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nouvelles diverses.
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Arrctê royal du 3 janvier. Est nommé
lieutenant dans l'infanterie, au choix, le Comte
X.-F.-M.-C. De Mérode, du régiment d'élite.
Disposition ministérielle du 3. Est désigné
pour passer au régiment d'élite, C.-J.-I. Ghys,
du 10°.
Sont désignés dans l'artillerie: A la 8e
batterie montée, 2e régiment, le lieutenant
F.-P. Luc, de la 7e batterie montée, même
corps.
A la même batterie, J.-J.-E.-I. Defer, de la
6e batterie, même corps.
A la 10e batterie de siège, 2e régiment, le
sous-lieutenant Carelte, de la 11e batterie de
siège, même corps.
A la 19e batterie montée, 4e régiment, le
lieutenant Deppe, de la 18e batterie moulée,
même corps.
Est désigné pour être détaché la fonderie
de canons, le lieutenant E.-J.-B. Terssen, de la
12e batterie montée, 3e régiment.
Disposition ministérielle du 4. Sont dési
gnés pour passer au lr régiment des cuirassiers,
le médecin de bataillon, E.-A. Binai d, du 5e de
ligne.
A l'hôpital de Tournay, pour y être attaché
définitivement, le médeciu-adjoint Lechien
attaché l'hôpital d'Y près et détaché provisoi
rement l'hôpital de Tournay.
Disposition ministérielle du 11. Est dé
signé pour prendre la direction de la boulan
gerie militaire d'Ypres, M. F. Guérel, directeur
de la boulangerie militaire d'Anvers.
M. Vandenberghe, directeur de la boulan
gerie militaire d'Ypres, le remplace celle
d'Anvers.
Décidément la direction des ponts et chaus
sées de la Flandre Occidentale croit sérieusement
que notre coque terrestre est félée, et que le
moindre ébranlement doit nous abimer sans
retour. 11 faut que celle idée soit parvenue chez
noire direction l'état de monomanie et qu'elle
lui ôte le repos dont elle commence cependant
avoir besoin dans son propre intérêt autant
que dans celui de ses administrés, puisque,
par un froid de quinze degrés centigrades, elle
vient d'ordonner, dans notre province, la fer
meture des barrières, qui a eu lieu ce minuit.
Toute locomotion, tant par terre que par
eau, étant interdite par la direction des ponts
et chaussées, ou devenue impossible par la ge
lée, il est supposer que les nuits de notre bon
ingénieur, M. De Brock, seront moins agitées
dorénavant et que le cauchemar qui lui faisait
voir sans cesse des abimes s'ouvrantsous le roulis
des voitures et chariots, aura fait place une
quiétude parfaite. [Impartial de Bruges du 20 féor.)
COUR «'ASSISES DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
Présidence de M. Vuylstek e. Audience du 19 féor.
La nommé Octavie Mullie, âgée de 23 ans,
née S^Denis, servante, demeurant Cour Irai,
accusée de vol de quatre francs quarante et
un centimes au préjudice des époux Dekmyu,
Courlrai, dans le courant de 1844, a été con
damnée cinq années de réclusion, sans expo
sition.
impassible, fut tout surpris de se sentir au cœur une émotion si
violente qu'il lui sembla un moment qu'il allait étouffer tant sa poi
trine était oppressée. Mais cette faiblesse dura peu, l'énergie de son
caractère reprit bien vite le dessus et lui rendit tout son sang-froid.
Il saisit son mousquet, jeta son chapeau ses pieds afin de pouvoir
mieux ajuster son coup, et s'approcha du balcon pour voir si le mo
ment était propice.
L'esprit encore occupé des pénibles souvenirs et des graves pen
sées dont il venait d'entretenir James, Murray marchait seul en
avant la tête découverte et les traits empieints d'une mélancolie qui
relevait encore la noblesse naturelle de ses traits mâles et sérieux.
Arrêté un moment dans sa marche, il attendait qu'on eût frayé un
passage au milieu des deux cents hommes de Tom Ilokuey, et pen
dant ce temps il pensait sa sœur, jetée par lui dans les bras
dÉlisabeth, son implacable ennemie j l'Écosse, dont la puissanoe
et la prospérité reposaient entre ses mains, et au fils de Marie Stuart,
auquel un jour il faudrait laisser la première place pour obéir en
serviteur après avoir si longtemps commandé en maître. En voyant
ce peuple immense porter sur lui ses regards avides, il calculait le
Dans l'après-midi du même jour, la cour a
condamné les nommés Guillaume Van de Vondel,
fileur Hulste, et Pierre D'Ileygers, tisserand
aussi Hulste, comme convaincus de vol
Oost-Roosebekedans la nuit du 11 au 12
décembre 1844, chacun 3 années de prison et
5ans de surveillance.
Hier soir, 17 février, Deynze, le feu a été
mis une fermé, par la malveillance, vers 11
heures du soir. De prompts secours arrivés
temps ont maîtrisé les flammes et les dégâts ont
été peu considérables. Un notaire et son clerc,
qui en apercevant le feu se dirigèrent de ce côté,
rencontrèrent un homme qui s'en éloignait avec
précipitation. Ils lui firent remarquer l'incendie
et il leur répondit brusquement qu'il ne l'igno
rait pas. C'était le berger de la ferme même,
que la prévention a fait arrêter. Il courtisait une
servaute qui, ce qu'on dit, l'avait éconduit
pour être agréable un autre habitant de la
ferme.
Avant-hier, vers midi un individu demeurant
rue de lÉvêque, a été subitement atteint d'alié
nation mentale. On a dû l'appréhender au corps
et le conduire en lieu de sûreté au moment où
il s'apprêtait se jeter hors de la fenêtre du
second étage, en haranguant la foule que celle
scène avait attirée devant la maison. Ce mal
heureux paraissait frappé de l'idée fixe que des
assassins étaient sa poursuite. Un officier de
police judiciaire monsieur le juge-de-paix
Picard qui se trouvait sur les lieux, a fait con
duire cet insensé la Permanence par des agents
de la police locale.
Nous lisons dans les journaux suisses que
l'autoritécanlonale de Fribourg, suivant en cela
l'exemple de Lucerne, vient de rappeler un offi
cier supérieur d'une puissance étrangère pour le
mettre la tète des troupes. En même temps,
Locle et Chaux-de-Fondsdes émissaires
de Fribourg enrôlent des artisans sans ouvrage
pour la protection des jésuites. O11 leur paie de
2 4 fr. par jour jusqu'au mois de mars. Le
dépôt de ces enrôlés çst Fribourg.
On lit dans le Courrier de Lyon:
Hier, vers midi, une scène affreuse a jeté
l'effroi dans la rue des Capucins. Un individu
de la campagnedont la femme est nourrice
chez un négociant qui habile la maison de la
Banque, s est présenté sous prétexte de la voir
et de lui parler, comme il eu avait l'habitude;
mais aussitôt qu'il s'est trouvé en face d'elle, il
a tiré un pistolet de sa poche et l'a déchargé
bout portant sur celle malheureuse. La main du
coupable était-elle mal assurée, ou bien un
mouvement subit de la victime a-l-il prévu l'ef
fet qu'il eu attendait? C'est ce que l'on ignore.
Toujours est-il que celte femme a échappé
comme par miracle, et qu'une blessure légère a
été le seul résultat de cette tentative dirigée
contre sa personne. Mais aussitôt que ce furieux
eût vu sa femme se précipiter terre par la
frayeur ou par la commotion résultant de la
décharge de l'arme, il s arma d'un second pis
tolet et se fit sauter la cervelle.
temps qui lui restait eucore disposer du pouvoir suprême, et il
trouvait que huit anuées étaient bien peu pour opérer les grandes
choses dont il avait la tête pleine....
En ce moment un coup de feu partit, une balle lui fracassa le
crâne et il tomba mort sur son cheval.
Aussitôt son coup lâché, et une fois bieu certain qu'il avait at
teint son but, Bothvvellang s'élança dehors et courut son coursier
qui partit ventre terre, comme s'il eût compris le danger qui me
naçait sou maître. L'intrépide animal fit ainsi près de deux milles
sans ralentir sa course; Bothwellang commençait croire qu'on
n'avait pu découvrir sa trace, lorsqu'en se retournant il vit poindre
au loin un groupe de cavaliers qui venaient lui avec une telle rapi
dité qu'en moins d'une minute, et malgré les coups d eperons dont
il ensanglantait les flancs de son cheval, ils se trouvèrent assez rap
prochés du fugitif pour que celui-ci pût les reconnaître. 11 les recon
nut en effet, mais quelle fut sa surprise lorsqu'en tête de ces enne
mis, et parmi les plus acharnés, il distingua James Stewart.
Ilarry, disait James son ami, si Bothvvellang est pris, il nous
dénonce et nous sommes perdus; il faut donc qu'il meure. Encore
Cet événement a pris beaucoup moins de
temps pour s'accomplir que nous n'en avons mis
pour le raconter. L'on ignore, nous dit-on la
raison qui a pu pousser l'auteur de celte ten
tative de meurtre mettre son fatal projet
exécution.
P.S. Voici de nouveaux renseignements au
sujet de la catastrophe dont nous venons de faire
mention
L'assassin se nomme L... de Seyssel, départe
ment de l'Ain, exerçant la profession de contre
bandier. Il venait souvent Lyon, soit pour
affaires, soit pour voir sa femme, laquelle il
demandait de l'argent. Avant-hier il s'est pré
senté une première fois chez M. R... et a eu une
entrevue avec sa femme, laquelle il demanda
de l'argent, et sur son refus, manifesta l'inten
tion de l'emmener avec lui. N'ayant pu obtenir
satisfaction sur aucun de ces points, il partit en
proférant des menaces, et disant tout haut que
tous devaient périr.
On écrit de Caen, 15 février:
M. l'abbé Souchel a comparu aujourd'hui
devant la cour d'assises du Calvados, sous l'ac
cusation d'avoir, dans un livre intitulé: Aver
tissement aux Catholiques sur les dangers qui
les menacent dans la personne de leurs
enfantsexcité la haine et au mépris des
citoyens envers une classe de personnes, et
notamment des membres de l'université.
Sur le verdict de culpabilité rendu par le
jury, la cour condamné M. l'abbé Souchet
15 jours de prison, 100 francs d'amende et la
confiscation de la brochure.
Il vient de mourir Pau un ancien colo
nel qui l'empereur avait conféré le litre de
baron, sur le champ de bataille, dans des cir
constances que le Conservateur de la Dordogne
rapporte ainsi
Au combat de Znaïm, voulant s'emparer
d'une redoute armée de plusieurs canons,
Napoléon demanda deux compagnies d'élite
pour enlever cette position qui contrariait les
manœuvres d'une partie de l'armée; le colonel
Roussilie se présente, tourne la position et l'en
lève la baïonnette, fait 600 prisonniers, et
s'empare du fort et des canons.
L'empereur qui avait suivi des yeux tous
ces mouvements se tourna vers son état-major:
A la bonne heure! s'écria-t-il tout joyeux, voilà
comment on charge la baïonnette!... Puis,
s'adressant son chef d'état-major Vous
enverrez ce colonel un brevet de général de
brigade. Sirerépliqua ce dernier, il n'est
colonel que depuis avant-hier. A celle ré
ponse, Napoléon reprend Eh bien qu'on lut
donne une dotation... Et il le nomma baron de
l'empire sur le champ de bataille. Après la
campagne, le colonel s'étant rendu Paris,
demandait qu'on mît dans sou écussou de baron
la vache, comme armoirie du Béarn. Napoléon
lui répondit Dans l'écusson d'un brave tel
que vous, ce n'est pas une vache qu'il faut, c'est
un lion
La correspondance du Moring-Ilérald
journal comme on sait fort peu ami des catho
liques, rapporte que le docteur Cantwell, évêque
catholique de Meath, a, dans une récente pas-
quelques secondes et nous allons l'atteindre, car nous approchons
d'un fossé qu'aucun cheval ne saurait franchir, alors précipitons-
nous sur lui tous deux la fois et quoi qu'on puisse dire et faire pour
nous eu empêcher, plongeons-lui notre poignard dans le cœur.
Murray est mon bienfaiteur, sa mort doit me jeter dans le désespoir,
nul uesougera nous blâmer.
James finissait peine sa phrase, que Bothvvellang arrivait en face
de ce fossé qui, suivant le calcul du jeune lord devait l'arrêter dans
sa fuite et le livrer ses coups. Mais, alors, avec cette présence d'es
prit qui n'abaodonue jamais les hommes de résolution, même en
face des plus grands périls, Bothvvellang comprit tout-à-coup la
seule chance de salut qui lui restait dans cette terrible extrémité; il
tira son poignard du fourreau et l'enfonça dans la croupe de son
cheval qui, éperdu de douleur, fit un bond furieux et se trouva de
l'autre côté de la fondrière. James et les siens restèrent frappés
d épouvante et nul ne songea tenter le même tour de force. A huit
jours de là, Bolhwellang était en France.
La suits au prochain