Nouvelles diverses. choisi, pour encourager l'amateur qui l'avait CaIîné. Les prix donnés par la société étaient choisis avec'goût, et la plus franche cordialité n'a cessé oc fégper parmi les combattants, qui s'étaient ^nduS en grand nombre au local de la société, p6ur prendre part la lutte. Le même jour, pendant qu'il gagnait le pre mier prix du jeu de boule la société de l'Union, M. Lbuis Bouckenaere venait de remporter le pr emier et le deuxième prix du concours des pigeons-voyageurs de la Société de l'ÉcIaireur de Noê. Les pigeons avaient été lancés Lon dres le même jour 10 heuresdu malin, et 4 heures de l'après-midi, celui de M. Bouckenaere était déjà de retour. Le 1er prix était un couvert d'argent. Les deux autres prix étaient des médailles d'argent d'un grand module etsupérieurement exécutées. Le tir au roi de la Société de Guillaume Tell qui devait avoir lieu le 28 mai dr et qui a été remis cause du mauvais tempsvient d'être fixé au 2 juillet 1843. n i On nous communique la note suivante Monsieur J. Louf, bourgmestre de Dranoutre, atteint depuis plusieurs années, d'une affection du cœur, vient de succomber subitement et instantanément une attaque d'angine de poi trine, au milieu d'une assemblée d'amis qu'il avait réunis sa table, pour célébrer la ker messe du village. Des accès aussi dangereux s'étaient déjà manifestés chez lui différentes reprises mais avec de longues intermissions complètes et sans autres altérations sensibles de la santé. La mort le surprit sans le moindre pressentiment sinistre et avec la rapidité de l'éclair, au milieu d'une conversation qu'il tenait avec un de ses convives. La perte d'un homme aussi estimable et aussi généralement aimé a plongé dans le deuil le plus douloureux, non- seulement une famille, non-seulement une com mune, mais toute la contrée environnante aussi loin que son nom ait pu être connu. Les deux candélabres placés la tête des escaliers du pont de fer ont été allumés mardi pour -la première fois ils font, dit un journal, un très-bel effet de nuit,' c'est possible, mais de jour, c'est différent. Observateur Hjfcr-malin le pori d'Anvers offrait un coup d'ceirdes plus animés. A dix heures 4 bateaux vapeur quittaient en même temps les quais. Le Scheldepour Rotterdam; le S (ad Vlissingen pour Flessingue la Princess-Charlotlepour Tamise et le bateau de passage Ville d'Anvers, pour la Tête-des-Flandres. Linlentipn du gouvernement est d'établir Liège une école primaire supérieure avec ad jonction de epurs normaux destinés-aux garçons seulement,- le gouvernement se réservant de fonder, plus lard, des écoles semblables poul ies filles. Les cours normaux seraient permanents et destinés une douzaine d'élèves internes seule ment, réunis dans un pensionnat. On pense que les élèves, payant une rétribution annuelle de 60 francs, pourraient être admis l'école primaire modèle. Les cours seraient de 4 années et de 8 années pour la section normale. Dix bourses seraient fondées pour le cours normal. La dépense générale de l'école est évaluée 20,000 fr. annuellement; elle serait couverte par des subsides du gouvernement (3,000 fr.) de la ville et de la province; par la rétribution des élèves, 12,000 fr. La ville fournirait le local. On écrit de Tessenderloo Dimanche dernier, deux heures de l'après- midi, l'épouse Huveneers, de celte commune, a été frappée de la foudre au moment où, ac compagnée de son mari, elle se dirigeait vers un pré situé quelque distance de la commune. Celte malheureuse était enceinte de six mois. Le corps ne porte aucune trace de lésions ex térieures. Une croix d'or et une petite chaine du même métal, qu'elle portait au cou, ont disparu. Ce qu'il y a de remarquablec'est que le mari, qui marchait quelques pas en avant, ne s'était aucunement aperçu du passage de la foudre. Il crut au premier abord que sa femme avait fait une chute. Grand fut son étonnement lorsque, s'étant approché pour la relever, il ne trouva qu'un cadavre! L'orage était si peu considérable que pour ainsi dire, il a passé inaperçu. Un arrêté du 24 juin, publié dans le Moni teur du 27, porte que les examens des élèves des mines, pour le passage d'une année d'étude une autre, auront lieu, partir du mois d'août 1844, conformément aux programmes annexés, nus l et II. Nul élève ne sera admis passer une divi sion supérieure, s'il n'a obtenu le médium des points 1° Sur chacune des matières indiquées isolé ment au programme; 2° Sur l'ensemble des matières réunies par groupes. Un arrêté du 24 juin statue d'une manière analogue sur les examens pour l'admission en qualité de sous-ingénieur ou de conducteur des mines. On écrit de Londres, 27 juin Sa Majesté le roi des Belges a tenu hier un lever au palais de Buckingham pour la récep tion du corps diplomatique étranger. Etaient présents cette réception l'ambas sadeur de France, accompagné du comte Phi lippe Chabot, premier secrétaire, et dur', baron de Talleyrand attaché l ambassade; l'ambas sadeur de Turquie, le ministre de Bavière, le ministre des Pays-Bas et M. Stratemes, premier secrétaire de la légation les ministres de Sar- daigng, de Portugal, de Venezuela, de Russie, tle Wurtemberg; le comte,de Zeppelin et le baron de Maculer, gentilshommes de la stiile du prince royal de Wurtemberg; le ministre de Grèce et M. Phocion Roque, secrétaire de léga tion les ministres de Prusse, du Brésil, des États-Unis, et M. Rives, secrétaire de légation; les ministres de Danemarck, d'Autriche, et les barons Koller et Lebzeltern secrétaires le comte Eslerhazy, attaché la légation les ministres de Mexique, d'Espagne, le chargé d'affaires de la Nouvelle-Grenade et M. Colghoun, agent di plomatique des villes anséaliques. Leurs Excellences ont été présentées Leurs Majestés le roi et la reine des Belges par M. Van de Weyer, ambassadeur de Belgique. Le baron de Dieskau et M. de Moerkerke, de la suite du roi des Belges, étaient auprès de Sa Majesté pendant la réception, ainsi que M. Drouet, secrétaire de la légation belge. La comtesse de Sainle-Aulaire et Mme Van de Weyer ont été présentées S. M. la reine des Belges. Il y a eu hier une grande soirée au palais de Buckingham. Le roi et la reine des Belges, le roi de Hanovre, la reine douairière tous les princes et princesses de la famille royale d'An gleterre le prince royal de Wurtemberg, le prince et la princesse d Oldembourg, le grand- duc héréditaire de Mecklembourg-Strelitz et le prince Reuss-Lœhenslein assistaient cette fêle brillante, laquelle avaient été invités aussi les membres du corps diplomatique, les minis tres, les grands officiers de la couronne et quelques-unes des sommités de la noblesse d'Angleterre, ainsi que les gentilshommes et les dames de la suite deâ rois et des princes étran gers. Avant-hier après-midi, sur la placerde la Monnaie, en présence de M. l'échevin Verhulst, les sapeurs-pompiers de celte ville ont fait l'es sai des échelles sur roues, d'après le système de M. Couvert, de Molenbeek-St-Jean. Au moyen de ces échelles on peut parvenir verser des masses d'eau sur des murailles dont on ne sau rait approcher de près cause de l intensité du feu, et sauver très-promptement les personnes qui se trouveraient aux étages supérieurs lors que le rez-de-chaussée brûle ce qui était im possible auparavant. Pareille chose peu près, se pratique en Angleterre. Espagne. Les nouvelles de Madrid sont du 21 Juin On savait que le régent était accueilli sur son passage avec enthousiasme par la population. Des dispositions continuentd être prises pour comprimer le mouvement Gre nade, Malaga et Barcelone. (Correspondance ministérielle.) Catalogne. A Barcelone, le 22, on avait appris que le colonel Prim avait fait 60 prison niers dans une charge de cavalerie et que 2 ba taillons avaient.passé de son côté. Par une dépêche datée d'Iguala, le 22, Zurbano a donné connaissance MM. les con suls des puissances étrangères de l'ordre qu'il avait transmis, le 19, au gouverneur de Monl- jouy, de bombarder Barcelone, jusqu'à ce que la ville soit réduite en cendres et la population exterminée, s'il était attaqué. Mais les maris sont extraordinaires! Ils ne veulent pas entendre cela; ils vous répondront tranquillement: Arrânge-loi! je ne mange pas plus qu'à l'ordinaire, je n'ai pas besoin de dépenser jjjus.» - C'est bien cela, et si on ne leur .donnait pas un Ion dîner, ils feraient la mine cl grogneraient tout le long du repas! El» bien! ce saumôQ... voyons... combien cette tranche-? Six francs... parce çpie c'est vous, mon p'tit chat Six francs!... Par exemple!... j en serais bien fâchée... Mais voyez doiîc ce que vous marchandez!... c'est un morceau deiroi... et puis le saumon a fail faux bond... il est rare comme les hommes fidèles... C'est pas comme le maquereau! ah! on en trouve foifon de celui-là. Voulez-vous trois francs de votre tranche?.., Fi donc pour qui me prenez-vous!... j'aimerais mieux ne jamais vendre de ma vie..-, pïeûcz-lc de cent sous... c'est mon der- rjît'r frrot. .V Non pas Je m'en vais avec vous, Mme. Benjamin. Mais atlcudcz donc mauvaise!... voyons! donnez-moi quatre et que ça finisse, vous a) dit mon'prix, je ne mettrai rien de plus. Oh! est-elle méchante!... Allons, voyons, prenez-le; tenez, c'est bien parce que c'est vous, et que je liens ce que vous en mangiez La dame met le morceau de saumon dans son panier, et s'éloigne avec Mme Benjamin, en lui disant Si on ne savait pas marchander, serait-on volée C'est pour cela que je viens aussi moi-même; il n'y a pas moyen de s'en rapporter ses domestiques... Qu'est-ce que ça leur fait de payer plus cher ce n'est pas leur bourse, et il y en a si peu qui prennent les intérêts de leur maître. Ah ne m'en parlez pas! c'est une bien vilaine engeance Avez- vous toujours la vôtre? Oui, mais je ne la garderai pas, elle ne sait rien faire!... Elle laisse brûler les rôiis, elle ne sait pas coudre, et elle passe sa journée se repasser des bonnets. La mienne est fidèle... c'est une qualité! mais maussade! répon deuse... G!est au point que souvtnlje fais les choses moi-même pour ne pas les lui derîtander. Ah Dieu, je ne garderais pas longtemps une bonne comme celle-là. -r Bijpjour, meedanû^ M en passant une grande dama longue cl maigre, dont la figure rappelle celle d'un chien de porcelaine Vous avez fait vos achats moi je vais voir si le marché est beau... D'abord nous sommes très-difficiles, mon mari et moi; nous nous nourrissons très-bien nous ne mangeons que ce qu'il y a de meilleur. Mais c'est assez, lé goût de tout le monde, dit Mme Benjamin en souriant avec malice Mme Eegras. La nouvelle venue ouvre le parafer de celle-ci, et s'écrie Vous avez du poisson».*. Ah quelle petite tranche... il n'y eu aurait pas deu^bouchées pour mou mari... Vous avez des pigeous... Oh qu'ils sont maigres, il m'en faut de plus beau que ça... voyons que je goûle.votre beurre... Hein !.i. ce n'est pas ce qu'il y a de meil leur... Mon mari est si difficile pour le beurre... nous nous nourris sons très-bien la maison. Mais, madame, est-ce que vous croyez que nous ne mangeons, que du mauvais chez nous?... Mon Dieu, ma chère amie, je n'ai jamais eu l'intention de dire cela... Mais vous savez qu i! y a dès personnes plus ou moins diffici les. Adieu,! mesdames," je vais faire mon marché, car j'ai peur que toutes les belles pièces ne soient vendues. Fait-elle eon embarras dit Mme Legras, quand la grande dame

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 2