HUIS, 3 Nouvelles diverses. EXTÉRIEUR. FR.irccE. AatsiaatQâa» 2° Le convoi parlant de Malines pour Tirle- rnont 7 heures lu minutes du soir, s'arrêtera Louvain et sera supprimé entre celle dernière ville et 'l'irlemont; 3° Le transport des grosses marchandises équipages et bestiauxest supprimé entre Lou vain et l'irlemont en conséquence, les mar chandises provenant des lignes de l'Ouest5 du j\ord et du Midi, ne seront acceptées que jus- qudestination de Louvain; celles provenant de la ligne de lEst au-delà de Tirlemout, ne seront acceptées quejusqu cette dernière des tination 4° Les petites marchandises au tarif n° 4 pourront être acceptées comme par le passé; 5° Les convois de marchandises partant d'Anvers 6 heures du malinde Louvain pour Malines vers midi, d'Ans 11 heures 15 minutes du matin, et de Tirlemout pour Ans vers 4 heures de relevée, sont supprimés 6° Tous les autres convois sont maintenus. On dit, si nous en cryons un journal, que la reine d Angleterre n'a pas toujours l'esprit aussi présent qu on pourrait le désirer. Sa santé s'affaiblit; des caprices inexplicables, des accès de jalousie sans prétexte la préoccupent et la tourmentent. Elle ne peut plus souffrir la pré sence de ia marquise de Douro, belle-fille du duc de Wellington et 1 une des plus attrayantes beautés de l'Angleterre. Après avoir pendant de longues années représenté avec honneur l'Autriche près legouverneinenlanglais. le baron Neuman allait quitter Londres pour Florence, nouveau poste qui lui avait été désigné. Le baron demanda son audience de congé, et il ne put l'obtenir, la reine sobslina 11e pas le recevoir. Ou eut beau lui représenter que c elait une offense tout le corps diplomatique, elle tint bon, et le baron Neuman fut forcé de partir sans avoir été admis près de la reine. Ou écrit de Munich, le 9 janvier La femme d'un tailleur d ici, uommé Hilpers, est devenue princesse tout coup. U11 riche prince romain vivait Bruxelles avec sa jeune épouse, sans être gratifié d'un héritier mâle. La princesse redeveuue enceinte, il menaça de la répudier si elle n'accouchait d'un garçon. Par malheur elle mit au monde une fille, mais la femme d'un marchand Israélite, M. H..., étant accouchée au même instant d un garçon, la sage-femme fil un échange des deux nouveaux- nés. Le garçon mourut âgé de 6 ans, et la fille fut conduite Munich, où sa mère véritable lui fit donner une éducation brillante et soiguée. Sur ces entrefaites, la princesse vint mourir, et les secours qu'elle envoyait aux époux H... ayant dès lors cessé, ils tombèrent dans le dénuement. La fille épousa un marchand Israélite, M. Sch., qui divorça d'avec elle. Entrée comme ménagère chez M. de Spengel, puis chez le tail leur Hilpers, elle se fit chrétienne pour l'épouser, et lui donna deux garçons. La sage-femme, l'article de la mort, se confessa et remit l'ec- clésiaslique les documents de celte affaire. Les discussions, après avoir duré trois ans, furent enfin couronnées de succès. Le père, qui vit encore, a reconnu la femme Hilpers pour sa fille, a disposé de sa fortune pour les enfants qu elle a, et viendra s'établir ici. Ce qui ajoute la singularité de ce fait, c'est que le tailleur Hilpers, simple bourgeois qu il est, ne peut se décider solliciter des lettres de noblesse. L'expédition française de Chine avait em barqué un serpent conslriclor; cet animal brisa un soir sa cage et jeta tout l'équipage dans la consternation. Après bien de recherches on trouva le serpent dans les batteries, qui furent aussitôt éclairées par des fanaux. Le reptile était dans un hamae. Un attaché de l'ambassade le saisit courageusement, le soulève et lui brise la tête sur un canon. Au même instant, arrive M. Raymond, armé d'un sabre au lieu de frap per le serpent déjà sans vie, il assène plusieurs coups sur les poignets du jeuue homme qui s'était dévoué dans l'intérêt de tous. Quand M. Raymond vit les résultats de sa méprise, il tomba évanoui. Les blessures n'offrent au reste pas de gravité. On écrit d'Alger que trois provinces du Maroc sont en pleine insurrection. Dans les au tres contrées, 1 autorité d Abder-Rhaman n'est que nominative son fils aîné, sur lequel l'em pereur comptait le plus pour relever celle au torité, est complètement perdu dans l'esprit des populations marocaines depuis sa défaite de 1 Isly. On doute même qu il puisse succéder son père. Abd-el-Kaderse prépare pour loulesles éven tualités. Nous avons dit qu'il avait su appeler lui des tribus delà frontière. On le croit main tenant la tête d'un millier de cavaliers. Ses mouvements sont surveillés par les trou pes sous les ordres du général Cavaignac. Une colonne mobile a été organisée Oran, pour se porter devant l'ennemi la moindre démon stration. Tout récemment, dit un journal de Lyon, une jeune file du hameau du Sault, commune de Yillebois, âgée de 21 ans, et qui se trouvait dans un état de grossesse, quitta subitement la maison de son père. Le chagrin et l'exaltation qu'elle avait montrés firent craindre d'abord qu'elle n'eût attenté ses jours; mais on sut qu'elle avait passé dans le département de l'Isère pour voir son séducteur, et que l'ayant ren contré dans la commune de Vertrieux, sur le refus qu'il lui fit de tenir la promesse de l'épou ser, elle lui avait tiré un coup de pistolet qui ne l'avait pas atteint. Depuis cet acte de déses poir cettejeune fille n'a pas paru. Un nommé Beaurin, qui. déjugé de paix en 1793, était devenu commissaire de police, puis garde chambre et pauvre cabaretier dans une masure isolée, sur de sauvages montagnes de la Loire, vient de périr victime d'un crime mystérieux. 11 habitait avec une femme Thamet la maison dite du Bois-Noir, et cette maison vient d être la proie des flammes avec ceux qu'elle contenait et dont on n'a trouvé que quelques fragmens d ossemens. Il n'a été pos sible de découvrir dans les cendres ni la clé qui devait fermer la porte, ni la moindre mon naie d'argent ou de cuivre fondu, ni la moindre parcelle de la chaîne d'or que la femme Thamet portait au cou. Un fait assez étrange s'est passé il y a peu de jours aux environs de Segré (France.) Une femme de la campagne étant sortie sans fermer sa porte, un jeune poulain entra dans la maison, et, saisissant par ses langes un enfant au ber ceau l'emporta travers le village. La mère courut sur ses traces; mais le poulain, tenant toujours ses langes serrés entre ses dents, sem blait braver sa poursuite, cependant aux cris poussés par la mère, il finit par lâcher prise. L'enfant tomba sur la terre molle et on le releva sans blessures. La fabrique de cigares de Manille occupe huit mille femmes. Un ouvrier habile peut faire mille cigares par jour. Cinq six cents hommes sont employés faire des cigarettes. Paris, 22 Janvier. Le vent de l avant-dernière nuit a complète ment renversé un échafadage qui était dressé au sommet du pignon très-élevé de la Sainte- Chapelle du palais de Justice. Toutes les toiles qui masquaient un autre échaffaudage sous le porche de Saint-Germain l'Auxerrois ou M. Motlez exécute des peintures fresques, ont été déchirées enfin le vent a détruit les girou ettes de I Observatoire. Ou écrit de Earis, 21 janvier: Le roi a reçu avant-hier, en audience de congé, les chefs arabes, dont le départ est fixé jeudi, et leur a distribué des présens. Quant loi, Ali, a dit en souriant S. M. en s'adressant au kalifa de Conslantine, je 11e te donne rien. En même temps M. le maréchal Soult, s'ap- prochant, lui a remis la croix de commandeur de la Légion d Honneur. A celle vue, selon l'expression d'un des arabes présents, la figure du kalifa a resplendi comme un soleil. Cette haute distinction est la récompense de nombreux services rendus par le kalifa la cause de la France. LES SOIRÉES DU GRAND MONDE PARISIEN. Les soirées et les bals officiels sont l'ordre du jour. En attendant qu'il entre lui-même en danse, le budget fait partout danser. Commençons par les bals qu'administre M. Monlalivet. A tout seigneur tout honneur. Le Journal des Débats s'est constitué, comme d'ordinairel historiographe enthousiaste du raout dansant qui a eu lieu mardi dernier au Château. La feuille Berlin qui a célébréde même les bals du directoire, ceux de l'empire et ceux de la restauration. Il a des chants pour l'orgeat comme pour les principes de toutes les dynasties. Il rapporte ce propos, un madrigal commis par l'un des chefs Arabes, le poète de la troupe, que le contact des Liadières, des Vatout et au tres troubadours officielsavait probablement affadi. A l'aspect des Montespan et des Pompadour de ia cour, l'Arabe aurait dit l'interprète, M. Roche Vous n'aviez pas besoin d embarquer tant de soldats pour nous soumettre, il vous aurait suffi d envoyer la moitié de ces dames pour faire la conquête de notre pays. Ma foi c'est fort joli!... Nous espérons qu'on va s'empresser de supprimer notre établisse ment militaire en Algérie, infanterie, cavalerie, artillerie, pour envoyer la place, des régiments de polkeuses officielles commandés par mesda mes Duchâtel, Martin, Cuuin-Gridaine, etc. 11 11e fallait rien moins que le jugement d'un bédouin pour transformer les beautés du Juste- milieu en dames conquêtes. Mais, en ce cas, comment pourront-elles s'entendre avec leurs maris de la paix partout et toujours! Charivari A la dernière soirée de la préfecture de la beuie, un accident s est passé qui donne une magnifique idée des mœurs et du bon goût de l'aristocratie du Juste-miiieu. Au moment où l'orchestre a donné le signal de la mazurka iuvitéset invitées sont montés, pour mieux voir, sur les chaises et les gradins, ce qui est stricte ment défendu même au Ranelagh et la Chau mière, :\1. de Rambuteau a dû tolérer ce que ne permet pas le père Lahire. Mais ce u est pas tout il paraît que la ma zurka, ou plutôt 1 exécution, n'a pas été au goût de celle élégante fashion 011 a sifflé... Oui, dans le bal du préfet de la Seine, des sifflets ont poursuivi les dames et les cavaliers du monde officiel regagnant leur place la fin de la ma zurka. Un assistant disait ces propos Cela m étonne, quand ou moule sur les gradins, ou devait être bien elevé. [Idem.) f M. l'ersd a aussi donné sa soirée elle n'a eu de remarquable que la parcimonie qui a présidé la distribution des rafraîchissements, lesquels se composaient exclusivement de quel ques rares verres deau sucrée... peu sucrée même. Deux invités, un député et un pair, se sont trouvés en présence, un verre la main Je trouve, a dit le pair, qu'il n'y a pas assez de sucre. Vous vous trompez a dit le député il y a bien assez de sucre mais il y a trop d'eau. [Idem.) EEN SCHOON GROOT EALGERÎEVELYK GELEGEN I1Y DE MARKT TOT DIXilUDE, En dienslig lot aile slacli van koophandel,UlT' ER. IIAND TE K.OUFEN. Zicli le adrtsseren l>y Jeu uitgevci' dczer, ouder de !etlor« A.T.

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3