pour faire connaître la bette vie, malheureusement tropcourtedeMonsieurFrançois Deleu, notre digi*3 et respectable instituteur communal. Dès que ses facultés intellectueHes le luivper- mirent, il consacra sa vie entière la pédîble et difoci le carrière de l'instruction pubbqtie. 11 sut par ses capacités se placer haut (tfiTTS l'en— sefgncmîent primaire; par ses explicatifcnfc'çorrectes et lucides,'pénétrer' jusque dàns les 'euteiideiHentfs lès plus Irétrués, et par1 là< développer li"bHrei*seni"lrHt les intelligences de ses élèves. Juge impartial, maître bon et juste, les récom penses qu'il leur décernait, étaient applaudies de tous, même par ceux qui, moins heureux ou'moins diligentsjTT'a^aierit pu obtefnir les premières distinc tions. tes pau vres de notre ville font en lui une grande perte,, non-seulement, pat1 le secours qu'il leur pro diguait, mais encore, par l'instruction qu'il donnait gratuitement leurs enfants. 11 vivra dans le souvenir de ceux qui se rappellent fe dnhèfeS' passées T'ééole de sagesse dirigée par ceîûi'qfti joignit l'exlemplé au. précepte. Il vivra d'ans lé soit venir de ceux qùt mettent encore en pratique lés léçii<iS!puisées celte source de morale, pure et digne des premiers âges. s hou époux, excellent père, citoyen Utile, aimé et respecté dé; ton s, il vient de nous êlre enlevé après une longue et douloureuse maladie!.,. Perteigrande et sensible,. peut-être irréparable, du moins d'ici a longtemps... oui! celte perte est, grande et sensible!... oui celte mort est précoce Dieu, qui lit au fond des cœurs, qui connaît l'origine, les causes de toute chose; Dieu, dis-je, sait aussi ce qui a pu, en l'affli geant au coéur, et par là, en iriinàiit sa sauté, si précipilammént le retrancher du nombre des vi-r vanta!..-. Mais nul doute, si enfin, il l'a rappelé lui, c'est pour le faire;jouir du repos des justes h.. Puisse la providence veiller sur sa famille, et puissent, au inoins, les travaux, les droits du père ûtre rémunérés dans ses enfants. Interprète de vos amis, de vos disciples, de toute la population Messinoise, cher et digue maître, je viens déposer, sur votre tombe, les derniers adieux, ïés étei'nels regrets dé' tè'ute cette multitude at tristée, qui vous5 accompagne votre demeure der nière, oui .'jusqu'au champ du repos! Adieu, Delèu, adieu reposez en paix, et que la terre vous soit légère Par arrêté royal du 25 mai 1845, la natura lisation ordinaire est accordée au sieur Henri- Juleà Denojîelle, employé au bureau des postes d'Ypres, né Lille. ■■■■-' Encore une feuille catholique qui tombe Le journal de Vlaemtclie Belyen annonce aujourd'hui, qu'il cesse de paraître. Peut-être, ajoute-t-il, paraî-s tra-t-il dorénavant deux fois par semaine. ,M Par arrêté royal du i$ juin, M. le général-major Vandamme, du eprps de l'artillerie, a été ;nis la pension. M. le général Vandamme, entré au serviceeri îftdG,' a pris part toutes les guerres de l'empiré, dans lesquelles il s'est toujours distingué;, il compte Au jourd'hui; avec les campagnes, au-delà de Si ans d« service. (i pénibles, mais si glorieuses aussi. Je publiai une brochure sur les améliorations exigées parla morale et la raisbn, en faveur des classeâ infimes. Elle obliut quelque succès; aussitôt parut une brochure en réponse la mienne. Elle était rédigée en tertnes amets, blessants» et le plus profond égoisine s'y dévoilait chaque ligne. L'auteur s efforçait de démontrer que mon ouyrage ne pouvait être regardé' que corame une utopie d'un songe-creux vous apprendrez son nom sans vous eu elonner peut-être, il se nommait George de Pessac, c'était mon pfolègé du pensionnat de Marmande. George de Pessacîs écria Estelle, au comble de'la surprise; mais il est mon parent, nos familles sont alliées depuis deux siècles. C est donc un obstacle de plus que je viens de rencontrer, dit Albert tristement, et un obstacle terrible, car la haine de cet liomme aurait seule suffi pour m'écarter jamais de votre famille. Ne le croyez pas, reprit vivement Estelle, je ne suis pas sans quelque inllueucc sur l'esprit de mon père.... Elle ne put achever; un geste expressif d'Albert l'en empêcha Ceci, dit-il, est encore un de ces hasards étranges, dont chaque jour de ma vie est marqué, aussi, vous le voyez, je suis plus affligé que surpris, car ce que je viens d'apprendre, détruit le peu d'espoir qui pouvait me rester encore. Estelle lté repondit pas. Elle commençait comprendre qu'il y Le Moniteur publie les lois qui accordent la naturalisation ordinaire au sieur Tyszkiewfez, propriétaire Schaerbeek lez Bruxelles, né kalbuszow (-Pologne^ el^vtu sieur Ylallet, (Au gustin-Bernard) A propriétaire Molenbeek-St- Jeaii, né Francfort. Par arrêté royal du 15 juifi-i 'I est accordé au général-major Vandamme(Ytcolas- Josopb), une pension amiiîelle et viagère de cinq mille francs. Par arrêté du même jourle général-major pensionné Vandamme Nicolas-Joseph)est nommé officier de l'ordre de LéopolcT. La Britisch-Queen sera de nouveau mise en vente publique aux énchères Anversle 15 septembre prochain. On écrit de Gand, 2 juillet tfne course de bagues d'Un genre nouveau; avait attife,hier après-midi au marché au Bétail Un grand nombre de curieux. Chaque concur rent cette lutte originale était lancé dans un corset auquel était attaché un anneau tournant. Dans cet anneau ou avait passé une corde, l'aide de laquelle on hissait le compétiteur plusieurs pieds d'élévation. Suspendu celte espèce de balançoire On le lançait toute volée, et dans sa course aérienne, il était tenu d'en lever la bague l'aide d'une verge dont il était armé. Celte excentricité amusait le peuple et le fai sait rire aux éclats. Nious ignorons si les vain queurs ont pu être proclamés dans la journée; car atteindre le but et emporter la bague dans ce voyage entre ciel et terre n'était pas chose facile. wngm» Nous avons rapporté dernièrement qu'un procès était pendant devant la première cham bre du tribunal de Bruxellesdans lequel on rencontrait la circonstance étrange d'un ancien capitaine qui se trouvait légalement la tète de deux épouses, et d'une épouse ayant eu la fois deux maris. Quoique nos premiers renseigne ments fussent conformes la vérité, nous donnons ici quelques détails plus exacts qui nous ont été Fournis sur cette affaire, ainsi qu,e le résultat définitif du procès. C'est le 8 juin 1806 que le capitaine M... épousa Anvers la dame J..,, ils cohabitaient jusqu'en 1813: alors, le capitaine, ayant appris que sa femme était encore engagée dans les liens d'un mariage précédent avec un Israélite qui subissait une peine infamante, il se sépara d'elle; la femme alla s'établir en France et le capitaine conserva soii domicile en Belgique! Il est re marquer que lepou.se M... a prétendu que son mariage aieç I Israélite élail nul aux yeux de la loi J comme n'ayant été fait que d après la reli gion des Juifs, c'est-à-dire en présence de quel ques amis en rompant devant eux une baguette et au.lres formalités de ce genre; néanmoins l'es capitaine obtint le 19 mars 18 i9, du tribunal de Nainur, un jugement par défaut, qui, en se avait dans leur position quelque chose de plus gravequ'elle ne l'avait supposé d'abord; mais lorsqu'elle vit de grosses latmeé s'échapper des yeux d'Albert, ce qui lui restait d'énergie rabaudouua entièrement elle s'appuya tremblante contre 1 un des vieux ormes qui bordaient l'avenue, et tendit au jeune homme sa main blanche et délicate comme pour lui demander son appui. La commotion qu'ils eu éprouvèrent fut électrique; et, de celte main qu'il avait d'abord pressée isolément, Fortin eu était venu presser contre sa poitrine, le corps charmant de mademoiselle d'Ambez. Celte situation était dangereuse; il le sentit et se hâta de conti nuer son récit Malgré mes ennemis, dît-il, j'étais parvenu attirer l'attention âe quelques personnes haut placées; ou encouragea mes essais, je mé livrai avec plus d'ardeur mes laborieuses éludes, mais, au moment où j'espérais en recueillir le fruit, je reçus une lettre de la Réole; elle était de mon père. Quelques lignes écrites d'une main trem blante, m'annonçaient la maladie de ma mère, maladie jugée sans espoir par les amis de mon père et par mon père lui-meme. Je devais donc quitter Paris en hâte si je voulais emhirasser ma pauvte mère une fois encore, avant d'en êtie séparé jamais. »- Grand Dièu! s'écria Ëslelle en sç rapprochant yiycment (TA1- fondant sur l'existence de ce mariage reHgieiix, déclara nirhle mariage du capitaine. En 1830, ce dernier convola en secondes no ce» avec la demoiselle Ch. d'H., et peu de teqips après celte union, c'est-à-dire en Juillet 1830, la prenpière femme du capitaine reparut ij An vers el, somma son mari de la recevoir en son domicile, et de la loger et nourrir. Le mari clé— nia cette femme sa qualité d'épouse et lui opposa le jugement de Namur, qui avaitdéclaré son mariage nul avec elle. Un procès eut lieu devant le tribunal d'Anvers: la nulliléde l'union fut ratifiée, mais la femme s étant pourvue en appel, la cour déclara que le jugement de Nainur n'ayant pas été légalement exécuté dans les six mois, devait être considéré comme non avenu, mais porte l'arrêt Attendu que l'intimé ayant contracté un autre mariage, et sa femme partageant I habita- talion commune celte circonstanceen raisbn des inconvénients qu'elle peut entraîner, ne permet pas de s'arrêter l'offre du capitaine de recevoir sa seconde femme chez lui et de lui fournir le nécessaire aux besoins de la vieil y a lieu d'accorder celle-ci une pension alimen taire de 100 francs par mois. i Plus lard, celte pension, réduite 70 francs, fut cédée par la femme M. sa fille jusqu'à concurrence d'une somme de 2,100 fiv, pour aliments fournis; c'est cette cession qui vient d être contestée par le inari comme ayant été faite sans autorisation maritale. Le tribunal de Bruxelles, par un jugement prononcé samedi dernier, a déclaré celte cession valable en la considérant comme une délégation ou dation de payement. i CONSEIL PROVINCIAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. SESSION DE 1845. Séance du ier juillet. L'appel nominal constate la présence de 4g mem bres. M. le gouverneur ouvre Ta séance par un discours. M. le doyen d'âge prend place au fauteuil de lït présidence, sur l'invitation qui lui en est faite par M. le gouverneur; les deux plus jetines'ccin'séillers remplissent provisoirempnt les fonctions de secié4 Vaires. i.lMM, Keste]ool et Clément, nouvellement élus, et dont les pouvoirs sout reconnus en règle, prêtent serment. M. Massez annonce qpe sa santé ne lui permet plus de présider l'assemblée. MM. Van Dam me et Vandeu Bulcke informent le conseil qu'il leur est dorénavant. ihipossible de se charger des fonctions de secrétaires. On pafese au scrutin secret pour la nomination d'un président, d'un vice-président et de deux se-* crélaires. En voici le résultat Présidence: MM. le baron Pecsteen de LampreeJ, 33 voix; Charles Van Severeni3; De Patin, a; Massez, u j; M. le baron Pecsteen est proclamé. M. Charles Van Severen est proclamé vice-prési dent la prèsqu unanimité. MM. Vàndeh Péereboom Alphonse et Bataillé sont nommés séfcrétairés. berl,"du moins son fils lui ferma tes yeuXÎ Cette dernière consolation ne lui était pas réservée, reprit—il d'une voix'étoufféè j'arrivai trop tard!.!. Je via déposer dans le sein de la terre le cercueil qui renfermait ses restes vénérés. Ses dernières paroles furent posic moi le regret de Quitter la tcrre lorsque sa sollicitude maternelle était encore si nécessaire sou fils, avait rendu bien douloureux sebderniers moments. Albert ne put eu dire davantage. Suflinpié par ses sanglots, ac cablé de douleur au souvenir d'un événement qui l'avait privé du meilleur appui que Dieu ail donné 1 homme sur la terre, frappé encore dans le présent, par une affection qui, comme toutfcs celles qui avaient rempli sa vie, a: devait lui rapporter en échange que lingratitude et l'humiliation, il s'abandonna saDS réserve l'aincr- tutae de ses regrets. N a-t-il donc pas le droil de maudire la vie, celui qui la paretkirt en recueillant chacun de ses pas la douleur et l'angoisse? Si, au tieu de ce dévouèmeut, de ces affections généreuses qu'il se sentait prêt épancher snr ses semblables, il n'a rencontré que haine, basse envie et inimitié, est-ce sa fauteà lui? Albert était né bon, loyal, aimant; il avait fait une rfide expéc rience de la vie; souvent trabi, toujours trompé, il en était arrivé A se demander sivéritablement l'exrslcncc m'était pas un sarcasme dé

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 2