A1BESTEDIMS- EXTÉRIEUR. France. ANNONCES. LEVERISGEN VAN BOUWSTOFFEN. STAD YPRE. Ces conclusions sont adoptées l'unanimité. Rapport de la quatrième commission concernant la classification des routes et l'entretien des traverses et des ouvrages d'art dans les communes. En présence de la prochaine création d'un nouveau che min de fer qui pourra apporter de nombreux changements dans la question, la commission est d'avis de ne rien décider quant présent. l>e conseil adopte l'unanimité. Rappoit de la quatrième commission, concernant le projet d'une route qui conduirait de la chaussée de Langht-marck celle de Crnys- eecke a "YVeslroos» b« ke. Les conclusions tendant accorder le tiers du montant total de la dépense sont adoptées l'unanimité. MM. Vanden Peercboom ErnestDe Patinet deux autres con seillers déposent une proposition tendant ce que le con-eil fasse une adresse au Roi pour qu'il engage son gouvernement ptendre des mesures dénaturé faire cesser les infractions au traité du 16 juillet 1842, commises par la douane française, relativement i entrée de nos toiles écrues. Une commission de cinq membres est chargée de faire pour le lendemain un rapport sur cette proposition. Rapport de la 4e commission, concernant les dépenses faire pour la restauration de la cheminée et de la salle du f ranc, au pa lais de justice, Bruges. M. Geefs, de Louvain, est chargé de ce travail. La salle sera re mise dans son état primitif d'après les indications prises sur un tableau de Van Oost. La commission conclut ce qu il soit alloué un subaide de 10,000 francs par la province, et le reste par le gouvernement et la ville de Bruges. Adopté l'unanimité. 11 résulte d une explication, donnée par M. le gouverneur, qu'un tableau, commandé un peintre distingué de Bruges, ornera la salle du Franc. Les fi ais de ce tableau seront couverts par les deux prix montant 1,500 francs qu'a obtenus la province. Le sujet choisi est la cession «le la châtellenie de Bruges, faite en 1224 Jeanue de Constantinople, par Jean de Nesle. Rapport de la 4e commission, concernant un projet de route de Zarren par Haiidzaemc et ('ortemarcq la grande route de Gaild Ostende par Thielt. Les conclusions tendant au renvoi la deputa- tion permanente .pour par-instruction, sont adoptées l unanimité. Rapport de la commission, concernant 1 avancement des travaux pour la confection d'une carte routière de la province. Les conclu sions tendent ce qu il ne soit plus accordé aucun délai M. P -C. Popp, qui s'en est chargé, et qui a touché de ce chef une somme de 2,000 francs. Si les arrondissements de Bruges et Fumes ne sont pas achevés pour le 1er janvier 1846, et ceux de Court rai et Y près pour le ter juillet de la même année, un autre sera chargé du tia- vail. La dépulation permanente devra en outre exercer une sur veillance incessante sur les travaux de M. P.-C. Popp. Ces conclusions sont adoptées l'unanimité. Rapport de la même commission sur le projet de canaliser le ruisseau Cailebekeen la commune de Bevèren, arrondissement de Fumes. Les conclusions tendent a ce que la province alloue le tiers du montant total des dépenses. Adopté i'unuuimité. (La tuile et fin au prochain N°.) NOUVELLES DIVERSES. La nouvelle que la mission de M. Rossi avait réussi débarrasser la France, partiellement du moins, de la lèpre du jésuitisme, a fait faire nos voisins de la Suisse un triste retour sur leur propre situation qui, probablement, aurait eu une solution analogue, si M. Guizot n'avait pas pris l'initiative des démarches blessantes faites par plusieurs cabinets pour donner de la force au parti ultramonlain. Sans celle démons tration, Genève, sans doute, n'aurait pas aban donnée pour la première fois la ligne politique qu'elle avait suivie depuis de longues années. Voilà l'obligation que les cantons qui ont fait leur révolution sous l'influence de notre grand changement politique de 11130, ont M. Gui zot! On écrit de Plymoulh, le 11 juillet: La cour des magistrats de cette ville chargée d'instruire l'affaire du massacre de l'aspirant Palmer et de neuf hommes de l'équipage du brick la Guêpeassassinés bord d'un négrier capturé par ce bâtiment, a rendu un verdict de culpabilité contre tous les accusés. Ce sera la couronne de décider s'ils seront jugés aux Saviez-vous que le duc de Las Sierras était marié? reprit le docteur. Oui; je sais aussi qu'il lie permettait pas sa femme de venir en France. Ceci ne l'empêcha pas d'avoir d'elle deux enfants un fils et une fille. J'ignorais cela; après? Lors de. la mort de LouisXV, le duo rentra en Espagne; mais bientôt chargé d une nouvelle mission auprès du roi actuel, il reviut en France accompagné de ses enfants qui venaient de perdre leur mère. Il renoua ses anciennes relations avec le marquis d'Ambez. Aujourd hui de cette intimité est née entre les jeunes gens une double passion, dont je n'oserais prévoir le déuoûmeut Le jeune Feinand de Las Sierras aime Estelle d'Ambez»... mais qu'avez- Vous Albert? dit le docteur en dirigeant sur son fils un regard sévère» vous pâlissez... Et il ajouta en se penchant vers le jeune homme muet de désespoir insensé que vous êtes! le bruit publio ne m'a donc pas trompé! i Mais je ne vois rien de malheureux dans celte passion, dit le comte d un air iudillérent, s ils s aiment, qu'ils se marient. Ce mariage aurait eu lieu, reprit le docteur, si mademoiselle d'Ambez n'y mettait obstacle. Les traits d Albert exprimèrent un bonheur qui se dissipa au assises d'Exetrr ou par la cour centrale crimi nelle de Londres. Suisse. La diète dans sa 2* séance du 8 juillets'est occupée presque exclusivement de questions militaires; elle a nommé M. le colonel fédéral Bourckhardt (de Bâle) com mandant en chef du camp qui doit se réunir Thoune en 1846. Elle a renvoyé une commission l'examen de différentes modifications proposées par le direc toire dans la partie de son règlement concer nant la rédaction des procès-verbaux et la publicité des séances. La diète n'abordera pas avant une ou deux semaines les grandes questions politiques qui forment l'objet essentiel de sou mandat. Détournement d'une mineure. La cour d'assises de I Ardèche s'est occupée d'une affaire qui a excité dans ce département une profonde sen sation trois prêtres, lesabbés Marlheins, Beau- méa et Badiou, du diocèse de Pryas, viennent de comparaître devant elle comme accusés d avoir détourné une jeune fille mineure, de 14 ans, eu l'enlevant ses parents et en la plaçant succes sivement dans trois communautés de femmes, de manière la souslraireà toutes les recherches. Cette jeune fille, nommée Madeleine Garay, appartient une famille protestante et est pro testante elle-même, il s'agissait de la convertir la religion catholique; bon gré, disent les trois prêtres, malgré elle, dit la jeune fille. Il est vrai que celte jeune fille n a pas toujours été parfai tement sincère. D'un autre côté, les trois ecclé siastiques se sont souvent contredit. Ce qui parait évident, c'est que tout s'est fait l'insti gation d un jésuite, le B. P. Bobin, qui du reste u était pas en cause. Ce U. P. Robiu avait recommandé l'abbé Marlheins la conversion de la jeune Madeleine Garay. Le prosélytisme était chaudement prêché par le saint homme. A l'audience, les faits sont restés mal expliqués, athrinés par la jeune fille, démentis par les accusés, présentés vaguement par les témoins, et le jury, après avoir entendu le réquisitoire du ministère public tendant la condamnation et la défense des accusés, a pro noncé un verdict de non culpabilité. En conséquence, les trois abbés Marlheins, Beauméa et de Badion ont été acquittés. A été acquitté avec eux un paysan, nommé Glaike, qui avait été traduit devant le jury comme leur complice. Il avait en effet conduit clandestine ment la jeune Madeleine Garay dans le pre mier des trois couvents où elle fut successive ment placée. Paris, 15 Juillet. La famille royale esl attendue demain Paris de retour de Dreux et un service funèbre aura lieu dans la soirée la chapelle de Saint-Fer dinand qui a été construite la place où a été g—i^— premier regard que lui jeta sou père. Eh! quelle est donc la cause de son refus? demanda le comte, étonné. Ou l'ignore; mais l'on prétend que George, que de grands in térêts rattachent ce mariage, a pénétré la vérité. Quels intérêts -h Ce n'est qu'au jour de la célébration du mariage d'Estelle et de Fernand, que George de Pessac obtiendra la main de Jeanne de Las Sierras, qu il aime et dont il est aimé, dit le docteur en ap puyant fortement sur toute cette phrase. Le vieux comte se leva d'un bond. Et le duc de Las Sierras a-t-ii donné son consentement celte dernière union? s'écria-t-il. J'oublie toujours que vous venez d'un autre monde, et qu'ainsi vous ignorez ce qui depuis vingt-cinq aus s esl passé dans celui-ci; ^e duc de Las Sierras est mort depuis plusieurs années. Mais la comtesse de Pessac vit encore, et il est impossible qu'elle donne sou consentement ce mai iage Aussi s'y oppose-t-elle de tout son pouvoir, mais la meilleure ou plutôt la seule raison qui puisse motiver son opposition, vous savez qu'elle ne peut l'avouer. Cette union ne saurait cependant s'accomplir, et il faudra bien que la comtesse se décid# enfin avouer la vérité son fils, je le tué Monseigneur le duc d'Orléans. Toute la famille Royale doit assister ce service. Le voyage de la cour Dreux a été l'oc casion d'un bien déplorable malheur, 2 adju dants qui accompagnaient le roi ont eu une querelle l'occasion du service, un soufflet a été donné, celui qui Fa reçu en ayant demandé réparation les armes la main. Les supérieurs s'y sont refusés, le souffleté nommé Machart sous-adjudant, pour effacer l'insulte qu'il avait reçue s'est brûlé la cervelle. L'octroi de la ville de Paris, rapporte en ce mo ment Ao, S31,000 fr. Au nombre des grandes dépenses qui figurent au budget de la ville, est celle qu'occasionnent la policej elle coulera cette année 10,752,777 fr. a5 centimes, pas un millième de moins. Le secrétaire d'ambassade qui a apporté de Rome, les résultats réels ou prélendus de la négo ciation de M. Rossi, relativement aux jésuites fran çais est M. Thuriot de la Rosière, fils du conven tionnel de ce nom. WERKEN MET EENIGE DER DAERTOE HOODIGE De Administratie der Ruigerlyke Godsliuizen, ta Ypre, zal in haere gewoone Zitting zael, in hel Belle- Godshujs, in de Rysselstraet, te gemelde Ypre, den Zaterdag, iyn dezer maeud July, len 3 uren namid- dag, overgaen lot de AENBESTEDING van aile de werken zoo alseenige Leveringen noodig totsticliten van een nieUW Krankzinnig-Huis, in de achler- p/.ielseu vau de Jiuizeti n" 44, 45, 47 en 48 van wesleti de Th'oûroulstraet, binnen deze stad. fVyse van Aenbesteding. De Aenbesteding zal geschiedeii by inschryving en opbod, zoo volgt: art. 1. Het effenen der grondeu ahvaer de nieuwe gebou- wen zulleu gesùcht wordeu tôt concurrentie van 5qo kubieke meters. art. 2. Het leveren van 280 meters kubiek Doornyks, 8 meters Maffels en 25 meters Vlaemscli Kalk. art. 3. Het afbreken der oude gebouwen, het handvverk van i 274 melers kubiek gewoon metselwerk, en 1 meter 3oo decimeters metselwerk in brabandsche brikellen, het helpen plaetsen vau arduin-steenen, hel handvverk van 240 vierkante meters vloering, waervan 43 meters in Doornyksche plaveyen en het overige in graeuvve brabandsche legels; van 374 vierkante meters vloering in oude hrieken en veux!.. N'ad mirez-vous pas comme moi,ajouta le comte dont la voix prit une inflexion de tristesse et de profonde mélancolie; n'admirez- vous pas comment certaines époques de leur existence, l'on voit certaines créatures entraînées par des circonstances si fatales, si dé cisives, qu'il est vraiment impossible de ne les considérer que comme de simples combinaisons du hasard? Vainement elles étendent les bras, elles ne rencontrent que le vide! Vainement elles s'efforcent de rester debout, la lerre manque sous leurs pieds!... Après cette allusion la douloureuse situation de la comtesse, M. de Pessac, dont les souvenirs veuaient de se réveiller plus cruels, plus amers, tomba dans un sombre recueillement. Cependant le jour baissait et il fallait s'arrêter une déci sion. Voici la nuit, monsieur le comte, dit le docteur, il est trop tard pour que nous puissions nous rendre aujourd'hui Pessac, veuillez me faire l'honneur d'accepter l'hospitalité dans cette maison. Demain, je serai vos ordres; je suis tout prêt vous aider dar'f l'exécution de vos projets, car, je le reconnais; justice vous est due. Le comte, ainsi arraché sa méditation, releva lentement sa tête blanche, et montra aux yeux étonnés du docteur et d'Albert sa joue pâle et maigre toute mouillée de larmes. Oui, dit-il, le jour de la justice approche, et je tremble, car il me semble que Dieu me l'a préparée trop grande et trop terrible j«

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3