3 ANNONCES. JT. L.VFIERE, dentiste. jétude du notaire lambin, a ypres. A vendre publiquement avec gain de mise-à-prix, et bénéfice d'en chères s gers curieux de jouir du coup d'œil. Les ba teaux sont partis de Coblentz 8 heures du soir et le feu d'artifice n'ayant été tiré qu'à 11 heures, il a fallu attendre sur le Rhin, entassés les uns sur les autres, exposés une pluie fine et péné trante, plus de trois heures avant que le signal fût donné mais le spectacle qu'ils ont eu sous les yeux les a amplement dédommagés de ce petit désagrément On dit que S. M. Britannique restera Stolzenfels jusqu'à samedi ou même lundi, tant celle partie des bords du Rhin lui a paru en chanteresse. Du 16. Le temps est loin de favoriser le voyage de la reine d'Angleterre sur les bords du Rhin depuis le commencement de la se maine, le ciel est constamment couvert, et il n'est pas de jour où la pluie ne tombe presque sans discontinuer. Un concert a eu lieu hier soir, au château de Stolzenfels, en présence de LL. MM., de LL. AA RR et d'un très-petit nombre d'invités. Meyerbeer dirigeait ce concertauquel ont concouru les plus grands artistes d'Allemagne et le grand violoniste belge Henri Vieuxlemps. Le départ de la Reine Victoria et du prince Albert est définitivement arrêté pour aujour d'hui 16. dans l'après-midi. Le Roi et la Reine des Belges accompagneront leurs augustes pa rents. LL. MM. s'arrêteront la nuit Mayence, où l'hôtel de l Europe a été retenu pour elles et leur suite. Elles dîneront chez le prince royal de Prusse, gouverneur de Mayence pour la con fédération germanique. Le séjour de S. M. B. sur les bords du Rhin, qui ne devait être que de trois jours, s'est prolongé de trois autres jours. La reine est arrivée lundi Bruhl et elle part aujour d'hui de Stolzenfels ce qui fait en tout six jours. Elle a tout lieu d'être satisfaite de l'ac cueil qu elle a reçu dans ce pays hospitalier, et surtout de la manière toute royale dont l'a traité son auguste allié le roi de Prusse. On évalue plus d'un million de lhalers (près de 4 millions de fr les dépenses des fêtes ordonnées en- son honneur par Frédéric Guillaumesans compter celles qui ont été faites par les villes d'Aix-la-Chapelle de Cologne et de Coblentz qui toutes ont contribué rendre plus brillante la réception de la puissante alliée de leur sou verain. Le prince de Melternich n'a pas encore quitté Coblentz. Son départ est fixé demain. Nous avons annoncé au commencement du mois de juillet dernier la disparition subite d'une jeune fille du village de Humbeek, près de Malines. Malgré toutes les recherches imagi nables, les agens de l'autorité n'avaient pu ob tenir aucun renseignement sur le sort de cette infortunée. Nous venons d'apprendre qu'elle est revenue, il y a quelques jours, chez ses pa rents Sempst. dans l'état le plus déplorable et privée de la raison. Tout ce que l'on a pu sa voir, c'est qu elle avait été Lille et qu'une femme l'avait reconduite par le chemin de fer jusqu'à la station de Capelle. La malheureuse était exactement vêtue comme le jour de sa dis parition du village de Humbeek, le dimanche 29 juin lorsqu elle s'était rendue la kermesse de cet endroit avec son frère. Aucun des bi joux qu'elle avait alors sur elle ne lui a été en levé Ce qui paraît bien positif, c'est que la pauvre créature est devenue la victime d'infâmes ravisseurs. La justice est saisie de cette affaire [Franchise Belge.) L'abbé Laugé, curé desservant d'une com mune de I arrondissement de Foix (Arriège), accusé d attentat la pudeur commis avec vio lence sur de jeunes enfants, avait pris la fuite et s était réfugié chez ses parents dans la vallée d'Andorre, petite république neutre. L'autorité française ly a fait saisir. Traduit devant la cour d assises de I Arriège, il a prétendu que son ar restation avait été illégale, et la cour a admis le décliuatoire proposé cet égard. La cour de cassatiou cassa l'arrêt et renvoya l'accusé devant la cour d'assises de la Haute-Garonne. Après les débats, qui ont occupé trois audiences, l'ac cusé Laugé vient d être condamné aux travaux forcés perpétuité et l'exposition. Il a entendu prononcer sa condamnation avec l'impassibilité qu'il s'est efforcée de garder pendant tout le cours des débats. Les journaux de New-York n'apportent du Mexique aucune nouvelle. Nous y trouvons quelques détails sur deux terribles incendies qui ont éclaté New-York et S'-Jolins dépendance de la même ville. Cette coïncidence fait craindre que la malveil lance tiy soit pas étrangère, le grand incendie de Quebec comme plusieurs autres tout récents ne confirment que trop celte opinion. Le samedi 19 |uillet, vers 3 heures du matin, le feu éclata New-York dans la rue Neuve et se communiqua bientôt a une maison de Broad- street contenant une grande quantité de salpê tre Celle dernière fil une explosion qui s'en tendit de toutes les parties de la ville et les flammes qui en sortaient allaient porter l'in cendie cent pieds de distance. A sept heures 1/2 du matin tout l'espace qui s'étend entre Bioad-street, la place de la Bourse, Beaver- street et Broadway et depui» Broadway jusqu'à Waveiley-House, n'était qu'un vaste amphi théâtre de flammes, qui balayaient tout comme un ouragan, et jetaient dans toutes les directions des masses de f uméede cendre et de flam mèches. A 8 heures le feu avait gagné jusqu'à Stone- street et jusqu'à trois arcades de William-street et depuis le Bowling-Green jusqu'à While-Zall- streel près de la Batterie. A 1 heure environ, le feu céda enfin aux efforts surhumains des pom piers qui se sont conduit d'une manière héroïque. Le journal la Tribune publie, dans un sup plément, la désignation de toutes les maisons détruites; leur nombre s'élève 302. dont la valeur est estimée dix millions de dollars. Un pompier a péri et plusieurs ont été grièvement blessés. On dit aussi que d'autres personnes qui n'ont pu s'échapper temps, ont trouvé la mort dans les flammes. On assure que les plus fortes compagnies d'assurance des Etats-Unis auront perdu au moins la moitié de leur capital. AS'-Jolins, quarante maisons ont été brûlées, dont la valeur est calculée de 60 80.000 livres. Le Globe donne aussi le nom de toutes les mai sons détruites. On y remarque celle du journal the Genernle dont tout le matériel a péri. Les flammes se voyaient de Castpor, une distance de 60 milles ou 20 lieues. On mande de Coblentz, le 18 août Pendant la durée des fêtes de Stolzenfels, le Roi et la Reine des Belges ont occupé le palais de Coblentz que S. M. le Roi de Prusse avait mis leur disposition. Le lô, avant de se ren dre Stolzenfels, S. M. la Reine, accompagnée de sa dame d honneur, a entendu la messe dans 1 église S'-Jean. LL. MM et le prince royal de Prusse ont ensuite visité les monuments de Coblentz. Le grand dîner de Stolzenfels a été remar quable tant par le luxe et l'éclat du château que par la nombreuse réunion des têtes cou ronnées. On y voyait: LL. MM. le roi et la reine de Prusse, la reine d Angleterre, le roi et la reine des Belges. LL. AA. RR le prince Albert, 1 archiduc Frédéric d'Autriche, les princes Guil laume, Frédéric et Alexandre de Prusse, les ducs de Nassau, d'Anhalt-Kœthen de Saxe- Meiningen et de Cessait; le prince et la princesse de Melternichle comte d'Aberdeenlord Liverpopl,Je comte de Westmoreland, ambas sadeur d'Angleterre Berlin, le baron Alexandre de Humbold le comte de Slolberg le comte de Rœdern. le baron de Boulow, le général de 1 hile. la cômtfesse de Jocelyn, dame de la reine d Angleterre, la comtesse Vander Straeten Pon- thoz, dame d'honneur de la reine des Belges, le général de Cannitz, le baron de Bodestwing, le comte de Lebzeitern, le prince de Croy- Dulman, le baron de Disbau, le baron d'Arnim, le chevalier Bunsen, etc. Pendant la journée du 16. S. M. la reine d'Angleterre et S. A. R le prince Albert sont partis pour Mayence, où le prince royal de Prusse doit les recevoir. LL. MM. le roi et la reine des Belges ne quitteront Coblentz que demain 17 et se rendront directement Cobourg, en passant par Francfort et Wurtzbourg. La Gazette de Metz dit avoir pour ami un touriste, amateur de chroniques et grand col lecteur d'autographes, qui, voyageant en ce moment en Belgique, vient de découvrir chez un antiquaire de Liège la liste des femmes d'un certain M. Hansac, riche bourgeois d'Anvers, mort il y a quelques années. Ce monsieur Hansac s'est marié treize fois. La Gazette de Metz donne le nom de chacune des treize femmes de celte espèce de Barbe-Bleueet le temps pen dant lequel chaque mariage a duré. Sa pre mière femme était veuve et avait 70 ans; il la perdit après dix mois de mariage. Sa deuxième femme était aussi veuve, et mourut au bout de treize mois. Il n épousa plus ensuite que des demoiselles il les perdit également chacune peu de temps après le mariage. Celle de ses femmes qu'il garda le plus longtemps fut sa neuvième; elle ne mourut qu'après cinq ans de mariage. Cinq de ses autres femmes moururent après huit, dix ou treize mois. On ajoute que ce redoutable mari, ayant beaucoup voyagé, surtout dans le Levant, a pu contracter là d autres unions. TE <ÇI Le soussigné croit ne pouvoir IL O se dispenser de répondre aux bruits qu'une malveillance évidente se plait depuis quelque temps, propager dans }a ville de Gaud, mais particulièrement dans d'autres localités de la province el de la Flandre occidentale, savoir, qu'il aurait cédé son établissement ou sa clientèle, tandis qu'il n'en a jamais eu ni la pensée, ni l'inten tion, ni le projet. Le soussigné s'empresse, la demande de ses amis el clients, de faire connaître qu'il leur réserve, comme d'habitude, tous ses soins et tout le zèle dont il est capable. On peut le consulter tous les jours, rue de la Vallée, Onderbergenn° 29, Gand. 1° Une grande et belle MAISON, avec cour et grand jardin, remises, écurie et sortie dans la rue du Verger; ayant plusieurs grands el beaux salons et vastes caves; située Ypres, au midi de la rue de Lille, près de la Grande Place, cotée n° iy5. Cette Maison, par son étendue et sa situation avantageuse, peut servira l'exercice de tout genre de commerce et de négoce; elle est dans le meilleur étal d'entretien et de conservation; M. le Colonel Coussement l'occupe au prix de 600 fraucs par année, outre les impositions. L'acquéreur pourra entrer en jouissance réelle six mois après l'Adjudication définitive. i" Une autre Maison avec son fonds d'héritage et grande cave sur le devant, située dans la dile rue de Lille, côté de la précédente, marquée n" 196, occupée, sans bail, par Charles Dierick, 450 francs paraît, outre les impositions. Ces deux Maisons seront aussi exposées en vente par accumulation. La MISE-A-PRIX aura lieu le Jeudi, 21 Août' i«4S el l'ADJl'DICATIOiN DÉFINITIVE, le Mer credi .H Septembre suivant, chaque fois 4 heures de relevée, l'estaminet St.-Laurent, rue des Chiens, Ypres. Le dit Notaire lAJfJUBINf est chargé de cette Vente. Qu'on te le dits?

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3