Nouvelles diverses 3 La justice s'est aussitôt transportée sur les Ils jurèrent cependant de tirer vengeance de ux. Il est espérer qu'elle découvrira bientôt l'impiété du kiatib, et une fois terre, ils s'em- lieux les auteurs de cet exécrable attentat qui rap pelle les circonstances d'un crime peu près semblable, commis il y a trois ans Virginal, situé une lieue de Braine-le-Château. Un mal heureux vieillard idiot avait aussi été assassiné gré les recherches les plus actives et les plus multipliées, on ne put jamais parvenir dé couvrir les coupables. pressèrent de faire leur déposition au Mehkemé en demandant hautement la punition du cou pable. C'est la suite de celte déposition des passagers musulmans, fait sous serment, que le conseil municipal s'est assemblé pour délibérer pendant qu il se trouvait seul au logis, et, mal- sur le sort du kintibquoique celui-ci persistât z -1— 1 déclarer son innocence et qualifier d impu tation calomnieuse l'accusation dirigée contre lui. La loi musulmane, consultée sur le fait dit formellement que celui qui blasphème sa religion doit être puni de mort, et que, dans ce cas, on ne peut admettre de preuves atténuan tes. Ainsi la sentence, condamnant mort le coupable, a été prononcée. Tout ce que l'on a cru pouvoir faire, c'est d'attendre l'arrivée du nouveau gouverneur, Ibrahim-Pacha, avant de procéder son exécution, peut-être mèmea-t-on écrit ce sujet Constanlinople. Il est arrivé depuis peu de mauvaises nou velles des Etats romains 5 l'insurrection parait faire des progrès dans les autres parties de l'I talie. Le saint-père a demandé des secours l'Autriche et 5 6.000 hommes sont entrés sur le territoire pontifical. M. Guizol avait fait présenter, il y a déjà près d un mois, au gouvernement du saint-siége une note pour demander l'admission d'un corps de Un affreux malheur est arrivé il y a quelques jours Péruwelz (Hainaut) le propriétaire d'une filature de laine a été pris dans les engre nages de la machine vapeur et a eu la tête broyée. Un terrible incendie a entièrement détruit, dans la nuit du mercredi au jeudi, deux fermes contiguës, situées INieuwkerkeprès d'Alost. On est heureusement parvenu sauver le bétail. On écrit de Heidelberg, 18 octobre: Un jugement de police, qui a été communiqué aujourd'hui aux intéressés, fait ici grande sensa tion. Les organisateurs d'pne gérénade qui a été donnée, il "y a quelques semaines, feu le professeur Welcker par les étudiants et les. 1 - bourgeois, ont été condamnés une amende.de flouPes^,anÇa|ses dans les Etats romains, pour cinq Ho ri ns, le cas où une intervention autrichienne devien drait nécessaire. O11 ajoute que le saint-siége a répondu celle note en termes évasifs. La situa tion présente devra ramener la tribune des chambres la question de l'abandon d'Ancône. Les recettes du chemin de fer de Paris Orléans se sont maintenues 1-43,615 fr. 48 c. pour la semaine qui a fini Ieff7 octobre. Sur le chemin de Rouen, il y a eff diminution dans cette même semalfne qui n'a produit que 119,668 fr. 70 c. On écrit d'Phgo'uvillè-sur-Mer, 18 octobre 'semblement, l'autorité militaire étant décidée sévir contre toute tentative insurrectionnelle- Il paraît que l'emprisonnement de don An tonio Seyjas Pardo est motivé sur la saisie de papiers compromettants, et sur le soupçon»^, d'être impliqué dans des plans de conspiration. On écrit de l'Isar, le 16 octobre, la Gazelle de Cologne On dit que, immédiatement après l'arrivée des nouvelles d'Athènes relatives aux événe- ments du 15 septembre, notre cour s'est adres sée Vienne afin de demander, pour le roi Olhon, la protection du gouvernement aulri- chien. Le cabinet de Vienne a répondu que les principes qui l'avaient toujours guidé relative ment aux affaires de la Grèce ne lui permet taient pas d'y intervenir directement, mais qu'il ferait des démarches auprès des puissances amies, non-seulement pour qu'aucun danger ne menace la sûreté personnelle du roi, mais aussi pour que la considération due son auguste rang reste intacte. D'un autre côté, on écrit des frontières d'Italie, le 11 octobre, au même journal La révolution qui vient de s'opérer en Grèce a déterminé, paraît-il, le roi Olhon de mander au gouvernement autrichien de faire stationner dans le Pirée un bateau vapeur de guerre, et on assure que ce bâtiment a déjà quitté Triesle pour se rendre sa destination. On ne regarde pas comme impossible que le roi Olhon quitte son royaume bord de ce navire. Le duc de Bordeaux est arrivé en Ecosse. Le voyage du jeune prince ne fera pas sensation: l'exception de quelques vieux torys abonnés du Morning-Posi, qui ne pardonnent pas Louis-Philippe l'origine populaire de sa royauté, la branche aînée des Bburbons ne rencontre ici que fort peu de sympathie, et son représentant actuel ne trouverakpjjV-même l'accueil qu'on fait dans l'aristocratie «Hglaisé aux grands sei gneurs du continent^ui .ïiehnént visiter la 1„ cl; i_.i 1 1 Hier, huit heures du soir, pendant lorage Grande-Bretagne. Sàde^aiW.c«»yj,ent Londres, violent qui planait au-dessus du village un ce dont je doute fort, il ne^sêrir pas reçu la 7^- coup de tonnerre épouvantable est venu ébran- cour, le fait est positif. La r.çinë Victoria est en e ainsi que les personnes qui y ont pfis part. Gazelle du soir de Matm/ietin.) On peut cj£er, comme chose d'actualité, la notice biograpnique suivante du grand agi tateur de l'Irlande Daniel O'Connell est né le 6 août 1775 Carhen, près Calherciveen, dans la baron nie de Iveragh, et comté de Kerry. Son père, M. Mor gan O'Connell de Carhen, avait épousé Cathe rine, filiede M. John O'Mulianede Witechurch, dans le comté de Cork, la mère de son père était de la famille des O'Donebtles, ou des chefs noirs de leur tribu. M. OConnell a été élevé sur le continent, Louvain, S'-Omer et Douai. A son retour en Angleterre, il dyt faire tou tes les études nécessaires la profession-d'avo cat. Il fut enfin admis au,barreau irlandais en 1796. M. O'Connell épousa le 3 juin 1801, sa parente Marie, fille de M. Ed. OConnell de Iralée il succéda son père en 1809 et en 1815, par la mort de son oncle, Maurice O'Con- nell, il hérita des propriétés de sa famille dans le Darrynane. La famille des OConnell vit jusqu'à un âge très-avàncé, cela est même pro verbial. Le général comte O'Connell, chevalier de .1 -, -- l'ordre du Saint-Esprit él colonel du 6e régi- epàisse, chassée par un vent furieux, débordait brut une prime d exportation equttalant au ------ u de toutesjes lucarneâde toule.^ les issues clu droit dont cet article 6st nappe a son enlree clocher; bientôt le clocher calciné s'écroula* dans les Étals.du Zollverein, prime toute spé- avec fracas, et l'on ne Vil plus rien qu'un.im- ï'ciajepou'rlés férsqui auraient celte destination, mense nuage de fumée a travers lequel on ne on s élève vivement contre cette mesure, dont pouvait rien distinguer: puis cette fumée se l'adoption ruinerait la production du fer dans dispersa, une grande colonne deflam.njes sortit les Étals de I Union.'Le correspondant va jus^ coup de tonnerre epouva 1er loutestes habitations; on ne douta plus aloi;s<pie la foudre ne fût tombée,.et plusieurs persont/ès affirmèrent qu elle avait pénétré dans le clocher de l'église; mais, le coup passé, on n'y songea plus, et l'orage s'élant apaisé, chacun était rentré chez soi pour se livrer au sommeil, lorsque vers minqit 011 fut toqt-à-coup réveillé positif. L,a r.çmë trop bons termes avec sônjillh; Louis-Philippe pour faire politesse au prétert/fant. Il ne restera au jeune prince, pour utiliser soin voyage^ que d'aller voir son ami O'Connell ppùr s entendre avec lui sur l'envoi de la brigade irlandaise qui doit lui servir reconquérir le trône de France. Dans une correspondance "adressée du par les cris: Au feu! au feu.!. En' effet, le feu Rhin, le 17 octobre, la Gazette de Cologne était l'église, et l'on put ajçnxjouir de l'un des relativement un.projet dont la discussion sera plus beaux et des plus effrayants speëlacles qu'il bientôt I ordre du jour en Angielêvre^c'esl-à- soit donné l'homme.de voir.? une flamme- dire, celui..d accorder la sortie dmfcr anglais ment de la brigade irlandaise'âu service de France, était oncle d'O ConnelCie libérateur il mourut le 9 juillet 1833 Meudon, près Blois en France. Il était le plus jeune de yiirgl- deux enfantsdu même litet parmi lesquels la moitié vécurent jusqu'à l'âge de 99 ans. Blasphémateur condamné a mort. - On lit dans V,"88"?1 de 1 de 1 et en moins de F Impartial de Smyrne du 29 sepièmbre Le deux heu,:es toul f«Mevore. Il ne reste plus en conseil municipal de Salonique a eu s'occuper ces jours-ci dnine affaire qui, insignifiante d'abord, a pris ensuite un caractère grave. On ne saurait assez en déplorer les conjectures, si jamais toute la sévérité dé la loi musulmane venait être appliquéeèn cette circonstance. Un kiatibécrivain du palais d'Omer-Pacba, dernièrement employé du kaimakanactuel de Salonique ./revenait ici par l'avant-derniér seil d'État chargé de diriger la reine d'Espagne pyroscaphe, après un congé de quelques jours, après la déclaration de sa majorité Les modé- obtenu pour aller voir ses parents Gonslanti- f lés ont mis le projet en avant, mais les progres- nople. Soit qu'une aliénation mentale l'eût at-i^>isles ne semblent vouloir l'adopter qu'autant teint momentanément, soit un autre motif que ^ju'ils ne seront pas au pouvoir, l'on ne connaît pas, le kiatib en question, connu du reste paHes meilleurs antécédents, se mil ce moment que les quatre murs de l'édifice, autour duquel est rassemblée toute ufie popu- lation consternée. On écrit de Liège, 21 octobre Le prince et la princesse de Capoue et leur suite, venant de Spa et allant Londres, ont logé celte nuit VHôtel du Pavillon anglais. Il est question de la formation d'un con jurer et blasphémer avec une espèce de fréné sie, toutes les religions, et entre autres, dit-on,- la religion mahomélane laquelle il appartient. Les turcs passagersau nombre desquels se trouièient quelques Circassiens, voulurent l'assommer sur le pont du pyroscaphe, mais ils Le gouvernement, avant l'ouverture des cortès, avait été prévenu que la malveillance chercherait peut-être faire naître des désor dres. Les mesures de précaution, adoptées par l'autorité, et sa vigilance ont empêché les mé- contents de faire la moindre démonstration, c. la journée s'est bien passée. Une communi tion officielle avait été faite aux habitan qu'à conseiller, en cas d'adoption, de porter h droit d'entrée sur le fer brut 10 lhalers au lieu de 10 gros, afin d ôler Angleterre l'envie d'anéantir l'industrte'métallurgique allemande par des primes.d'exportalion.•aL'Europ<ivdit-il considérerait cettp mesure-coryme ou forme la dignité du Zollverein, élji Labj'i d" teclion, I induslrifr-fleiirirait eii Le concert do.nqe Cologne 1 que de la Société royal? de nie, a produit une recette de francsqui seront consacrés ài l'admirable cathédrale. Le scrutin pour l'élection* du parlement a eu lieu auj Cité. Jamais les électeurs 1 d'empressement venir re sur 1-4.0Q0 personnes ayan KU) s étaient déjà pj en furent eropêcllés par l'équipage de celui-ci. Jes engager ne faire dans les rues auc •V-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1843 | | pagina 3