. 8 1/2 heures du matin, pour Anvers, Bruxelles, Courtrai, Gand, Meuin la France et la Hollande. -* 3 1/4 heures de relevée, toute la correspondance pour l'intérieur et l'étranger. 3 1/2 heures de relevée pour Dixmude, Fumes, Poperinghe, Dunkerqué, Calais et Boulogue-sur-mer. ARKIYÉES. 8 heures du matin, la correspondance de l'inté rieur et de l'étranger. 10 heures du matin, Dixmude Fumes et Poperinghe. 3 1/4 heures de relevée, Anvers, Bruxelles, Courtrai, Gaud, Mons^ Menin, Tournay, Ostende, Poperinghe, Warnêlon et la correspondance française. 8 heures du soir, Bruges. Service rural. Départ 8 1/2 heures du matin. Rentrée 6 heures du soir. M B. Les leltres affranchir et chargerpour ne point éprouver de retard, doivent être transmises an bureau un quart d'heure au moins avant la clôture des dépêches; l'affranchissement est obliga toire pour l'Angleterre, l'Autriche, l'Espagne, le Portugal l'Italie, la Turquie et les pays d'outre-mer. Les leltres sojettesà l'affranchissement obligatoire, pour lesquelles on ne remplit point cette formalité, ne sont point expédiées. 11 est défendu de renfermer des espèces ou des bijoux dans les lettres, celles présumées en contenir, trouvées la boîte, sont mises au rébut. Les dépêches administratives, contresignées par les fonc tionnaires publics, doivent être remises la main au guichet, celles trouvées la boîte sont sujettes la taxe. Le bureau est ouvert de 8 heures du matin jusqu'à midi, et de 2 6 heures du soir. Ypres, imprimerie de LAMBIN, Fils, éditeur, rue du Temple, h' xL v:

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 4