ir Nouvelles illverses. A délivrer sur une proposition de M. Slruys, l'eflet d'obtenir un subside pour payer en partie, les frais de construction d'une école. 3° A prendre une délibération conforme l'art. 3 du règlement volé par le conseil provincial, en séancedu 15 juillet etapprouvé par arrêté royal, du ia août simatit, concernant l'établissement d'une taxe provinciale sur les chiens dans la Flandre-Occi dentale. 4® A émettre son avis sur la pro|&silion du col lège, tendante prier M. le ministre île l'intérieur, dé vouloir désigner un architecte chargé de surveil ler les travaux'de restauration des Malles, confor mément aux instructions de la commission des monuments. 5° Projet de continuation de la grille au jardin public. 6° Discussion du rapport de la commission char gée de formuler un projet dérèglement sur l'in struction primaire. AVIS. Le public est informé, que la Bibliothèque de la ville d'Ypres sera, dater du 24 de ce mois, ouverte au public les mardi et jeudi de chaque semaine, de deux cinq heures. Les personnes qui voudraient prendre un abon nement pour la lecture de livres domicile, sont priées de s'adresser au concierge de l'établissement. Le prix de l'abonnement payable d'avance, est fixé sept francs par àti quatre francs par semestre; deux francs cinquante centimes par trimestre. (Art. 22, 6 du règlementj. LE BIBLIOTHÉCAIRE, ALPH. VANDEN PEEREBOOM. Jeudi après-midi, au moment où fa mer se jetait avec fureur au-dessus de la jetée ouest et du pont qui y conduit, un anglais paria contre un autre qu'il se rendrait au bout de cette jetée et qu'il en reviendrait immédiatement. Lê pari fut accepté et notre homme se rendit effec tivement au point indiqué. La plupart du temps les vagues lui passèrent au-dessus de la tête et le dérobèrent quelques instants aux yeux des témoins effrayés de cette sotte entre prise. Il avait toute la peine du monde se te nir debout, Çaijt le vent et l'eau le Fouettaient sans^interruption, et son retour il était si exténué de fatigue,1 si trempé d'eau, qu'on dût le conduire chez lui. Notre héros avait gagné son pari.- Feuille d'Ostende.) On écrit de Louvain Fendant les cinq pre- ^miers jours de la semaine dernière, un ouragan épouvantable, accompagné d'une pluie des plus intenses, est venu fondre sur le pays. Plusieurs de nos communes avoisinantes en ont souffert. Dans le pays wallon et surtout aux environs de Jodoigqe, la plupart de^chemins sont détruits les ier^ins ensemencés ont beaucoup souffert. A HévetJê toutes les prairies sont inondées. Gjàce aux promptes mesures prises par notre autorité communale, ilii'y a pas eu d'inonda tion l'intérieur de la ville. On lit dans la Feuille de Tournai/ La fille unique de notre sénateur M. Dumon- Dumorlier, se marie Je 25 de ce mois, M. De Granzy de Yerviers. Il y aura celte occasion fêle pour bien' du monde, car nous tenons de bonne source que 1,200 cartes pour du pain et de la viande, seront distribuées aux pauvres. Le commerce d'Anvers qui, lorsqu'il s'agit de montrer sa générosité, ne fait jamais défaut, a pris au sortir du banquet la résolution de faire remplacer la tente qui couvrait le local de la Bourse par un toit en verre. Une liste de sous cription, ouverte cet effet, circulait déjà le soir même, et avant que tout le monde se fût retiré, elle était couverte de nombreuses signatures. On parle d une dépense qui ne serait pas moin dre de 50,000 francs. Au milieu de la fête d'hier, un steamer hol landais est arrivé au port: aucune décoration, aucune illumination ne se remarquaient ses mâts, et si nous ne craignions d être indiscret, nous dirions quel personnage diplomatique a glissé dans 1 oreille de son voisin ces mots ca ractéristiques Les hollandais n'ont pas illu miné, et ils ont aujourd'hui de bonnes raisons pour cela. Ces mots acquièrent une grande importance dans la bouche qui les a prononcés et sont du plus heureux présage pour l'avenir. Du reste, l'espoir qu'Anvers va retrouver une partie de sa splendeur en reprenant des relations que les ports hollandais lui avaient ravies, se décelait dans toutes les conversations, et le di recteur du chemin de fer rhénan n'était pas le moins explicite sur celte question délicate. Des espérances brillantes ont été échangées entre M. Hauchecorn et le président de la chamBre de commerce d'Anvers; puissent-elles se réaliser! Aix-la-Chapelle, dimanche, ouze heures du matin. Un convoi spécial vient de partir de la station de cette ville pour aller rencontrer Gœl le convoi d honneur, qui a dû partir ce matiu 9 -heures et demie de Liège. C'est là qu'aura lieu l'entrevue des autorités d'Aix-la-Chapelle atec les autorités belges. Un- brillant pavillon a éjé élevé pour cet objet sur une pelouse, auprès du gigantesque viaduc qui unit en cet endroit les deux montagnes au pied desquelles la Gueule roulé sûr un lit de rochers ses flots mugissants, et qui rappelle on ne peut tnieux^les ouvrages les plus hardis de nos temps anciens. Après l'échange des salutations internationa les, le convoi allemand et le convoi belge re viendront Aix-la-Chapelle. La station du che min de fer de cette ville dont les constructions sont remarquables par leur élégante simplicité) a été décorée spécialement pour cette occasion. Des guirlandes de chêne entremêlées de camélias et de dahliâs, formées en colonnelteset en couronnes, etc., ornent le fronton de l'intérieur de la'station. Cette décoration est dune fraî cheur et d'un bon goût qui éclipsent les sapins de nos fêles publiques. Dans la salle d'attente, une collation froide a été servie sur une table oblongue qui occupe" tout un côté de la salle. On dit que la régence a fait les choses avec parcimonie mais si j en ■juge par le nombre et le choix dès mets et des desserts, là régence aixoise a été calomniée. D'ailleurs, elle n'a pas eu la prétention dé don ner un banquet splendide, et" le léger déjeûner qu'elle offre aux autorités belgês 'est,un açces-) soire 'fort gracieux du vin d hbiinèûr. «i Le double convoi ne s'arrêta qu'une heure environ Aix-la-Chapelle; il continuera sa marche, vers une heure, pour Cologne, où tout se prépare, me dit-on, de tous côtés, pour une fêle des plus brillantes. Il paraît que l'affluence des visiteurs est très- considérable Cologne et qu'on avait déjà de la peine hier trouver se loger, bien que la ville soit très-grande ainsi que le nombre des hôtels et autres établissements publics du même genre. Les fêtes publiques semblent destinées jeter la zizanie entre les habitants et les autorités d'Aix-la-Chapelle. L'année dernière, lors de la visite du roi de Prusse, l'achat de quelques gla ces Cologne et de quelques meubles Bruxel les et ailleursavait presque fait éclater une émeute, tant il avait soulevé de mécontente ments parmi les négociants et marchands de la ville. Aujourd'hui, ce malheureux petit déjeû ner dont je vous parle plus haut, a failli avoir le même résultat. Celle fois-ci, tous les restau rateurs, pâtissiers et autres, sont aigris de ce que les magistrats municipaux se sont chargés exclusivement du soin de diriger, de comman derde surveiller et de faire eux-mêmes dans leurs familles les préparatifs du festin. Ainsi M. le conseiller un tel est chargé des pièces froi des, un autre a pris soin des gelées, un troisième confectionne les pâtisseries et petits-fours un autre grave magistral a été ccwifié l'office de tonnelier, et ainsi de suite pour tous les délails du menu. Jugez si les corps d'état, aux droits desquels on attente ainsi, sont fondés se plaindre de celle invasion tentée sur le domaine culinaire. Puisque je suis vous parler des sujets de mécontentement des Aixois, je vous dirai qu'ils boudent fort le bon roi de Prusse, et que celle" année la fête de ce prince, qui ordinairement^ donnait lieu des démonstrations de joie publi- "Y (jue, est célébrée avec forUaeu d'empressement; la population semble ne vouloir y prendre au- r cune part. Cette disposition qui est commune d'autres villes des provinces rhénanes, est le ré sultat des mesurés récentes prises par le roi de Prusse au sujet de la liberté de la presse dans ces provinces, et surtout l'accueil sec et peu flat teur qujfctifit S. M. aux dépulàtions de ces pro vinces qui s'étaient rendues auprès de lui pour le faire revenir sur cette mesure. Mais j'entends le canon gronder et je cours l'endroit où il tonne pour m'enquérir. On me dit que c'est le convoi d'honneur belge qui ar rive. Je mets ma lettre la poste et vous écrirai ce soir de Cologne. Tous les journaux français s'occupent de la phase nouvelle dans laquelle l'Irlande vient d'en trer par l'effet des mesures coërcilives. Le Jour nal des Débats fait remarquer que la procla mation du lord-lieutenant contient tous les éléments d'un jicte d'accusation, et il en conclut Sue Je ministère doit être très-décidé traduire O'Connell devant les tribunaux. Dans tous les oas, ajbute-t-il, convaincus que nous som mes profondément que le rappel de l'Union est line rêverie insensée, et que l'immense dispro- Pi;is.je Jonc ajouter j\lLV\tos paroles Ne dois-je pas craindre chaque instant que yons.J>e disparaissiez de nouveau et que?la dou leur que, vous me ménagez, ne soitla'setfle trace qui me reste de votis! - ft*n, i&jyndit vivement l'inconnue,-plus d intrigues, plus de se crets; rVurtn^^Hs Gustave, j'ai éprouvé bien des tourments! mais oublions 1rs folie, et les peines passéesr'ét$i votre cœur, libre encore... Libre interrompit Gustave avec trouble; s'il ne l'était pas, ma dame, croisiez-vousavo^^^lroit de m'en faire un crime? Il suffît, monsieuÉ^^p'albergje Vois qu'on ne m'avait pas □pée. Ç'est doneuffe petsonbe bien séduisante que Mmc la baronne ^a!dri»? çn ironique dontjrette question lui fat adressée piqua Gustave de la baronne, des- expressions d'une essaya plusieurs fois de donner un artre il fut impitoyable, et, après avoir épuisé a venait si bien ter mon tour dans l explication que je crois devoir vous donner de ma conduite veuillez m'écouler avec indulgence. Cependant l'inconnue demeura quelques instants silencieuse baissant la tête comme si elle eût oublié que sou masque voilait la rougeur qui colorait ses joues. Le bras qu'elle tenait appuyé sur celui de Gustave tremblait si fort que le jeune homme en fut ému de compassion. Enfin elle parut prendre un peu plus d'assurance et commença ainsi Mariée quinze ans, je devais d'autant plus m'attendreaû bon heur, que ma famille n'avait point forcé mon inclination. Mes espé rances furent bien cruellement déçues. L'union que j'avais souhaitée comme devant réaliser tous mes rêves d'avenir, n'avait été, de la part de mon mari, qu'une affaire de calcul là où j'espérais trouver de l'amour, je ne rencontrai que de 1 égoïsme et de l'ambition. Je n'entrerai point dans des détails que reproduisent tous les mé nages mal assortis; je vous dirai seulement que, devenue veuve agfès i deux années de souffrances, j'avais conçu pour les hommes tant de haine et de mépris, que je me fis moi-même la promesse de ne point renouveler une trop funeste expérience. Mais, mon existence brisée il manquait une consolation si du moins j'avais été mère!...- Il me semblait qu'un-fils, une fille, née rattacherait un monde que j'avais pris en dégoût, une vie qui n'avait plus pour moi ni but ni iplérêt. Cette pensée se présenta souvent mpn esprit elle me poursuivit le jour, la nuit, dans la sollilude et au milieu des distrac tions de.la sociétéjusqu'à ce qu'enfin elle dégénérât en une idée fixe. Alors je conçus un projet bizarrefou, qui ne pouvait eulnr que dans une tête malade. Je voyageai lé hasard amena noire ren contre au bal masqué de Gand; le tour, que prit noire entretien me rappela mes malheurs, mes regrets, et... vous savez lé reste. Il y eut un moment de silence; Gustave, interdîtne trouvait pa8 même une parole pour exprimer son étonuement l'inconnue reprit d'une voix émue Il était dit que je me tromperais toujours. Ce que j'avais rêvé comme un dernier espoir de bonheurdevait me rendre plus mal heureuse que jamais. Vous ne pouvez savoir tout ce que je souffre» depuis que la naissance de ma fille, a ouvert mon âme une foule de sentiments nouveaux pour moi- Pauvre-enfant! combien de fois me suis-je reproché ljt pensée égoïste qui mè l'avait fait désirer J ayajs vu en elle une consolation de tous les instants, et mon pren.i r soin dut être de l'éloigner, afin de La cacher tous les yeux. Ce n'es1"

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Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 2