POUDRE BIENS RENOMMÉS Chirurgien-Dentiste de feu S. A. R. le due de Susses. Étude du notaire RENTY, a Ypres. TRÈS—BEAUX PATRIMONIAUX, A 7EMDR3B. Mise prix ri 85,000 francs. Mise prix 18,008 francs. Masse des deux articles précédentsmise prix 104,000 francs. Mise prix 44,100 francs. Mis prix 16,000 francs. Masse des articles 3 et 4, mise prix <i 60,100 francs Mises prix 4,250 francs. Mis prix 5,350 francs. Mis prix 11,150 francs. Mises prix 11,050 francs. Mise prix 10,000 francs. Mis prix 3,575 francs Mises prix 7,000 francs. Mise prix 5,200 francs. Mise prix 825 francs. Mise prix 3,800 francs. Mises prix 6,650 francs. Mise prix 10,600 francs. LONDRES, PARIS, COLOGNE ET BONN, Tille d'Ypres. By Mr GRANDJEAN-YÀNNESTE, oude Hout- arkl, n# 28, le Ypre, zyn er geld-sommen te bekomen aen eenen geringen inlrest, rails ver- loende goed bezet. et ÊLIXIR DE F. FAY (DE LONDRES,) M. FAY a l'honneur d'informer le public, que sa POUDRE a une puissante renommée pour la vertu qu'elle possède de nettoyer, blanchir les dents et de les raffermir dans les gencives, sans que ,1'émail en soit altéré. S fr. la boîte. Son ÉL1XIR, ti renommé Londres, jouit d'une réputation universelle, il est justemeut apprécié non-seulement Londres, mais-sur tout le continent et même en Amérique; son emploi est infaillible dans les maladies les plus invétérées auxquelles les gencives sont sujettes. Par un usage continuel en combinaison avec la POUDRE,on empêche le tartre de s'accumuler, l'haleine de devenir infecte, et les personnes atteintet du ecurbut te guérissent de cette maladie. 3 fr. SO c. le flacon. M. FAY traite toutes les maladies de la bouche, et place aussi (sansdouleur) des Dents, que le temps n'altère jamais. Par suite des grandes demandes faites pour sa POUDRE et son ÉLIXIR, M. F ay s'est trouvé dans la nécessité d'établir des dépôts dans les différents endroits sons-mentionnés. A BRUGES, chez M. Fay, rue Flamande 71, et chez tous les bons pharmaciens de la ville; A GAND, Dillen sœursj rue des Foulons, 3a. A OSTENDE, De Clerck sœurs,rue delà Bride, 4» A YPRES, Frisou-Van Outryve, pharmacien. Le Samedi, 21 Juin 1845, une heure de relevée, en l'Hôtel du Petit Ypres, en la ville d'Ypres, il sera procédé par le Notaire REW¥; L'ADJU DICATION DÉFINITIVE des Biens suivants i° Une très-belle et bonne Ferme contenant 34 H. 53 a. 64 c., située dans les communes de Loo, Pollinckhove et Alveringhein, (arrondissement de Furnes), occupée par François Ameloot, jusqu'au ir Octobre 1846, au prix de 2,000 fr. par an. 2* Six h. 5a a. 90 c. de Gras Pâturage et Prairie, situés Loo, occupés par ledit Ameloot jusqu'au ir Octobre 1848, au prix de 600 fr. par an. 3° Une très-belle Ferme bien bâtie, contenant 17 h. 67 a. 71 c.. située Loo, Nieuw-Cappelle et Latnpernisse, même arrondissement, affermée Jean Faccon, jusqu'au i* Octobre i85i, au prix de 1,200 fr. par an. Sept h. 36 a. 70 c. de Fonds Bati, Jardin, Paturage et Terres Labourables, situés Loo, occupés par ledit Faccon, jusqu'au irOctobre"x85i, 45o fr. par an. 5' Un h. 38a. 20 c. de Terres Labourables, Pollinckhove, occupées par la veuve Mazereel jusqu'à la S1 Rémi 1845. 6° Un h. 54 a. 3o c. de bon et gras Pâtu rage, situé Pollinckhove, occupé jusqu'au i* Octobre i85i, par Jean-Baptiste De Croos200 fr. par an. Un h. 78 a. 96 c. de bon Paturage et 1 h. 53 a. 63 c. de Terres Labourables, le tout situé Pollinckhove, occupé par J.-L. Dvbruynejus qu'au xr Octobre 1848, au prix de 33o fr. par an. 8* Quatre h. 94 a. 5o c. de Terres Laboura bles, Pollinckhove, occupées par Pierre Piet jusqu'au xr Octobre i85o, au prix de 43o fr. par an. 90 Une partie de Prairie de 2 H. 47 A. 20 c., située Pollinckhove, non affermée. io° Un Fonds Bati avec Terre a Labour, contenant ensemble 1 h. 12 a. 10 c., situés Alve- ringhem, occupés sans bail par les héritiers Gee- raert. 11" Deux pièces de Terres Labourables, contenant ensemble 2 h. 74 a. 5o c., situées Loo, occupées par J, Ameloot, jusqu'au ir Octobre 1845. i2® Une pièce de Terre a Labour de 1 h. 54 a., située Loo, occupée par Pierre Aolredame. i3® Une très-bonne pièce de Paturage de 52 A. 3o C., située Loo, occupée par Norbert Caes. i4® Une petite Ferme de 1 h. 99 a. 17 c., située Loo, affermée Louis Ruusserez, jusqu'au ir Octobre i8âi,au prix de 120 fr. par an. i5® Deux pièces de Terres Labourables, contenant ensemble 2 H. 84 A- 8° c., situées Loo, occupées par Llie Brutsaert, jusqu'au ir Octobre 1848, au prix de 200 fr. par an. 16® Finalement une partie de Prairie, conte nant 2 h. 87 a. 20 c., située Oostvleteren, dont le Foin de i" qualité se loue annuellement. Les conditions de cette Vente sont déposées en l'étude dudit Notaire RETTY, Petite-Place, n" 26, Ypres. EN VENTE CHEZ LAMBIN, FILS, IMPRIMEUR-LIBRAIRE, MARCHÉ AU BEURRE, A YPRES CARTE ROUTIÈRE de ET DES PAYS LIMITROPHES jusqu'à 3nbiquant Us chemins bc fer, battuur oaptur, postes et biligences. PAR RUBENS ET DOMS. TJne feuille grand format en étui, prix fr. 1-50, ÉTAT—CIVIL. Du 8 Juin au 14 iuclus. Sexe masculin, féminin mariages. NAISSANCES ■1 :i«- Bouckaert, Jean-Jacques, âgé de 50 ans, maître-tailleur,et Gadeyne Marie-Thérèse, âgée de 42 ans, dentellière. Vivéj Ignace-Joseph-Louis, âgé de 60 ans, cordonnier, et Sarpentier$ Louise-Rosalie, âgée de 49 ans, dentellière. Gryson, Paulin-Fidèle, âgé de 52 ans, batelier, et 01 levier, Marthe* Clarinde, âgée de 21 aus, domestique. AngillisFrançois-Louis, âgé de 27 ans, journalier, et Lejevre9 Agnès, âgée de 21 ans, domestique. décès. OoghePalchérie-Sophie, âgée de 84 ans, religieuse pensionnée, rue des Veaux. AdamLouise-Françoise-Isabelleâgée de 76 ans, marchande, épouse d Emmanuel Vergracht, rue de Lille. Sexe masculin. 2 Enfants au-dessous de 7 ans. S n féminin 2 I MARCHE. - Du 14 Juin 1845. SATURE DES GRAIHS, LÉGUMESVIMMS ET PAIR. -S i 3 C -3 3 5 C Prix moyen, ri. c. Pair 1 Wre. P. c. par rasière. 588 18,40 id. 30 12,40 id. M id. 26 12,40 id. 14 7,87 n Pommes de terre id. 70 3,67 Idem blanches id. 5 3,34 u Foin (par 100 livres.) par cent liv. 0,00 Paille id. id. 0,00 n t) Beurre frais par kilo. O 0,00 1,43 Idem saler. id. 0,00 n id. 0,00 1, id. 0,00 08 id. 0,00 1,05 id. 0,00 06 id. H 0,00 90 id. 0,00 20 trepris une ebarge qui dépassait mes forces-, je priai votre fille de se charger des livres et les élevai en même temps sa hauteur, mais trompée par l'obscurité elle ne tendit point ses mains du côté de la mienne, et lorsque je lâchai mes livres, ils tombèrent mon graud effroi, dans le courant qui les emporta C'est un très-grand malheur! s'écria le colon, pâle d'émotion, mais ma fille Je parvins très-heureusement avec elle sur l'autre bord, et dans ce moment la famille de M. Butler l'entoure de ses soins. M- Durbin reprit aussitôt son calme habituel Vous avez poussé votre zèle pour moi, l'excès, reprit-il, mais je ne puis vous en vouloir, car, en effet, si Durand ne s'était aperçu du feu temps, les dégâts auraient été incalculables. Depuis dix ans que vous êtes dans ma maison, vous vous êtes si bien initié dans mes affaires que vous pourrez rétablir, peu près de mémoire, ces livres que vous dirigiez seul depuis longtemps. Maintenant qu'il n'y a plus rien craindre, dis-je M. Durbin, veuillez me permettre d aller chez M. Butler, rassurer mademoiselle Claire et la ramener au logis. m J'irai moi-même, dit vivement Bernard en me jetant un regard de colère. Vous n'y pensez pas, repris-je d'un ton ironique, d'ailleurs vous avez fait assez preuve de dévouement comme cela. Il allait répliquer encore, mais M. Durbin mit fin la discussion en ra'ordonnant d'aller chercher sa fille. En revenant avec Claire vers l'habitation de son père je lui révélai tout ce que j'avais vu et entendu cette nuit, lui cachant cependant que j'étais la cause volontaire de la grande alerte qui avait amené de si étranges incidents. Son horreur fut si violente qu elle voulait in struire son père de la vérité, aussitôt sa rentrée je l'en détournai. Soyons prudents, lui dis-je, et faites attention que maintenant les preuves écrites nous manquent. Ce commis infidèle a profilé avec une habileté rare d'une circonstance qui, son insu, m'a servi contre sa complice. Je suis persuadé que celle-ci est la récéleuse, mais je désirerais, avant de sigualer les coupables a la colère de votre père, avoir en ma possession les valeurs soustraites. Si ces preuves dispa raissaient, comment justifier notre accusation? En effet, il ne nous eu resterait aucune, répondit Claire, et je suis forcée de me rendre vos rabons; croyez du reste que ce n'est pasd aujourd hui que je me plais reconnaître la supériorité de votre jugement, la boulé de votre caractère, et je vous avoue que je me suisétounée plus d'une foisde l'inaction dans laquelle on vous laissait ici; mai3 enfin mon père vous a reûdu justice, ajouta-t-elle en baissant la voix, dont la triste inflexion nie donna une inexprimable sensa tion de plaisir. Les causes de cette inaction, que j'ai cent fois maudite, vous sont connues maintenant, lui dis-je; maispuis-je m en voir retirer sans regret, lorsque je dois payer la bienveillance de votre père, au prix de mon plus cher, de mon seul bonheur? Le bras que Claire appuyait sur le mien tressaillit. Je continuai Ne dois-je pas quitter ce séjour où, défaut de la richesse, j'avais trouvé du moins la joie du cœur? Qui me rendra ces heures, sitôt écoulées, où je guidais avec un orgueil bien pardonnable votre main inexpérimentée? Où retrouverai-je le doux visage sur lequel je reposais mes yeux faliguésde pleurer la patrie absente? Qui comprendra mes plaintes, qui les écoutera? Lorsque vous aperceviez sur mes traits altérés les symptômes d'un découragement profond, et que vous m'en demandiez le sujet, je vous disais que les souvenirs de la terre maternelle amolissaient mou esprit, qu'ils énervaient mou cœur et me rendaient étranger au reste des hommes..,.. Oui, dit Claire, en m interrompant, et celte réponse m'attristait tant, que je vous quittais sans vous dire un mot de consolation. N'éta.U-ce pas nous avouer que nous n'étions rien pour vou^? a Oh! ne le croyez pas, repris-je vivement, je vous trompais alori comme je cherchais me tromper moi-même. Mais aujourd'hui que le devoir va me séparer de vous pour longtemps, pour toujours peut- être, ne puis-je vous le dire sans mériter votre dédain partout où il aime, le proscrit retrouve une patrie. J3 me tus, aussi étonné que confus de ma hardiesse, et hatai le pas comme pour échapper aux tristes réflexions qui m obsédaient. Claire était dans un trouble inexprimable elleseinblait pouvoir se soutenir peine, et je l'enlrainais plutôt qu elle ne marchait. Je ne pouvais distinguer ses traits, malgré les premières lueurs de l'aube, mais le bruit de sa respiration agitée et, me croirez-vous, celui des batte ments précipités de son cœur, me révélaient assez combien mes pa roles l'avaient bouleversée. Nous arrivâmes l'habitation. Au moment d'en franchir le seuil, Claire s'arrêta, et, faisant un violent effort sur elle-mêmeelle me jeta un long regard, un de ces regards qui dévoilent 1 âme toute entière: u Je ne veux pas que vous partiez pour la Guadeloupe, me dit-elle. Et elle se précipita dans la maison. Je demeurai quelques instants immobile, comme frappé de stu peur, la place que Glaire venait de quitter, je n'osai ni bouger, ni respirer, et je ne saurais mieux comparer ma situation qu'à celle d'un enfant ébahi devant le château de cartes qu'il vient d'élever grand'peine et qu'il s'attend voir s'écrouler d'un moment l'autre. (La suite au prochain n°.) R.-Th.-Pxronon* Ypres, imp. de LAMBIN; Fils, éditeur, Marché au Beurre., 21.

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 4