J 2 A *- a cclalé'jMns une fabrique de chicorée située rue de lànMmse près du canal de l'Ancre, sect. 2, n° 626. Le feu avait pris un grenier renfer mant une grande quantité de foin et s'était communiqué rapidement au bâtiment entier. Les pompiers qui sont accourus sur les lieux ont maîtrisé le feu au bout d'une heure et ont travaillé jusqu'à 6 heures du matin pour dé- blayer les lieux et éteindre le foin qui s'enflam mait lorsqu'on voulait le déplacer. On lit dans le Précurseur Nous apprenons que parmi les promotions l'ordre de Léopold qui ne peuvent manquer d'avoir lieu l'occa sion de notre exposition de tableaux, figureront celles de MM. Eugène de Block, Dyckmans et Schelfhout. Nous sommes certain que celle nouvelle sera bien accueillie par tous nos artistes. Le roi a fait remettre une somme de mille francs M. Ferdinand, et lui a fait témoigner, dans les termes les plus flatteurs, sa haute salis- faction pour l'excellente exécution du concert donné aux Augustins. EMPLACEMENT DES CORPS DE L'ARMEE. Voici comment l'emplacement des différents corps de l'armée a été réglé après la levée du camp CAVALERIE. 1e Chasseurs cheval. État-major et 4 escadrons Tournay, et 2 Mons. 2e Chasseurs cheval. État-major et 3 escadrons Louvain, et 3 Sl-Troud. Ie Lanciers. État-major et 4 escadrons Matines, et 2 Tirlemont. 2e Lanciers. Étal-major et 4 escadrons Namur, et 2 ACIiarleroy. U Cuirassiers. État-c- ijoret 2 escadrons Gand, et 2 Yprès. 2* Cuirassiers. Etat - jor et 4 escadrons Bruges. Guides. Étal-major et 4 escadrons Bruxelles, et 2 Alost. INFANTERIE. 1e Régiment de ligne. Élat-ma*>r et deux bataillons Bruges, et un bataillon Ostende. c 2e État-major et deux bataillons Mous, et un Ath. État-mejor et deux bataillons Anvers, et un Bruxelles. 4e État-major et un bataillon Gand, un Termonde et un Alost. État-majoe et'tin bataillon et demi Yprcs, un demi Nieu- pnrt et un a Courtr^i, 6e État-major et deux bataillons A Liège, et un Hasseît. 7* i Étal-major et deux bataillons Mons, et un Cliarleroy. 8e État-major et trois balaillous Gand. 9»— État-major et deux bataillons Namur, et un au oamp de BcverlÔo. y 10 e Étal «major et un bataillon et demi A Anvers, un demi Diest, un demià Yilvorde et Louvain. 11e _i Ktat-majoV et deux bataillons Liège, un demi Dinant, un demi A'Phïli^petille et Marienbourg. 12e Etat-major et 3 bataillons A Gand. 1e Chasseurs d'pUd. Etat-major et deux bataillons Anvers, et un Bruxelles. 2e Chasseurs àpied.Etat-major et deux bataillons Tournay, et unAMeniu. 5e Chasseurs pied. Etat-major et un bataillon A Arlon, un demi Liège et un demi A Bouillon. Voici quel doit être, A partir du 8 octobre, l'emplacement des dépôts 1. Régim' de ligne Bruges. 7. Régim1 de ligne Mons. 2. id. Ath. 8. id. Gand. 3. id. Anvers. 9. id. Namur. 4. id. Audenard. 10. id. Termoud. 5. id. Ypres. 11, id. Liège. 6. id. Hasselt. 12. id. Gand. 1. Chasseurs A pied A Anvers. 1. Chass' A cheval A Tournai. 2. id. Tournay. 2. id. Louvain. 3. id. Huy. 1. Lanciers, Malines. 2, id. Namur. Dix dépôts ont ohangé de résidence, savoir les dépôts des 1, 2, 4, 6,10,11 et 12 de ligue, du 2e chasseurs A cheval et du 2e lanciers. Les dépôts de l artillerie, des guides, des cuirassiers et du régiment d'élite ne bougent pas. 2° CHAMBRE DES ÉTATS-GÉNÉRAUX. Séance du 3 Octobre. La séance s'ouvre 7 heures et l'ordre du jour est la discussion du chapitre IX lettre A, la dette nationale. MM. de Man, Hooft et Kniphorst prennent part la discussion, et 5. Exc. le ministre des finances ad intérim défend le projet de loi. On procède a l'appel nominal et le chapitre IX A, la dette nationale, est adopté par 4* contre i4. Ont voté contre: MM. Van deu Bosch, Van Rech- teren, Kniphorst, Auemaet,VanGolslein, Petit, Bru ce, Michiels Van Verduynen, Cornelie, Van Nagell,- Van Sasse, Van Ysselt, De Man, Van Heloma et Van Panhuys. On ouvre la discussion sur le chapitre IX, lettre B, le département de* Finances. Plusieurs membres ont porté la parole, et S. Exc. le ministre des fiuances ad intérim ouvre les délibé rations en déclarant qu'il n'a accepté -les fonctions intérimaires de ministre des finances, que sous la condition qu'il serait promptement pourvu une nomination définitive pour ce département, La continuation de la discussion est remise aufen- demain 11 heures du matin et la séance est'levée. Séance du 4 Octobre. A l'ouverture de la séance, l'assemblée a reçu une missive de Son Exc. le ininistredes finances adinte- rim, portant que, pjrsuite du rejet de d'enx'chapi- tre3 du budjet des dépenses, l'impôt sur le» revenus ne fera pas partie des voies et moyens sous lesquels- il avait été compris. v L'assemblée a pris cette missi ve pour notification. Ensuite on a continué la discussion du chap. IX, lettre B, le département de* finances, et après la dis cussion, l'appel nominal a ameué le rejet de ce cha pitre par 52 voix contre 25. On passe la discussion du chap. X, le départe ment de la guerre. Nouvelles diverses. Madrid, 1er octobre. Ont été élus députés Madrid MM. Cor- - lina, Arralia, Cantero, Moreho, Montalvan Marlinez de La Rosa et Gonzalez Bravo. Suppléants MM. Caza-Irujo, Médialdea Sartorius et Las-Navas. On écrit de Madrid, 27 septembre L'en quête commencée sur la dernière conspiration continueet déjà elle a produit des résultats. Un dépôt de fusils chargés a été découvert et l'on est sur la voie des projets incendiaires des con jurés. Le général Narvaez a été forcé de se faire appliquer quelques sangsues. Celte indisposition qui n'aura pas de suite a été amenée par les fati gues extraordinaires des derniers jours aujour d'hui le général a pu sortir. Les grandes mesu res adoptées depuis quelques jours continuent. Dans le but de porter quelques imprudents exposer leur vie pour soutenir les centralistes de Madrid leurs journaux disaient hier, que Narvaez n'avait que 3,000 hommes. El Castel- lano engage la population ne pas se laisser égarer par ces assertions mensongères il assure qu'il y a 12,000 hommes dans Madrid et dans les environset que sous peu ce nombre sera augmenté. D'après les nouvelles reçues de Barcelone, celle place s'était rendue et les auteurs de sa rébellion élaient prisonniers dans la citadelle. L'ayunlamienlo de Reuss a fait dresser un acte copi?latanf que ni le peuple ni la munici palité n'avaient pris part la rédaction du ma nifeste' publié par les révoltés. Les journaux et les lettres de l'Andalousie annoncent que le calme règne daîïs cette pro vince en dépit des efforts des brouillons, surtout Séville. La garnison a été sous les armes dans la nuit di»^2 au 23 septembre, et des patrouilles cfe cavalerie parcouraient les rues. A Madrid, la tranquillité publique n'a pas été troublée. Les conspirateurs abusant cfe la tolé rance du gouvernement, poursuivent leur plan de réaction espartçriste, Avant-hier et hÈetaû soir, divers personnes ont été emprisormé55*6ntre autres, D.-N. Bello, commandant ou -capitaine des carabiniers. On dit aus^i qBfon a découvert" quelques dépôts d'armes. On mande de Dieppe 2 octobre: ÎI est probable qu'une furieuse tempête s'est déchaî née ces jours derniers dans le Nord. L'hirondelle arctique s'est montrée en grand, nombre sur nos côtes depuis deux ou trois jours. Cet oiseau sauvage habite les rivages du Groenland et de r 1 Islande. Il'-vient quelquefois chercher un abri jusque sur notre littoral; mais qfi ne se souvient pas de l'y avoir vu jamais aussi nombreux que cette fois. M. Jôsse Hardy, qui habite Dieppe, oiTil soccppe, avec un grand art d'observation, de.-l'ornithologie du nord de la France, a pu se procurer plus d'une trentaine de ces oiseaux. S. A. I. le grand-duc Michel, accompagné du baron de Brunow ministre de Russie et N*. Et la voiture disparut comme un éclair. f!fc?Cinq jours s'écoutèrent péndant lesquels Gustave, en cherchant les meilleures raisons possibles pour combattre le souvenir du domino blanc, ne oessa d'en faire l'unique objet de ses pensées. Le front aptoyé sur ses deux mains, suivant du regard les petites llammes bleue/qui voltigeaient autour d'un brasier de charbon de terre, il faisait défaisait cent çomans sur son inconnue, lorsque le concierge de son hôtel vint le tirer de ses reveries, en lui pemetiaut Vu ne lettre qu'il s'empressa d'ouvrir j voici ce qu'elle contenait de Valberg parut désirer vivement, jeudi dernier, de se r avec la dame-dont il fit la rencontre la Redoute, et il. I de se soumettre tout ce qu'elle exigerait. Si M. de s dans les sentiments qu'il a manifestés, il devra sous- ûs suivantes pvj^^ine voiture(s'arrêtera devant-sa porte; une le, confiance de la dame au domino blanc, sera Lieu du tendez-vous. M. de Valberg con- b^yeux il ne fera aucune question son feoint le gagner, ce qu'il serait d'ailleurs bdame qu'elle ôle le masque sous lequel ni qu elle rompe le .silence auquel elle vec les mêmes mesures de précautioq, He ciiercher par ouc^imoyen-pénç»; Kpber la conmu^^Be on Pro" era est un homme d'hôuûeur, capable de tenir sa parole, même envei»* une femme; s'il accepte les conditions ci-dessus, il les signera et il aura'soin de remettre chez son concierge le papier qui renfermera son acceptation formelle. Gustave, après avojr lu ce billet, demeura stupéfait; les idées les plus opposées assaillirent son esprit. Comment concilier l'excès de circonspection qui avait yfilésidé la rédaction d'un si singulier traité, avec la promesse de futures révélations? Gomment expliquer une telle dëmarchç avec le ton fier, noble et décent qui l'avait charmé dans son inconnue? 11 se disait que la prudence lui ordon- nait de se tenir sur ses gardes, que ce seiait une témérité, une folie, de souscrire aux conditions qu on lui imposait, de s'engager dans une aventure myslérieuse.dout il ne pouvait calculer lès conséquen ces. Mais, d'un autre côté, venaient se présenter son imagination les formes célestes que le domiuo blanc n'avait pu dérober ses regards; il se rappelait l'entretien qu'il avait eu avec la dame, la douceur et la pureté de sa voix... Gustave était loin encore de l'âge où de pareilles luttes se terminent l'avantage de la raison. Tu l'emportes, s'écria-t-il; qui que tu sois, être indéfinissable, je te connaîtrai, dût ma vie payer ma curiosité! Et il écrivit aussitôt ce billet J'accepte toutes les conditions; je me réserve seulement le droit de garder mon sabre. Une heure après, on lui répondait M. de Valberg pourra venir armé, quoiqu'il n'ait rien crain- y dre pour sa sûreté ni pour son honneur. J.arpais une journée n'avait paru Gustave aussi longue que celle du lendemain. Déjà, depuis longtemps, il était prêt et se promenait avec, agitation dans sa chambre, lorsque, au conp de minuit, il enteiSifnne voiture s'arrêter devant la porte de son hôtel; sa main se porta sur"son sabVé par tin mouvement involontaire; il descendit, etrapercevant le même nègre qu'il avait entrevu la soirée duba!t il lui dit âyep fermeté Je me livre vous, conduisez-moi. EH1 s'élança le premier dans la voiture. Permettez, dit'Le çègre en lui présentant un bandeau, que je vous rappelle une condition indispensable... H 'C'est juste, répondit Gustave, j'ai promis de les remplir toutes, je iûe soumets,. J 11 baisâa k tête et la'issa le nè^re ttltacher soigneusement le ban- -, f - deau sur ses yeux*. Après deux heureï^cftarehés et de contre-marches, la voilure s'arrêta; le.nègre s'empârf-de tnpiii de.Gustave le fit descendre et le conduisit travers une lofcgue file d appartéments dans un cabinet où régnait l'obscurité ÎIPplu»JM-ûfonilc; A Votre bandeau devient iuulile, kii dit son\guide; vous pouvez- le détacher. Gustave ne se le fait pas répéter,*et son premier sçqç. jest de cher cher distinguer l'endroit où il se trouve. Cëpenàant'tle douces sen sations rappellent dans son cccur la cônfiance èt le désir; fuir qu'il respire est embaumé des plus suaves parfums^ une porte ouveite attire ses regards, et il entrevoit un élégant boudoir faiblement éclairé par une lampe d'albâtre. Le nègre indique d'une main cette porte Gustave,'.et, appuyant un doigt sursa bouche, hit dit Voix basse - Bonheur et silence ('La suite au prochain N°.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 2