Adjudication 4 DÉFINITIVE. Adjudication définitive Tille d'Ypres. •f du président, il reprend d'un ton bref: Je n'ai pas peur. Da:,« une rixequ'il avait eue avec l'adjudant Varraine, il avait porté ce dernier un coup de bis touri qui, sans occasionner la mort, avait amené une hémorrhagie abondante. Les témoins ont déposé de toutes ces circonstan ces, avoués d'ailleurs par l'accusé. A l'audience il a regrettéj'avoir frappé un homme contre lequel il levait pas dç-haine. Et puis il ne regrette pas la vie, a-t-il dit; un sombre désespoir s'étant emparé de son âme, il cherchait en finir avec l'existence af freuse qu'il trouvait au bagne. Quelques larmes lui ont échappé, quand son défenseur a fait allusion sa famille. Le tribunal a prononcé la peine de mort et or donné l'exécution dans la cour du bagne. La foule s'est retirée émue de cette condamnation capitale, la troisième de ce genre qui, eu moins d'un an, ait frappé trois jeunes forçats, tous trois militai res et peu près dans les mêmes circonstances. On se rappelle la double exécution de Prevot-Labarre et de Gomare, qui n'ont considéré l'échafaud que comme un moyen plus court de terminer la vie, avec ce sangfroid qui devrait faire réfléchir les esprits sérieux sur la garantie insuffisante delà reprèssion des bagnes et de leurs effets démoralisants. Le Samedi 27 Mai 1843, 2 heures de rele vée, en la Maison de Ville Ypres, des biens immeubles ci-après désignés, savoir Commune de Kemmel. A. Une Ferme de la contenance de a hectares 6 ares 10 centiares, occupée par le sieur Cailliet, au prix de a5o francs par an, par-dessus les con tributions, avec droit de bail jusqu'au Octobre i847, divisée en 6 lots. Mise prix 4,500 francs. B. Quarante trois ares 20 centiares de Pâture, louée 45 francs par an. Mise prix 1,600 francs. C. Trente deux ares de Terre a labour. Mise prix 750 francs. D. Un hectare 6 ares go centiares de Terre a labour. Mise prix 2,500 francs. E. Quarante deux ares go centiares de Terre a labour. Mise prix 1,610 francs. F. Vingt sept ares 5o centiares de Terre a labour. Mise prix 1,300 francs. ^Le» Biens sous les lettres B, C, D, E, F, sont mis prix en masse 8,350 francs. Commune de Kemmel et une Parcelle W'-ulverghem. G. Une Ferme de la contenance de 7 b. 88 ares 10 centiares, occupée par le sieur Louis Buretli Kemmelau prix de 45o francs par an par-dessus les contributions, avec droit de bail jusqu'au i*r Oc tobre i845. Mise prix 17,200 francs. Commune de Kemmel. H.D'occident la Ferme qui précède, une partie de Terre labourable, contenant 69 ares i5 cent'. Mise prix 1,250 francs. I. Est de la partie précédente, une partie de Fonds contenant 5 ares 90 centiares avec une Maison appartenant au locataire Jacques Lefebore, au prix de 18 francs par an, par-dessus les contri butions,-avec droit d'emphyrtéose jusqu'au premier Octobre 1861. Mise prix 310 francs J. Au sud-est de la précédente, une partie de Terre a labour, contenant 4o ares 80 centiares. Mise prix 800 francs. Les lots H et J sont occupés par Jacques Le- fehvreau prix de 110 francs par an, par-dessus les contributions, et avecdroit de bail jusqu'au premier Octobre i84g. m K. Un Fonds nommé Katte-kerkhoF, contenant 1 are, non occupé. Mis prix 110 francs. Les propriétés ci-dessus dans la commune de 'Kemmel aboutissent celles des enfants de feu M. D'hondt, Mlle ilerten douairière De Navigheer àYp res, M. Joseph Behaghel Baifleul, et autres. Commune de Staden. L. Une partie de Boiscontenant 1 hectare i3 ares 44 centiares, aboutissant au bois de M. Hyn- derick Ypres, et autres. Mise prix 1,500 francs Pour plus amples informations, voir les affi ches parcellaires et s'adresser aux bureaux des Notaires RENTY et VAN EECKE, Ypres. ET SANS REMISE. D tfNE BELLE k L@®a Le Jeudi, 1" Juin i843, deux heures de relevée, au cabaret ayant pour enseigne SBarbeL00, il sera procédé l'ADJUDICATION DÉFINITIVE, d'une Belle Ferme, située en la dite commune de Loo, de la contenance de i3 hectares 44 ares 5o cen tiares, consistant en bonnes Pâtures et Terres labou rables, occupée pa r Pierre-Jacques-François Van Hee, avec droit de jouissance jusqu'au 1" Octobre i843. Pour obtenir des renseignements ultérieurs, s'a dresser en l'élude du Notaire VIjOOïSLoo, •chargé de la "Vente. Le Vendredi, 26 Mai i843, 5 heures de l'après- midil'estaminet le Salon d'ApollonYpres, il sera procédé par le ministère du Notaire IjAMBINT 1'Adjudication définitive et sans remise, d'UNE MAISON et dépendances, situées Ypres, au côté méridional de la rue au Beurre; dernièrement habitée par Mm* la veuve Roifiaen, présent par le sieur Gadeyne, tapissier. Seulement portée 11,500 francs. L'acheteur pourra conserver entre ses mains, la somme de 4,000 francs l'intérêt de 4 p. ÉTAT-CIVIL. Du 14 Mai au 20 inclus. naissances. Sexe masculin. féminin mariages. f6" SegersCharles-Louis âgé de 22 ans., jardinier, et SchmidtVir ginie-Rosalie, âgée de 29 ans, domestique. DomicentJean-Martin-Alexandreâgé de 45 ans, maître cor- donuieret FortrgAnne-Marie-Thérèseâgée de 29 ans den tellière. DesutterPierre, âgé de 24.ans, militaire congédié, et Leduc Adélaïde, âgée de 26 ans, dentellière. décès. WasteelIsahelle-Françoise, âgée de 91 ans sans profession céli bataire, rue de Cauwekind. VandermeerschBlondine-Dominique-Jeanne, âgé de 28 ans 4 mois, couturière, célibataire, rue de Menin. - - f Sexe masculin. 1 Lofants au-dessous de 7 ans. S 2. féminin 1 MARCHÉ. - Du 20 Mai 1843. NATURE DES GRAINS, LÉGUMES, VIANDES ET PAIN. •3 3 S *9 S o- Prix moyen ..-a Par livre. FR. C. par rasière. 307 18,-flf id. 24 13,60 n i» Blé noir id. Fèves id. 93 -n t ,6o Avoine id. 36 7,87 n Pommes de terre id. 24 5,00 n Idem blanches id. 6 3.84 11 Foin {par 100 livres.) par-cent liv. 0,00 i> Paille id. id. 0,00 n ii Beurre frais par kilo. 0,00 1,62 Idem saler. id. 1> 0,00 0,00 -id. 1) 0 00 1,00 id. 0,00 0,98 id. 0,00 1,10 id. 0,00 0,98 id. 0.00 0,96 id. 0,00 0.20 POIDS DU PAIN. - Du 22 Mai au 29 inclus. QUALITÉ SU PAIN. PRIX. Kilo- Ilecto- Déca- Gram FB. C. gramm. gramm. gramm. me*. pain 10 1 5 SI 20 1 5 froment blanc. 60 3 OUVERTURE ET FERMETURE DES PORTES. Ouverture, 4 heures du malin. - Fermeture provisoire, 10 'heures du soir. - Fermeture définitive, .11 heures. »gé. SI oie, Vecri^-ViJjJ comment me trouves-tu dans ce que la métamorphose soit-complète, râpé qui ait paré de ses haillons la boutique deux rameurs, aborda au côté opposé de 131e. Un tpetit homme en descendit d'abori-affpjréc^utioii, et tendit la main respectueuse ment un auyt^èrs^çiag^^k^dédaignant ce faible appui, s'élança terre d'un,4 -El, bi| costume? Monse? Je m'e ai-je choisi l'h d'un juif. Monseigneur a l'air d'un dieu païen allant en conquête. Jupiter a rengainé sa foudre et Apollon a mis ses rayons dans sa poche. TrjivtCtfç mythologie. Et d'abord je te défends de m'appeler h monseigneur, leè reoScigtoeraeijt^ que j'ai fait prendre dans la journée sont exicjï, Ja maison doit ctre de l'autre côté de l'île, dans l'endroit le plus\(cJo,ua|é.et UphiVsolilaire. Ebà^Antfan^ je vous avoue, excellence, que j'aimerais mieux me trouver partout ailleurs dans celte île maudite. Qu'est-ce dire? reprit d'un ton sévère celui auquel s'adressaient ces paroles. J'ai fait bien des métiers dans ma vie, continua le petit homme sans se déconcerter j'ai été tour tour sacristain, jongleur,<epotfri- caire, mendiant^ qicerone, et toutes oes honorables professions m'ont mené.».. Aux galères... d'où je t'ai fait sortir, parce que j'ai vu qu'on pouvait tirer un certain parti de-tes connaissances et de tes moyens, surtout pour les entreprises de la nature de celle où nousallons; mais si par hasard, il te prenait fantaisie de retourner ton ancien état, il ne me manquera pas d'occasions pour te recommander de nouveau aux magistrats. Tu pourrais même avance** d'un ou deux grades, pour peu que cela t'auiuse, et t'en aller tout droit la potence. Que Dieu nous en préserve, monseigneur. Encore!... Mon cher maître!... aussi vous ai-je suivi, sans sonner mot, comme un mouton qu'on va égorger. Mais, du diable, si j'avais pu imaginer, ajouta-t-il voix basse, que le prince de Monte-Forte, le seigneur le plus riche, le plus beau, le .plus puissant delà cour, ait pu s'amouracher de la tille d'un pauvre pêcheur! moi, qui ai mis la porte, je ne sais'combien de marquises, dont votre excellence s'était fatiguée la troisième, la seconde, la première entrevue, et quel quefois sans les avoir vues du tout. Finiras-lu une 'fois, exécrable Ravard Pardon, excellence... pardon, mon ami, veux-je dire mais nous sommes encore loin de la cage, et il m'est permis, en ma qualité de fidèfe serviteur, ou conseiller, si vous le préférez, de vous faire part de mes inquiétudes. Après cela, ma vie et rna mdK sont dans les mains de Dieu»., et de votre excellenoe. Tu admires ma patience. Aussi, medisais-je, iîy a dans ce monde des choses qu'un pauvre homme comme moi ne peut absolument comprendre. Qu'est-ce que mon maître peut tiouver.de si précieux dans une fille de la rue, qui sent le poisson trois milles la ronde, et qu'il n'a vue qu'une seule fois la. fête de la Madone de l'Arc et je vous l'avouerai, monsei gneur, jeu suis encore m'adresser la même question. Ne m'as-tu pas dit qu'il était impossible de lui parler pour n'im porte quelle somme d'argent, qu'elle était plus fière qu'aucune dame de la cour, que son père était respecté comme un roi dans celte île, qu'ils avait craindre pour la vie. Eh bien? Eh-bien! voilà qui me décide tout-à-fait. Mais, songez-donc... La .poltronnerie et la paresse, fit le prince en souriant, se dispu tent ton cœur, comme une maîtresse et une femme légitime. De grâce... Ah Menico, reprit le prince en se fâchant sérieusement, veux-tu que j'essaie mon poignard de Campo-Basso. Je vous suis, monseigneur. Marche une certaine distance et ne t'inquiète pas de moi, car je sais déjà mon rôle comme un primo-amoroso de province. (Ln suite au prochain N*i) Ypres, imprimerie de LAMBIN, Fils, éditeur, rue du Temple, 6.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 4