PROCEDE CHIMIQUE,
NOTRE FRONTIÈRE
EXTÉRIEUR. France.
BUREAU DES POSTES D YPRES.
4
BERIGT
BON MARCHE EXTRAORDINAIRE
dictionnaire
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je résisflr
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tu doubleniçtô
che te lier^ljuelqC_
battfft^sHorlu
î-l^'ôontenaut chacun 140 pages,
1 V PRIX: FR. 1-00.
cependant'
L trahir,je CIIE
Paris, 3 Décembre.
Le comte d'Eu va beaucoup mieux depuis
quelques jours, et l'on espère le sauver. Le duc
et la duebesse de Nemours comptent se rendre
Bruxelles aussitôt qu'il sera en pleine conva
lescence, et le prince et la princesse de Joinville
doivent également faire, la même époque, un
voyage en Belgique.
Le Moniteur algérien du 25 donne de
longs détails sur le brillant combat qui a coûté
la vie au kalifat Ben-Allal-Ould-Sidi-Embarrack.
Nous reproduisons le passage le plus intéressant
de cette narration
Le kalifat Ben-Allal, accompagné de quel
ques cavaliers, cherchait fuir, et déjà il avait
gagné les pentes rocheuses des collines appelées
kelfs. Mais M. le capitaine Cassaignoles des
spahis, sans le connaître et conduit par un heu
reux instinct, s'était acharné le poursuivre au
travers d'affreuses difficultés. Deux brigadiers
du 2e chasseurs et un maréchal des logis des
spahis, accourus la voix de M. Cassaignoles,
vinrent le seconder dans son entreprise.
Ben-Allalentouré par ses quatre ennemis
semblait ne devoir plus songer se défendre, et
déjà le brigadier Labossay se préparait rece
voir de ses mains le fusil que ce chef lui pré
sentait la crosse en avant, lorsque, par un mou
vement rapide comme l'éclair, il en dirigea le
canon sur la poitrine du brigadier qu'il étendit
rpide mort. M. le capitaine Cassaignoles le
sabre au poing, allait venger la mort de La
bossay, quand uu coup de pistolet renversa le
cheval de cet officier j pn second coup de pis
tolet de Ben-Allal blessa légèrement le maréchal
des logis des spahis Sicot, qui venait de lui as
sener un coup de sabre sur la tête. Ben-Allal
n'ayant plus de feu contre ses assaillants se
défendait de son arme déchargée lorsque le
brigadier Gérard mit fin cette lutte désespérée
en lui tirant un coup de pistolet dans la poitrine
brûle-pourpoint.
M. le capitaine Cassaignoles ne savait point
encore quel ennemi il avait eu affaire; il
n'avait pu que remarquer son courageson
sang-froid et son habileté manier ses armes.
.-Un signe bien connu de tous dissipa ses doutes;
un œil manque la figure de son ennemi ter
rassé ce ne pouvait être que Ben-Allal-Ould-
Sidi-Embarrack le borgne comme l'avaient
surnommé les Arabes. Sa tête fut apportée aux
pieds du général Tempoure.
Variétés.
POLICE MUNICIPALE DE PARIS. FIN CONTRE FIN.
C'est un portier notez bien que je ne dis pas un
concierge, je dis un portier, qui comparaît devant le
tribunal de simple police. Oh mais un vrai portier,
qui n'a pas la moindre prétention la civilisation,
il est cordonnier eu vieux, et il sent le renfermé. En
regardant cet homme-là, qui est âgé de 62 ans, et
qui, depuis 5o ans garde sa loge dimanches et fêles,
on ne peut s'empêcher de prendre en pitié les phi
lanthropes qui médisent du système cellulaire.
En vérité, c'est bien mal la justice d'inquiéter ce
pauvre diable, qui, tranquille dans sa loge, n'entend
rien de se qui se passe au dehors qui étouffe, sous
le bruit monotone de son marteau, tous les bruits
du dehors.
Que lui fait dans son bouge
Armagnac croix, blanche ou Bourgogue croix rouge?
Comment voulez-vous que le père Larose con
naisse les ordonnances de police, il s'occupe bien de
cela
Le ■président. Dans la nuit du ig octobre, vous
avez laissé votre porte ouverte.
Larose. Je suis comme ça, moi, je suis confiant,
je ne crains pas les voleurs.
Le président, Votre sécurité n'est pas partagée
par tout le monde. Vous pouviez, par votre négli
gence, faire dévaliser les locataires de votre maison,
et donner un refuge des malfaiteurs.
Larose. Une autre lois, je la fermerai... ça suffit.
(On rit.)
Le président. Mais non cela ne suffit pas... Vous
devez connaître les ordonnances de police?
Laroseavec dignité. Monsieur! j'ai jamais rien eu
démêler avec la police... Je ne connais pas cela.
(Hilarité générale.)
Le président. Vous avez encouru urfe amende...
vous comprenez bien qu'il faut que vos locataires
puissent dormir tranquilles, et pour cela que la
porte soit fermée.
Larose. Tiens, c'est tout le contraire de
ne dors tranquiileque lorsqu'elle est ou verte. (Rires).
Ça fait qu'on ne me réveille pas pour tirer le cordon.
Le président. Ce que vous nous dites-là, n'e^:
guère propre vous faire excuser.
Larose. Ah! c'est qu'aussice soir-là, j'étais de
mauvaise humeur... J'ai un locataire, un jeune pein
tre en bâtiments... qui me fait manger mes poings,
de rage... Figurez-vous, un jeune homme de vingt
ans, bien bâti, bien portant, bonnes jambes, bon
bras, bon œil, et qui ne veut jamais payer l'amende
de minuit... grand feignant va! (Rires prolongés.)
CetLe nuit-lâ, je le laisse frapper extinction, si
bien, que pour rentrer, il me faisait des promesses
superbes, toujours gn augmentant: 1 fr., 2 fr., 3 fr.;
enfin, 5 fr. Glissez-les sous la porte, que je lui
dis, et jea. vous ouvrirai, sans ça nisco... ça payera
toutes les amendes arriérées. 11 me glisse la pièce, et
comme je n'ai qu'une parole, j'ouvre la porte! il
fajsaiL une figure!... Il était vexé 5 fr. par tête.
M. le président. Arrivez d<ftfc au fait
Larose. Sitôt qu'il est entré, il fait Ali nom
d'un petit bonhomme, en tirant cette pièce de ma
poché; j'ai laissé tomber un napoléon, venez donc
m'éclairer, que je chçrçhe! Je prends une chandelle,
et je passe tout bêtement dans la rue... tout coup
j'entends la porte se refermer. Je frappe, rien!... Au
bout de dix minutes, mon gueux de locataire me
crie Père Larose, je 11e serai pas plus chien que
voiîs, glissez-moi cent sous sous la porte, et je vous
"Ouvrirai! (Hilarité.) J'ai bien été forcé d'en passer
parla... Alors, de rage, j'ai laissé la porte "ouverte
pour dormir miei aise.
Le malheureux portier est condamné 2 fr.
d'amende.
Larose. C'est égal, je n'ai toujours rien démêler
avec la police (Nouveaux rires.)
95 °|0 SUR LÉS PRIX DE PARIS.
NOUVELLE
,iœ©M®raii®ME,
format in-18, papier vélin satiné.
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volumes par au. 18 francs 20 cent.
ou 3a cent. le vol.
Chaque ouoragt et o'enît sc'parcmcnt 40 fuit, h oolumr, renfermant
la matière b'un col. in-8° île jJarie, qui coûte 7 fr. 50.
Certes, jamais titre n'aura été aussi vrai que celui que nous «avons donné
notre entreprise. En effet, jamais, en Belgique,où la coiicu-rreuoe semblait avoir
porté le bon marché ses dernières limites on n'avait t^tfipre offert au publie
le moyen de se tenir au courant des chefs-d'oevre de l»4^léraUire moderne
pour une somme aussi modique que celle laquelle ndtis cotons notre
publication.
Nous.nous garderons-bien de faire entrer dans notre collection d&> ouvrages
médiocres ou que la morale réprouve. Noire but ne^eraij point atteint car
tout le secret du bon marché auquel nous sommes parvenus, consiste dans Tes
chances d un placement considérable tant en Belgique qu'à l'étrange^ et nous
ne pourrions espérer c« grand placement si nous u étions pas très-rigoureux
dans notre choix.
Le cr ou vrage que uqus avons publié est le spirituel écrit du comte iï&La Garde
intitulé fêtes et souvenirs akecdotiqurs du concrs de vienpe:
Il parait un volume par semaine, depuis le 5 août 1845.
On s^abonQe au bureau de cette feuille, pour trois mois, six mois ou un an.
En vente au bureau de cette feuille.
IÎ
eu Vocabulaire uniacrecl et complet î)c
la langue française, etc.
L'ouvrage est t rminé par une grammaire française,
un traité de ponctuationun dictionnaire des
difficultés grammaticales un,traité des tropes
un VQftÊkulaire de géographie,Gtcetc.
2gros vol.,vgr«»$(Uà£j8g, (contenant 2,400pages)
imprimés eu caraetè« e3*nfcufs.
prix fr. 17-30.
Le prix de cet ouvrage, en 1837, était de 32 francs.
brf.vetè PAR SA MAJESTÉ LE ROI ÇES FRANÇAIS.
cL ai l'honneur de vous prévenir que je viens Û'étâ-
boken celle villei.un appareil dô"1 je me sers pour
*5— re neuf les plumes les plus vieilles et le» plus
mariées.
Il1e lies font le même usage que les neuves.
les e moyens; mit tous les insectes nuisibles la
mal ne, aiiî,|ci v e la poussière et lesmauvaisesodeurs
En'rov; Leone*smaladiesetquisouvent
«A nt d»! dont oirigno.-e la cause.
avéc impatience q intente ijo.aat
-plum lerveuse devenue
I li.mi son rôleJ I .sseur Ji
A* n ions, et le lui pro-
^fct.ectvrecueillement, ma l.
,;in grand u&mbre
acooinpague^l u
^1, voici aaorJ t; iU^ ]a
pétait un de inciei p|us
[rcmpJ^aJ^ilume
En vente chez LAMBIN, Fils, imprimeur-libraire,
RUE SU TEMPLE, 6, A TPRES.
du
SI 5g, S3 gj
I
Excuflrfns pendant les vacances, (août 184g)
PAR L. JOTTRAND.
i joli olume in 8" anglais contenant 230 pages, PRIX FR. 1-75.
CJ. "laWLA FERME
"ar S/De Bertlict.
DEPARTS ET ARRIVEES DES COURRIERS
pendant la période d'hiver.
DEPARTS. 6 heures du malin, pour Anvers, Bruxelles,
Cou rirai Gatid Wk-niii, Tournai et la France. 8 heures du ma
tin pour Popemighe et Warnéton.— 11 1/2 heures du tuatin,
pour Bruges. —2 1/2 heures de relevée pour Dixmudc, Férues,
Duukerque, Calais et Boulogne-sur-m€r. 5 1/4 heui'exde relevée
toute la correspondance pour l'intérieur et l'étranger. 4 heures
de relevée pour Popeiiughe. t
ARRIVÉES. 8 heures du matin, la correspondance de l'inté
rieur et de l'étranger.— 10 heures du malin Dixmude Furneset
Popei>nghe. 1 1/2 de relevée, Bruges.— 5 l/2heuresde relevée,
"Warnéton et Popci inghe. 8 heuies du soir, Anvers, Bi uges, Brul-
elles,Courtrai, Gaud, Mons, Menin, Tournay, Osteude, et la corres
pondance fançaise.
Service rural. Départ 8 1/2 heures du matin. Rentrée 6
heures du sôir.
ÎSB. L'es lettres affra »fîî'
de retard, doivent ètrea so,
moins avant la clôture
toire po t *tei
la TurrJaut tout' e récit,
Vj redun Dieu de boi
ôivnsolalions, Eléua foi a
Leone et Stéfano, i_
un mot de ses ave
j»
k— Vouis ueœ.
^ct charger, pour ne point éprouver
iscs au bureau un quart d'heure au
phes; l'affrauchissement est obliga-
,'lispagne, le Portugall'Italie,
îit obligatoire, pour lesquelles
sout point expédiées.
|^eAfcces ou des bijoux dans les
-'"V'cs la boîte, sont mises
^utresignées par les fono-
main au guichet, celles
Etions 6
|je la y
FpunitionW midi, et de 2'