des personnes de sa suite, est parti aujourd hu
2 heures pour Windsor; une partie des appar"
tements du château ont été mis la disposi
tion du prince.
On écrit de Vienne, 27 septembre L'en
voyé Sarde, comte de Camberg, a enfin obtenu
la main de l'archiduchesse Marie-Caroline, fille
de l'archiduc Renier, vice-roi d'Italie, et née le
6 février 1821pour le prince de Savoye Ca-
rignan, Eugène-Emmanuel, né le 14avril 1816.
Les fiançailles seront solénnellement célébrées,
le mois prochain. Gazelle d'Augsbourg.)
Le paquebot royal Britanniacapitaine
Hewit, est arrivé Liverpool samedi matin,
trois heures, venant de Boston et d'Halifax,
d'où il est parti en dernier lieu le 18. Il amène
un grand nombre de passagers.
Les nouvelles qu'il apporte de New-York
sont du 15. Leur principal intérêt est relatifaux
élections des états et leur effet probable sur
la prochaine élection du président. Les résul
tats jusqu'ici, sont relativement en faveur du
candidat whig M. Clay. Mais le parti démocrate
a numériquement l'avantage "et il est évident
qu'il dépend de lui, en se ralliant l'un de ses
deux candidats, Calhoun et Van Burertf.de de
meurer maître de la situation.
Le parti whig, dont le candidat est M. Clay,
est adopté par dix Etats dans le parti démo
cratique, neufJÉlats orjt voté pour M. Van Buren
et sept pour M. Calhoun. Le résultat,dépçnd
donc entièrement de la résolution que pren
dront les partisans de M. Calholin, qui a obtenu
le moins de voix.
Une lettre de Lucques du 24 septembre,
confirme ce qu'on annonce* de la dispersion
graduelle des personnes compromises dans les
ddhiiers troubles,
Quelquesmdividu^ dçs^b^ndes.du Bolonais
„*qui s'étaient réfugiés en Tosjrane.; sont arrivés
ici, nous écrit-on, pour s'embarquer, notre gou
vernement étant plus tolérant qu»-cejui de
Toscane. Le duc de Lucques est absent, malgré"
la réurtion du congres scientifique dans cotte
capitale. Il est allé Vienne appuyer, dit-on, la
candidature de son "fils, l'un des infants aspi
rant lamain de la reine d'Espagne.
Dans la séance générale du congrès de jeudi;
dernier, l'assemblée a décidé que le congrès se
réunirait Naples en 1845. On sail.jquç pour
1844 la réunion doit avoir lieu Milan. Le roi
de Naples, qui jusqu'à présent s'élàijt,opposé àr
ce congrès, a acquiescé cette' fois au désir des sa-~o
vanls. Mieux vaut tard que jamais.
Un fait qui a une certaine importance
politique mérite d'être signalé. Dans un âlbum
appartenant un auguste personnage et destiné
recueillir les autographes dv;s hommes célèbres
ou des grands personnages qui viennent Ievojir,
le duc de Bordeaux a signé Henri V de FkaÎcSe. -
[Mercure de WesïphalïeS^^
Les dernières nouvelles' télégraphiques
d'Espagne semblent avoir entièrement rassuré
Marie-Christine sur leà résultats des élebtions des
coi tès. Il paraît aussi que les insurgés de Barce
lone et de Sagarosse commencent être décou
ragés, et que le gouvernement cénlrafpourrait
maintenant les rallier facilement par de sages
mesures. Par malheur,. le.cabinet Naçva'ez-
Lopez manque entièrement de capitaux, et une
partie des soldats n'ayant pas encore été payée
depuis la chute d'Espqrléro, on redoute un sou-
lèvement dans l'armée.
On prétend que ■M. Lr. Levasseur, notre
consul Haïtiayante adressé au nouveau
gouvernement républicain des réclamations
très-énergiques pour obtenir la continuation des
payements de la dette française, on lui a fait en
tendre que le pays, se trouvant épuisé, n'aurait
plus d'autre ressource, sf la France l'y forçait que
de se jeter dans les bras de l'Angleterre et d'accep
ter les offres que cette puissance lui a faites de
se charger du payement de sa dette, la condi
tion d'obtenir le monopole commercial de l lé..
La mission de M. Ad. Barrot sera, par consé
quent, fort délicate.
Londres, 3 octobre.
La reine a tenu hier trois heures au château
de Windsor, un conseil privé auquel ont assisté
S. A. R. le prince Albert, le duc de Wellington,
lord Warncliffele lord chancelier, sir Robert
Peel, lord Stanley, sir J. Graham, le chancelier
de l'échiquier, sir Edward Knatchbull, le comte
de Liverpoolle comte Delawarre et le comte
de Jersey.
Dans ce conseil le parlement a été prorogé du
19 octobre, époque de la première prorogation,
au mardi 14 novembre.
La proclamation suivante relative aux trou
bles du pays de Galles a été arrêtée en conseil,
et est publiée ce soir par la Gazelle de Londres.
PAR LA REINE. PROCLAMATION. VICTORIA, R.
Attendu que dans certains districts du pays de
Galles et plus particulièrement dans les comtés de
Pembroke, dé Cardigan et de Carmarthendes réu
nions tumultueuses de gens déguisés et armés de
fusils et d'autres armes offensives ont eu lièu pen
dant la nuit, et que des outrages du caractère le plus
violent ont été commis contre la vie et les propriétés
de divers de nos sujetset attendu qu'au mépris des
prescriptions de la loi et de l'ordre ces assemblages
tumultueux ont renversé des barrières et sont vio
lemment entrés dans les maisons de perception des
droits de barrières et les ont détruites et attendu
qulils ont aussi attaqué les habitations de divers in
dividus, leur arrachant des sommes d'argent par
menace ou par violence, et qu'ils ont détruit par le
feu du foin, du blé et autres propriétés de plusieurs
de nos sujets; nous avons en conséquence jugé
propos, ave£>6t de l'avis de notre conseil privé, de
rendre cette proclamation royale par laquelle nous
o'rdonnons strictement tous les juges de paix, slie-
riffs, sous-sheri.ffs et tous les autres officiers civils
quels qu'ils soient, d'user de tous leurs efforts pour
réprimée tous tumultes, émeutes, outrages et vio
lations de la paix,,et pour découvrir, appréhender
et amener en justice les personnes impliquées dans
les dés^-dres. et .actes criminels ci-dessus indiqués;
et nous enjoignons strictement tous nos sujets de
prêter vprompte et efficace assistance nos juges de
paix, sherid'sj^ous-sheriH's et autres officiers civils
quelconques j* dans-leurs efforts'pour maintenir la
paix publique; et comme un encouragement dé plus
pour ameVier la découverte des coupablesnous pro
met fons et déclarons par la présente proclamation,
que.toute personne ou toutes personnes qui décou-
'•'vriront et arrêteront ou feront découvrir et arrêter
les ailleurs', fauteurs et complices des actes incen
diaires ci-dessus désignés ou do-tout autre outrage
contre les personnes de nos sujets, qui aurait amené
là mort (lesdils auteurs, fauteurs et complices de ces
crimes étant dûment condamnés du chef.d'iceux)
rec&vrpnt la somme de boo livres pour chacun des
individus qui sera condamné, et si la personne qui
aura fait la découverte, desdits auteurs, etc., était
passible de poursuites pour les mêmes, crimes elle
recevra notre gracieux pardonmoins qu'elle n'ait
été elle-même auteur principal.des crimes susdits
d'attentat la vie' ou d'incendie.
..^Et nous promettons aussi pt déclarons que toute
personne ou toutes personnes qui découvriront, ar-
rçteront ou feront découvrir ou arrêter les auteurs,
fauteurs et complices de l'un des crimes l'excep
tion de ceux mentionnés en dernier lieu) commis
dans lesdits comtés) de série qu'ils soient, ou quel
ques-uns d'entre eux, dûment condamnés de ce
chef, recevront la somme de cinquante livres jtour
chacun des indi vidus qui sera'condamné-; et rece
vront aussi notre gracieux pardônjjour ledit crime,
dans le cas où elles seraient aussi impliquées dans les
poursuites.
Donné notre cour de Windsor, le 2e jour d'oc
tobre en l'année de Notre-Seigneur 1843 et dans la
septième année de notre règne.
Dieu sauve la reine
La Gazette de Londres publie une autre
proclamation concernant la circulation des piè
ces d'or n'ayant pas le poids légal fixé par la
proclamation du 3 juin 1842 et par d'autres
décrets antérieurs. La proclamation royale or
donne que ces pièces seront retirées de la cir
culation et qu'elles seront jetées la fonte
partir du 1er janvier prochain.
A la demande de lord Dyvenor, lord
lieutenant du comté de Carmarthen, et vu l'état
d'agitation dans lequel se trouve celte partie
dirroyaume, le lord chancelier vient de nom
mer vingt personnes influentes des divers dis
tricts du Carmarlhenshire pour fairek'p!^fe de
la commission de paix de ce comté.
Dublin, 1er septembre. Le grand meeting
de Mullaghmast a eu lieu aujourd huicomme
on l'avait annoncé. Mullaghmast rappelle un des
plus tristes épisodes de la domination anglaisé
en Irlande. C'est là que dans les premières années
delà conquête, 400 des principaux habitants
du district furent égorgés par les farouches
vainqueurs. L'on peut dire que le comté de
Kildare, ouest située Mullaghmast, s'était rendu
tout entier ce meeting une afflùence consi
dérable était aussi venue des comtés voisins
pour assister limposanle manifestation qui
allait avoir lieu dans cet endroit où jadis le sang
irlandais avait coulé longs flots. M.O'Connell a
présidé le meeting dans son costume d'alderman.
Tous les membres de la corporation de Dublin y
assistaient pour la plupart en costume. M.
O'Connell a prononcé une longue harangue qui
a été accueillie comme toujours par d immenses
hourras.
A la fin de la réunion, les résolutions sui
vantes ont été adoptées l'unanimité
1° Ce meeting proclame sa fidélité et son
dévouement la personne et au trône de Sa
Très-Gracieuse Majesté la reine Victoria et la
ferme résolution de maintenir et de conserver
intactes toutes les prérogatives de la couronne
telles qu'elles sont garanties par la constitution.
2° Nous membres du clergé, de la noblesse,
francs-tenanciers et bourgeois, et autres habi
tants de la province de Leinsler, réunis en un
meeting public, déclarons et proclamons en
présence de notre pays, devant l'Europe et
l'Amérique et la face du,ciel, qu'aucun pou
voir sur la terre n'a le droit de faire des lois pour
gouverner ce royaume, si ce n'est la reineles
lords et les communes d'Irlande et ici debout
sur les tombes des martyrs, nous nous enga
geons solennellement foire tous nos efforts
pour délivrer notre patrie de la tyrannie d'une
législation étrangère.
3° En conséquence, nous demandons la révo
cation de l'union législative entre ^l'Angleterre
et l'Irlande, et le rétablissement d^i parlement
national en Irlande. 5
A la suite du discours prononcé parO'CqnnelI,
le bonnet national a été présenté au libérateur
avec une adresse du comité de souscription. Ce
bonnet est en veiours vert doublé en soie bleu-
de-ciel et richement orné de galons d'or fin. IL
a la forme de l'ancienne couronne milé.steune,"
entourée dune guirlande de trèfle sur une
bande blanche. Lorsque celte espèce de mitre,
de thiare, de couronne ou de bonïief car ou
peut lui donner tous les noms, fut placée sur
la tête du libérateur, une acclanâation formidable
s'éleva du sein de la foule et-fll Yetentir l air
pendant quelques instants.
L'assemblée a voté ensuite Une résolution de
confiance en M. O'Connell, pjuîs la foule s'est
réparée en bon ordre après avoir donné trois
salves d applaudissements pour la reine, pour le
libérateur et pour le rappel.
4 Paris, l)Ootobre.
On lit dans le Journal des Débats On an
nonce que S. A. R. M., le duc d'Aumale partira
prochainement pour l'Algérie. Le prince dt
prendre le commandement de la Constan"
eu remplacement de M. le lieutenant
Baraguay-d Hilliers, que l etat de
rentrer en France.
On écrit de Paris la GazettfU.
On remarque depuis quelque"
de Kisseleff, le chargé d affairés r
breuses conférences avec M. Gui
Les journaux légitimistes
que la Russie n'a pas encore ré
fication faite par la France Y.
du comte d'Eu, fils de M. le c qu
Les mêmes journaux font r
la nine d'Ange terre n'a poi
la jiUâuflÉli^K roi Loup
ai