Vl JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. INTERIEUR. J\S 3e ANNÉE. N° 276. JEUDI, 21 DÉCEMBRE 1843. tp:/ On s'abonne Ypres, rue du Temple, 6, et clie»N»us las per cepteurs des postes du royaume. paix de l'abonnement Pour Y près fr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-25 Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressé^ranco, l'éditeur du journal, Ypres. Le Progrès paraît le Dimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quinze centimes par ligne. ■^JPJRES, le 20 Deeesiibre. PROJET .'fi. E'-LOI SUR LE S**... f Une industrie qui avait autrefois dan« notre arrondissement, une existence prospère, les raf fineries de sel sont menacées de pèfedre toute leur importance. U«£ loi qui favorisai»%r»tre— mesure les saunier»'établis proximité de la mer, a fortement tiui cette industrie qui, dans l'intérieur du pays, n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était il y a vingt ans, Le nouveau projet de loi présenté la chambre, ne porte aucun remède aux effets désastreux prjjpuits par l'ancienne législation. Ge qui a fait«surgir tant de réclamations de la part des sauniers de l'intérieur du pays, c'est le libre emploi de l'eau de mer, accordé aux fabricants qui, par la situa- lion de leurs usines, pouvaient jouir de cet muent beaucoup pour conserver cet état de choses. Ils ne sont pas même trop contraires au nouveau projet de loi, qui leur concède encore un grand avantage, mais il n'en est pas moins vrai que c'est une injustice, si la Chambre leur continue les privilèges dont ils n'ont joui que trop longtemps, notre* détriment. rous savons que la chambre de commerce d'Ypres qui ne reste jamais en relard, quand il s'agit de défendre nos intérêts, a déjà présenté la représentation nationale, une pétition qui expose les bases qu'il faudrait admettre, pour qu'une loi sur l'accise du sel soit efficace et d'une exécution facile. Nouj attendrons la décision de la chambre des représentants qui est saisie du projette loi présenté par le ministre. Un rapport fait par la commission chargée d'examiner les pétitions adi t îsséçs la chambre, est favorable aux pécla- mations présentées par lessauniersde l'intérieur énorme avantage. Il est prouvé en effet, que la niauons preseni faculté de pouvoir tiser de l'eau de mer donne du P3?8 Nous espéron.-*|ti«4a représentation nationale redressera une injustice qui n'a duré que trefp longtemps-, et dont les conséquences pour notrë arrondissement ont été désastreuses. au saunier un avantage de 4 pour cent de sel. Faut-il être étonné, si nos raffineries ne peu vent soutenir la concurrence, et que les sau niers d'Oslende et de Bruges livrent le sel raffiné ici, en ville, raison de 2 1/2centimes de moins qué ne le peuvent fabriquer les raffiueriç^étà- blies Ypres? Non-seulement, en employant r^^t^au de mer, les ^uniers d'Ostende et de Bruges com mencent par avoir 4 pour cent de sel gratis, tandis que les nôtres doivent les payer, mais encore ils gagnent les droits qui ne sont pas médiocres et qui s'élèvent, croyons-nous, 11F centimes le kilo. Mais disent^les intéressés, nous jouissons d'une faveur que la nature et notre position nous accordent, pourquoi en être jaloux? Ce n'est pas par jalousie, que lessauniers de l'arron dissement d'Ypres réclament contre la faveur aççordée dàulres, et qui doit avoir pour effet dé rendre toute concurrence impossible, c'est par êsprtt de justice, 'Vous ne voyons pas pour quoi Ih sel provenant de l'eau de mer, serait exempt dé l irppôt, au grand bénéfice de ceux régner. La sauf i!u!^ qui.peuvent employer léau salé. avec mthoiisiasme Déjà les saunierf^auj put leurs usines norv* Offert un Concerta loin des côj^sprofilent suès^néirffospoit du bal improvisé qui sel de rophe et non contents dé cet avantage, ils prétendent joiilr d une exemption qui est rgfu- LE ROJ sée aux intéressés de l'intérieur du paj^ La(mort vient d Mais ce qui doit ruiner cette industrie d^ns saù. Descendant d notre arrondissement, ce sont le.s fraudes énor- de l'ËuiAe, I hisl mes qui se commettent*.de tous ^côtés. Les ni GuiTiai agents du fisc sont souven^oreçs d'accorder, pour la pêche nalio droit des quanlit ce qu'on a besoin de la pêche, et fil .- trouve mêlé d'eau' étrangères, et cH petite opération première et le venc7 Les sauniers de Nous apprenons avec satisfaction, qu'une pé tition adressée la représentation nationale, circule en ville contre l'arrêté des ministres des finances et des travaux publics, qui autorise le libre transit des bestiaux hollandais, par le chemin de fer de l étal. Elle se couvre de nom breuses signatures de propriétaires et d'herba- gers. Nous ne pouvons que féliciter ios conci toyens qui ont eu l idéede dresser celte pétition. Cela nous prouve qu'il y a encore des hommes qui s'intéressent la prospérité agricole de notre ar rondissement, si fortement compromise par un arrêté que nous ne voulons pas qualifier. Messieurs les officiers de la garnison d'Ypres ont fête dignement le jour anniversaire du Roi après avoir assisté au Te Deum et la parade, ils se sont réunis en i^^nquetoù la plusfraôehe cordialité et la tiaieté^Bulus .vire n'ont cessé de et applaudie îssieurs elenWions de [desel/un prend Idu pré-*-*it ni a Guillaume lfrmelé, en coui^ lui re|C-tchent^ ces vemièccrj rem'ci de paris ehes peuvent être fondés mais comment veut- on que Guillaume Fit ou voulût autre chose Protestant et hollandais, attachés cette même patrie dont il avait été longtemps séparé, il reçoit la Belgique catholique comme une es pèce d'apanage, la Belgique longtemps unie la France dont elle avait subi toutes les desti nées. Le congrès de Vienne lui donna un royaume pour en faire un boulevard contre la France, et aux yeux du nouveau roi, et selon les idées généralement reçues alors, il ne pou vait y parvenir qu'eu opérant Une fusion aussi completle que possible entre les .hollandais et les belges, deux peuples désunis depuis trois siècles, et dont les destinées, les intérêts, le caractère national et jusqu'à la religion étaient devenus antipathiques. Guillaume resta hollandais et protestant; la majorité des belges ne lui pardonna pointparce qu'elle eût voulu le voir saérifier les intérêts hollandais, ceux de sa race ct.de sa pallie aux intérêts de la patrie belge. II ne le fit pas et au point de vue hollandais il fit bien. Peut-être bien que dans les trois dernières années de sa vie il poussa trop loin ses projets de dénatio nalisation; nous dirons même, que nous croyons la chose ainsi et qu'un peu de condescendance de sa part en 1829 et en 1830 eût prévenu l'ex istence de fameuse uuion et rendu la révolu tion impe in' "-este, personne ne contestera que Gu ,er des charge^ un génie commercial et financiematturseucom protecteur des intérêts matériel^ Décembre 184g_ la Belgique sortit de 'a [éLl inistatre d'arrondi f ind.usU-icJKV laquellf. depuis trois c. {><- .y1, lésions précitées a r a,,c' sieclesf r «ia place endues J. via "KnrrtVi» .r... nations C'est et certes c'e quel'histoir commuSe v huro*»<-ie d'un (RTE idiait S fi teme e je re0 itt h Je, si dévoute qui doue? demanda le monta cordes qui meurtrissaient ses uieu. i en en- ^AEMD l>basquej?ljss au fc ses terres indéfrichDIDIS»,re, M OCC - est pas'fart attendre ;ue je dois VOUS Tiblé deiuoi-'ilte. dit-il jg vieOS de jit que le seigneur de'léveloppemenlS :uc et sur les résul-

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