AsasHQSRQaa.
HOFSTEDE,
EXTÉRIEUR. France.
M. Back rentrant un soir chez lui, on lui
a tiré bout portant un coup de carabine qui,
lui a fait sauter la cervelle. L'auteur du meur
tre n'a pu être saisi.
Nous apprenons que la junte insurrec
tionnelle de Barcelone a déjà décidé que la ci
tadelle de Montjouy serait démolie aussitôt que
la reddition en serait faite par le colonel
Echelacu.
Le bruit s'est répandu dans la journée que la
reddition de cette forteresse avait eu lieu dans
la journée du 2 juillet.
Satan nous donne des nouvelles de Ros-
sini. On l'a vu un concert donné dimanche
dernier au Gymnase musical, rue Blanche,
peu près huis clos.
M. Carafa, dit ce journal, avait eu la délica
tesse de ne porter au programme que des mor
ceaux tirés des chefs-d'œuvre de l'illustre
maestro. L'orchestre les a exécutés avec une
rare précision. Rossini, que nous avons trouvé
bien pâli, bien fatigué par les souffrances, pa
raît goûter un vif plaisir l'audition de ses chefs-
d'œuvre. Le caractère de sa physionomie a
bien changé: sa figure a pris une teinte mé
lancolique qui ne lui messied pas, et cette ex
pression vaut bien l'ancienne, quoique acquise
au prix d'une douloureuse maladie.
Meyerbeer est attendu Paris dans le
mois de juillet. Il a composé, pendant son
séjour Berlin, un Requiem qui pourrait bien
être exécuté cet hiver. Ainsi trois maîtres au
raient produit, presque la même époque,
trois œuvres religieuses d'une grande impor
tance Rossini, son Stâbatj Donizetli, son
MiserereMeyerbeer son Requiem.
Des lettres de Panama du.10 mai,annon
cent qu'une nouvelle révolution a éclaté dans
le bas Pérou. Le général Lafuente qui, après la
défaite de Torrico, s'était placé la tête du
gouvernement, a été obligé d'abandonner ce
pays et de se réfugier au Chili. Le colonel
Vivanco a été élu unanimement par le peuple
et par l'armée pour le remplacer. Celle révolu
tion s'est heureusement opérée sans efFusion de
sang. Dans la Bolivie, un projet d'assassiner le
président Ballivian aftait été ourdi l'instigation
des fils de Santa-Cruz, l'ex-président. La con
spiration a été découverte et les principaux
conjurés conduits au supplice.
Affaire Poulmann. L'attentat commis
par Poulmann sur la personne de Chevauché,
et la gravité nouvelle que donne celte lentave
l'accusation qui pesaitdéjà sur lui, ne paraissent
pas avoir altéré le calme qu'il afFecte depuis son
arrestation, et il continue faire des révéla
tions importantes sur les vols auxquels il a pris
part depuis sa sortie du bagne.
L'administration de la police, dont l'attention
était depuis longtemps évéillée par les crimes
qui se commettent dans les environs de la bar
rière du Mont-Parnasse, rendez-vous habituel
des malfaiteurs les plus dangereux, de ceux qui
ne reculent pas devant la violence et l'assassinat
pour assurer le voll'administration disons-
nous, avait pensé que Poulmann, par son
audace et son adresse, devait être l'un des chefs
ou des complices de ces bandes criminelles. Les
investigations auxquelles elle s'est activement
livrée ont bientôt confirmé ses soupçons et
aujourd hui même on a opéré l'arrestation d'un
brocanteur du quartier Mont-Parnasse, dont le
logement servait de refuge et de dépôt aux
malfaiteurs qui depuis quelque temps désolaient
ce quartier. Un autre receleur, bijoutier dans
le quartier de la Cité, a été également arrêté.
C'est chez lui qu'avaient été déposés, pour y
être fondus et dénaturés, les objets volés chez
M. le duc de Broglie et chez M. le ministre des
travaux publies.
Ces deux arrestations sont fort importantes
elles nous mettront sur la trace de plusieurs vols
récents, et dont les au leurs sont également placés
sous la main de la justice.
L'un des individus arrêtés occuperait, dit-on,
une position qui semblail devoir l'éloigner de
toute pensée de participation de pareils mé
faits membre de la légion d'honneur, et
l'abri de tout soupçon par ses antécédents hono
rables, il aurait été par cela même un des com
plices les plus dangereux de celte association.
La femme Simonnetla maîtresse de Poul
mann tout en avouant qu elle a eu connais
sance de ses principaux vols, persiste préten
dre qu'elle n'a pas connu l'assassinat de Nangis.
Une circonstance bizarre a signalé l'arrivée
de la femme >imonnelau dépôt de la préfecture
cest (arrestation presque simultauée de son
mari, avec lequel elle ne vivait plus depuis fort
longtemps. Simonnet, en effet, venait d'être
arrêté comme complice d'un vol commis la nuit
avec violence, dans une des rues les plus désertes
du Marais, sur la personne de M. Carteron.
Benoît, son complice, avait été trouvé nanti
encore de la bourse voléeet Simonnet avait
encore la trace du coup que lui avait porté
M. Carteron en se défendant contre les malfai
teurs qui I avaient assailli.
L'étal de Chevauché est moins grave depuis
quelques jours, et les médecins pensent que les
blessures qu il a reçues n'auront aucune consé
quence. L'attaque dont il a été victime de la
part de Poulmann semble le déterminer com
pléter encore ses premières dénonciations.
Afin de prévenir les actes de violence de
Poulmann contre quelqu autre prisonnieron
l a placé seul la Conciergerie.
Paiis, 5 Juillet.
Le prince et la princesse de Joinville sont ar
rivés aujourd'hui iNeuilly.
Le ministère a encore éprouvé hier un
nouvel échec par l'adoption de (amendement
Bineau, qui proposait dexiger de la compagnie
du chemin de fer d'Avignon le partage avec
l'Etat des bénéfices excédant 10 p: c
Les principales maisons de banque qui sont
la tête de la compagnie soumissionnaire, ont
dû se réunir aujourd hui afin de décider si
l'on pouvait accepter les conditions de la cham
bre. On paraît croire que la compagnie retirera
sa soumission.
M. Odilon Barrot est parti hier pour 1 Al
lemagne, et le bruit a couru qu'il allait donner
sa démission et renoncer la vie publique. C'est
une résolution qu'il a pu prendre dans le mo
ment de sa première douleur mais s'il est des
consolations pour une douleur aussi poignante,
c'est dans la vie publique, c'est dans les services
rendus ail pays qu'il faut les chercher, et nous
espérons que c'est là que M. Odilon Barrot les
cherchera et les trouvera.
On dit que les agents de Marie-Christine
sont déjà en marche avec une compagnie de
capitalistes pour revendre avec un beau bénéfice
les salines de Dreuze et de Moyenvic.
Les principaux Arabes qui ont été faits
prisonniers par les troupes du duc d'Aumale,
viennent d'être amenés aux îles Ste-Marguerite.
Une centaine de femmes arabes prisonnières
ont été embarquées pour la même destination
bord çlu bâtiment vapeur de la correspon
dance de France.
SCHOONE
i©s©iHi hm y y as,
OPENBAER TE YERKOOPEN.
Dingsdag, 29BAugustus i843, ten 2 uren namiddag
in de herberg het JYethuys, tôt Crombeke, zal door
den Notaris J''iL008S ter residenlie van Loo,
overgegaen worden tôt de DEFIN1TIEYE TOE-
WYZING der nasebreven Goederen.
GEMEENTE CROMBEKE.
Koop 1 20, Eene schoone Hofstede, groot
11 hectaren 73 aren 52 centiaren, of 26 gemeten
242 roeden, gelegen west tegen de dorpplaels, ge-
bruikt door Eugenius Vatidepitle en Ludovicus
Deprez.
Koop 21. Eenen Kapbosch, groot 5.1 aren 5i
centiaren, of 1 geinet 53 roeden, paleude noord aen
de Reningdreve, niet verheurd. f
Koop 22. Een Huis met Grond en Hovenierhof,
in de dorpplaets, thans onbewoond.
Étude du Notaire RENTY, a Apres.
Le Samedi, 22 Juillet i843, 2 heures de relevée,
en l'estaminet S1 Laurent, rue des Chiens, Ypres
il sera procédé la MISE-A-PRIX avec gain de
primes, de
i° Une Ferme contenant 5 hectares 08 ares 70
au jardin vous connaissez le petit pavillon qui se trouve au bout.
Oui.
Eh bien, je venais d'y arriver, et j.'allais passer oulre lorsque
j'entends tout-à-coup une porte ou une fenêtre se refermer brusque
ment je me détourne, et je me trouve face face avec un inconnu.
Que dites-vous?
A ma vue, il s'arrête tout court, fait un mouvement comme
pour me parler, puis paraît se raviser, me tourne le dos et disparaît.
Avez-vous vu ses traits?
Comme je vous vois il faisait un clair de lune admirable.
Alors, vous pourriez le reconnaître?
C'est déju fait.
Comment
fi Ce malin, je l'ai retrouvé parmi les baigneurs.
Voussfcvez son nom
On l'appelle Marliano.
Le comt&se leva vivement^ f
Êtes vous sur qu'il sortait du pàviHon seoria-t-il.
Je ne puis l'affirmer; mais cela secourrait.
Et cest Bien au bout du jardin,'près des peupliers, que vous
1 avez rencontré?
Sous les fenêtres de la marquise d'Aicanzo.
Alfieri devint pâle; ses lèvres s'agitèrent convûlsivemeut mais
il maîtrisa presque aussitôt son émotion et se rassit.
Vous voyez que je n'ai pas perdu mon temps, continua Celini,
qui, tout entier sou récit, n'avait point pris gavde au trouble du
comte. Je suis sur la voie d'uu imbroglio amoureux qui peut me
fournir d'excellentes scènes. J'avais déjà remarqué ce Marliano pour
sa laideur il a l'air d'un mauvais larron. En le voyaut suivre par
tout la marquise, qui a l'air de ne pouvoir le soisffrir, j'avais cru
d abortl que celait son mari; mais ou m'a détrompé; ceci est un
mystère qu'il faut que vous m'aidiez éçlai.rcir.
Il y en avait un^ en ellet mais ce n'était point de ce jour que le
comte en cherchait l'explication. Celini était juin de soupçonner tout
l'intérêt que ce mystère avait pour iui et dans quelles angoisses son
récit venait de Je jeter.
11 y avait trois mois environ que la marquise d'Aicanzo était
arrivée Abano, seule et malade. A Ifieri avait alors affecté de la
fuir/et n avait négligé aucune occasiou de lui témoiguer de l'éloi-
gnement; mais la jeune veuve sembla prendre tâche de détruire
des préventions dont elle ignorait les inolifs. Par suite, la froideur
du comte fit insensiblement place une politesse bienveillante, puis
une intimité chaque jour plus familière. C'était la premièvê Itfts
u'il trouvait les grâces de la femme ennoblies par une iùtclligcuee
qui semblait s'ignorer elle-même, sans pourtant s'abandonner. De
douces habitudes s'établirent entre la mafqufae et* lui. 11 sentit
bientôt qu'elle entrait dans sa vie et en devenait la part la plus pré
cieuse. ;J y-
11 allait le lui dire sans doute, lorsque Marliano arriva. A sa vue,
Bianca parut se troubler elle l'accueillit avec uu effroi déguisé: r SI
y eut eulre eux tomme un combat muet, duquel la jeune veuve sor
tit vaincue et soumise.
Alfieri s'aperçut' dès lors qu'elle le fuyait. On eût dit quex?e
Marliano exerçait sur elle une surveillance jalouse laquelle elle se
soumettait contre-cœur. Quels étaient les droits de cfet homme?
Alfieri l ignorait. S'il était lamant de la marquise, pourquoi sem
blait-elle le craindre s'il lai était étranger, pourquoi seiubl lit-elle
lui obéir? Le comte avait en vain hasardé quelques questions; elle
s'était refusée toute explication. Depuis quinze jours«qu^ ce Mar-
liauo était arrivé, rien n'avait révélé sa véritable position piès d«ç
Bianca. Le récit de Céliui paraissait, au premier iibord, lever toul^
les doutes, mais en llétiissanl la jeune veuve le êouite *y crut
qu un instant. Sun cœurse révolta contre une supposiftn jnjuiieusèj
cl il aima, miteux ne pas comprendre' qife de Soupçonner.*
(La suite-au prochain iV«
y