-EXTÉRIEUR. france. ANNONCES. 3 TE PACHTEN VOOR HERBERG On nous assure que par suite d'une conven tion conclue entre l'adminislralion de la ville et celle des hospices, chaque paroisse de Bruxelles, l'exception de celle de Sainte-Guduledevra enterrer pendant deux mois les morts des hô pitaux. On parle aussi de l'érection d'un cime tière qui serait spécialement réservé pour les hôpitaux. 3 S Nous avons, dans un de nos derniers numé ros, dit quelque chose de la sortie assez vive que M. Nothomb avait eue essuyer en haut lieu voici comment le correspondant du Jour nal de Liège détaille ce curieux incident Voilà bien longtemps, monsieur, que je vous en tretiens de cette déplorable aflaire de Guatemala et que je la considère comme la chemise soutirée de M. Nothomb. Je ne désespère pas voir ma prophétie s'accomplir bientôt. Quelques journaux ont annoncé que le bruit cou rait Bruxelles que, dans un conseil de cabinet, la conduite politique de M. Nothomb aurait été très- cavalièrement traitée par le roi l.éopold, et qu'à la suite de ce conseil le ministre de l'intérieur aurait donné sa démission. Voici ce que j'ai appris de celle discussion qui a manqué d'avoir des suites graves Cette affaire de Guatemala paraît avoir été indi gnement menée par M. Nothomb qui, pour com plaire au roi qui s'intéresse beaucoup cette affaire, aurait promis monts et merveilles aux personnes qui s'y sont lancées avec des capitaux très-impor- tans. Or, les Anglais, d'une foi punique et politique, ne comprennent pas qu'on soit de mauvaise foi dans les affaires d'argent qui ont du noir sur du blanc pour garantie. Le roi Léopold donc, qui sait la part sympathique qu'il a prise lui-même dans celle affaire, et person nellement, et par les personnes qui lui sont dé vouées, regretterait vivement le scandale et le triste relief qu'un procès donnerait cette affaire, et c'est la suite de cette crainte, appuyée sur des nouvelles que le roi venait d'apprendre, que le conseil se serait réuni au palais. Là, le roi aurait reproché M. Nothomb les dan gers qui pourraient naître d'un éclat, que lui, M. Nothomb, aurait provoqué, et la réponse que M. Nothomb aurait faite qu'il était ministre responsa ble, le roi aurait répondu: Je le sais, monsieur, mais vous n'en compromettez pas moins ce qui ne doit pas être compromis. A cette apostrophe, dite d'une façon assez énergi que, M. Nothomb fut sur le poinl de donner sa dé mission, mais, comme toujours, il fut sur le point, M. Nothomb tenant un peu sou portefeuille comme les garçons décaissé: ils le déposent bien de fois, niais ils ne l'abandonnent jamais, attendu qu'ils y sont attachés par une chaîne. Comme dans cette affaire de Guatemala il y a beaucoup de personnes influentes intéresseesàsavoir ce qui se passe, on a bien vite connu le dissentiment qui a éclaté dans le conseil entre la couronne et le ministre, et l'on en a été trop charmé pour n'en pas laisser transpirer quelque chose. Quoi qu'on ait dit, d'ailleurs, dans le public, sur le second versement qu'aurait fait la compagnie an glaise, il n'en est rien. On m'affirme que des pro messes ontété faites dans cesens, mais des promesses conditionnelles. Il me paraît, du reste, impossible que cette affaire, qui a plusieurs laces et plusieurs parties intéressées, ne tombe pas bientôt complète ment dans le domaine public, et alors, je vous le répète, des personnes bien informées affirment que ceux qui s'en sont mêlés auront des comptes très- curieux rendre devant l'opinion publique. CHAMBRE DES REPRESENTANTS. La chambre a terminé le a y Avril dr, comme nous le présumions la discussion du projet de loi re latif aux chemins de fer de Jurbise a 1 ournay et de S*- Trond Hassell, et l'a adopté par 6y voix contre 7. La majorité a été très-forte; c/est que d'importantes modifications ont été introduites dans les conditions soumises par le gouvernement l'approbation légis lative. D'une part, il a été entendu que le terme de 90 ans indiqué pour la durée de la concession serait un maximum au—dessous duquel le ministre des travaux publics tachera de traiter. Le subside de 128,000 fr. que le gouvernement devait ajouter pour la ligne du Li m bourg celui de 72,000 fr. voté par la ville de Hasselt, est retiré, et la part attribuée aux concessionnaires sur les recet tes, ne pourra plus excéder 5o p. c., même en cas de construction d'une seconde voie sur la ligne de Jurbise. Après ce vote, la chambre a adopté sans discus sion le projet de loi qui approuve la transaction intervenue entre l'État et les héritiers Dapsens, et celui qui modifie transiloirement la loi sur les droits différentiels en ce qui concerne l'importation des sucres. A la fin de la séance, M. Savart a déposé sur le bureau le rapport du projet de loi portant des mo difications la loi sur la chasse. Aujourd'hui la chambre s'occupera du projet relatif au canal latéral la Meuse. NOUVELLES DIVERSES. On connaît maintenant le résultat de l'expé dition entreprise par sir Charles Napier gou verneur du Scinde, dans la contrée montagneuse située l'ouest de Sakker sur l'Indus et habitée par différentes tribus bélouchis reconnaissant la souveraineté nominale du khan de Khélal. Cette expédition, composée de sept huit mille hommes et douze pièces de canon, était comman dée par trois généraux de brigade, ayant le gou verneur lui-même leur tête elle a franchi avec une rapidité remarquable (faisant jusqu'à cinquante-six milles anglais en vingt-quatre heures) le désert de Koutchimarchant la poursuite d'un chef nommé Bejar-Khan qui avait commis les plus fortes déprédations sur le territoire soumis la domination anglaise. Mais Bejar-Khan est parvenu échapper celte poursuite, dans laquelle les troupes britanniques n'ont pu faire que quelques prisonniers, tuer quelques Indiens plus aventureux, et s'emparer d'un peu de bétail. Cependant les provisions commençaient manquer et les chaleurs aug mentaient. Voyant le peu de succès de l'entre prise, le général anglais a entamé des négocia tions avec Bejar-Khan, et lui a offert un terri toire près de Khyrpour, pourvu qu'il s engageât ne plus continuer ses incursions. Les condi- ditions ont été acceptées, et l'ordre fut donné de commencer la retraite vers Shikarpour. Dans le pays des Mahratles du sud, tout n'est pas encore tranquille. Kolapour on s'est em paré cependant d'un des principaux chefs re belles nommé Lall-Ghir-Cosain sa tête ayant été mise prix, il fut trahi par une femme qui avait sa confiancejugé par une commission militaire et condamné, il a été pendu devant les troupes réunies et la population de la ville. Le gouvernement de la compagnie est fidèle ses traditions! Un autre chef, Phondse sau vant a trouvé un refuge sur le territoire por tugais de Coa. Dans le Pendjab, Goulâb-Sing continue in triguer avec Peshora-Sing contre le gouverne ment de la râni, mère du roi, ou Maharadja. Les partis n'en sont pas encore venus aux mains; mais cela ne peut pas tarder. On dit que pour s'assurer l'appui du gouvernement anglais, la râni a offert la moitié des revenus du pays la compagnie; Goulâb en a fait autant de son côté, ce qu on prétend, ce ne sont que des bruits; mais ils paraissent fondés, et les troupes an glaises qui continuent se réunir sur la fron tière de Sutledge, n'attendent que l'ordre du commandant en chef pour le traverser. On croit que cet ordre n'arrivera qu'après la saison des pluiesc est-à-dire au commencement de l'automne. A Calcutta on s'occupe beaucoup de la ques tion de chemins de fer. On projette une ligne de cette capitale, allant Bardvven une autre courte ligne de Bombay sur la côte paraît dé cidée. Les communications par bateaux vapeur prennent toujours plus de développement. La compagnie péninsulaire et orientale a pris la résolution d entretenir deux grands bateaux vapeur entre l île de Ceylan et la Chinetou chant Syngapour et probablement l'île du prince de Galles. Les dislances disparaissent de plus en plus sous l'action combinée des chemins de fer et des pyroscaphes. Madrid23 avril. Dans la séance des députés, le ministre des affaires étrangères, ré pondant une interpellation de M. Pachéo,a dé claré qu'il était vrai que M.Castillo y Ayensa avait fait passer au cardinal Lamhruschini unenotere- lativement aux alarmes conçues par certains catholiques au sujet du serment prêté la con stitution par tous les Espagnols. La chose est exacte quant au fond et non quant aux détails, et la note n'est pas de nature être produite la chambre. Le ministre se fait fort de répondre aux interpellations qui pourront lui être faites ultérieurement ce sujet. Il est probable que cette question sera agitée de nouveau. La chambre a continué ensuite discuter l'art. 2 du budget des dépenses relatif au rè glement de la dette. Dans l'année 1813 on a constaté en France 7.767 morts accidentelles 3,306 individus se sont noyés; 14 sont morts par suite d'accidens arrivés sur les chemins de fer, cent soixante- quinze sont morts de faimde froid et de fa tigue. elc Le chiffre des suicides est de 3,020, dont 2.291 hommes, 729 femmes. Dans la no menclature des motifs présumés des suicides, on en remarque 134 attribués la misère238 par suite d'ivresse, 116 par dégoût de la vie, 803 la suite de maladies cérébrales. Un enfant de neuf ans s'est suicidé par suite du chagrin qu'il ressentait d'avoir perdu des oiseaux qu'il élevait. Le bruit prend de la consistance que le mariage de la reine avec le comte de Trapani aura lieu pendant la saison des bains. On se propose de concentrer dans ce but des troupes considérables autour de Barcelonne. Paris, 29 Avril. On annonce que MM de Balzac, Fréd. Soulié et Alfred de Musset vieunent d'être nommés chevaliers de la légion d honneur, sans avoir fait aucune démarche pour obtenir la décoration. M. Guizot doit aller habiter Beauséjour demain ou après-demain et il se rendra très- prochainement aux eaux de Vichy. La seule modification proposée par la commission de la chambre des députés qui a examiné le projet de loi relatif l'armement des fortifications de Paris, est la rédaction du crédit primitif. Le gouvernement avait demandé 17,150.000 fr. La commission réduit cette som me 14,150,000 fr., différence de 3,000,000fr. D'après le système de la commission, il y aurait 2,208 canons, y compris 28 batteries de cam pagne La commission est d'avis de laisser tout le matériel Bourges. Il est probable que l'op position demandera la chambre de décider que ce matériel ne pourra être transporté qu'en vertu d'une loi spéciale. Voici la nomenclature des objets du matériel de l'armement des fortifications de Paris 2,208 mortiers, canons ou obusiers en fer et en bronze, dont 50 canons obusiers Paixhans; 5.750 fusils de rempart200,000 fusils d'in fanterie 1,500 fusils de guerre, 2,760 affûts; 1 million deprojeclibles, lelsque boulets, obus, bombes, grenades, le tout présentant 9 mil lions 129,000 kilog, de fonte; 46,350 boîtes balles et 800,000 kilog. de plomb en saumon, 2 millions de kilog. de poudre, 10 millions 300,000 cartouches, et un équipage de pont de 30 bateaux en outre un assortiment considé rable d'objets d'armement, d'assortiment, d'a grès, etc.. etc. Or ANDER BEDRYF ÀEN EENEN ZEER KLEINEN PRYS, EEN SCHOON EN ZEER GER1EVELTK MET 1|3 GEMET LAND. STAENDE TER PI.AETSE VAN DICKEBUSCH. Zich te adresseren bj dcn eigcnaer J. Leclotse, doctor te Poperinghe.

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3