2 v if •- mais avec celle différence, qu'on payera une année d'intérêts de moins sur l'actif, puisque depflis celle réclamation, l'arrêté du Conseil, en date du 7 mai lft-41, qui décidait qu'à partir de celte année la ville ne payerait plus d'intérêt, 'se trouvait déjà en vigueur. Quelques affaires se trouvent encore l'ordre du jour, mais elles doivent être traitées huis- clos. Il est accordé la Société de S1 Sébastien, sur sa demande, et après avoir pris ea consi dération la longue existence et l'antique célé brité de cette confrérie, une somme de 1,200 fr. pour l'achat des prix supérieurs. En outre, le Conseil désirant mettre la société en même de donner un tirage extraordinaire et digne d'at tirer grand nombre d'étrangers accorde pour celle fois, et sans que celle allocation puisse tirer conséqueuce, une somme de 300 francs. Le Sr Vautours, élève de l'académie d'Ypres, maintenant Anvers, paraît avoir fait les plus grands progrès. Ayanlobtenu cette année deux premiers prix la première académie des beaux- arts du royaume, le Conseil croit qu'il est de son devoir de soutenir ce talent naissant. Sur la proposition du collège, il est décidé qu'il lui sera donné une gratification de 330 fr., con dition qu'il fera une étude, sous forme de ta bleau pour le Musée de la ville. M. le notaire Boedt communique au conseil l'acte de location de la maison et des parcelles de terre situées la Plaine d'exercice. Elles sont louées diverses personnes au prix de 3113 fr. L'ordre du jour étant épuiséla séance est levée. On nous assure que désormais, pour autant que le temps le permette, la musique militaire se fera entendre au Parcles Dimanches midi et les Jeudis soir. Les cornets y joueront aussi, dit-on, les Lundis et Vendredis soir de chaque semaine. En communiquant ces bonnes nouvelles nos lecteurs, nous sommes convaincus que le public Yprois les apprendra avec le plus vif plaisir et qu'il s'empressera d'aller écouter la bonne musique du 5e régiment. Vendredi dr, les égards au pain ont saisi l'église S'-Martin, une assez grande partie de pains fournis par deux boulangers de celte ville, j'occasion d'un enterrement. Nous rie pouvons donner que des éloges MM. les égards au pain qui exécutent avec vi gilance et activité, la mission que leur a confiée l'autorité locale. Leur surveillance doit s'exercer surtout sur le pain destiné aux pauvres. ISotis nous abstiendrons pour cette fois de citer les noms des boulangers pris en contra vention l'avenir nous serons moins indul gents. A ASSEMBLEE ELECTORALE DE G AND. - 5*5 réunion qui a eu lieu au local Guillaume Tell a dépassé loules les prévisions sous le -rapport de l'empressement que nos concitoyens açssi bien que les habitants de la campagne ont mis,répondre l'àppoLde la société. Plus de cinq'cents électeurs, tant de la ville que des communes environnantes, assistaient l'assemblée, qui se trouvait composée d'un grand nombre de notabilités commerciales et industrielles, de membres du barreau, de fonction naires publics, en un mot de tout ce que les diverses classes de la population urbaine et rurale comptent de plus honorable cl de plus distingué. La séance a été ouverte vers quatre heures par M. le comte D'Hane, président du comité provisoire. Le scrutin est immédiatement ouvert pour la no mination des membres du comité directeur. Les bulletins n'ayant point été préparés d'avance et leur confection devant entraîner des relards et prolonger l'opération jusq ues bien avant dans la soirée, plusieurs membres se sont retirés après avoir donné d'avance leur adhésion pleine et entière aux décisions qui al laient être prises,; Le dépouillement du scrutin a constaté la présence de 2C)5 votants. Les citoyens qui ont obtenu le plus de suffrages et ont été proclamés membre du comité directeur sont MM. le comte D'H line, membre du conseil communal et président de la société de la Concorde (président) par 294 voix. Rosseel père fabricantancien membre de la Chambre de commerce et du conseil commuual, ancien juge au tribunal de commerce, (vice- président) 291 fan Pottelsberghe de la Potterie, échevin de la ville de Garni, (trésorier)289 Deswari, avocat (secrétaire)284 Van //uffel, avocat, conseiller provinoial. 281 Ch. Henri de AJeulemeester. banquier et conseiller provincial, membre de la chambre de Com merce 291 yerhaeyhe de IVaeyer, négociant, éoheviu de la vitte de Gand288 a Wauters-Rossaert, médecin, conseiller provincial et communal275 De Pauw, avocat et échevin de la ville de Gand. 284 François Veryauwen. propriétaire, ancien membre du congrès et de la chambre des représentants. 279 Ph. Vunde Velde. conseiller la cour d'appel. 290 Sonneville, avocat et bourgmestre^ Scheldewindek, conseiller provincial290 Emm. Fanden Peryhe, brasseur. 285 u Claes-de Cock, fabricant et cousciiler communal. 290 n De buck-Vandcr tfaerden, fabricant. 274 G renier-t.efèerc, négociant et conseiller communal. 279 Fidèle Mechelynckralfineur et membre de la Chambre de commerce286 Schouieten-Lutensfabricant279 n Amédée Otievaeret distillateur. 276 Latour-de blye. négociant282 Éd. Tack, propriétaire, Aspcr. 279 n Félix Vanden beryhe, propriétaire, Deynze. 279 Seriacnp, négociant, Nevele273 u Van fp'etter, médecin Heusden272 Van tVassenhove, brasseur, Waérschoot. 282 Il a été décidé par l'assemblée qu'il y aura dans chaque canton un comité de trois membres dont la nominalion.est laisséeaucomité directeur qui se réu nira jeudi prochain quatre heures de relevée la salle Guillaume Tell. M. le comte d'Hane a adressé des remercîments aux électeurs de la campagne pour leur empresse ment répondre l'appel qui leur a été fait et le puissant appui qu'ils daignent prêter la société. 1~ L'assemblée s'est séparée six heures et demie du soir. La touchante unanimité qui ti'a cessé d'y régner est un sûr garant que les-efforts du parti libéral en faveur des intérêts matériels du pays n'auront pas été laits en vain. Mettager ACCIDENT AFFREUX SUR LE CHEMIN DE FER. Le convoi de Liège pour Bruxelles parti 7 i/r heures du matin était composé de 12 voitures dont les trois premières étaient des waggons bagages et marchandises. -. - Lorsque )e convoi fut arrivé la hauteur entre R.osoux et Gingelom, le feu se déclara instantané-* ment dans la voiture n° 3 (waggon fermé marchan dises) dans laquelle se trouvaient deux gardes du chemin de fer; les flammes chassées par le vent et la rapidité de la marche vinrent lécher les autres voi tures. Un des deux gardes, le nommé Van Hers, s'élança déjà demi consumé et vint se tuer sur la voie. L'autre garde le nommé Brancard grimpe d'abord jusqu'au dessus le waggon pour serrer le frein, puis se jeta également hors la voilure; il n'a été que légèrement blessé. Cependant un long cri d'horreur s'était fait en tendre dans tout le convoi, et instinctivement, se rappelant sans doute la terrible catastrophe de Meu- don dont on va célébrer dans quelques jours le fu nèbre anniversaire, la plupart des voyageurs voulu rent s'élancer hors des voitures: précipitation funeste qui coûta la vie quelques imprudents et qui occa sionna des blessures graves aux autres. Six personnes sont restées mortes sur la place: Ce sontlegarde Van Hers, M. Hennebert jeune étudiant, une dame qu'on dit originaire du Midi de la France, et trois hommes dont un vieillard. Nous n'avonsencorerienapprisen cequi concerne les personnes blessées, seulement nous devons ajou ter que M. le docteur de la Vacherie, de Liège, qui se trouvait sur le convoi, et qu'un bonheur provi dentiel avait préservé de toute contusion, s'est em pressé de prodiguer sur-le-champ les secours de l'art aux victimes de cette catastrophe. Plusieurs opérations ont été pratiquées sur le lieu même de l'accident, et quelques blessés ont pu être transpor tés la station voisine. Une dame quoique horriblement mutilée a été conduite parle chemin de fer jusqu'à Bruxelles et a été transportée VHôtel du Commerce où M. de la Vacherie continue lui donner des soins. Au moment où nous écrivons, cette dame n'avait pas encore repris connaissance et tout fait supposer qu'une grave lésion intérieure la fera ajouter au nombre des victimes. - En attendant que nous recueillions d'autres dé tails, nous ne devons pas oublier de mentionner la présence d'esprit d'un garde-convoi qui s'est opposé même par la force aux tentatives des voyageurs qui se trouvaient dans sa voilure et qui voulaient égale ment s'élancer par les fenêtres. Sa résistance énergi que a préservé ces voyageurs même de toute contu sion. Dans une diligence, M. de Potesla et un jeune homme de Liège ont également, par leur énergie, et malgré quelques voies de fait, dont ils portent encore les traces, empêché leurs compagnons de voyage de se précipiter sur la voie et d'y trouver peut-être la inorl. En somme, et l'exception du garde Van Hers, personne n'a péri par V accident même comme nous venons de le dire, la mort et les blessures n'ont été que les conséquences de-l'imprudence des voyageurs qui se sont trop hâtés d'obéir au premier mouve ment de la peur... Le waggon marchandises a été totalement con sumé. On a recueilli sur la roule quelques objets qui s'y trouvaient chargés et quelques sacs d'espèces. Les autres voitures n'ont été que légèrement en dommagées. On n'est pas d'accord sur les causes de la catas trophe, mais on peut supposer que le waggon incen- diétransportàil quelque liquide inflammable tel que l'acide sulfurique et qu'une bouteille s'étant brisée le liquide aura suinté travers les fissures du plan cher et aura été mis en contact avec les charbons qui s'échappent de la locomotive. - triomphateur, celte campagne, dont sa diplomatie, et surtout le trésor de l'Inde firent presque exclusivement tous les frais. On avait peine croire des succès si faciles eu appareuce; loid Pal mers ton alla les chauler en tous tes lieux et sur tous les tous; mais quand il fallut li quider les dépeuses de ces victoires qui semblaient avoir coûté si peu de peine, le trésor du gouvernement trouva que c'était une charge trop lourde supporter. Pendant deux ans il ue cessa de réclamer Contre te-^fiais qu'entraînait le séjour prolongé d'une armée d'occu- patiou, et surtout contre le payement des subsides annuels que sir W. Maj-Naghten avait consentis toutes les tribus. Sir W. Mac- Piagliieu semble avoir très-mollement défendu sa conquête contre les écouomies qui devaient la lui enlever; car il paraît certain que ce fut la réduction Opérée sur les pensions promises aux chefs des Ghiltljis qui termina la prise d'armes du 2 novembre 184 1, A celle époque, sir W. Mac-Naghten aie s'qcctrpait plù% dit-on, que très-négligemment des affaires de l'Afghanistan dont il ne pou vait plus rien espérer pour soji ambition;, il venait d él i e nommé gouverneur de la résidence de Bombay, et if attendit i.Çarec itnpa»itiice le temps d'aller prendre possession de sou nouveau; poste. 11 était •venu tellement indifférent ce qui se passait autour delui, que jus- "iw dernier moment il ne voulut l ien croire des avis qui lui fu- aéo* de toits côté,-, notamment par le major Pollinger, et que cinq jours avant le 2 novembre il laissa partir sous'les ordres de sir Robert Sale «me colonne composée de trois régiments. Ces troupes rentraient dans l'Inde, atlcndji qu'au jugement de sir W. Mac- Nagbten les afTaires de l'Afgliapistan étaient finies. En seconde ligne et sous les ordres de sir W. Mac-Nà%gb^n se trouvait le colonel sir A. But ues avec le litre d agent politique. Après ces personnages, nous devons nommer l'assistant agent poli tique la cour de Caboul, major Eldred Polliuger, neveu dé sir Henry Pollinger qui vieul de conclure la paix entré l'Angleterre et le céleste empire. Le major E. Pollinger devait sa position et son avancement rapide de brillants services. C était lui qui, là tète de quelques officiers et soldats anglais, s'était jeté dans le lierai lorsque le Shah en était venu faire le siège et l'avait défendu avec succès, malgré l'acharnement des Persans, malgré les visites qpe faisaient leur camp le comte Simouislch oj, les officiers attachés sa mission, malgré la ptéseuce d un grand jfftiibre de soldats russes qui leur gouvernement avait permis de déserter pour aider le Shah dans celte entreprise. Lors de 1 insurrection générale de l'Afghanistan, le major Poltinger était dans le haut pays, Charikar, où un régiment anglais fut complètement détruit par les Afghans. Réchappa avec quelques personnes ce désastre, et ne parvint, après des aventures extraor dinaires,-à réjoiudre le camp anglais Caboul que le 23 novembre, et lui troisième. Dansla retraite il fut fait prisonnier par les Afghans; mais.depuis il été libéré par le général Pollock, avec lequel il doit être aujourd'hui rentré dans l'Inde. Soas la direction, supérieure dés agents politiques, le général Elphiirston commandait les troupes. C'était un officier qui s'était distingué dans l'armée du duc Wellington eu Espagne, et même si notre mémoire est fidèle, Waterloo. Mais en 1841 il avait plus de soixante ans depuis son arrivée Caboul, en avril 1841, il n'avait cessé d être malade et de demander quitter un commandement que les infirmités l'empêchaient d'exercer. Il était en effet rappelé, lors que l'insurrection éclata. Il est mort prisonnier des Afghans, qui le traitèrent parfaitement pendant sa captivité1 et rapportèrent ensuite son corps Djellalabad, où il a été enseveli par lès soins de sir Robert Sale. Le brigadier Sbelton avait le commandement en second des trou pes. C'était encore un officier de l'armée royale qui, jadis, pendant la guerre d'Espagne où il a perdu un bras, s'était souvent fait remar quer par des actions d'une merveilleuse intrépidité. Alors il u'ocou- pail que des grades inférieurs, et le courage personnel suffisait pour l'y fairg distinguer; mais en 1841, revêtu d un commandement im portant il lui aurait fallu d autres qualités.. M. Eyre, tout en recon naissant qu'en toute circonstance et surtout, pendant la retraite, le

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 2