POUDRE V îl b* A C H T1IV G RENOMMÉS Mb. 4 ËLIXIR des expédiés dans tout le Iloyaume-Uni était de 115,000 montant ensemble 9 millions et demi de francs. Maintenant il y a - millions 5)00,000 articles c'est-à-dire vingt-deux fois davantage, qui représentent un capital de 260 millions, c'est-à-dire vingt-huit fois plus fort. Le produit de la taxe sur les articles d'argent a dû monter dans le rapport d'un huit ou dix. Aujourd'hui plusieurs ateliers de char pente ont été envahis par des détachements d'ouvriers charpentiers tirés des différents régi ments de Paris et de la banlieue II est donc hien vrai, la guerre est décidément déclarée, et l'autorité veut prendre par la famine les ouvriers charpentiers qui continuent faire grève Ce moyen ne remédiera l ien, il ne résoudra pas la difficulté; il servira seulement constater le peu de bienveillance de l'Autorité pour les ouvriers, et Pinconvenable légèreté avec laquelle elle sème au sein de la population laborieuse des germes d'agitation, de discorde et de haine. Aussitôt que les charpentiers ont appris qu'on avait appelé des soldats pour les remplacer, ils se sont empressés d'envoyer partout des agents auprès de leurs camarades pour les exhorter se montrer plus que jamais calmes, réservés, prudents, enfin rester dans les limites de la plus stricte légalité. Pour être passive. la résis tance n'en sera pas moins persévérante et forte, et nous ne voyons guère comment on pourra maintenant amener honorablement une trans action qu'il eût été si facile de conclure il y a trois jours. Quelle terrible responsabilité pèse aujourd'hui sur la tète de ceux qui ont eu l'im prudence de s'acculer dans une impasse au bout de laquelle il y a peut être un gouffre Démocratie Pacifique). 11 heures du soir. On nous assure l'instant que plusieurs ouvriers voulant, pour cause d'économie, quitter Paris, on leur a re fusé leurs papiersQuand on estsurune pente rapide il est difficile de s'arrêter. {Idem.) S. M. Louis-Philippe vient d'être une des victimes de la grève des charpentiers. Voici comment S. M. fait restaurer les combles des Tuileries situés précisément au-dessus des appartements de S. M. Or, c'est quand les charpentiers ont en tout démolitout bouleversé et mis la toi ture jour qu'ils se sont mis en grève. On sait quelles ondées épouvantables sont tombées ces jours derniers. Eh bien, toute celte pluieest tombée dans les greniers du roi, c était au point qu on aurait pu s'y promener en bateau. L'eau a traversé les planches et est tombé dans les appartements où elle a gâté les peintures, les dorures et les meubles. Variétés. Impressions de voyvgi:.Celle-ci est extraite de la Correspondance d'un touriste du Sud. La diligence (l'A von, qui va de Marseille a Toulon* elait peine parvenue a la Capeluite, quand un voyageur placé dans le coupé entendit des cris lamentables s'échapper de l'intérieur. Emu de ces cris, dont le timbre accusait une voix féminine fœmiueo ululatu), le voyageur averti! le conducteur qui lit arrêter la voilure. Lue douleur violenle ou une glande terreur pouvait être seule cause de la clameur qui continuait retentir dans le silence de la nuit. Un s empresse donc auprès de la personne qui se désole si bruyam ment, on l'interroge avec an xiélé, et l'on apprend qu'elle ressent dans tout lecorpsdesdouleurs aiguës, comme en ferait éprouver la pointe acéiée d'un canit. Lue pareille réponse était loin d'éclaircir le mystère. Ou prie la jeune dame, atteinte d'un mal si bizarre, de >e livrer a une exploration sur la cause de ses angoi-ses quelques philanthropes empressés lui offient mi.ne, avec une galanterie légèrement indiscrète, île se charger eux mêmes de celle inqui sition. Li timide voyageuse refuse obstinément et continue crier de plus belle. Mais quel n'est pus l'étonneineiit général, quand un gros monsieur, tapi dans un angle de la voiture, se met sou tour pousser de douloureuses vociférations et a porter les lliains ses mollets, où il éprouve, dil-il, les attein tes d'un dard cruellement aiguisé!Ce monsieur n'ayant pas les mêmes motifs que sa jolie voisine, pour interdire une perquisition sur la part ie affectée, on soulèveson pantalon et l'on découvresix énormes sangsues suspendues son épidémie. D'où venaient ces incommodes compagnons île r ule? tout simple ment d'un bocal assez mal bouché qu'un voyageur distrait portail la campagne. 11 lallail pourtant mettre un terme aux douleurs de la malheureuse femme; elle eu lut, cet effet, transportée dans une maison située sur le bord de la route, où elle put sa livrera la recherche des odieux petits animaux qui, au nombre de quinze ou vingt, avaient escaladé sa personne, et y avaient pris place leur choix. L'ai mable voyageuse, ne jugeant pas propos de conti nuer sa route, lut ensuite ramenée Marseille où on s'empressa de faire appeler un médecin. L'habile praticien lui a ordonné, pour prévenir les suites de sa terreur une application de soixante sangsues. Les abonnes surnuméraires. En ce mo ment, les feuilles de la province publient la plus fantastique réclame que l'on ait encore inventée. Tout commentaire est inutile; voici ce chef-d'œuvre du genre*. La Presse est sur le point de donner un singulier exemple i celui dérefuser dès abonnements. Voici ce qui lui arrive les presses mécaniques les plus vîtes ne tirent pas au-delà de 2,600 exemplaires l'heure. Un journal politique 11e peut pas être mis sous presse avant deux heures du malin; de deux heures du malin deux heures de relevée, moment fatal où les exemplaires doivent être portés la poste, il n'y a que le temps de tirer 26,000 numéros, et encore en admettant qu'il n'arrive aucun accident dans le cours du tirage. La Presseréduite prochai nement opter entre ces deux alternatives, ou de s'imposer les frais d'une double composition frais qui s'élèvent 5o,ooo francs), ou de limiter 28, 00 ie nombre de ses abonnés, s'est arrêtée ce dernier parti; lechilfreatleintelle n'admettra plus d'abonnée qu'en prop a lion des vacances; désormais, il y aura donc des abonnés aspirants, comme il y a aujour d'hui pour une foule de fonctions encombrées des aspirants surnuméraires. Une société d'assurance contre le désa bonnement.L'abonné qui s'en va, c'est l'incendie, c'est la grêle, c'est l'inondation enfin, c'est un des plus grandsfl aux qui puissent atteindre un journal. S'il est des sociétés d'assurance pour la vie des pro priétés et des propriétaires, il devait donc, besoin s'en taisant sentir, s'en constituer une pour assurer la vie des journaux. L'est dans l'Amérique que celle sa'vante combinaison aura vu le jour pour la pre mière fois. Les journaux de New-York annoncent qu'une compagnie s'est formée la Nouvelle-Or léans. Elle garantit les feuilles américaines contre tout chance de désabonnement. Ses conditions sont raisonnables. Elle impose seulement ses clients I obligation de ne rien faire pour mécontenter ou chasser leurs lecteurs. Tout suicide, tout guet-â- pens de ce genre annulerait nécessairement le con trat. VAN ALLERBESTE Te JElsriiilauime. Donderdag, 3° July i8L5, ten 3 uren des namid- dags,in de herherg bew> ond door J. Van Eecke, te Els-endamme, zullen publiek verpacht worden voor den onlbloot van bel loopende jaer, de vulgende Màeigarzen compelerende aen M. Graef Adolphe De llel hune. t° Een hectare 16 aren 73 cenliareii (2-2-0 roeden), gelegen in Oostvleleren van zuiden aen Mevrouwes-gemet, verdeeld in drie koopen. 2° Acht eu vyltig areu 63 centiaren {1-1-0 R.), zuid by de voorgaende en noord aen den D'Yser- vaert. 3" En 4 hectaren aren genaemd de Tien- Getnelen, gelegen in Reniuge, verdeeld in vyf koopen. lmmedialelyk naer dien, zal 00k verpacht wor den liet achtergars der gezeide Tien-Gemelen. Deze Verpuchling zal gebeureti onder gewoone conditien en met gereed geld. ton, gelieven zicli in persoone met noodige bewys- slukkeri of by gelranqueerde brieven, voor den eersten Augiisly 1H4S, le adrésseren by CvmillE Van Damme, exécuteur testamentaire en liquidateur der successie, woonende te Gent, in bel Priucenliof n" 21. Wordende een ieder verwittigd dal naer den eer sten Augusti aenstuende, de successie vau Pkthus— Josi puis Carton, tusseben de hekeude hoirs zal verdeeld worden. et r-r:- Op 7e0 F ebruary jougslleden, is te Hrussel zonder afstaniinelingen.overledeu, zekeren PETH1S- .lOSEPHTS CAKTOX, geboren leYpte, zoon van Petrus Francis Carton eu Petromlla- Theresia Knockaekt. Petiius-Fkancis Carton, gehoren te Lange- .nîarcF, iéas zoon van Joannes Carton en Joanna JVEÙRqxwuît:. ÉÉtRt)JitV.ÉA-TiiERESLA Knockaert, geboren te BoesVyghe, xytis docliter van Jan-Bapitste Knoc- JCAr.kjr, zoo iJy kl uil haere huwelyksche akt dra- i ge*iride'ëe dajne van 21/" April 176L Alledp ^eiie welke geregtigd zottden konnen zyn in de'successie van wylen Petrus-Joskphus Lar- DE F. FAY DE LONDRES,) Chirurgien-Dentiste de feu S. A. R te duc de Sussex. M. F AY a l'honneur d'informer le public, que sa POU DUE a une puissante re .oinmée pour la vertu qu'elle possède de nettoyer, blanchir les dents et de les raffermir dans les gencives, sans que l'émail en soit altéré. 13 fr. la Ihiîle. Son EL1XIR, si renommé a f.undres, jouit d'une réputation uniyeraylle, il est justement apprécié non-seulement Londres, mats sur tout le continent et même eu Amérique; s<"t emploi est infaillible dans les maladies les plus inveléiées auxquelles les gencives sont sujettes. Par un usage continuel en combinaison avec ta POUDRE,on empêche le tartre de s'accumuler, l'haleine de devenir infecte, et les personnes atteintes du scurbnt se guérissent de cette maladie. 3 fr. 5IR c. le flacon. M. FAY traite toutes les maladies de la bouche, et place aussi (sans douleur) des Dents, que le temps n'altère jamais. Par suite des grandes demandes faites pour sa POUDRE et son ÉLIXIR, M. F ay s'est trouvé dans la nécessité d'établir des dépôts dans les différents endroits sous-ment ion nés. A BRUGES, chez M. Fay, rue Flamande 71, et chez tous les bons pharmaciens de la ville; A LAND, Dillen sœurs, rue des Foulons, 32. A OS f'EN DE, De Cferck sœurs, rue de la Bride, 4. A YPRI'.S, Frison-Van Outryve, pharmacien. Ville «l'Vpres. ÉTAT—CIVIL. Ou 22 Juin au 28 inclus. ÎSoiie masculiu. 5 féminin 5 j 10- Un mort-né du sexe masculin. MARIAGES* Cornillie, Jean-François, âgé de 27 ans, journalier, et Vermcuîen, Amélie-Sophie, àgéeiliti24 ans, couturière. Lambert, Louis-Nicolas, âgé de 34 ans, cocher, et WaegemaekcT Anne Thésèse, âgée de 34 ans, boniiquière. Ctfffyu, Jt au- Bapti\'eL*ttis, âgé de 55 ans, maçon, et Calmeyn, Rosalie-^ irgiuie Logiw. âgéede 40 ans. deutclliere. Van Leene, Eusèbe-Édoiiatd', âgé de 29 ans, journalier, et Bouciquè, Rosalie-Nalalic Cornéiie, âgée de 22 aus, denteRiere. Dmyhe, David-Alexandre, âgé de 32 ans, garçon brasseur, et Delannny\ (Amisê'Clémeuce-Joséphine, âgée de 29 ans, faiseuse de Cuitl'es. décès. Ghyabereghts, Rosalie-Amélie, âgée de 48 ans, dentellière, épouse d Emmanuel Dediu, rue de Me ni il. j Sexe masculin. 3 J Enfants au-dessous, du 7 ans. j f^minin 3 6- marche Dit 28 Juin 1845. NATURE .DES GRAINS. LÉGUMESVIANDES ET PAIN. -S -• z a C "O •3 S O- Prix Par 1 i.re. *n. c. rc. Froment par rasière. 351 17 20 I) Seigle id. 39 lt,80 >1 - Blé noir id. O Fèves id. 60 11.60 Avoine id. 12 7.75 n n Fouîmes de terre id. 74 3.67 1» l.lem blanches id. 6 3,54 Fuiu kpur 100 livres.) par cent liv. M 0,00 Paille id. id. 0,00 Beurre frais par kilo. 0,00 1.56 Idem a saler. id. 0,00 1,66 Bœuf id. 0,00 1, Vache id. 0,00 98 Veau id. 0,00 1,05 id. 0,00 96 Porc. id. H 0.00 90 Pain id. 0,00 19 Vprès, imp. do LAMBIN, lies, (diteut, Marché au Beurre, S],

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 4