HOFSTEDE, VRUCHTM TE YELDE, LA CONCORDE, Avis. ~vr EXTÉRIEUR. France. arit 3 ara a a, OPENBAER TE YERKOOPEN. PLUSIEURS CAPITAUX VENDITIE 4 pour lui faire renouveler le sermenl de fidélité au régent Espartero. Les chefs de cette milice viennent d'adresser une allocution dans le même sens »ux villes d'Espagne. Les manifestations réitérées de Madrid et de Saragosse ne parais sent avoir produit aucun effet jusqu'à présent. JToutefrces protestations de dévouement restent Confinées dans les murs de ces deux villes, lorsqu'il faudrait agir pour repousser l'insurrec tion qui ne cesse de s'étendre et qui les mena cera peut-être bientôt de les assiéger. Paris, 9 Juillet. La chambre des pairs s'est enfin décidée hier sortir de son rôle de chambre d'enregistre ment. Elle s'est décidée introduire une dimi nution de 10,000 fr. dans le chapitre des crédits relatifs au bureau de la comptabilité centrale du ministère des finances. Voilà par conséquent lin projet de loi qu'il faut reporter la chambre des députés. Cependant, le plus grand nombre des députés, regardant la tâche de la pairie comme une affaire de forme, sont déjà partis, et il sera bien difficile d'en réunir assez pour valider les opérations. Il parait même qu'on ne l'essayera pas, car le Journal des Débatstout en admettant que ces 10,000 fr. provenaient d'une erreur, ajoute que l'adoption de l'amen dement équivaut un rejet de la loi. La persistance des Français rester Bar celone. malgré les craintes d'un bombardement, a été d'un très-bon effet pour les intérêts. Ils ont commencé le 2B ouvrir leurs boutiques. Un des principaux fabricants d'indiennes, M. Achon, a le premier fait travailler sa fabrique, où il emploie 3 400 ouvriers; cet exemple a été suivi en sorte qu'on travaille déjà dans un très-grand nombre d'établissements. La plupart des personnes qui avaient quitté la ville sur les menaces du fort de Monljouy ont regagné leurs habitations. Aussi la ville pré sente aujourd'hui un aspect tout différent de celui qu'elle offrait il y a quelques jours la tristesse et la crainte ont été remplacées par la sécurité et le mouvement. Nous avons confiance que cette situation ira de mieux en mieux, car toutes les nouvelles qui arrivent du théâtre de la guerre sont très-satisfaisantes. Variétés. JUSTICE DE PAIX. LES FRAIS DE LA GUERRE. Devant cette juridiction que l'on pourrait appeler bon droit le tribunal civil de la petite propriété, se présentent aujourd'hui des adversaires d'une classe plus élevée; aussi l'audiencea-t-elle perdu sa physionomie ordinaire. Le demandeur est un jeune homme dont le langage et les manières annoncent la plus grande distinction. Son habit noir, de la coupe la plus simple et la plus moderne, son pan talon irréprochable, son gilet de cachemire et surtout ses gants couleur paille, sont'admirableméntporlés; sa figure même, spirituelle èt réfléchie, ne contraste en rien avec son extérieur. A côté de lui est une jeune dame, une veuve, mise avec une grande élé gance, une femme du monde enfin. Le publia lui- même a semblé-subir une complète transformation; l'intérêt qu'il semble prendre la cause ne se trahit que par des causeries faites voix basse comme entre gens de bon ton on se croirait dans un salon de la Chaussée-d'Antinou plutôt au foyer des Bouffes. Vaudiencier. M. Gaston R... contre M™' de M... Les deiiy parties adverses répondent du geste et se saluefit réciproquement avec un aimable sourire. Lg juge. Monsieur, veuillez exposer votre de mande,et suj- quoi>4\leest fondée. [juge, madame avait entre les changé acceptée par moi neur ma signature... M*"* tftfjlf... Mais je crois qu'il vaudrait mieux ex- pliqufi^fi&bord l'origine de la dette, a de àou'a,iiin- Volontiers... Madame a beaucoup infiniment d'esprit «v* Monsieur jsivn. M J^qt bien le dire, madame, puisque ne mo2fc^ dette (on rit) je continue nK" jp,.e admis âjfaireparliedesasociété-intime, if.une espèèe d'examen moralj il fautêlre M. GastonM. mains une lettre n'ayant pu faire héj r nnu po ir un homme aimable, amusant, spiri tuelce qui vous expliquera pourquoi madame ne reçoit presque personne Il y a deux mois, j'eus la présomption de me faire admettre au nom bre de ces rares personnes privilégiées. Je me pré sentai sous de brillants auspices et appuyé de nom breuses recommandations madame ne jugea pas propos de m'admettre même l'examen préalable, sa porte fut infranchissable; je ne pénétrai jamais plus loin que 1 antichambre 11 y avait là de l'injus tice, c'était méconnaître le grand principe des capa cités mon amour-propre s'exalta, et je réclamai vivement par correspondance. Permettez-moi, M. le juge, de vous lire quelques fragments de mes let tres, et des réponses qui y furent faites. Madame, «Vous voulez, ra'a-t-on dit, vous composer un cercle de gens d'esprit. Cela est possible, car on en trouve encore en cherchant avec persévérance, et personne peut-être n'est mieux même que vous de les juger en dernier ressort; mais encore, pour trouver des élus, faut-il examiner les candidats. Admettez-moi donc faire ma profession de foi, si vous ne voulez pas que je pense que la partialité de- cerne ces heureux brevets... Ce n'était pas trop mal tourné (rires) voici la ré ponse de madame Monsieur, Je ne dépends de personne, et personne ne peut avoir sur moi les droits de censure, d'interpellation ni d'enquête. Ce que je hais par dessus tout, et ce que je me suis proposé d'éloigner tout prix par la mesure que j'ai adoptée, c'est l'ennui. Vous devez comprendreques'il fallait me constituer en tribunal pour juger tous ceux qui ont la prétention d'être amusants, il faudrait transformer mon salon en ca binet de juge instructeur, et j'aurais bientôt des dossiers plein mes cartons. Dans l'examen auquel vous vous offrez, la partie n'est donc pas égale; vous n'avez rien perdre, et moi j'y pourrais perdre un quart d'heure. J'étais piqué au jeu, et j'écrivis ce dernier billet: Madame, Je vous envoie une lettre de dix mille francs qu'en ma qualité d'homme insolvable je ne pourrai jamais payer. C'est donc ma liberté pour cinq ans que je vous offre en garantie, si l'examen ne m'est pas favorable. Si je vous ennuie un quart d'heure, vous vous vengerez en me tenant cinq ans sous les verrous. Je crois maintenant la partie égale. (Hilarité.) Je me croyais sûr de mon affaire, il y avait de l'o riginalité dans cette proposition. En effet, madame voulait bien l'accepter, après m'avoiraverti toutefois qu'elle en accomplirait rigoureusement toutes les conditions Je fais ma provision de bons mots je repasse mes Guêpes (rires), j'arrive, je parle cinq minutes, madame reS'te sérieuse cinq autres minu tes je redoublai d'effort madame baille pendant les cinq dernières minutes je déclame comme Ra- chel, je parle du nez comme Arnal, je gesticule comme Odry, madame s'endort. Rires prolongés.) J'appris que j'étais débouté de ma demande, et il me fut prouvé que j'étais fort ennuyeux par un juge ment du tribunal du commerce et mon entrée dans la maison de Clichy. (Hilarité.) Madame me fit l'honneur de rçenîr m'y rendre vi site. L'air de la prison m'avait ôlé tous mes moyens: j'étais triste, chagrin, jé fis madame une peinture touchante de la vie de prison. Je voulais l'attendrir; cette fois j'eus un succès complet madame me fit l'honneur de rire aux éclats (on rit), et lele/idejnain madame s'était désistée de ses poursuites j'étais libre. Le'juge. Mais alors quelle est la contestation qui vous amène ici M. Gaston. C'est gué si je suis quitte de la lettre de change, l'huissier ne m'en poursuit pas moins pour les frais, et je crois que madame doit les payer. Mm' de fil... Du tout c'est aux vaincus payer les frais de la guerre. Le juge. Il est déplorable qu'une plaisanterie ait donné lieu des frais. M. Gaston. Une plaisanterie, monsieur le juge Les huissiers ne plaisantent jamais. (Rire général.) Le juge. 11 faudrait tâcher de vous arranger l'a miable. Mm° de il/...,.riant. Non pas, il faut que monsieur paye tout, ce sera beaucoup plus amusant. M. Gaston. Vous trouvez cela amusant Mmt de M... Très-amusant. M. Gaston. Alors je me résigne je payerai. Mais présent, ipadame, vous n'avez plus le droit de më fermer la porte de votre salon vous avez déclaré devant tout le monde que j'étais amusant. (Rires.) Mm° de M... Je suis vaincue. M. Gaston. Ah prenez garde si l'allais prendre acte de vos paroles.... C'est aux vaincus payer les frais de la guerre. (Bruyante hilarité.) SCHOONE !®§©m m ftiyas, Dingsdag, 29" Augustus t843, ten 2urennamiddag in de herberg het TVethuys, tôt Crombeke, zal door den notaris fmjookj ter residentie van Loo, overgegaen worden tôt de DEFINITIEVE TOE- WYZING der naschreven Goederen. GEMEENTE CROMBEKE. Koop 1 20. Eene schoone Hofstede, groot 11 hectaren 73 aren 52 centiaren, of 26 gemeten 242 roeden, gelegen west tegen de dorpplaets, ge- bruikt door Eugenius Vandepitte en Ludovicus Deprez. koop 21. Eenen kapbosch, groot 5i aren 5i centiaren, of i geinet 53 roeden, palende noord aen de Reningdreve, niet verheurd. koop 22. Een Huis met Grond en Hovenierhof, in de dorpplaets, thans onbewoond. A placer un intérêt modiquemoyennant garantie. S'adresser au notaire REfABD, Courtrai. La Commission administrative de l'Académie de dessin, architecture et peinture de la ville d'Ypres, invite les 'anciens élèves de cet établissement, vouloir contribuer par quelques œuvres de leur art, l'exposition que cette ville se propose d'ou vrir l'occasion de la Fête communale qui aura lieu le 6 Août 1843. P. S. Les envois adressés l'autorité communale 'seront, après l'exposition, expédiés sans frais aux artistes. van IS in tien Zonnebeke. Op Dingsdag, 25° July 1843, ten 3 uren namid- dag, zal'er door het ministerie van den notaris VEltLEZ, te Moorslede, binnen de gemeente Zonnebeke verkocht worden op eene partie land, gelegen by de plaets, langs de Becelaer-straet, zes gfmeten tarwe, i" kwalileit en een gemet boonen, idem, al verdeeld in kooperi, behoorende aen M. Emanuel-Henri Iiceinsgrondeigenaer te Ypre. Deze Verkooping geschied met langen tyd van be- taling, mits goede borg te stellen. Compagnie anonyme d'assurances mutuelles sur la Vieautorisée par Ordonnance royale. Président,, M. de la Rochefoucauld, duc de Doudeauville, etc. Caisse générale de survie, qui se divise en séries de 5,. 10, i5, 20 dîS a«». Caisse dotale pour les plies. Caisse d'établissement pour les jeunes gens des deux sexes. Caisse de prévision militaire. S'adresser pour renseignements et souscriptions ai. IiEVASSEUK, employé l'adminis tration communale, sous-directeur de la compagnie pour l'arrondissement d'Ypres. On demande des Receveurs-comptables pour les villes et communes dé l'arrondissement. Affranchir Ypres, imprimerie de lambikfils éditeur, rue du Temple, 6

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 4