NOUVELLES DIVERS! S. Berlin Il est positif que M. de Bulow, ministre des affaires étrangères, a donné sa dé mission qui a été acceptée. M. de Bulow se re tire pour motifs de santé. M, de Canilz lui succède dans ce poste élevé. 11 paraît que le prince royal de Wurtem berg vieudra passer l'hiver prochain Paris. M. te major belge Renoz a succombé Alger, le 14 de ce mois, une maladie dont il avait ressenti les premières atteintes dès le début de la récente excursion que les troupe;} françaises viennent de faire chez les Kabyles de l'Est. Depuis l'entrée des alliés, en 1814,1a pro vince de Brabant a eu onze gouverneurs, sa voir en 1B14, M. le baron d'Anethan, père du ministre actuel, qui occupa le poste de gou verneur avec le titre d'intendant départemental. II eut pour successeur M. le comte Mercy Ar- genteau, qui le premier eut le titre de gouver neur. Puis vinrent successivement M. le comte d'Aerschot, aujourd hui grand-maréchal du palais; M. Dubus de Ghysignies ancien gou verneur-général aux loties; M. Huysman-tl'An- necroix qui occupa le poste de gouverneur ad intérimM. Van der Fosse, ancien bourgmestr e de la ville de Bruxelles, qui se retira du gou vernement provincial la révolution de 11130; M. Van Meenen^ aujourd hui président de chambre la cour de cassation lui succéda sousle gouvernement provisoire: vinrent ensuite RI. le baron de Copin, M. le baron de Slassart, ancien préfet La Haye et gouverneur Namur; RI. le baron de Viron, et enfin M. Liedts. membre de la chambre des représentants et président de celte assemblée. On lit dans YÉcho Tournaisiendu 23 Tous les cultivateurs que nous avons inter rogé aujourd hui, dans les différents marchés de la ville sont d'accord pour assurer que malgré les pluies qui ont duré si longtemps, l'aspect des campagnes est très-satisfaisant. Peu de grains ont germé et dans quelques jours, les récolles seront rentrées partout. Des remèdes efficaces ont été employés pour prévenir la maladie des pommes de terre et loin de manquer, ce tuber cule sera en grande abondance l hiver prochain. Ainsi disparaissent les craintes que nous avons conçues pour notre classe pauvre. La nouvelle que nous avons publiée du ré sultat obtenu pour nos toiles leur entrée en FVance doit être complétée comme suit En attendant un nouvel examen du point en litige, il aurait été convenu que jusqu'à ce qu'une décision définitive ait été prise, les toi les belges présentées la douane française seront examinées uniquement afin de savoir si elles sont écrues, sans sarrêter au degré de finesse et sans combiner celui-ci avec la nuance ainsi que le prescrivait la circulaire du 22 mai. Il est entendu, en outre, que les toiles dont l'admission comme écrues serait refuséene seront plus saisies, mais pourront être réexpor tées dispositions qui tout au moins provisoi rement, rétabliraient le statu quo. Il paraît ensuite que dans ces négociations, dans les entrevues qui ont eu lieu Paris entre les agents belges et les chefs de (administration française, ceux-ci se seraient montrés animés des sentiments les plus bienveillants et auraient constamment protesté de leur désir de ne rien faire qui put blesser les intérêts de la Belgique. On écrit de Bruxelles, 24 août Hier a eu lieu au ministère de l'intérieur un conseil des ministres auquel ont assisté, dit-on, MM. de Muelenaere et d'Huart, ministres d'étal. On assure que ce conseil avait pour objet la question des céréales, en ce qui concerne d'abord la résolution définitive prendre sur le projet de loi adopté par les chambres la fin de la dernière session. D'après les ordres transmis 'aux officiers du yacht royal Victoria and Albert, S. M. bri tannique, n'est pas attendue Anvers avant le 6 septembre. Toutefois si le temps était mauvais en Allemagne, de manière contrarier les ex cursions de la reine Victoria et de son époux, ces illustres personnages pourraient bien hâter leur retour en Angleterre. Dans ce cas ils re passeraient du 2 au 4 du mois prochain On pense aussi que l'absence de la reine Victoria pourrait bien se prolonger jusqu'au 20 sep tembre. Depuis que l'Angleterre a donné l'exemple de la réforme postale, tous les étals européens, ont voulu leur tour, entrer dans la voie d'une réforme aussi utile: pas un cependant n'a en core été assez osé pour prendre de prime abord, une mesure aussi complète que l'a fait le gou vernement britannique, la plupart agissent avec précaution, craignant le déficit qui résulterait pour le trésor d'une réduction trop subite II est vrai que dans les premières années qui ont suivi l'adoption île la réforme postale, l'Angle terre a vu le revenu de celle branche du service public, baisser dune manière considérable; mais, le nombre des lettres augmentant en rai son du bon marché du port, le déficit décroit tous les ans, et le moment n'est pas éloigné où les recettes atteindront de nouveau le chiffre qu'elles portaient avant la réforme; ainsi par un sacrifice momentané, le gouvernement aura facilité d'une manière sensible les relations entre les points éloignés des trois royaumes unis. Le Tiempojournal espagnol, prétend que le décret du ministre des finances sur la resti tution des biens non vendus du clergé, est absurde et impraticable. On écrit de Berlin, 20 août, la Gazette de Cologne Un ordre du cabinet a été rendu le 5 de ce mois pour défendre les assemblées des protestants qui s'intitulent amis de la lumière. On s'étonne que cet ordre n'ait pas encore été publié. On se demande pourquoi une mesure aussi propre calmer les esprits n'a pas été portée déjà la connaissance du public Cet or dre ne s'applique pas seulement aux amis de la lumière, mais encore toutes les réunions où on s'occuperait de politique ou de questions religieuses. Les propriétaires d'établissements publics ont reçu ordre de la police de ne pas permettre que de semblables réunions se tien nent chez eux. La Gazette du Rhin et Moselle publie un article qui pourrait donner lieu de supposer que dans les conférences diplomatiques qui ont eu lieu sur le Rhin, il a été fortement question de la Russie. Le Journal de Coblentz rappelle les griefs que la plupart des gouvernements de 1 Europe ont articuler contre le gouvernement russe. Ses empiétements dans les provinces danubiennes, en dépit de l'Autriche, ses tenta tives pour dénationaliser tout fait les provin ces et finnoises de la Baltique ses mauvaises dispositions l'égard du Zollverein et de la Prusse en particulier, ele En présence de cette hostilité pateule contre l'Europe, la Russie a le plus grand intérêt faire croire ses succès dans le Caucase, et voilà le secret des pompeux bulletins de l'expédition la tète de laquelle est le comte Woronzow. Mais, dit en terminant le Journal de Coblentz l'Europe ne doit pas se laisser prendre ces faux semblants de victoire. Tout ce qui reluit n'est pas or. On écrit d'Ancône. 9 août, qu'il y a quel ques jours, on a aperçu une certaine distance des côtes un vaisseau armé qui a paru suspect. On a présumé que les révolutionnaires se pro posaient de faire une descente néanmoins jus qu'à présent rien n'est venu confirmer ces soupçons. Le gouvernement a pris toutes les mesures de précaution nécessaires. Les habi tants de la Romagne ne paraissent pas du tout portés seconder les tentatives des révolution naires i. Cette circonstance indique que la froideur qui a longtemps régné entre le roi de Wurtemberg et le roi Louis— l'hi lippea cessé d exister; on sait que cette froideur a pris naissance dans le refus du roi de Wurtemberg de donner en ma riage sa fille au duc d'Orléans et que celte fille est mariée aujourd'hui au prince royal de Hol lande qui la rend très-malheureuse. On a récemment découvert dans un champ, près de Poitiers un carquois d'or de 46 centi mètres de hauteur, et dont la partie la plus éva sée a II centimètres de diamètre. Cet objet, entièrement travaillé au repoussé, présente une suite alternative de rayures transversales sépa rées par un bandeau pointillé et de treize ran gées de petits cercles. Il est impossible d'aper cevoir la moindre trace de soudure dans ce long cône que recouvrait certainement un noyau de bois. Le carquois d'or de Poitiers offrî une assez grande ressemblance avec les monuments de même métal trouvés Kertsch c'est peut-être là une pièce de l'armure de quelque Hun 11 est désirer qu'un objet aussi rare, et qui n'a d'ana logue dans aucune collection de France soit acquis par l'un de nos musées de Paris; mal heureusement les prétentions des propriétaires, jusquà présents exorbitantes, rendent celte acquisition impossible. [Journal des Débats.) Au 1er Août 1845, la population de la maison de réclusion de Vilvorde était de 566 individus, dont 416 condamnés la réclusion, et 171 des peines correctionnelles. A la même époque la maison de sûreté civile et militaire des Petits-Carmes renfermait 232détenus civils; savoir: 173 hommes, 46 femmes et 11 enfants. La population du dépôt provincial de mendi cité de la Camhre était de 1,773 individus, sa voir 983 hommes, 562 femmes, 124 garçons et 104 filles. Un violent incendie a éclaté Bordeaux, 22, six heures du soir, rue Borieaux Charlronschez M. Tastet. Un premier chaix, plein de trois-six, a été la proie des flammes. Le feu a gagné les maisons voisines et d'autres chaix qui ont aussi brûlé. Trois heures ont suffi pour accomplir ce désastre. M aurait pu devenir beaucoup plusconsidérableencore. si I on n était pas parvenu préserver des chaix, où il y avait trois mille pièces deau-de-vie ou de trois-six. La chute d'un mur des maisons brûlées hier soir a écrasé, ce matin, le commandant, l'ad judant-major. un lieutenant et trois pompiers. Un autre pompier et deux soldats sont blessés. Les perles occasionnées par 1 incendie sont éva luées 3 millions. On lit dans le Journal de l'Aisne Avant-hier mardivers deux heures et demie de I après-midiun ouragan des plus violents est venu fondre sur notre ville et sur nos campagnes. Des arbres d une circonférence de trois ou quatre mètres ont été brisés. La couche de bitume dont on a couvert les tours de t\olre-Dame, soulevée par la tempête, volait en éclats lancés une assez grande dislance. Une forte pluie, accompagnée d un peu dé grêle, a mis fin cette tourmente atmosphérique, qui a duré plus d une heure et demie. Au nord-est de Laon un certain nombre de communes ont éprouvé de grands domma ges causés par cette tempête. t\ous n'avons pas encore appris que de graves accidents fussent arrivés dans nos environs Une petite fille de Vaux a reçu sur la tête la partie supérieure d'un peuplier que le vent avait décourouné. Heu reusement, elle en a été quitte pour la peur. A l'instanton nous apprend que plusieurs maisons de Couvron ont été renversées par la tempête. Un fait bien grave et bien triste vient de révéler tout ce qu'il y a de vicieux et d incom plet dans les lois anglaises. Le tribuoal siégeant Croydou était saisi ces jours-ci d'un procès épouvantable. Un mari demandait la condam nation de sa femme comme adultère. Le coupa ble était le père même de celle femme, qui n'avait pas reculé devaat l'abomination d'ua

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Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 2