BMEMARM. ANNONCES. Bï DITSCHEIDING TIN BEDRYF. GOEDE te MLoopen encore VOORMEZEELE, près de S' Éloi. Les deux autres Molin. Vilaine bêle! M. Chabulay. C'est l'animal le plus gentil et le plus propre... La mère Molin. Par exemple... Les deux autres Molin. Par exemple... M. Chabulay. Eh bien! madame l'a pris en grippe... Elle ne néglige aucune occasion de lui donner des coups de pieds... Ma foi, l'autre jour je me suis permis de lui faire une petite observation ce sujet... Je n'avais pas fini, que j'avais son balel dans les jambes... Un balai tous crins... La mère Molin. Quel tas de mensonges! Les deux autres Molin. Tas de mensonges! La mère Molin. Est-ce mon tour? Les deux autres Molin. A son tour? La mère Molin avec volubilité. Monsieur est un locataire désagréable. Il a des chiens, des chats, des serins, une bonne allemande et trois petits cochons de Barbarie. Ce n'est pas tout. Il a les pieds si larges et il marche si lourdement, qu'il ramasse toutes les ordures dans les escaliers et les traîne après lui. L'autre jour je lui faisais des reproches; il m'a bousculé rudement, et de là mon balai est tombé sur sa jambe. Voilà tout. Les deux autres Molin. Voilà tout. La mère Molin est condamnée 25 fr. d'amende. Les deux autres Molin se précipitent vers le banc des prévenus et reprennent la position que nous avons décrite ci-dessus. On les fait sortir, el nous les voyons descendre ainsi entrelacés jusque dans la salle des Pas-Perdus. Nouveau système planétaire. La Ga zette de France publie sérieusement ce soir les incroyables observations qui suivent La terre n'est plus 34 millions de lieues du soleil, elle est distante tout au plus de 5 23 mille lieues, le soleil n'a plus qu'un misérable diamètre de 4,880 lieues, au lieu de 320,000 lieues, la colossale planète de Jupiter se voit réduite la petitesse ridicule de 477 lieues de dia mètre au lieu de33,5oo lieues, et son volume pourrait être contenu 217fois dans celui de la terre, au liéu de de le contenir t,47ofois. Ainsi notre globe, avec son diamètre de 2,866 lieues, devient la planète la plus considérable de notre système: notre satellite, la lu ne,est elle-même plusgrosseque lesaulresplanèles, et nous ne sommes pas bien inférieurs eu grosseur l'astre du jour. Tel est le résultat des calculs qu'un astronome, un ex-directeur d'Observatoire, vient de soumettre au public et aux savants dans un opus cule sur le système planétaire. M. Jean-Perny-Vil- leneuve, qui attaque ainsi toutes les idées reçues, est un homme sérieux. Il a des raisonnements simples pour le vulgaire, des calculs compliqués pour les astronomes. Voici la donnée sur laquelle repose tout son système. La terre, selon lui, n'a qu'un seul mouvement, le mouvement diurne, c'est, en même temps, le mouvement de translation. Ainsi, en tour nant sur elle-même en 24 heures, elle parcourt comme une roue un espace égal son équaleur ou sa circonférence, qui est de 9,000 lieues; elle par court donc en 365 jours autour du soleil une ellipse dont l'étendue donne, pour la distance moyenne du soleil la terre, 523,000 lieues. Notaire et clerc. Le 18 de ce mois, le tribunal d'Abbeville aura juger un procès fort intéressant. Un notaire de Gamache plaidera contre son maître clerc, qui prétend que sou patron lui a vendu son étude. A l'appui de ses prétentions, il produit un acte de vente parfaitement en règle, voire même portant la signature du notaire, qui ne la méconnaît pas. Mais celui-ci prétend qu'elle lui a été surprise, qu'il n'a jamais prétendu l'apposer sur un acte portant cession de son étude. Ce procès si extraordinaire empruntera encore de l'intérêt la présence de deux avocats étrangers notre barreau; l'un est M" Billault, le célèbredéputéde l'opposition, l'autre est Me Thuillier, du barreau d'Amiens. M" Billault plaidera pour le clerc. L'origine du lundi perdu. Le nom de lundi perdu Verlorencerzworen of oerkoren maen- day) est donné en Belgique au lundi après l'Epi phanie. II y a longtemps qu'il est adopté, et nous voyons une chronique, écrite dans la première moitié du XVI° siècle, s'en servir pour désigner le jour delà naissance de Marguerite d'Autriche Chro nique de Rouye-Cloitremanuscrite. Henne et WaUTERS, Histoire de la ville de Bruxellest. 1 1, p. 65o). D'où vienteettequalificatiou? Kiliau (cité par CorremaNS, Annuaire de Vhistoire belyiquea sup posé que jadis les magistrats des villes étaient élus ce jour, qui était par conséquent perdu pour les occu pations ordinaires. Je ne sais jusqu'à quel point son hypothèse peut être admise, mais elle paraît s'ap- proéher beaucoup de la vérité. Dans la coutume d'Anvers, on lit que le lundi après le jour des Rois, on lisait la Halle aux Draps de cette ville, avant midi, le livre de la yilde. Une proclamation faite le samedi précédent, la bretèque, en présence des magistrats communaux et des chefs-doyens de la yil<!eprévenait les habitants de celte lecture. [Des maendachs tiae de dry Coninylxen dayh, is men aile jaer yhewooiie/yck t'Guldenboeck op de Laken Halle te lesen ouor de yeene diet beyheert, ende is men des saterdaechs daer te vouren met den heeren te Puyen afterpresenlien van de quldekens openbaerlyck cou- diyhende een yeyelyck, datsoo wie t'Guldeboeck be yheert te hooren lesen, corne op de Laken-Halle en maenday/xe als dan naest comende voor de noene, Coutumes d'Anvers, litre V, i4)- On conçoit qu'avant l'invention de l'imprimerie, il y avait là pour les artisans une garantie précieuse. Ils pouvaient de cette manière contrôler les actes de leurs chefs. Aussi est-il probable que, dans le prin cipe, tous abandonnaient leurs ateliers et se portaient la halle; l'après-midi étant très-court au mois de janvier, on ne se remettait l'ouvrage que le lende main. Le choix du jour fixé pour la lecture du livre de la yilde, prouve, lui seul, combien cet usage est ancien. C'était ordinairement dans la semaine après le treizième jour (on appelait ainsi le jour de l'Epi phanie, treizième après Noël), quese tenait dans les comtés et les seigneuries, un des grands plaids ou plaids généraux, où tous les habitants de la juridic tion étaient astreints se trouver, et dont l'abolition, dans les villes, fut une des suites de l'institution des communes. La Pate pectorale Dégenétais est la seule prescrite par les médecins des hôpitaux aussi n'hé sitons-nous pas la recommander spécialement nos lecteurs. Une notice scientifique accompagne chaque boîte et relate les certificats des médecins les plus renommés qui l'emploient dans leur pratique. Woensdag, 20" Augusti 1845 om twee ueren namiddag, voor het Huis n° 5, op de Oude Hout- Markt, binnen Ypre, zal men openbaerlyk ver- koopen eene groote hoeveelheid van gokde Bauw- stoffen, bestaende in twee groote Koetsepoort- deuren, veel Venster-Ramen met glas, Kamer- deuren, Boiserien en steenen Paerde-bakken; voorts eene goede Koolstove, genaemd Cuisinière, en veel andere voorwerpen. ÉTUDE DU NOTAIRE LAMBIN, A YPRES. A vendre publiquement'avec gain de mise-à-prix et bénéfice d'en- cbèrcs i° Une grande et belle MAISON, avec cour et grand jardin, remises, écurie et sortie dans la rue du Verger; ayant plusieurs grands et beaux salons et vastes caves; située Ypres, au midi de la rue de Lille, près de la Grande Place, côlée n° 195. Celte Maison, par son étendue et sa situation avantageuse, peut servir l'exercice de tout genre de commerce et de négoce; elle est dans le meilleur état d'entretien et de conservation; M. le Colonel Coussement l'occupe au prix de 600 francs par année, outre les impositions. L'acquéreur pourra entrer en jouissance réelle six mois après l'Adjudication définitive. 20 Une autre Maison avec son fonds d'héritage et grande cave sur le devant, située dans la dite rue de Lille, côté de la précédente, marquée n" '96» occupée, sans bail, par Charles Dierick, 45o francs par an, outre les impositions. Ces deux Maisons seront aussi exposées en vente par accumulation. La MISE-A-PRIX aura lieu le Jeudi, 21 Août .845, et l'ADJI DICATION DÉFINITIVE, le Mer credi, 3 Septembre suivant, chaque fois 4 heures de relevée, l'estaminet St.-Laurent, rue des Chiens, Ypres. Le dit Notaire ZiAMBITV est chargé de cette Vente. Qu'on te le dise. Donderdag, 21" Oogst i845, te beginnen om g uren s'morgens, ter herberg hf.t Wittenhuis, gebruikt door Iynalius Mulle, te Zonnebeke, open- bare Verkooping, door het ambt van den Notaris POIPIIIT, van Meubelen, Herberggetuig, Landbouwers-allaem, twee Waegens,Karre, duitsche Wynde, een Peerd, zes Koeyen, vier Zwyns; het Koorn op twee heclaren land de Boonen op 5o aren; het Messilioen op 75 aren land, en veel ander voor werpen te lang om te melden. Men brengt ter kennis van aile Grondeiyenaeren, dat'er op Maendag, 25cn Augusti i845, len 2 uren naer middag, in de kweekerie hier naer vermeld, zal voortsgevaren worden tôt de openbare Ver kooping van meer dan 14,000 PLANTBOOMEN, bestaende in Iepen, Hollanders, Canadaesche Popelieren en aile slag van Fruytboomen; al van de beste soort; zich bevindende in de kweekerie van wylen d'heer De Coster, gelegen buiten de stad Ypren, laugst de calchiede leidende naer Meenen verdeeld in 63 koopen. Om van den grond geweird te worden iegens Christmisse, i845. QUARTIER GARAI avec écurie pour trois chevaux, louer. S'adresser rue de l'Etoile, n* 25. ÉTUDES DES NOTAIRES YAN EECKE A YPRES, ET VICTOOR, A MESSINES. MISE-A-PRIX, le 18 Août i8+5, au cabaret de Vuerstraete, occupé par le Sr Romain Leuridan, Kemmel, et ADJUDICATION le ir Septembre de la même année, l'estaminet S' André, en la ville d'Ypres, chaque fois 5 heures de relevée, des Biens suivants, occupés par les enfants de feu le S' Jean- Baptiste Leuridan, Wytschaete, jusqu'au ir Octo bre 1846. Communb de WYTSCHAETE. i" Un hectare 34 ares 90 centiares de Terre labour, aboutissant aux propriétés de M. le cheva lier De Cotiinck el de M. Aeben, Ypres. 2° Une Pâture de 1 hectare 34 ares 4° cen tiares, tenant de midi aux fermes de M. le baron Bonaerl, Bruxelles, el de M. et Mme V" Benoist, Lille. VOORMEZEELE. 3° Deux hectares 21 ares 5o centiares de Terra labour, tenant la prairie de M.Bernard Van Severen, Bruges. 4° Deux hectares 11 ares 3o centiares de Terre labour, tenant aux propriétés de M. Van Severen, et François Vannieuwenbuyze, Bruges. 5° Une bonne Pâture grasse avec Maison et Jardin, contenant 2 hectares 4 ares 99 centiares, tenant la propriété de M. Louis Capron, Ypres. 6° Un h. g a. 70 c. de Terre labour. 7° Une Prairie de 3i ares 5o centiares. 8° Une partie de Terre labour de i5 a. 3o c. Ces quatre dernières parties se touchent et forment un beau bloc. 90 Une prairie de 27 ares 4o centiares. io° Une partie de Terre labour, de 1 hectare 37 ares 4o centiares tenant la propriété de M. Duprez-Bert, Ypres. ii° Soixante treize ares 20 centiares de Bois, touchant la terre de Mme veuve Aeben, d'Ypres. Mise prix 1 p. °/0. A VENDRE DE GRÉ A GRÉ. Le Notaire VAN EECKE, Ypres, est chargé de vendre de gré gré, une belle et bonne Ferme, de la contenance de 20 hectares 36 ares 67 centiares. On pourrait tenir en mains une grande partie du prix, un intérêt très-modéré. Pour tous renseignements, s'adresser en 1 étude dudit Notaire VAA EECH.E Ypres, Cloître St-Martin, h' 1. Qu'on te le dite.

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3