NOUVELLES DIVERSES. per les défenseurs de M Verhapgen. a déclaré le ministère public no i fondé dans la poursuite intentée charge de M. Verhaegen et de I édi teur du journal l'Observateur- parce que l'ad- piinislration des hospices n'est pas reeevable se plaindre personnellement pour des faits im putés charge des sœurs de la Charité, signa lées comme torturant les malades des hôpitaux civils, afin de les forcer se convertir. On nous écrit de Ronlers que la maladie des pommes de terre se propage de plus en plus: il n'y a presque plus de parties qui soient exemptes de ce fléau. Par arrêtés royaux en date du 30 juillet, sont approuvés Le nouveau règlement sur les pensions des fonctionnaires et employés provinciaux, adopté par le conseil provincial de la Flandre occiden tale. dans sa séance du 9 juillet 11143; Le règlement adopté par le conseil provincial de la Flandre occidentale, dans sa séance du 9 juillet 1845, pour la conservation des objets d'art appartenant aux communes, aux fabriques d'églises ou d autres institutions publiques de la dite province. On écrit d'Alost La maladie des pommes de terre se remarque dans nos environs avec les mêmes phénomènes comme partout ailleurs: le mal ne faisant pas des progrès dans une telle partie, revient avec plus de force dans une telle autre Nous avons vu des champs de pommes de terre qui, il y a trois jours, se trouvaient dans un état on ne peut mieux et qui sont l'heure qu'il est fortement attaqués. Le Politique avait annoncé que les chambres seraient convoquées pour les premiers jours d'octobre Y Êmannipalion annonce aujour d'hui que cette question sera probablement agitée par le ministère, qu'il n'y a rien encore de décidé cet égard. On écrit de Bruxelles, 6 avril La haute-cour militaire a rendu hier matin son arrêt dans l'affaire de l'intendant militaire Reytter. La cour Fa déclaré non coupable du fait d infidélité, et a ordonné sa mise en liberté immédiate; mais en même temps elle l'a déclaré civilement responsable envers le trésor, pour manque de surveillance, de la somme de 721 fr., montant de la facture qui a étéinduement portée en compte avec divers. Le Moniteur publie les nominations suivantes dans l'ordre de Léopold Grand cordon MM. baron De Tojal, mi nistre des finances de S. M. T. F., et Antonio da Costa Cabrai, ministre de l'intérieur de S. M. T. F. peu devant vous. Rassurez-vous, je vous en prié, je ne suis pas très-méchante. Je me rassure donc. Qu'alliez-vous me dire? -< Sire, j'allais vous apprendre que mou cœur ne m'appartient plus. Et vous dites que vous n êtes pas méchante! s'écria le roi. Mais qu'importe! je ne suis pas de ceux qui désespèrent facilement; et vous n'êtes pas de celles dont on estime si peu la conquête qu'on y renonce au premier obstacle. ►- C'est là cependant ce que je vous supplie de faire. C'est là justement la seule prière de vous que je ne saurais ex aucer. Vous n'y gagnerez rien, je vous en avertis. Je gagnerai du moins de vous aimer malgré votre rigueur. Non, reprit-il en s'animant, demandez moi tout ce qu'il est possible de vous accorder et vous me trouverez empressé a vous satisfaire. Est-il une grâce que vous vouliez? Esl-il un honneur, est-il une di gnité que vous souhaitiez pour les vôtres? Nous lie pouvez rien dé sirer qui soit eu ma puissance et que je ne vous accorde aussitôt. Vous avez le droit d'exiger, parlez! Votre générosité me louche, Sire, je n'attendais pas moins de votre royale munificence. Mais je ne saurais la mettre l'épreuve. Car je n'ai point un souhait former. Pas un? Chevalier: M. J. Vermerschsecrétaire de légation de lre classe. M. le chevalier Dielz conseiller et secrétaire de S. M. le roi de Portugal, est promu au grade de commandeur. M. M. Savart-Martel. qui était malade assez gravement depuis quelque temps, est aujour- d hui. paraît-il complètement rétabli; les jour naux deTournai. nous apprennent qu'il assistait la dernière séance du conseil communal. On assure que la reine d Angleterre arrivera Anvers dimanche prochain. S. M passerait la nuit bord et ne ferait que traverser la ville pour se rendre le malin de bonne heure au chemin de fer, où un convoi spécial doit la con duire jusqu Cologne. La reine Victoria pen dant son voyage en Allemagne, doit se rendre, dit-on, Cobourg. Par arrêté royal en date du 5 août 1845, le sieur Jean-Baptistç iNothomb, membre de la chambre des représentants, est nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire près la cour de Berlin. Zurich, le 2 août. La grande lutte parle mentaire contre les jésuites est la veille de s'engager. Le président de la diète a mis cette question l'ordre du jour pour la séance d'après- demain. Une espèce de frémissement, occa sionné par des sensations très-diverses, a par couru 1 assemblée et les tribunes quand l'ordre du jour a été proclamé Les demandes de billets pour les places réservées affluent la chancel lerie fédérale et chez les députés. Les employés des légations étrangères, dont les hauts digni taires ont quitté Zurich, aimant mieux parcou rir les belles contrées que de bâiller devant les discours sur des boutons de guêtres ou sur des tarifs de péagesse sont empressés de faire partir des estafettes^ la recherche de leurs patrons, pour leur faire connaître la grande nouvelle, de sorte que le corps diplomatique, dispersé, depuis quelque temps, par tous les coins de la Suisse et de l'Allemagne, va se con centrer de nouveau Zurich et y souffler ses inspirations. 11 est arrivé en outre, des bains de Baden (en Argovie) de Schinznachet de Pfeffers, plusieurs étrangers, curieux de faire des com paraisons entre notre chambre des représen tants et celles de leurs pays, du moins de ceux qui possèdent des assemblées représentatives. M. Leu et sa triste fin, et les combats achar nés, plus triste encore, que les partis se livrent sur son cadavre, et les sanguinaires sorties des feuilles ultramontaines, tout cela est momenta nément oublié. Cependant, il sera bien difficile que des allusionsà celévénemeut, plusou moins transparentes, et partant plusou moins bles santes, ne se fassent pas jour dans les débals Pas un. Vous n'avez pas de rang la cour. Ne seriez-vous pas heureuse d'en avoir un? Je lie suis point ambitieuse. h- 11 serait pourtant si facile d'ériger en duchépairie le titre qui vous appartient. Vous seriez alors I astre brillant qui teruirait l'éclat des plus belles constellations de notre ciel. •—Charmante métaphore! Mais quoi bon, Sire le bonheur est dans 1 obscurité. Cette douce campagne et mon batelet, voilà ce qu'il me faut pour cire heureuse. Vive Dieu! il est des êtres prédestinés la gloire! des êtres qui sont trop beaux pour une médioore condition! Cette médiocre condition est peut-être la plus solide, et c'est, vous eu conviendrez, uue gloire peu honorable que celle que vous me laissez entrevoir. Qui sait? 1 avenir cache bien des mystères, et une duchesse... Que voulez-vous dire? Pourrait bien devenir plus lard... Achevez. Henri IV ajouta un mot en baissant la voix. Ondine devint pour pre, une émotion singulière l'agita intérieurement. Elle fut quelques secondes sans pouvoir la dominer. Apres quoi elle partit d un éclat de rire qui attira sur elle tous les regards. •- Eu vérité, vous m'ayez fait peur, Sire, dit-elle, je m'attendais qui vont s'engager, et pour lesquels chaque parti aiguise déjà ses armes. Il n'y aura sans doute rien de bien nouveau produire sur le fond de la question, pour prouver que le pacte nous donne les moyens de la résoudre mais il y aura beaucoup dire sur la situation que celte ques tion a créée la Suisse il y aura beaucoup de considérations nouvelles faire valoir pour démontrer l'impérieuse nécessité d'une décision conforme au vœu de l'immense majorité des populations. La lâche de la diète aurait été bien facile, si le gouvernement français obéissant aux in spirations d'unesaine politique, avait voulu faire marcher de front Rome les négociations pour ses jésuites et pour les nôtres; mais tous les renseignements qui parviennent de la capitale du S'-Siége, ne laissent aucun doute, que la Suisse n'ait été offerte en holocauste. Ce n'est pas que notre ancien compatriote. M. llossi, qui certes ne veut pas de mal la Suisse, puisqu'il na pas tenu lui quelle ne possédât de meil leures institutions, n eût désiré nous délivrer aussi des jésuites mais sa volonté personnelle, ce qu assure un correspondant bien placé, a échoué devaul des instructions positives. Si une satisfaction, quoique incomplète, a été donnée la France, elle ne l'a donc été qu'à nos dépens, afin qu'il fût bien constaté aux yeux des partis que si le ministère françaiscontraint par un vole des chambres a répudié les jésuites chez lui. il entend que la Suisse en soit dotée per pétuité. Ce triste gage donné une faction, qui est pourtant l'ennemi commun du régime qui a suivi la révolution de 1830, ne conciliera pas davantage votre ministère l'affection de nos conservateurs. Un article où le Fédéral a ma nifesté sa surprise du langage tenu par le Jour nal des Débats montre combien les conserva teurs genèvois font peu de fond sur le système de bascule qui, quelques jours de distance, a inspiré des articles lout-à-fait opposés sur nos affaires dans les feuilles ministérielles. L'installation définitive des jésuites Lucernc, a coïncidé d ailleurs exactement avec le dénou aient des négociations suivies Rome. Le gou vernement lucernois, qui se sent fort d'un appui si clairement manifesté par le langage de îotre misère, n est plus tenu dès lors garder de mé nagements, et continue brav r la répulsion des populations. Si la perspective d un arrêté légal contre les jésuites se laisse entrevoir, même dans le loiutainla nation s'estimera heureuse de laisser agir ses représentants. L'issue de la lutte dépend de l'altitude prochaine de Genève. La discussion sur la question des jésuites sera suivie immédiatement de débats aussi irritants que ceux que soulèvera la questiou du rétablis sement des couvents, dont la ligne ullramon- laine fait la condition, sinequâ non, de quelque retour des sentiments plus pacifiques! Aucune des lettres du bord du Rhin ne font mention de l'attaque d'apoplexie dont M. a» si peu votre... plaisanterie. Ce n'est point une plaisanterie. Pardonnez-moi, et sauf le respect que je vous dois, c'en est un© de fort mauvais goût. De quelque goût que vous trouviez cette parole, ma belle en-* fant, reprit le toi d'un ton vraiment pénétré, elle est du moins l'ex pression d'une espérance sincère. A mesure qu Henri IV parlait, il sentait sou cœur se remplir d'un sentiment intense et puissant qu'il ne connaissait point encore* Il comprit vaguement que les mille amours, qu'il avait comptés jusque là, n'étaient que de frivoles caprices auprès de la sérieuse passion qu'Ondine faisait germer en lui. Tout, dans oette jeune fille qui avait la luxuriante apparence d'une femme, unie la délicate fraîcheur d'un enfant, aiasi que Bellegarde 1 avait si bien dit, le charmait indiciblement. Son esprit fin et gracieuxson caractère noble et désintéressé, et jusqu au son de sa voix, qui était une mu sique, lui allaient l'âme. Sans doute aussi le penchant qu'Ondine se sentait pour Bellegarde et la froide politesse qu elle témoignait son royal amoureux contribuaient un peu, par la piquante nouveauté de l'obstacle, fortifier 1 inclination de ce dernier. Quoiqu'il ea fût, c'était poussé par l'ardeur de sa passion qu'Henri IV avait laissé échapper le mot mystérieux qui avait troublé dans ces profondeur^ 1 âme de la jeune fille d'ailleurs si modeste et si tranquille. La nature humaine a toujours des fibres accessibles la vanité.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 2