aarat 341333, VENTE PUBLIQUE GRANDE FERME A MOUTONS, KOOPDAG 4 premiers, lorsque la malheureuse fut arrêtée par suite de la rumeur populaire qui l'accusait de l'empoisonnement de ses deux époux et de sa fillerumeur que l'autopsie des cadavres et toutes les circonstances déposées par les témoins sont venues confirmer. La plupart des barrières du Camarthen- shire et du Cardiganshire sont aujourd'hui renversées. Les Rebeccaïles n'ont laissé debout que celles qui se trouvent dans le voisinage immédiat des villes, et encore sont-elles pres que toutes abandonnéesla crainte des Rebec caïles faisant fuir les préposés aux péages. On parle de nouveaux désordres qu'auraient com mis Rebecca et ses filles dans les environs de Swansea. Les récoltes de plusieurs personnes qui s'étaient montrées hostiles ces bandits, auraient été foulées aux pieds des troupeaux ou incendiées. La frayeur qu'ils inspirent dans te pays est telle, que les magistrats ne peuvent trouver de constables spéciaux; personne ne veut remplir ces fondions tant chacun a peur d'avoir affaire miss Rebecca et son troupeau d'hommes noirs. Les fermiers et la plus grande partie de la population des campagnes murmurent haute ment contre la création d'un corps de police rurale, dont le salaire ne fera qu'augmenter les lourdes charges qu'ils ont déjà supporter. Les ouvriers des usines métallurgiques des environs de Swansea, ont tous suspendu leurs travaux; ils demandent une augmentation de gages. Hier, la chambre des lords, le marquis de Londonderrv a adressé une interpellation au comte d'Aberdeen, au sujet du refuge que l'ex- régent d'Espagne, Espartero, a trpuvé bord d'un bâtiment anglais. Espartero, dit le noble marquis, a plus d'une fois manqué ses devoirs et il vient de terminer sa carrière par la des truction de la plus belle cité de l'Andalousie. 11 ne méritait pas que l'Angleterre le prit sous sa protection.» Le comte d'Aberdeen répond qu'il est sur pris qu'à propos de l'aocueil qui aurait été fait au régent d'Espagne bord d'un bâtiment anglais, le noble marquis ait cru devoir mettre en discussion le caractère de ce personnage. Le gouvernementajoute lord Aberdeen n'a reçu aucun renseignement particulier sur ce fait, mais bien loin d'être étonné qu'un bâtiment anglais ait offert un refuge au régent sur son bord il serait extrêmement surpris qu'il n'eut pas été reçu avec tous les égards anxquels il avait droit. Cet incident n'a pas de suite, et la chambre s'occupe de divers projets d'intérêt pu rement local. Lord Aberdeen a présenté un projet de bill l'effet de donner au gouverneur et au conseil législatif de Hong-Kong, les pouvoirs nécessaires poiir arrêter et.mettre exécution les disposi tions, législatives concernant les sujets anglais résidant dans les possessions de l'empereur de la Chine. Après une courte discussionla pre mière' et "la seconde-lecture de ce bill est pro noncée, ël la chambre fixe le rapport demain. nouvelles d'espagne. La junte de Barcelone a fait sa soumission le 10 au gouvernement de Madrid, se démet tant de ses pouvoirs comme junte suprême et se born^gità être junte consultative, conformément au décret du ministère Lopez. Valence on se préparait avec calme des cortès, on approuvait les actes ?Lopez. i rappeler^que MM. Collantes et Degbllada-, ^ihbyes'cfedà junte suprême de "prcelohè, «avaèut quitté cette ville dans les fémiçrsijours .du mois, se rendant Madrid p^ç faire^des ^présentations au gouvernement prd^toirç es nominations faites jusqu'alors dànsJ^TèJrti^modéré. En même temps deux no tables négociant» de Barcelone partaient pour Madrid afin <^pporter leurs plaintes contre la tyranniç.d<Vla jujite. N'ayant pu éveiller aucune sympathie, MM. Collantes et Degollada apprenant que l'ordre avait été envoyé au général Amettler d'agir avec vigueur contre la junteont fait savoir leurs confrères de Barcelone, que le meilleur parti 3u'ils eussent prendre était de se soumettre au écret sur les juntes, qui paraissait devoir être adopté dans toutes les provinces. Pendant ces négociations Amettler parlait pour Barcelone. En même temps te commandant du fort Monljouy, qui, de son côté, avait craint de re mettre la forteresse au pouvoir de la junte, re cevait du gouvernement provisoire la promesse d'un grade élevé. Sous peu de jours, Isabelle II fera usage de son autorité, en rappelant Marie-Christine comme reine mère, et tutrice de ses biens ce pendant il sera préalablement publié un mani feste de l'ex-reïne, déclarant qu'elle renonce toute autorité et même toute influence dans les affaires de l'État. Ce manifeste, dont nous avons déjà parlé, avait été rédigé Paris avant la chute complète d'Espartero, il a été renvoyé Marie-Christineafin qu'elle approuvât les nouveaux paragraphes ajoutés par le ministère Lopez, et qu'elle se soumit de nouveau son conseH. La question politique se compliquant de la situation financière, qui est déplorable, M. Olo- zaga doit partir incessamment pour Paris en qualité d'ambassadeur et afin de s'entendre avec une importante maison, sur les bases d'un em prunt qui régulariserait, d'une manière défini tive, ceux qui ont été contractés jusqua ce jour, et dont l'émission se trouve réduite de 2/3 au moins par les ventes déjà faites des biens du clergé, dont le prix a été payé en coupons de la dette. Le ministère Lopez doit faire publier pro chainement dans la Gazelle de Madritfxin ta bleau général de la position financière du gou vernement, dans lequel figure/a l'amortissement de la dette publique éFson chiffre réel, de ma nière qu'on ne puisse Kkccuser d'avoir surpris la bonne foi des nouveaux prêteurs. On lui saura dautant plus gré de celle loyauté que jusqu'à ce jour on est resté dans l'ignorance si les litres donnés en échange de1 propriétés avaient été détruits, comme le voulait la loi publiée par ses prédécesseurs. EXTÉRIEUR. FRMCE. Le ministère français se décide enfin pren dre une mesure énergique pour forcer le gou vernement provisoire dZHa-ïli remplir les en gagements pris au nom de la république par le président Boyer. Il est décidé que M. Adolphe Barrot, frère de M. Od. Barrot, va être envoyé en qualité de commtssaireroya! Port-au-Prince. Plusieurs vaisseaux seront envoyés pour ren forcer l'escadrille qui croise dans ces parages afin d'accompagner la réclamation de notre commissaire. Le gouvernement n'a pas encore reçu de nouvelle de la division navale partie de Tunis, ce qui fait croire que l'escadre turque n'a pas encore paru sur les côtes de la régence. Dans le cas contraire, le Tonnerre devait être expédié avec des dépêches du gouvernement. Le tribunal de Rouen a consacré, dans son audience du 9 août, ce principe que le gé rant d'un journal peut être contraint par le gérant d'un journal rival d'insérër dans ses co lonnes une réponse un article qu'il a publié. 11 a repoussé l'argumentation qui consiste dire que legërant d'un journal peut toujours, l'aide des moyens de publicité qui sont en son pouvoir, se faire lui-même une suffisante justice. Enfin, se fondant sur ce motif qu'une réponse une publication n'est sérieuse qu'autant qu'elle est contenue dans l'organe même de publicité d'où est émanée l'attaque, le tribunal a jugé que l'art. 17 de la loi de septembre 1835, qui donne droit l'insertion gratuite d'une réponse un article publié, est tout aussi bien applicable au gérant d'un journal qu'à toute autre personne. La cour royale de Lyon a prononcé, dans son audience du 7, sur l'affaire Thuret et De- miannay. Entre autres dispositions, M. Thuret a été condamné 600,000 fr. de dommages-in térêts envers la faillite Demiannay. Un journal de Perigneux publie une let tre de M. Arago et Laffitte, qui lui recommande la candidature de M. Genoude. II y a lieu de croire que cette lettre est supposée. Nous le souhaitons pour notre compte. M. Affre, ancien magistrat, père de Mgr. l'archevêque de Paris, vient de mourir Rodez. Étude du Notaire VERMINCK, A VENDRE ADJUDICATION PUBLIQUE S1 JEAN, LANGEMARCQ ET ROESINGHE A VENDUE pour un prix très-raisonnable, S Pianos, un Clavecin, une Harpe, et une Guitare, artistement réparés par TAFFIN, rue de la Bouche, n° 11, Ypres, qui vend des Cordes pour pianos et clavecins. M Perpignan, 12 août. a vlamertinghe. 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HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 4