Guillaume Tell, rue de Court rai, pour inscrire les archers et recevoir leurs mises, savoir: le Samedi, cinq Juillet depuis, deux heures de relevée jusqu'à sept heures du soir et le Dimanche six Juillet, de sept heures neuf heures du matin. 11 sera procédé immédiatement au tirage au sort des pelotons, ceux qui se présenteront pendant le tirage, ou pendant le tir du premier tour devront se conleiiler de preudre rang la suite du dernier- peloton. Art. 10. Une fois le tirage au sort terminé, au cun tireur n'aura ledroit de se faire remplacer sous aucun prétexte, ni même, changer de peloton sous peine de confiscation des oiseaux qu'il aurait pu abattre, lesquels oiseaux seront réservés pour le tirage au sort. Art. 11. Le tir commencera le Dimanche pré cité deux heures de l'après-midi, jusqu'à huit heures du soir, le peloton commencé devra finir j il reprendra le lendemain huit heures du matin et finira fi heures du soir, le tour commencé con tinuera jusqu'à la fin. Les oiseaux non abattus et ceux confisqués seront tirés au sort, et la fêle se terminera par la distribu tion solennelle des prix. Art. 12. Il ne pourra monter sur la terrasse qu'un seul peloton la fois, chaque tireur voudra bien en descendre aussitôt qu'il aura tiré. Art. ià. Les soussignés espèrent ne rencontrer aucune contestation relativement au tir, mais si contre toute attente il s'en élevait, elles seront de suite décidées et jugées souverainement par trois d'entre nous, qui s'adjoindront deux amateurs étran gers prendre l'un dans la société la plus éloignée et l'autre parmi celle la plus nombreuse. Art. 14. Tout tireur, par le fait du versement de sa mise, contracte l'obligation de se conlormtr aux conditions ci-dessus. Art. i5. Les amateurs qui nous feront l'hon neur de participer cette lête, sont priés de se trouver audit local de la société de l'arc-à-main de Guillaume Tellle Dimanche midipour tonner le cortège et de là se rendre l'Esplanade, pour y défiler devant une commission chargée de décerner les médailles. Sa décision sera également sans appel. Art. îfi. Les Sociétés sont priées de bien vou loir annoncer leur participation notre lête, le plutôt possible, par lettre afiranchie 1 adresse de M. Loncke, au S1 Arnuuldrue Royale, a Meuiil, afin d'avoir le temps de leur construire une tente. Les amateurs peuvent compter sur l'accueil le plus fraternel. Meain, le 4 Juin 1845. De par tadministration de la société deny-bekt; bemrry-delvagryspeert-rousskau. Vu et approuvé par le collège des Bouigroestie et Éclu vius de la trille de Meuiu, eu sa séauce du 4 Jum 184o. l.e président J.-B. valcxx, lpr Eclievin. Par ordoiiuauce: le secrétaire, ch.* van elslande. Nous avions raison, dit 1 Indépendance, de ne pas nous hâter de porter un jugement sur la combinaison ministérielle que nous annoncions et de dire qu'il se pourrait que celle du jour ne fût plus celle du lendemain. 11 semble, en effet, peu près positif que de nouvelles complica tions sont survenues et tout arrangement défi nitif est encore ajourné. Si nous devons en croire quelques renseigne ments qui nous parviennent, M Doez serait maintenant chargé de la reconstitution du ca binet. L'honorable député de Mous aurait reçu, dit-on, tous les pouvoirs nécessaires. Le nommé Alexandre Devimes, natif d'Angers, âgé de 41 ans, prenant les noms de Joseph Leuillierarrêté en cette ville sous prévention de faux en écriture de banque, faits qu'il avait avoués, s'est suicidé ce matin 10 heures, dans le bureau de la brigade de Bruges pendant qu'on prenait acte de son interrogatoire, il s'est servi d'un rasoir caché sous ses vêtements et qu'on n'avait pas découvert lorsqu'on I a fouillé. Cet acte de désespoir s est commis si rapidement qu'on n'a pas eu le temps de s'y opposer. La mort a été presqu instantanée. naax»- Le nommé Van Temsehe, accusé d'avoir em poisonné sa femmecondamné mort par la cour d'assises de la Flandre orientale et dont la condamnation vient délie cassée par la cour suprême pour vice de forme, est arrivé dans la prison de Bruges. On sait que cette cause a été renvoyée par-devant la cour d assises de la Flandre occidentale. Depuis que le gouvernement provisoire a dé posé. en 11131. ses pouvoirs entre les mains de la nation nous avons vu se succéder, ail mi nistère de la justice MM. Gendebien Barthé lémy, Haikem, Lebeau. Ernst, Nolhomb, llaikein. Leclercq. Van Volxem, Nolhomb, d Auelhan: au ministère des affaires étrangères, MM Vaude Weyer. Lebeau, De Muelenaere, Goblet, De Mérode. De Muelenaere, De Theux, Lebeau, De Muelenaere, De Briey. Goblet; au ministère de I intérieur, MM TielemansDe Sauvage. De Brouckere. Teichman. De Muele naere, De l'beux, Rogier, De fheux Liedls Nothomb; au ministère des finances, MM. De Brouckere, Duvivier. Cogheu. Duvivier, Du- vivier, d Huai l, De Mérode. Willmar, Desmai- sièresMercier, De Briey, SuiitsMercier; au ministère de la guerre, MM. Goblet, d'Hane de Steenhuy.se, De Baillet, De Brouckere, De Mé rode, Evain, Willmar, Buzeu. De Liem, Du pont; au ministère des travaux publies (créé en 11537 MM. Nolhomb, Rogier, Desmaisières Deehamps Comme on voit la simple inspec tion de ce catalogue, nous avons eu en moyenne douze ministres dans chacun des départements peudaul quatorze ans. Politique PRÉCAUTIONS A PRENDRE PENDANT LA SAISON DES BAINS. Les quelques jours de chaleur que nous avons éprouvés ont déjà fait de nombreuses victimes L autorité a reçu de différents points de I arron dissement des avertissements au sujet de per sonnes noyées en allant se baigner on signa e également beaucoup de personnes qui n out été sauvées que par le dévouement de leurs sem blables. A celte occasion, il n'est pas sans utilité de rappeler les précautions qu il est indispensable de prendre en allant se baigner, et les remèdes les plus vulgaires qui doivent être employés en cas de submersion. Il est très-dangereux d'entrer dans l'eau froide immédiatement après un repas, ou en état d ivresse, ou doit laisser un intervalle d'au moins une heure et demie y entrer lorsque le corps est échauffé par le mouvement est aussi très-dangereux. Les endroits profonds et ceux où leau forme tourbillon doivent être évités avec soin; les meilleurs nageurs trouvent sou- ven! la mort dans ces endroits; on doit éviter d'entrer dans I eau pendant I ardeur du soleil et surtout ii y entrer que graduellement eu se mouiliaul le corps d'avance: Dans les noyé» retirés de l'eau peu de temps après la submersion, la vie n'est pas toujours eleiute, l'expérience a démontré que plusieurs heures de séjour dans 1 eau ne suffisent pas tou jours pour donner la mortet on a vu des cas où après huit heures, de soins éclairés, des noyé» oui été rappelés la vie. Un doit éviter de suspendre le submergé la tète en bas. ce qui se tait malheureusement trop souvent, si la personne retirée de l'eau est privée de mouve ment. on la couchera »ur le côté droitla lète et la podriiie élevées; on ôlera avec célérilé tous les bus et vêtements qui étreiguenl le corps; ou l'essuyera; on penchera la lète du noyé 2 ou 3 fois peudaul un quart de miaule en minute en le soutenant par le front; on écartera les mâ choires, si le soleil est assez chaud ou exposera le corps nu ses rayon», sauf le cou et la lête, et I aide d une étoffe de laine chauffée on fric tionnera tout le corps sans discontinuer, notam ment ie ventre et ie creux de l'estomac: on chatouillera 1 intérieur des narines avec une plume ou uu fétu de paille; laide dune pipe neuve, d un tuyau de paille ou d une plume, on soufflera avec précaution et avec peu de force de lair dans les namies en tenant la bouche et 1 autre narinefermees; après chaque insufflation, il faut s'arrêter deux trois secoudes, enfin imiter la respiration naturelle. On aura soin d'entourer le noyé d'autant d'air que possible, on exercera sur la poitrine, l'estomac et le ventre des pressions légères et réitérées l'aide de la main, et on passera sous les narines un verre de vinaigre ou la flamme d'un bout souffré d'une allumette. Si ces remèdes ne suffisent pas au bout d'une heure ou deux on tentera des vo mitifs et des lavements, mais ces remèdes exi geant des précautions, on tachera d'appeler celle fin soit uu docteur ou un pharmacien. NOUVELLES DIVERSES. Un journal annonce que, quelques jours avant la St-Philippe de 1R45, un ministre avait invité dîner 55 ou 60 de ses anciens ou nou veaux camarades de collège, de café, d'estaminet ou de législature II y avait aussi parmi les in vités plusieurs rédacteurs de feuilles ministé rielles de Paris et de la province. Aucun d'eux ne se doutait de la surprise que leur réservait l'imagination un peu bouffonne de l'excellence, tous songeaient faire honneur sou dîner. Mais quand ils se mirent table quel fut leur étonnement, lorsqu'il trouvèrent sous leurs ser viettes uue croix d honneur avec un brevet de chevalier. Un journal prétend que Tom Pouce a em brassé près de deux millions de dames en Angle terre. Ce qui au prix moyen de un schelling par baiser lui fait gagner une somme confortable de 500,000 livres, c esl-à-dire 2,500,000 fr. Un fait inouï, digne de figurer par son atrocité dans les Mystères de Pariss'est ac compli mardi dernier Roubaix (France). Nous laissons parler la personne qui a été in struite de l'événement en passant par cette ville. lin l'absence du maîlre et des damesplu sieurs ouvriers entrèrent dans une maison mal famée qui avait été laissée la garde d'un do mestique et de deux bouledogues. Après de co pieuses libations ces turbulants s'avisèrent d in viter boire un maçon qui travaillait non loin de la maison; dès ce moment comment se pas sèrent les cbosesPy eut-il de la part des buveurs refus de payer? commirent-ils des excès dans la maison? nul n en sait quelque chose, et sur ce point les narrateurs disent ouidisent non. Toujours esl-il que le domestique, resté gar dien du tapis-franc, crut devoir détacher ses bouledogues qu'il lâcha sur les ouvriers. L'un fut profondément mordu au bras par l'un des terribles agresseurs; l'autre, précisément le mal heureux maçon qu'on avait invité, fut si griè vement blessé au bas-ventre qu il en est mort quelques heures après, dans une maison d'hô pital où on l avait transféré. En apprenant ce triste résultatles ouvriers de Roubaix n écoulant que leur indignation et leur fureur contre l'auteur de cette action bar bare, se dirigèrent en nombre considérable vers la maison quils mirent entièrement sac. Nous ignorons si le domestique a réussi s'échapper; quant aux chiens, ils furent aussitôt abattus par ordre de la police. Enfin pour rétablir l'ordre dans la ville, les autorités ont dù faire venir de Lille un renfort de troupes. 11 est probable que nous pourrons donner d'autres détails sur cette grave affaire. Un singulier vol a été commis, hier au soir, aux Champs-Elysées, sur une des contre- allées favorites des élégants promeneurs. Une belle et jeune dame avait sur les épaules un ondoyant châle blanc. En passant côté d'un brillant cavalier, cette dame vit avec effroi la frange de son châle s'accrocher aux boulons de son habit. La pauvre femme est consternée; et se confond en excuses, fait mille grimaces charmantes, et moitié riant, moitié rougissant, parvient enfin décrocher le cachemire indis cret. Le monsieur s'était prêté ce manège avec une grâce ravissante; il avait même un peu profilé de I occasion pour se montrer aimable. Mais peine celle dame a-t-elle disparu qu'il s'aperçoit qu une magnifique montre et uns très-belle chaîne out disparu avec elle!...

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3